Centre de propagande des républicains nationaux

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Centre de propagande des républicains nationaux
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Affiche de 1936 du Centre de propagande des républicains nationaux dénonçant les expériences cartelliste (1924), néo-cartelliste (1932) et de Front populaire. Est particulièrement visée la figure du radical Herriot.

Le Centre de propagande des républicains nationaux est une organisation politique française de la droite modérée, active dans l'entre-deux-guerres. Fondé en 1926 à l'initiative d'Henri de Kérillis, il avait pour but de donner aux formations de la droite parlementaire un soutien tactique et logistique en vue de remporter les échéances électorales.

Le Centre s'est particulièrement illustré dans la création d'affiches antisocialistes et anticommunistes.

Histoire[modifier | modifier le code]

Contexte[modifier | modifier le code]

Dans les années 1920, la droite parlementaire est éclatée en diverses formations (Fédération républicaine, Alliance démocratique, Radicaux indépendants...) qui peinent à s'entendre et à parler d'une même voix devant l'électorat, d'autant qu'il existe des ligues qui participent aussi au combat politique contre les partis de gauche (Ligue républicaine nationale, que Kerillis aurait voulu voir disparaître[1], Ligue des patriotes, Jeunesses patriotes notamment). Surtout, la modernisation de la vie publique demande au personnel politique de trouver de nouvelles méthodes d'approche pour convaincre l'électeur: ne plus attendre les dernières semaines précédant les élections pour mener la propagande, animer les multiples comités électoraux.

Les modérés ont subi un cuisant échec électoral en 1924 face à leurs adversaires de gauche qui ont réussi à s'unir au sein d'un Cartel. Henri de Kérillis, alors jeune journaliste à L'Echo de Paris, subit lui-même une défaite lors d'une élection partielle en 1926. Constatant la déshérence des moyens de propagande de sa famille politique qui contraste avec l'énormité des moyens financiers et matériels des partis britanniques et américains qu'il a pu observer au cours d'un voyage d'études, il décide de lancer une organisation capable de surmonter cette carence. Il s'agit dès lors de pouvoir répondre à l'adversaire mais aussi de pouvoir construire un message commun à la droite. Kérillis est alors membre du conseil national de la Fédération républicaine de Louis Marin et des Jeunesses patriotes de Pierre Taittinger.

Implications dans la vie politique[modifier | modifier le code]

Le Centre bénéficie de l'appui du quotidien L'Écho de Paris, dont Kérillis est le chef des informations politiques. Ce journal publie les mots d'ordre de Kérillis, les listes de souscription[2], les annonces des réunions, une page spéciale à partir de décembre 1934. Il a reproduit à ses débuts des affiches du Centre[3]. Son directeur, Henry Simond, participe à la gestion des fonds recueillis. Outre Kerillis, des animateurs du Centre collaborent au quotidien, comme Raymond Cartier ou Louis de Chauvigny.

Le Centre participe aux élections législatives de 1928, 1932 et 1936. Il procure également un soutien logistique pour les scrutins moins importants, comme les élections cantonales[4]. Son activité est dénoncée par les organisations de gauche, qui taxent Kerillis de « fasciste ». Il collabore avec les élus et les délégués des partis nationaux, et avec les ligues, notamment avec les Jeunesses patriotes[5], à qui Kerillis adresse la somme de 50 000 francs après la Crise du 6 février 1934 pour « manifester sa sympathie ardente et son aide aux JP en deuil »[6].

Toutefois, il a dû affronter « les résistances tenaces d'une certaine routine électorale, d'un certain individualisme politique particulier à notre pays »[7], de la part des partis de droite et des candidats aux élections, rétifs à l'idée de devoir partager leur pouvoir dans leurs circonscriptions. Des comités ont tardé à s'intéresser au Centre, tels les comités conservateurs de Maine-et-Loire[8]. À Toulouse, fief radical, il faut attendre 1936 pour qu'un comité soit mis en place. Kerillis a souvent déploré dans ses articles la trop faible implication des élites. Par exemple, en 1929, il souligne le cas d'un industriel du Nord de la Meurthe-et-Moselle, le baron Fernand d'Huart, qui se dévoue pour le Centre mais qui rencontre l'incompréhension de ses collègues, attachés à des pratiques traditionnelles[9]. Les articles véhéments de Kerilis dans l'Echo de Paris, ses prises de position, ses dénonciations des candidats qui ne respectent aucune discipline face aux gauches[10], ses critiques des insuffisances des partis politiques républicains nationaux qui « végètent lamentablement »[11] et ses appels à la formation d'un parti de droite unifié ont pu être mal accueillis[12]. Les rapports difficiles entre Kerillis et Louis Marin au sein de la Fédération républicaine ont pu entraver aussi l'essor du Centre[13]. En outre, Kérillis reconnaît que des hommes de droite « doutent de l'efficacité de notre effort, discutent, critiquent, jalousent notre œuvre »[14]. Il écrit encore en 1935:

« Ma conception était purement légaliste. Je voulais orienter les cadres nationaux vers les nécessités de la propagande politique, les amener à regarder en face les réalités électorales, les détourner des notions de parti étroites, périmées et égoïstes, cultivées par M. Louis Marin et autres anciens. Dieu sait si j'ai été combattu, maltraité, injurié surtout dans le camp des droites[15]. »

Début 1936, il déplore encore la désunion des partis nationaux face au communisme et à l'union des gauches, note que le succès croissant des ligues ne « facilite pas la cohésion » et souligne leur « mépris affiché pour les institutions électorales et parlementaires, mépris qui n'incite guère leurs adhérents à se jeter à corps perdu dans la lutte actuelle »[16].

