Cochinchine

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la Cochinchine au sud et à l'est du Cambodge (carte anglaise de 1886.)
Drapeau de la Cochinchine avant 1945.
Drapeau de la République de Cochinchine (1946-1954).

La Cochinchine est une province historique, au sud de l'actuel Viêt Nam. Elle correspond grossièrement aux régions administratives vietnamiennes actuelles du Delta du Mékong et du Sud-est.

Le nom de Cochinchine dérive de l'usage par les Portugais de la ville de Cochin pour désigner l'Inde (d'où, plus tard, la dénomination Indochine) : les navigateurs occidentaux désignent alors du nom de Cochinchine le Viêt Nam dans son ensemble. Au XVIe siècle, d'autres dénominations telles que Chinecochin ou Champachine sont attestées. La dénomination se rattache ensuite à toute la partie méridionale du Viêt Nam.

En 1862, la partie méridionale de la Cochinchine est colonisée par les Français : dès lors, le nom de Cochinchine désigne exclusivement la Cochinchine française, qui devient ensuite l'une des cinq composantes de l'Indochine française. En vietnamien, cette partie est appelée Nam Kỳ (南圻, 1834–1945), ou Nam Bộ (南部), signifiant « partie sud ».

Histoire

Archéologie

Grâce à des fouilles archéologiques menées depuis la fin des années 1990, on sait que la région est habitée depuis plus de deux mille ans[1]. Des royaumes qui gravitaient autour de l’antique cité d’Angkor Borey (actuellement dans la province cambodgienne de Takev) et l’ancien port d’Óc Eo (aujourd’hui dans la province vietnamienne d’An Giang) sont postérieurs au IIe siècle av. J.-C.[2].

Au IIIe siècle de notre ère, des émissaires chinois qui visitèrent la région décrirent un royaume qu'ils appelèrent Fou-nan[2].

Possession de l'Empire khmer

L’archéologue Miriam Stark, qui a dirigé des recherches depuis 1999 dans la région, déclare que l’empire khmer qui régna sur la zone du IXe au XVIIe siècle, n’est que l’un des derniers régimes qui se sont succédé au sud du delta du Mékong[3].

En 1623, alors que l’empire khmer a amorcé son déclin, le roi Chey Chettha II du Cambodge (1618-1628) autorise des réfugiés annamites qui fuient la guerre civile entre les Trinh et les Nguyễn à s'installer dans la région de Prey Nokor, un ancien village de pêcheurs bâti sur des marécages et devenu le principal port maritime de l’empire[4].

Possession de l'Empire d'Annam

Au Đại Việt, à compter du XVIe siècle, le déclin de la se traduit par la division de fait du pays, qui est dominé par deux familles rivales de seigneurs, la famille Trinh, qui contrôle le Nord, tandis que la famille Nguyễn contrôle le Sud. Le terme de Cochinchine désigne dès lors, en Occident, le territoire des Nguyễn, tandis que celui des Trinh, au Nord, est appelé Tonkin (Annam désignant en Occident le Đại Việt dans son ensemble). À partir de 1802, les Nguyễn contrôlent la totalité du pays. Le mot Cochinchine demeure cependant en usage pour désigner le Sud du Viêt Nam.

En 1698, le prince Nguyễn Hữu Cảnh est envoyé par la cour de Hué pour établir une administration annamite sur la région et la détacher de la tutelle du Cambodge alors en pleine déliquescence[5]. Très vite, Prey Nokor devient Sài Gòn (Saïgon), avant d’être rebaptisée officiellement bien plus tard (1975) Hô-Chi-Minh-Ville.

Paysage de Cochinchine à la fin du XVIIIe siècle

En 1757, l’expansion annamite se poursuit avec la colonisation des provinces de Psar Dèk (renommée Sa Đéc, rattachée aujourd’hui à la province de Đồng Tháp) et Moat Chrouk (qui deviendra Châu Dôc)[4]. Mgr Pigneau de Behaine, évêque en Cochinchine et protecteur du futur empereur Gia Long (dont la famille avait été massacrée par la dynastie rivale des Tây Sơn), joue un rôle de rapprochement entre le royaume de France et la cour de Hué[6] (traité de Versailles de 1787). Plus tard Pigneau de Behaine sera précepteur du prince Canh[7]. Ce sont les Français qui construisent la citadelle de Saïgon, bâtie par Olivier de Puymanel en 1790, ainsi - toujours selon les principes de Vauban - que la citadelle de Dienh Kanh en 1793 et d'autres. Puymanel instruit les troupes de Gia Long, selon les méthodes françaises[8]. La région est gouvernée à partir de 1812 par le vice-roi de Cochinchine, Lê Văn Duyệt (1763-1832), ayant reçu ce titre de l'empereur Gia Long pour l'avoir aidé à combattre les Tây Sơn.