Son activité perd en intensité à la fin des années 1930, particulièrement après les élections de 1936, même s'il participe encore aux élections cantonales de 1937[17] et si le cours d'orateurs continue en 1937 et 1938[18]. Kerillis organise un meeting salle Wagram en juin 1937 pour « le sauvetage » du Centre, après que lui et Henry Simond ont démissionné de l'Echo de Paris. Kerillis exhorta les comités régionaux d'envoyer un représentant : 67 seraient venus. Outre Kerillis, ont pris la parole les députés de Paris Jean Fernand-Laurent et Noël Pinelli, Albert Naud et Jean Legendre, délégué à la propagande du Centre[19]. Kerillis bénéficie de la tribune d'un nouveau quotidien parisien, L'Epoque, mais son tirage est moindre que celui de l'Echo de Paris. Alors qu'il enjoint à ses partisans de subventionner ce nouveau quotidien, il tient un autre meeting en février 1938, aux côtés de Fernand-Laurent, Jean Legendre et Pierre Poussard[20].

Le déclin du CPRN tient à plusieurs raisons, globalement liées à la figure centrale de son directeur: Henri de Kérillis. Ce dernier engage le Centre dans l'inefficace Front de la Liberté de Jacques Doriot. Il faut aussi ajouter que Kerillis se marginalise au sein de la droite en prenant des positions anticonformistes pour l'époque, notamment en matière de politique étrangère: il est partisan d'une l'alliance militaire avec l'URSS contre l'Allemagne et est fermement antimunichois. Ses adversaires affirment que ses prises de position rejoignent celles des communistes et des Juifs. D'un autre côté, le Centre de propagande des républicains nationaux voit aussi certains de ses membres glisser vers d'autres organisations politiques qui ont intégré ses méthodes, tel Jean Legendre qui gagne le Parti social français[21].

Une machine électorale au service de la droite modérée[modifier | modifier le code]

Le CPRN commence son activité dès octobre 1926, avec la fondation d'une première agence électorale à Paris, présidée par le vice-amiral Jean-François-Charles Amet[22]. Deux autres agences ouvrent ensuite à Paris, dont l'agence centrale de la rue Amelot en janvier 1927[23], puis une autre, dans la banlieue parisienne, à Vincennes, mais elle n'eut qu'une existence éphémère[24]. André Maginot vient les visiter en 1927, et se fait expliquer le fonctionnement du Centre[25]. Le CPRN dispose de 4 agences à Paris à partir de janvier 1928, mises en place sous la supervisision du vice-amiral Amet[26]. Kerillis a multiplié les articles dans l'Echo de Paris et les conférences pour faire connaître son œuvre: réunions privées[27] ou meetings, de la Fédération républicaine ou des Jeunesses patriotes[28].

Le siège central du Centre de propagande des républicains nationaux est installé au 102 de la rue Amelot, dans le 11e arrondissement de Paris[29]. Il emploie une douzaine de salariés permanents, et des collaborateurs occassionnels[30]. « Autour du Centre, écrit Kerillis en 1937, gravite un monde de correspondants, de militants, d'assidus de nos 40 cours d'orateurs de province, de comités politiques ( plus de 400 ), de petits journaux politiques de province ( également plus de 400 ),(...) ( soit ) plus de 70 000 hommes et femmes »[31]. Un bulletin mensuel, le Bulletin des propagandistes républicains-nationaux, tiré à 25 000 exemplaires en 1937, sert d'agent de liaison entre les centres locaux[32]. Kerillis a préconisé la collaboration des partis nationaux à l'échelle départementale tout en insistant sur le fait que « l'organisation départementale ne doit relever d'aucun parti politique existant »[33], ce qui a été loin d'être le cas. Dans les années 1930, trois centres régionaux existent, à Lyon, Bordeaux et Dijon, ainsi que des comités départementaux, comme à Amiens, Reims ou Tours, et des comités locaux[34]. Dans la ceinture rouge des banlieues de Paris contrôlées par les communistes, des comités existent aussi, avec des militants qui, en 1934, sont souvent membres des ligues (Jeunesses patriotes, Croix de feu ou Solidarité française)[35].

Ses activités se déclinent sur plusieurs modes:

  • S'assurer du bon déroulement des élections: vérification des listes électorales[36], conseils aux candidats, aide juridique
  • Un service de documentation et d'archives permet de nourrir les argumentaires des brochures et des conférenciers. Jean Legendre, Albert Naud et Raymond Cartier en ont été chargés[37].
  • L'édition de brochures qui visent à unifier le discours de la famille modérée. Elles permettent également de donner aux candidats un contre-argumentaire aux programmes proposés par la gauche. Elles sont rédigées par les animateurs du Centre, et aussi, en 1928, par des parlementaires amis de Kerillis, en fonction de leurs spécialités : Charles de Lasteyrie, Paul Reynaud, André François-Poncet[38].
  • La production et la distribution de tracts ou d'affiches de grand format, généralement d'inspiration anticommuniste ou nationaliste. Elles restent les œuvres les plus connues de l'organisation. Dans ce domaine, Kérillis s'entoure d'illustrateurs de renom tel André Galland ou de jeunes talents comme le caricaturiste de l'Echo de Paris Sennep[39]. Les tracts peuvent être distribués à des électeurs ciblés, grâce à la confection de listes[40]. Les tracts sont envoyés de Paris par des militants bénévoles. En province, les affichages du CPRN ont été réalisés à ses débuts par des lecteurs de l'Echo de Paris, des militants isolés, des militants et des dirigeants locaux des Jeunesses patriotes[41], des comités politiques, de la Ligue républicaine nationale ou de la Fédération républicaine, de parlementaires ou d'anciens élus, comme Charles Vavasseur dans l'Indre-et-Loire[42].
  • Le Centre dispense des cours d'orateurs pour former les futurs candidats et les conférenciers du Centre, tels Albert Naud, Michel Brille, Raymond Cartier ou Jacques Bourin[43]. La première série de cours s'étendit sur une dizaine de jours en novembre 1927: visite de l'agence, cours de diction, exposés, apprentissage de la réunion publique, conseils et exercices pratiques, conférences données par Kerillis, par des hommes politiques (Paul Reynaud, Pierre de Monicault, Michel Missoffe, Charles de Lasteyrie, Camille Cautru), par le militant anticommuniste Gustave Gautherot, par le journaliste Pertinax (André Géraud) de l'Echo de Paris, par les avocats Henri-Robert et de Vathaire[44]. Ces cours deviennent réguliers à partir de janvier 1928. Ils sont animés à Paris par un cadre des Jeunesses patriotes, Emile Bergeron. Kerillis, qui y intervient, a voulu faire de ces cours un « véritable institut de politique républicaine-nationale », d'où des conférences données par des hommes politiques comme André Tardieu - il a présidé sa séance de rentrée en janvier 1934[45]-, Paul Reynaud, Pierre Taittinger, Jean Ybarnégaray, Henry Franklin-Bouillon, des écrivains et professeurs comme André Maurois, André Siegfried, Paul Hazard, Bernard Faÿ, des journalistes français et étrangers comme Pertinax, Claude-Joseph Gignoux, Wickham Steed, ancien directeur du Times[46]. Pour les élections de 1936, le Centre organise un stage pour les candidats aux élections, animé par Kerillis, Rome, Legendre, Naud, Cartier, Poussard, Romazzotti, Pierre de Monicault et Charles de Lasteyrie[47]. Des cours semblables sont fondés en province par des comités locaux du CPRN, comme à Lyon, Dijon, Amiens ou Melun en 1931[48]. En 1934, une Fédération française des cours de conférenciers et de documentation est constituée sous la présidence de Pierre de Monicault, avec le commandant Sayet et le délégué à la propagande des Jeunesses patriotes, René Richard, comme conseillers techniques[49]. Elle tient son premier congrès en 1936 à Nantes, avec la collaboration des cadres locaux des Jeunesses patriotes; elle rassemble alors 121 groupements adhérents[50]. Il existe 30 cours d'orateurs et centres de documentation début 1935 en province[51].
  • Kerillis et les autres orateurs du Centre ont participé à de très nombreuses réunions électorales et réunions de propagande privées ou publiques[52]. Le Centre a tenu pour son propre compte quelques réunions à Paris, par exemple en février 1928, à la salle Wagram, avec le concours d'André Maginot, président de la Ligue républicaine nationale, ou dans la même salle en 1931[53]. Un banquet réunit en 1934 à la Mutualité, Kérillis, Paul Reynaud, Jean Ybarnégaray, Georges Scapini, Albert Naud et Pierre Pitois comme orateurs, ainsi que 11 anciens ministres, 62 députés, 12 sénateurs, 28 conseillers municipaux de Paris, des représentants des partis nationaux et des ligues (Jeunesses patriotes et Solidarité française), des militants de province, des élèves du cours d'orateurs, des donateurs de l'industrie et du commerce[54]. Son dixième anniversaire a donné lieu à un congrès, présenté de façon plutôt discrète par l'Écho de Paris[55].
  • Un service de presse fait le lien avec les périodiques « nationaux » de province à partir de 1932. Tiré à l'origine à 50 exemplaires, il est publié à 300 exemplaires en 1934[56]. Le CPRN collabore avec une Fédération française des périodiques républicains-nationaux, constituée en 1933 lors d'un congrès à Chambéry; elle est animée par Georges Riond et présidée par Raymond Gillet. Elle change de nom en 1937 pour devenir le syndicat des journaux et périodiques des départements[57].
  • Le CPRN fait appel à ses militants et sympathisants pour souscrire des abonnements de propagande à L'Echo de Paris; le quotidien est alors envoyé gratuitement à des électeurs jugés intéressants, surtout à partir de 1934[58].
  • Le CPRN utilise en outre des techniques modernes pour l'époque, radio et cinéma, à partir de 1931[59].

Le CPRN est financé par des souscriptions, publiées dans L'Écho de Paris: des gros dons de plusieurs dizaines de milliers de francs, de donateurs en général anonymes - à quelques exceptions près, comme celles de Georges Lesieur ou Louis Charles Breguet en 1927[60] -, et un flot de petits dons, recueillis par les animateurs du Centre et par des collectes, à la suite des appels du quotidien et aux lettres envoyées par le Centre à ses soutiens[61]. Les fonds sont gérés par un conseil d'administration des fonds de propagande comprenant Kérillis, le vice-amiral Amet, Henry Simond, le général Morgon - qui avec son épouse aide financièrement le Centre - , l'avoué André Wateau et le professeur de médecine Jean-Louis Faure (chirurgien)[62]. Le Centre recueille chaque année 2 à 3 millions de francs, et jusqu'à 4 à 5 millions par année électorale[63]. « Aidé financièrement par un important groupement », le Centre a fait apposer sa première affiche anticommuniste en juin 1927 à Paris et en banlieue[64]. En 1936, Kerillis revendique près de 40 000 souscripteurs depuis les débuts du Centre[65].

Thèmes abordés[modifier | modifier le code]

Le Centre de propagande des républicains nationaux déploie moins une plateforme de propositions communes aux formations de droite qu'un discours négatif qui repose surtout sur la délégitimation de l'adversaire de gauche. Ce dernier est perçu comme un potentiel destructeur de l'ordre et de la société française. Cette vision est particulièrement palpable à travers la dramatisation poussée de l'image et du texte. Son inspiration dépasse le cadre de la droite modérée pour chercher dans l'extrême-droite extraparlementaire (Jeunesses Patriotes, Croix-de-Feu) un certain nombre de thématiques: nationalisme, xénophobie, anticommunisme. Il dénonce aussi le danger allemand[66] et milite pour une réforme de l'État dans les années 1930[67].