D'autre part la région commence à être évangélisée depuis le XVIIe siècle par des missionnaires espagnols, portugais et français. Au XIXe siècle, la répression sanglante de l'empereur Minh Mang auprès des populations villageoises converties y met provisoirement un terme. Ensuite c'est l'empereur Tu Duc qui édicte d'autres décrets de persécution. C'est à cette époque qu'Étienne-Théodore Cuenot et d'autres sont martyrisés[9].

En , un traité est conclu entre le roi cambodgien Ang Duong et les commandants des forces annamites et siamoises qui confirme l’annexion définitive du delta du Mékong au profit du premier nommé[10],[11],[12].

Le souverain khmer n'abandonnait pas pour autant tout espoir de récupérer un jour ces provinces et allait notamment le montrer dans sa lettre de 1856 à Napoléon III où il confirmait que le Cambodge ne renonçait nullement à ses droits[Note 1],[14].

L'arrivée des Français

Une deuxième vague de répression contre les chrétiens avait débuté dès 1848, sous le règne de l'empereur Tự Ðức. Celle-ci va entraîner l'intervention sous un prétexte humanitaire (selon l'expression moderne) de la marine de Napoléon III en septembre 1858 à Tourane. En fait il s'agit aussi de concurrencer l'Empire britannique dans la course au commerce avec la Chine[15].

Ainsi la donne change le , lorsque quelques mois après la prise de Tourane, un corps expéditionnaire français débarque dans le delta du Mékong[16]. Le , l'empereur d'Annam Tự Đức doit par le premier traité de Sài Gòn céder à la France les provinces de Đồng Nai, Gia Dinh et Vinh Tuong[17]. Ces trois provinces avec Poulo Condor vont désormais désigner la Cochinchine.

Très vite, l'amiral de La Grandière, nommé gouverneur, veut asseoir la présence française et développer le port de Saïgon (Sài Gòn en vietnamien) pour contrer l'influence grandissante de Singapour, aux mains des Britanniques[18].

À partir de , les forces impériales françaises jouent des antagonismes interethniques et utilisent notamment des combattants Khmer Krom[19] pour investir les provinces de Vĩnh Long, Hà Tiên et Châu Dôc qui sont annexées aux possessions françaises en 1867. L'amiral Dupré gouverne la Cochinchine de 1871 à 1874.

Trois ans après la chute du Second Empire, un second traité de Saigon, signé le , confirme la pleine souveraineté de la France sur ces trois provinces nouvellement annexées : la colonie française de Cochinchine vient de naître[20].

La partie annexée par les Français portait jusque-là le nom de « Basse-Cochinchine », la Cochinchine proprement dite étant considérée comme l'ensemble du Sud Viêt Nam ; à compter de la conquête française, le nom de Cochinchine devient celui de l'ancienne Basse-Cochinchine.

Au sein de l'Indochine française

Général de Beylié

Administration

La capitale de la Cochinchine est la ville de Saïgon (elle-même capitale de l'Union indochinoise de 1887 à 1901 avant Hanoï). Elle est également le siège du vicariat apostolique de Cochinchine occidentale (devenu vicariat apostolique de Saïgon en 1924). L'étendue du territoire est de 67 000 km2.

Le 15 juillet 1910, le naufrage de la chaloupe-canonnière La Grandière sur les rapides du Mékong[21] provoque la mort du gouverneur militaire de Saïgon, le général Léon de Beylié du médecin-major Vincent Rouffiandis et de trois matelots[22]. Tous les drapeaux des édifices publics sont mis en berne dans l'Indochine française.[réf. nécessaire]

Enseignement et infrastructures sociales

Infrastructures

Carte de Basse-Cochinchine en 1861
Cochinchine en 1881

Le premier bureau de poste ouvre en 1863 à Saïgon.