Exemples d'affiches éditées par le Centre de propagande des républicains nationaux[modifier | modifier le code]

Publications[68][modifier | modifier le code]

  • Georges Gautier, Les principaux scrutins de la XIVe législature, du 1er juin 1928 au 15 juillet 1931, (Première partie), Paris, Centre de propagande des républicains nationaux , 1931, 160 p.
  • Ibid., Le ministère Doumergue, Centre de propagande des républicains nationaux, 1935, 95 p.
  • Ibid., Bilan de la XVe législature, Centre de propagande des républicains nationaux, 1936[69].
  • 6 février 1934, Paris, Centre de propagande des républicains nationaux, 1934, 20 p.
  • Marcel Delion, La crise économique, Centre de propagande des républicains nationaux, 1931.
  • Ibid., Guide pratique du militant, Centre de propagande des républicains nationaux, 1932.
  • Ibid., Le communisme, Centre de propagande des républicains nationaux, 1935.
  • Ibid., Le parti communiste français, la IIIe Internationale et l'URSS, Centre de propagande des républicains nationaux, 1936, 155 p[69].
  • Ibid., ,L'Expérience soviétique et le communisme français, Centre de propagande des républicains nationaux, vers 1937.
  • Raymond Cartier, Le désarmement, Centre de propagande des républicains nationaux, 1932.
  • Ibid., Histoire du radicalisme, Centre de propagande des républicains nationaux
  • Ibid., Histoire du socialisme, Centre de propagande des républicains nationaux
  • Jean Legendre, Pour lutter contre le Front populaire : les élections législatives de 1936, Paris, Centre de propagande des Républicains nationaux, 1936, 237 p[70].
  • Ibid., Questions à poser aux adversaires, Centre de propagande des républicains nationaux, 64 p[69].
  • Ibid., Les Naufrageurs de France, la faillite du Front populaire, Paris, Centre de propagande des Républicains nationaux, vers 1938, 35 p.
  • La France isolée face à l'Allemagne, Paris, Centre de propagande des républicains nationaux, vers 1937, 23 p.
  • Ibid., Mensonges communistes, Centre de propagande des républicains nationaux, vers 1937
  • Ibid., Le communisme aux deux visages, Centre de propagande des républicains nationaux, vers 1937
  • Ibid., Bobards électoraux, Centre de propagande des républicains nationaux, vers 1937
  • Albert Naud, Conférence-type anti-socialiste, Centre de propagande des républicains nationaux, 2e éd., 1930.
  • Ibid., Questions embarrassantes à poser aux communistes, Centre de propagande des républicains nationaux, 1932.
  • Ibid., Questions embarrassantes à poser aux radicaux, Centre de propagande des républicains nationaux, 1932.
  • Ibid., L'organisation internationale de la paix, Centre de propagande des républicains nationaux, 33 p.
  • Ibid., La Société des Nations, Centre de propagande des républicains nationaux, 1933, 48 p.
  • Ibid., Qu'est-ce que le parti agraire ?, Centre de propagande des républicains nationaux
  • Ibid., Mussolini et le fascisme, Centre de propagande des républicains nationaux
  • Ibid., Hitler et le national-socialisme, Centre de propagande des républicains nationaux
  • Pierre Pitois, Documents sur le socialisme et arguments pour le combattre, Centre de propagande des républicains nationaux, 1932.
  • Ibid., Les buts politiques de la Ligue des droits de l'homme, Centre de propagande des républicains nationaux, 1935.
  • Ibid., Pour combattre l'imposture socialiste, Centre de propagande des républicains nationaux, 224 p[69].
  • Louis de Chauvigny, Les batailles électorales de la IIIe République, Centre de propagande des républicains nationaux, 1932.
  • Pierre Poussard, L'Antifascisme, Paris, Centre de propagande des républicains nationaux, 1936, 23 p.
  • F. de Vathaire, Guide de l'électeur[71]
  • Ibid., Guide des pérations électorales, Centre de propagande des Républicains nationaux
  • Ibid., Guide du candidat, Centre de propagande des Républicains nationaux
  • Ibid., Guide pratique de l'électeur, Centre de propagande des Républicains nationaux
  • Fernand Feugère, Interventions et votes individuels des députés du Front populaire, Centre de propagande des républicains nationaux, 1936, 198 p[69]
  • Ibid., Les élections municipales, Centre de propagande des républicains nationaux, 1935
  • Jacques de Menditte, Ce qu'il faut savoir sur la CGT, Centre de propagande des républicains nationaux, vers 1937
  • Eloi Peyrou, L'Office du blé, Centre de propagande des républicains nationaux, vers 1937
  • Aurélien Rome, Ce qu'il faut savoir sur l'expérience Blum, Centre de propagande des républicains nationaux, vers 1937

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Principaux animateurs[modifier | modifier le code]

Animateurs parisiens[modifier | modifier le code]