Aucune route empierrée n'existant avant l'arrivée des Français, des milliers de kilomètres de routes sont construits, puis goudronnés. Un réseau de canaux est creusé.

Dans les transports ferroviaires, le Transindochinois (1 730 km) relie Saïgon à Hanoï. Financé par la Compagnie des chemins de fer de l'Indochine et du Yunnan (fondée en 1901), il n'est totalement achevé qu'en 1936. Des lignes de chemins de fer sont construites, par exemple entre Saïgon et My Tho; entre Saïgon et Loc Ninh avec des centaines de tunnels et ponts.

Saïgon constitue un port autonome - situé en rivière - pour l'exportation de la production, des denrées et des matières premières de la Cochinchine, du Cambodge, du Laos et du sud de l'Annam. Le mouvement annuel dépasse deux millions de tonnes dont un quart à l'importation en 1946[23].

Culture

Le théâtre municipal de Saïgon en 1915

L'ouest de la Cochinchine est le lieu de naissance en 1939 de la secte nationaliste Hòa Hảo ayant pour but de réformer le bouddhisme[24].

Population

  • En 1936: 4 616 000 habitants[25]
  • En 1945, les villes les plus habitées sont les suivantes:
Villes Nombre d'habitants
Saïgon 220 000
Cholon 200 000
Cần Thơ 16 500
Vĩnh Long 13 000
Mỹ Tho 12 500
[26]

Économie

L’exploitation de cette nouvelle colonie exige rapidement l’utilisation d’une main-d’œuvre nombreuse que la région n’est pas en mesure de fournir. La France puise alors les bras qui lui manquent dans les plaines surpeuplées du Tonkin[27].

Pendant la Seconde Guerre mondiale

Depuis l'accord de non-belligérance du 22 septembre 1940, les Japonais sont maîtres en Indochine. Ils laissent en place l'administration coloniale française, moyennant un droit de passage de leurs troupes au nord du pays pour combattre en Chine, ainsi que la disposition de trois aérodromes. Quatre ans et demi plus tard, la situation change dans toute l'Union, ainsi qu'en Cochinchine.

Les Japonais cernent la caserne Francis-Garnier de Saïgon le 9 mars 1945 à 21 heures 30[28], qui n'est gardée que par une cinquantaine d'hommes[Note 2] qui déposent les armes peu après. L'arsenal est également pris et trois marins français sont tués. L'amiral Béranger, commandant de la marine en Indochine, est arrêté ainsi que d'autres officiers. C'est le début du « coup de force japonais » qui met fin au protectorat français. Un État indépendant (en fait satellite du Japon) est proclamé avec Bao Dai à sa tête (il abdique le 25 août).

Le 22 août 1945, le capitaine de frégate de Riencourt (membre de la DGER) est parachuté avec un groupe franco-britannique à proximité de Saïgon. Ils sont aussitôt faits prisonniers par les Japonais. La mission du capitaine était de préparer la venue du nouveau commissaire de la République, le colonel Cédile. Riencourt est libéré un peu plus tard et se rend au camp Martin des Pallières où sont retenus prisonniers 4 000 fonctionnaires français et leurs familles[Note 3]: situation paradoxale où un pays à la veille de sa capitulation et encore après celle-ci retient prisonniers les nationaux d'un pays vainqueur...

Le colonel Cédile[Note 4] arrive fin août 1945 à Saïgon pour tenter de redresser une situation chaotique, mais il ne dispose d'aucuns moyens. De plus les militaires français du 2e régiment d'infanterie coloniale sont maintenus prisonniers par les Japonais ainsi que l'est la haute administration coloniale[Note 5] depuis le coup de force japonais du 9 mars 1945. La population civile française n'est donc plus protégée.

Le 3 octobre 1945, un premier détachement de troupes françaises débarque à Saïgon[Note 6].

Le général Leclerc arrive à Saïgon à la tête de ses troupes du corps expéditionnaire, le 5 octobre 1945. Il découvre une situation insurrectionnelle avec des grèves et des sabotages. Quelques jours auparavant (24, 25 et 26 septembre) près de six cents personnes - comprenant plus de la moitié de Français - ont été assassinées à Saïgon dont un grand nombre à la cité Héraud[29],[30]. Ces massacres avait débuté alors que la foule fêtait le 2 septembre - jour de la capitulation japonaise - la déclaration du Viêt Minh proclamant à son tour l'indépendance. La première victime est le R.P. Ernest Tricoire, assassiné alors qu'il sortait de son presbytère pour aller porter assistance à deux frères de La Salle[31]. Les Français sont attaqués et molestés pendant quelques jours avec la complicité passive des Japonais sur le départ qui avaient libéré auparavant le pénitencier de Poulo Condor. Les prisonniers de droit commun libérés se distinguent par leur sauvagerie. La situation semble se calmer avec l'arrivée le 12 septembre de la commission d'armistice britannique. Les Américains avaient en effet refusé que les Français du gouvernement provisoire du général de Gaulle ne viennent libérer l'Indochine. Ce sont les Anglais qui sont désignés pour le faire au sud, et les Chinois au nord.

Mais à Saïgon, les soldats britanniques ne sont que 750 hommes comprenant deux compagnies de Gurkhas de la 20e division indienne, quelques Français du 5e RIC les accompagnent. La commission décide finalement de réarmer les soldats français du 2e RIC le 22 septembre 1945 qui viennent donc par la suite garder les bâtiments publics du centre-ville. Cela provoque la réaction du Viêt Minh communiste regroupé dans les faubourgs. La chasse aux Européens commence le 24 septembre. Près de 200 petits fonctionnaires français (dont un certain nombre d'Antillais et de Réunionnais) et leurs familles sont massacrés à la Cité Héraud (groupe d'immeubles modernes) dans la nuit du 24 au 25 septembre. D'autres personnes le sont dans d'autres quartiers, ainsi que leurs employés vietnamiens. Les Eurasiens sont aussi particulièrement visés.

Le 31 décembre 1945, les troupes françaises en Cochinchine sont de 27 097 hommes[32]. Ce n'est qu'au mois de mars 1946, à la suite des accords avec la Chine du 28 février 1946, qu'elles remontent vers le nord afin de relever les troupes chinoises de Tchang Kaï-chek au Tonkin.

Après 1946

Le Viêt Minh communiste s'étant emparé du Tonkin, c'est le , que l'amiral Thierry d'Argenlieu, haut-commissaire de France en Indochine, suscite la proclamation d'une république autonome de Cochinchine sous la présidence du docteur Nguyễn Văn Thinh. Ce dernier se suicide quelques mois plus tard (). En 1947, le président Hoach lui succède. Aux termes de la loi du 4 juin 1949, la Cochinchine est intégrée à l’État du Viêt Nam[33] (1949-1955) associé à l'Union française. Mais, le roi Norodom Sihanouk affirme les prétentions cambodgiennes sur la région, se référant notamment à une promesse de rétrocession des provinces de Vinh Long, Châu Dôc et Hà Tiên faite en 1864 à Norodom Ier par l'amiral de la Grandière lors d'une visite à Saïgon[34]. Devant ces réserves, l'article 3 de la loi de cession du territoire rendra ce rattachement provisoire et susceptible d’être remis en cause si le statut du Viêt Nam venait à changer[35],[Note 7].

Ce changement intervient le à la suite des accords de Genève qui scellent l’indépendance totale du Viêt Nam. Celui-ci est divisé par le 17e parallèle avec au nord la république démocratique du Viêt Nam dirigée par Hô-Chi-Minh et au sud le Sud Viêt Nam (composé de la Cochinchine et du sud de l'Annam). Les derniers soldats français évacuent Saïgon le 10 avril 1956[37], ils avaient évacué Hanoï et le Tonkin, un an plus tôt.

République du Viêt Nam

Boat-people recueillis à bord d'un navire américain en 1982.

L'histoire de la Cochinchine se confond ensuite, après l'État du Viêt Nam, avec l'histoire de la république du Viêt Nam (plus communément appelée Sud Viêt Nam, 1955-1975) dont la capitale est à Saïgon.

Dès lors le Viêt Cong infiltre de plus en plus le Sud Viêt Nam y organisant des guérillas. Les Américains y interviennent à partir de 1961 et les premiers bombardements massifs du nord commencent en 1965. C'est le début de la guerre du Vietnam et de l'américanisation du pays. Pourtant des coopérants français, par exemple dans divers lycées français dont les fameux lycées de Saïgon et celui de Danang (Tourane), du personnel de santé et des ecclésiastiques et quelques hommes d'affaires francophones vivent encore dans le sud du pays, jusqu'en 1975. L'invasion du sud par le nord avec la chute de Saïgon en avril met définitivement fin à toute présence française. C'est également la fin de la francophonie au Viêt Nam au profit exclusif de l'anglais.