  • Henri de Kérillis
  • Amiral Jean-François-Charles Amet
  • Georges Gautier, secrétaire général, journaliste, ancien secrétaire général adjoint de la Ligue républicaine nationale et ancien attaché à la propagande au début des années 1920 de l'Alliance démocratique quand ce parti portait le nom de Parti républicain démocratique et social[72]
  • Marcel Delion, directeur des agences de la Seine, secondé par Louis de Chauvigny, Robert Voisenet et Feugère. Secrétaire général de la première agence parisienne en 1926, Delion est en 1926 un jeune docteur en droit, membre du bureau des Jeunesses républicaines nationales et adhérent des JP. Il va être aussi le secrétaire du comité d'entente et d'arbitrage des républicains nationaux de la région parisienne, constitué à l'initiative de Kérillis pour les élections législatives de 1936[73]
  • commandant Sayet, directeur des services de province, secondé par Aurélien Rome[74]
  • Emile Bergeron, directeur du cours d'orateurs parisien et orateur, membre du comité directeur des Jeunesses patriotes. Bergeron, né en 1883 à Limoges, professeur de lettres au collège Chaptal et au collège libre des sciences sociales, est alors l’un des principaux orateurs des JP, tant à Paris qu’en province. Il dirige de 1924 à 1929 l’hebdomadaire Le Réveil français, spécialisé dans la dénonciation du communisme et plus encore de la franc-maçonnerie. Il milite ensuite au PNRS, avatar des JP, à l'Union générale des fonctionnaires de France, à la Société des Amis de la Russie nationale et anime L’Alerte, sous-titré « Centre de défense et d’action nationale contre l’école unique », fondé en 1935 et financé par des industriels comme Georges Laederich[75].
  • Henry Simond, directeur de l'Echo de Paris puis de L'Époque, membre du conseil d'administration
  • André Wateau, avoué au tribunal de la Seine, membre du conseil d'administration à partir de mai 1927, ancien membre comme Kérillis du comité directeur de la Ligue des chefs de section[76].
  • Général Morgon, membre du conseil d'administration, vice-président de la SA des Ets A. Mahieu, entreprise textile de 500 ouvriers à Armentières dont le conseil d'administration est présidé par son épouse. Le couple contribue au financement du CPRN[77]
  • Jean-Louis Faure (chirurgien), professeur de médecine, membre du conseil d'administration, président de la Ligue civique
  • Jean Gautier, avocat, secrétaire général de la deuxième agence du Centre. Mutilé de guerre, Jean Gautier est un ancien attaché de cabinet de Léon Bérard et un ancien sous-préfet, démissionnaire en 1924 pour ne pas « soutenir la politique du cartel des gauches du gouvernement (...), sous le contrôle de M. Léon Blum. » Il a été candidat aux élections municipales en 1925 dans le 16e arrondissement[78]
  • Pierre de La Grèverie, secrétaire général de la troisième agence, lieutenant-colonel en retraite (décédé en 1929)[79].
  • Jean Legendre, animateur du cours d'orateurs de Versailles, candidat aux législatives de 1936 à Senlis[80]
  • Raymond Cartier, journaliste à L'Écho de Paris, orateur
  • Louis de Chauvigny, premier secrétaire général des cours d'orateurs, élu conseiller d'arrondissement du Loir-et-Cher en 1934, puis conseiller général, candidat malheureux aux législatives de 1936 à Vendôme, membre de l'Alliance démocratique (démissionnaire de ce parti en 1938, pour protester contre l'attitude de Pierre-Étienne Flandin au moment de Munich)[81]
  • Albert Naud, avocat, animateur du cours d'orateurs de Versailles[82]
  • Pierre Poussard, orateur, candidat aux législatives de 1932 dans le Morbihan contre Eugène Raude, sans succès[83]
  • François de Vathaire, avocat, docteur en droit, responsable du service du contentieux électoral, avocat-conseil de l'association des maires de France[84]
  • Michel Brille, orateur et secrétaire général du cours d'orateurs parisien[85], délégué à la propagande de l'Alliance démocratique en 1933, élu député en 1936
  • Jacques Bourin, orateur et chef du service du cinéma ambulant du CPRN, congédié après qu'il se fut présenté aux législatives de 1932 à Châteauroux sans l'aval du Centre et contre un autre candidat républicain national. Il attaqua ensuite Kerillis en justice, sans succès[86].
  • Jacques Romazzotti, orateur, animateur d'un cours d'orateurs pour débutants avec Albert Naud en 1936, élu conseiller municipal de Paris du 16e arrondissement en 1935 avec l'investiture de la Fédération républicaine. Ancien capitaine de cavalerie, décoré de la croix de guerre, il reste conseiller municipal de Paris (syndic) sous l'Occupation jusqu'à la Libération[87]
  • Paul Goualard, orateur, directeur du cours d'orateurs de Versailles en 1936, professeur agrégé au lycée Montaigne de Paris[88]
  • Eugène Mittler, cadre du CPRN, journaliste, candidat aux législatives en 1924, en 1928 (à Orange contre Édouard Daladier). Ancien de la Ligue des chefs de section comme Kerillis, venu de la gauche, il a été secrétaire général du parti Démocratie nouvelle de 1919 à 1921. Né en 1882, Mittler a mené une activité de journaliste et de militant avant la guerre; il fut candidat radical aux municipales de 1908 puis candidat socialiste aux législatives de 1913[89]
  • Jean Guérard, orateur, candidat aux élections municipales de Paris en 1935, investi par la Fédération républicaine[90]
  • Jacques de Menditte, futur sénateur de la IVe République
  • Jean-Paul Palewski, avocat, conseiller juridique en 1936 de la Fédération des périodiques républicains nationaux et militant du CPRN, futur député de la IVe et de la Ve République[91]
  • Jacques Ploncard d'Assac[réf. nécessaire]

Animateurs provinciaux[modifier | modifier le code]

Ils sont présentés notamment dans la « page du Centre de propagande » publiée par L’Écho de Paris. Les orateurs de province se sont réunis en congrès: congrès parisien en 1930[92], congrès trimestriels à Paris en 1934[93], ou congrès régionaux, comme en 1934 à Lyon ou l'année suivante à Bordeaux[94].

Parmi les animateurs, on relève :