Saïgon est renommée en 1976 officiellement Hô-Chi-Minh-Ville du nom du fondateur du parti communiste vietnamien et du Viêt Minh. Il s'agit alors d'humilier une ville vaincue. Ses habitants continuent à l'appeler Saïgon.

Les boat-people commencent à fuir par centaines de milliers la Cochinchine et le sud du pays. Selon le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés, 250 000 d'entre eux trouvent la mort en mer en une dizaine d'années.

La Cochinchine actuelle

L’ancien territoire de la Cochinchine regroupe les régions administratives vietnamiennes actuelles de Đồng bằng sông Cửu Long (Delta du Mékong) et de Đông Nam Bộ (Sud-est)[38], soit, d'après le dernier recensement[39], 27 840 598 habitants vivant sur 74 445 km2 et répartis dans les provinces suivantes :

La Cochinchine était la partie sud (en bleu) de l'actuel Viêt Nam

Notes et références

Notes

  1. « Je pris votre Majesté de connaitre le nom des provinces ravies, ce sont celles de Song Nay, enlevée depuis plus de 200 ans, mais beaucoup plus récemment celles de Saïgon, de Long Hô, Psar Dec, Mi Thô, Pra-trapang Ong Môr, Tiec Khmau, Peam ou Hatien, les îles de Cô Trol et de Tralach. Si par hasard les Annamites venaient à offrir à V.M. quelqu'une de ces contrées, je la prie de ne pas la recevoir parce qu'elles appartiennent au Cambodge »[13].
  2. Commandés par le lieutenant de vaisseau Larroque
  3. Ils sont libérés à la mi-septembre
  4. Il a été parachuté le 24 août dans la région de Tây Ninh
  5. Les officiers généraux sont maintenus prisonniers dans une plantation de Lộc Ninh à 135 km de Saïgon
  6. Arrivés à bord du navire Le Triomphant
  7. D’après d’autres sources, cette limitation avait surtout pour but de rendre le rattachement nul et non avenu si le Viêt Nam devait être administré par un régime autre que celui de Bảo Đại[36].