  • Pierre Pitois, secrétaire général de l'Alliance républicaine de la Marne, élu député en 1936
  • Henri Becquart, du Nord, chef départemental des Jeunesses patriotes[95], élu député en 1936
  • Marcel Didier, directeur du Centre de propagande de Lyon, constitué en mars 1931, secrétaire de la Fédération des cours d'orateurs et de documentation, lié aux Jeunesses patriotes; il a été le président des Jeunesses patriotes du Lyonnais à partir d'août 1929. Il est le beau-frère de Georges Riond. Sous l'Occupation, il sera chargé de mission au secrétariat d'État à la jeunesse, inspecteur général à la jeunesse puis délégué général en 1941 du secrétariat général à la jeunesse pour la zone occupée[96]
  • Georges Riond, directeur de l'hebdomadaire Pays de Savoie (1932-1936), animateur du CPRN de Chambéry et du groupement républicain savoyard, issu des Jeunesses patriotes, ancien militant des JP à Lyon, candidat aux législatives contre Pierre Cot en 1936, secrétaire de la Fédération des périodiques républicains-nationaux, fondée en 1933[97]
  • Raymond Gillet, directeur du CPRN de Dijon et de Documents, organe mensuel de liaison et de documentation du Centre interdépartemental de propagande (1932), secrétaire général du quotidien dijonnais Le Bien public et président de la Fédération des périodiques républicains nationaux[98]
  • Paul Vanhoutte, d'Hazebrouck, de l'Entente républicaine, affiliée à la Fédération républicaine, président à partir de 1935 de la section du Nord des Jeunesses de la Fédération républicaine et vice-président des Jeunesses à l'échelle nationale[99]
  • Dupont-Huin, d'Orléans, chef des Jeunesses patriotes du Loiret, membre de la Fédération républicaine, directeur de l'hebdomadaire Le Petit Orléanais[100]
  • Baron Fernand d'Huart, maître de forge, chef des Jeunesses patriotes du Nord de la Meurthe-et-Moselle[101]
  • Joseph Le Bourva, fondateur et animateur du CPRN d'Amiens, dès 1926, délégué de la Somme de la Ligue des patriotes puis membre du comité directeur de cette ligue en 1932[102]
  • Bernard de Coral, président du comité du CPRN des Basses-Pyrénées, élu député en 1935[103]
  • Ginouvier, du Havre, avocat, président du comité local[104]
  • commandant Bouchacourt, président du comité départemental de la Nièvre, constitué en 1927[105]
  • Étienne Bourrut Lacouture (1894-1959), avocat, animateur du comité de Rennes du CPRN constitué en 1933, militant des Jeunesses patriotes, ancien candidat de la Fédération républicaine aux législatives en 1928 à Rennes, figure du groupe départemental de l'Ille-et-Vilaine de l'Union nationale des combattants (UNC), membre des Croix-de-Feu dès 1928 puis du Parti social français[106]
  • Jean-Charles Kieffer, avocat à Nantes depuis 1930, du Centre de propagande de Loire-Inférieure lié aux Jeunesses patriotes, délégué régional des JP, vice-président de la Fédération des cours d'orateurs et de documentation[107]
  • Daniel Lawton, Daniel Blanchi, Jacques Calvet, Pierre et Louis Maurange (directeur en 1936), Me Yves Nicolaï[108], du comité de propagande de Bordeaux, constitué en novembre 1931[109]
  • Louis Toupiolle, de Grandvilliers (Oise), secrétaire général du mensuel Entente républicaine, conseiller d'arrondissement[110].
  • Maurice François-Brajon, de Raon-l'Étape (Vosges), administrateur et rédacteur du Messager vosgien, animateur avec l’avocat nancéien Adrien Sadoul de l’Union des républicains du canton de Raon-l'Étape (groupement fondé par le député décédé Constant Verlot), conseiller municipal et candidat aux élections cantonales de 1937[111]
  • Jean Vilmain, de Rambervillers (Vosges), industriel, futur président du conseil général des Vosges de 1953 à 1976 et président du conseil régional de 1974 à 1976[112]
  • Raymond Hébert, de l'Eure, ancien délégué régional de la Ligue des patriotes dans les années 1920[113]
  • Albert Fournier, directeur de l'hebdomadaire La Liberté de l'Ain[114]
  • Achille Bertrand, de Laon, candidat malheureux du Parti démocrate populaire (PDP) aux élections législatives de 1936[115]
  • Marc de Vivié-Régié, d'Albi[116]
  • Étienne Peille, avocat, directeur du Centre de Toulouse, constitué en 1936, président de la section de la Haute-Garonne de la Fédération républicaine, candidat aux législatives de 1936 à Villefranche-de-Lauragais[117]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Fabrice d'Almeida, « Terreurs de la France modérée : les affiches du Centre de propagande des républicains nationaux dans l'entre-deux-guerres », Sociétés & Représentations, no 12 « Dramaturgie du politique »,‎ , p. 252-267 (lire en ligne).
  • Jean-Yves Boulic et Annick Lavaure, Henri de Kérillis, l'absolu patriote, Presses Universitaires de Rennes, 1997.
  • Philippe Buton et Laurent Gervereau, Le Couteau entre les dents, Paris, Chêne, 1989, pp. 18-23.
  • Zvonimir Novak, Tricolores, une histoire visuelle de la droite à l'extrême-droite, Montreuil, L’Échappée, 2011.
  • Jean-François Sirinelli (dir.), Les droites françaises de la Révolution à nos jours, Paris, « Folio Histoire », Gallimard, 1995, p. 534 et 544.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. L'Echo de Paris, 24 janvier 1927, H. de K., "Pourquoi ne dissoudrait-on pas la Ligue républicaine nationale?"
  2. Par exemple: L'Echo de Paris, 17 février 1934
  3. L'Echo de Paris, 12 juillet 1927: affiche "Le parti communiste est un parti d'assassins"
  4. L'Echo de Paris, 18 octobre 1934, "Les brillants succès du Centre de propagande aux élections cantonales"
  5. L'Echo de Paris, 11 décembre 1935, Henri de Kerillis, "Ce que l'Echo de Paris a fait et fera pour les Jeunesses patriotes" (article publié dans le contexte de la querelle entre Taittinger et François de La Rocque des Croix de feu, que Kerillis appuie, au moment du débat sur la dissolution des ligues).