Références

  1. (en) Dr Miriam T. Stark, Lower Mekong Archaeological Project University of Hawaii’i at Manoa, Department of Anthropology
  2. a et b (en) Peregrine, P.N. & Melvin Ember, Encyclopedia of Prehistory: East Asia and Oceania, Springer, 2001 (ISBN 978-0306462573)
  3. (en) Dr Miriam T. Stark, Excavating the Delta, Humanities, septembre/octobre 2001
  4. a et b (en) Nicholas Tarling, The Cambridge History of Southeast Asia, Cambridge University Press, 2000 (ISBN 978-0521663700)
  5. (fr) Mathieu Guérin, Andrew Hardy, Nguyen Van Chinh, Stan-Tan Boon Hwee et Yves Goudineau, Des montagnards aux minorités ethniques : Quelle intégration nationale pour les habitants des hautes terres du Viêt Nam et du Cambodge ?, L'Harmattan, 1er novembre 2003 (ISBN 978-2747532884)
  6. (fr) Mantienne, op. cité, p. 78 sq
  7. (fr) Mantienne, op. cité, p. 85
  8. (fr) Mantienne, op. cité, p. 153
  9. (fr) Notice biographique (MEP)
  10. (fr) A. Dauphin-Meunier, Histoire du Cambodge, PUF, 1961
  11. (fr) Phung Van Dan, « La formation territoriale du Viêt Nam », Revue du Sud-Est Asiatique, Bruxelles, 1964
  12. (fr) Obayawath Wasana, Les relations entre la Thaïlande et le Cambodge depuis 1863, thèse, Université d’Aix-Marseille, 1968
  13. (fr) Charles Meyniard, Le Second Empire en Indochine, Paris, Société d'Editions scientifiques, , p. 431-432
  14. (fr) Alain Forest, Le Cambodge et la colonisation française : Histoire d'une colonisation sans heurts (1897 - 1920), vol. 1, Editions L'Harmattan, coll. « Centre de documentation et de recherches sur l'Asie du Sud-Est et le monde insulindien », , 546 p. (ISBN 9782858021390), chap. XVI (« Cambodgiens et Vietnamiens au Cambodge - Avant l'établissement du protectorat »), p. 433-434
  15. (it) Courte notice biographique
  16. (fr) Alain Forest (dir.) et al., Cambodge contemporain, Les Indes savantes, , 525 p. (ISBN 9782846541930)
  17. (en) Oscar Chapuis, The Last Emperors of Vietnam: From Tu Duc to Bao Dai, Greenwood Press, 30 mars 2000 (ISBN 978-0313311703)
  18. (fr) Dr A. Benoist de La Grandière, Souvenirs de campagne. Les ports de l'Extrême-Orient, débuts de l'occupation française en Cochinchine, éd. Le Chevalier, 1869
  19. (fr) Charles André Julien et Robert Delavignette, Les constructeurs de la France d'outre-mer, éd. Correa, 1946
  20. (fr) Raoul Marc Jennar - ka-Set – Célébrer les 4 et 5 juin : entretenir une fiction, 4 juin 2008
  21. Les bâtiments ayant porté le nom de La Grandière sur Net-Marine
  22. Selon l’Illustration du 23 juillet 1910
  23. (fr) France/Indochine: Histoire et Mémoire
  24. (fr) Charles Meyer, Historia Spécial, no 28, 1994
  25. (fr) Institut National de la Statistique et des Études Économiques: Annuaire Statistique, Cinquante-sixième volume, 1940-1945, p. 321
  26. (fr) Baron & La Salle. Dictionnaire des communes administratif et militaire en France Métropolitaine et en France d'Outre-mer, Paris, éd. Charles Lavauzelle & Cie, 1949.
  27. (fr) Marc Ferro, Le livre noir du colonialisme, Hachette, 17 mars 2004 (ISBN 978-2012791831)
  28. (fr) Georges Fleury, La Guerre d'Indochine, Paris, éd. Perrin, 2e éd., 2003, p. 26
  29. (fr) Les massacres de septembre à Saïgon
  30. (fr) Philippe Masson, « 1940-1945: l'Indochine restera-t-elle française? », in La Guerre d'Indochine, Paris, éd. Tallandier, 1999, p. 35
  31. (fr) Gilles van Grasdorff, La Belle histoire des missions étrangères 1658-2008, Paris, éd. Perrin, p. 408
  32. (fr) René Bail, in Historia Spécial, no 28, 1994
  33. (en) Pierre Brocheux, The Mekong Delta: Ecology, Economy, and Revolution, 1860-1960, University of Wisconsin, 15 juin 2009 (ISBN 978-1881261131)
  34. (fr) Jean-Marie Cambacérès, Sihanouk : le roi insubmersible, Le Cherche midi, coll. « Documents », , 459 p. (ISBN 9782749131443, présentation en ligne), « De l’accession au trône à l’indépendance », p. 78
  35. (fr) Journal officiel de la République française du 5 juin 1949, page 05502 – Loi no 49-733 du 4 juin 1949 modifiant le statut de la Cochinchine dans l’Union française
  36. (fr) Philippe Franchini, Les guerres d'Indochine : Des origines de la présence française à l'engrenage du conflit international, t. 1, Pygmalion, coll. « Histoire », , 436 p. (ISBN 978-2756402017), p. 622
  37. (fr) Gilles van Grasdorff, op. cité, p. 412
  38. (fr) Indochine-souvenir.com - Cartes et plans Cochinchine française
  39. (en) TONG CUC THONG KE - General Statistics Office - Population as of 1 April 1999 by province

Bibliographie

  • Paul Doumer, L'Indochine française
  • Georges Catroux, Deux actes du drame indochinois, Paris, Plon
  • Frédéric Mantienne, Monseigneur Pigneau de Behaine, Paris, 128 Rue du Bac: éditions Églises d'Asie, 1999, ISBN 2-914402-20-1. ISSN 12756865.
  • Charles Meyer, Les Français en Indochine, 1860-1910, Hachette
  • Collectif (dirigé par Marcel Launay et Gérard Moussay), Les Missions étrangères : trois siècles et demi d'histoire et d'aventure en Asie, Paris, Librairie Académique Perrin, 2008, (ISBN 978-2-262-02571-7), 424 pages.

Articles connexes