  6. L'Echo de Paris, 10 février 1934
  7. L'Écho de Paris, 16 mai 1934, article de Raymond Cartier, L'Echo de Paris, 1er février 1928, "Le mouvement en province"
  8. L'Echo de Paris, 2 novembre 1935, "Une lettre de M. Jourdan candidat battu à Segré"
  9. L'Echo de Paris, 11 septembre 1929, "Le moment est venu de se réorganiser en vue de la propagande contre le socialisme"
  10. Par exemple: L'Echo de Paris, 10 octobre 1930, "L'élection de Belleville. Une lettre de M. Chaudey", Ibid., 1er octobre 1931, "La pagaïe générale en Seine-et-Marne", L'Echo de Paris, 20 mars 1934, H. de K. ,"L'histoire sandaleuse de l'élection perdue de Verdun"
  11. L'Echo de Paris, 2 juin 1931, H. de K., "Réponses aux reproches de La Nation"
  12. L'Echo de Paris, 14 juin 1930, H. de K., "Une campagne tenace qui fait des mécontents", L'Echo de Paris, 5 juillet 1931, "La campagne pour l'union des forces nationales"
  13. L'Echo de Paris, 11 février 1930, "Le coude à coude chez les socialistes et la bataille chez nous...", L'Echo de Paris, 16 avril 1930, "L'attitude de M. Louis Marin à l'égard du gouvernement", L'Echo de Paris, 4 juillet 1931, H. de K. "Réflexions sans mélancolie sur mon expulsion de la Fédération", Ibid., 6 juillet 1931, "Qui a voulu briser l'unité de la Fédération?", Ibid., 9 juillet 1931, "Le conseil national de la Fédération républicaine refuse d'exclure Henri de Kerillis", Le Populaire, 9 juillet 1931, "Les maringouins ont gardé M. de Kerillis"
  14. L'Écho de Paris, 11 avril 1932, "L'hommage de l'adversaire"
  15. L'Echo de Paris, 5 décembre 1935, Henri de Kerillis, "Assez! Choisissez!!!"
  16. L'Echo de Paris, 11 janvier 1936, "Les partis nationaux et les ligues peuvent-ils faire un rétablissement de dernière heure et se réconcilier devant les urnes ?"
  17. Bulletin des propagandistes républicains-nationaux, octobre 1937, n° 87: affiches, tracts, brochures, conférences de Bergeron, Naud, Legendre, Romazzotti, Poussard, Goualard, de Mendite, Ferrand, Guérard, Pinotteau, Roussel, Guy
  18. L'Epoque, 25 mai 1938
  19. L'Echo de Paris, 14 mai 1937, H. de Kerillis, "Et maintenant, il faut sauver le Centre de propagande des républicains nationaux", L'Echo de Paris, 25 mai 1937, ""Le grand meeting du 7 juin à la salle Wagram", Journal des débats, 6 juin 1937. Étaient présents : le sénateur Gustave Gautherot, les députés Émile Taudière, Baudry, Claudet, Gaston Gérard, Pitois, de Diesbach, Poitou-Duplessis, Édouard Frédéric-Dupont, de Saint-Just, Fernand Wiedemann-Goiran, François Martin (homme politique), Stanislas Devaud, etc., les conseillers municipaux de Paris Jacques Romazzotti et Gaston Le Provost de Launay, des anciens députés (Henri Patenôtre-Desnoyers, Georges Bonnefous, de Kerouartz, etc. ), ainsi que Pierre de Léotard du PSF et les militants de province Lagandré, Le Bourva, Marcel Didier, Hutin, de la Mause, Hébert, Maurange, de Montal, etc. (Bulletin des propagandistes républicains-nationaux, juin 1937, n° 84)
  20. L'Epoque, 3 février 1938 Y assistent un représentant de la Fédération républicaine, le député Jacques Poitou-Duplessy, un représentant du PSF ( Léotard ), trois autres parlementaires ( Lardier, Nader, d'Aramon ), etc.
  21. « Base de données des députés français depuis 1789: fiche biographique de Jean Legendre sur le site de l'Assemblée nationale », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  22. L'Echo de Paris, 6 octobre 1926, H. de Kerillis, "Organisation et propagande. Regard circulaire", Ibid., H. de K., 10 octobre 1926, "Organisation et propagande. Le sens de l'effort", Ibid., 16 octobre 1926, H. de K., "Nos agences de secteur", Ibid., 19 octobre 1926, "Pour commencer: 50 000 lettres à distribuer".
  23. L'Echo de Paris, 4 janvier 1927
  24. L'Echo de Paris, 8 avril 1927, "Deux agences dans la banlieue rouge!", L'Echo de Paris, 8 mai 1927, "L'agence de la banlieue Est sera ouverte lundi", L'Echo de Paris, 12 mai 1927
  25. L'Echo de Paris, 10 février 1927
  26. L'Echo de Paris, 4 janvier 1928, "Une nouvelle agence ouvre demain à Paris"
  27. Par exemple: L'Echo de Paris, 24 octobre 1927, "Henri de Kerillis au Havre", L'Echo de Paris, 9 décembre 1927, "Deux conférences de Henri de Kerillis à Strasbourg"
  28. Par exemple: L'Echo de Paris, 17 octobre 1927, "Pierre Taittinger et Henri de Kerillis à Troyes"
  29. Puis en 1937 au 12, avenue de l'opéra.
  30. Jean-Yves Boulic et Annick Lavaure, Henri de Kérillis, l'absolu patriote,, op. cit.
  31. L'Echo de Paris, 14 mai 1937, H. de Kerillis, "Et maintenant, il faut sauver le Centre de propagande des républicains nationaux"
  32. Ibidem
  33. Cf. infra L'Echo de Paris, 14 juin 1927
  34. Cf. infra la page du Centre dans l'Echo de Paris du 13 décembre 1934, qui publie une carte de l'organisation
  35. Cf. infra la page du Centre dans l'Echo de Paris du 17 janvier 1935
  36. Avec pour la première fois l'utilisation de la photographie: L'Echo de Paris, 5 décembre 1927, "La photographie des listes électorales"
  37. Jean-Yves Boulic et Annick Lavaure, Henri de Kérillis, l'absolu patriote,, op. cit., L'Echo de Paris, 14 février 1935, "Le service d'archives du Centre de propagande"
  38. L'Echo de Paris, 15 janvier 1928, "Notre documentation pour la campagne électorale"
  39. Novak, Tricolores, 2011, p.27.
  40. L'Echo de Paris, 17 octobre 1927, "Les renseignements"
  41. L'Echo de Paris, 6 février 1927, L'Echo de Paris, 8 juin 1927. « Nos amis des JP se sont toujours montrés sur la brèche pour ce travail ingrat, certes, mais nécessaire », lit-on dans la "page du centre" dans l'Echo de Paris du 13 février 1936, qui signale que l'affichage est réalisé en banlieue parisienne par des jeunes militants des JP, de la Solidarité française et des Volontaires nationaux (mouvement de jeunesse des Croix de Feu)
  42. L'Echo de Paris, 27 mai 1927, Ibid., 17 mars 1927, Ibid., 4 mai 1927, Ibid., 6 septembre 1927, "L'affichage se répand dans le Centre, le Midi et le Sud-Ouest", L'Echo de Paris, 7 octobre 1927, "Le développement de l'affichage", Ibid., 7 novembre 1927, "Notre mouvement se développe"
  43. L'Echo de Paris, 22 octobre 1930, "En avant pour les élections de 1932"
  44. L'Echo de Paris, 1er novembre 1927, "Ce que sera le stage des conférenciers", Ibid., du 19 au 30 novembre 1927: annonces du programme de la journée. Les cours de diction sont donnés par des professeurs spécialisés, Brémont, Dorival, de la Comédie française, et Ledoux. Brémont va intervenir régulièrement dans les années qui suivent.
  45. L'Echo de Paris, 10 janvier 1934
  46. L'Echo de Paris, 14 mars 1935, ibid., 13 mars 1934, 2 juin 1934, "M. Paul Hazard au cours d'orateurs" ( il avait donné une autre conférence l'année précédente ), 15 février 1936 ( B. Faÿ, conférence sur les origines de la franc-maçonnerie ). Le CPRN revendique 510 inscrits en 1934, dont 104 étudiants, 59 ingénieurs, 51 employés, 46 avocats et 31 médecins: L'Echo de Paris, 2 novembre 1934, p. 1. Il annonce 800 inscrits fin 1935, dont 206 étudiants, 94 avocats, 88 ingénieurs, 76 employés, 43 médecibs: L'Echo de Paris, 4 novembre 1935
  47. Cf. la page du Centre de propagande dans l'Echo de Paris du 12 mars 1936
  48. L'Echo de Paris, 29 avril 1931, "A Lyon.."
  49. Journal des débats, 20 novembre 1934, "Le Centre de propagande des républicains nationaux"
  50. Le Matin, , "Un congrès des organisations de documentation des républicains-nationaux", L'Echo de Paris, 5 mars 1936, "Page de propagande du Centre de propagande" ( cf. infra )
  51. L'Echo de Paris, 31 janvier 1935, "La page du Centre de propagande"
  52. Par exemple: Le Populaire, 25 juin 1929, "M. de Kerillis et son équipe en déroute dans la Marne", Ibid., 3 février 1930, "Le cirque de Kerillis dans la Somme", Ibid., 25 mai 1930, "La propagande socialiste", L'Echo de Paris, 19 avril 1930, "Le développement de notre propagande par conférences", Ibid., 31 mars 1930, "A Melun Henri de Kerillis intervient avec succès dans un grand meeting départemental organisé par les socialistes"
  53. L'Écho de Paris, 18 février 1928, L'Écho de Paris, 29 avril 1931, "Le succès considérable de la réunion de Wagram". Cf. aussi l'assemblée annuelle du Centre parisien en 1931: L'Echo de Paris, 15 décembre 1931
  54. L'Écho de Paris, 16 mai 1934, Raymond Cartier, "Le banquet de plus de 1000 couverts organisé par le Centre de propagande a été un triomphal succès", L'Écho de Paris, H. de K, "Après le grand succès du centre de propagande"
  55. L'Écho de Paris, 22 novembre 1936, "Le congrès du Centre des républicains nationaux"
  56. Cf. La page de propagande du Centre dans l'Echo de Paris du 13 décembre 1934
  57. Bulletin des propagandistes républicains-nationaux, n° 46, décembre 1933, n° 64, juillet 1935: 3e congrès de la fédération, à Reims, au siège de l'Alliance républicaine de la Marne de Pitois, La Croix, 31 juillet 1935, "Echos de partout".
  58. L'Echo de Paris, 28 avril 1927, "L'action par le journal", L'Echo de Paris, 20 octobre 1927, L'Echo de Paris, 27 février 1934, Henri de Kerillis, "Pour la propagande par le journal et pour la réplique aux Loges maçonniques", Ibid., 28 février 1934, L'Echo de Paris, 1er mars 1934, "Les abonnements de propagande posent un intéressant problème psychologique", Ibid., 12 décembre 1935, "Les abonnements de propagande", 24 janvier 1936, "Pour la défense des idées nationales aux élections"
  59. L'Écho de Paris, 4 mars 1932, "Candidat", Ibid., 5 mars 1932, "Henri de Kérillis à Bordeaux", Ibid., 12 mars 1932, "Vite le quatrième million !", Les primaires, janvier 1932. Kerillis et d'autres animateurs du Centre (par exemple Raymond Cartier et Jacques Romazzotti en 1934 : L'Echo de Paris, 15 janvier 1934, "Nos émissions par radio", Ibid., 5 février 1934) utilisent les services de la petite station parisienne Radio LL (le samedi soir à 20h30 puis le lundi soir à 21 h jusqu'en mars 1934), puis des stations de province de Bordeaux ( Radio-Sud-Ouest ), Fécamp ( Radio-Normandie ) et Béziers ( Radio-Béziers ), au grand dam de leurs adversaires: Le Populaire, 2 décembre 1931, "Un scandale. La TSF au service de M. de Kérillis", L'Écho de Paris, 3 avril 1932, "Les efforts de nos adversaires contre le Centre de propagande"
  60. L'Echo de Paris, 5 mars 1927, L'Echo de Paris, 18 mars 1927, L'Echo de Paris, 20 juin 1927, "M. Louis Bréguet envoie 50 000 francs"
  61. L'Écho de Paris, 9 février 1928, "la souscription", Ibid., 14 février 1928, "Cent millions", p. 1 et p. 5, Le Populaire, 24 janvier 1933, "Pour les grandes batailles socialistes et républicaines" ( lettre-circulaire signée de Kérillis et d'Amet ), Le Populaire, 17 février 1934, "Pour vaincre le fascisme, souscrivez!", Le Populaire, 27 janvier 1935, "Réponse à nos adversaires", Ibid., 24 janvier 1937, "M. de Kérillis tend la main"
  62. L'Echo de Paris, 21 février 1927, Ibid., 3 mars 1932, "La candidature de Henri de Kérillis"
  63. L'Écho de Paris, 4 mars 1932, "Candidat"
  64. L'Echo de Paris, 17 juin 1927, "Notre première affiche dans Paris fait sensation"
  65. L'Echo de Paris, 13 janvier 1936, "La souscription est ouverte pour la grande et dure bataille électorale de 1936"
  66. L'Echo de Paris, 14 mars 1935, "Le danger allemand et notre action depuis 9 ans"
  67. Cf. infra la page de propagande du Centre dans l'Echo de Paris du 13 décembre 1934, "Nos affiches illustrées"
  68. « Site de la BnF: Des fiches de référence sur les auteurs, les œuvres et les thèmes. », sur data.bnf.fr, (consulté le ), L'Echo de Paris, 15 janvier 1928, "Notre documentation pour la campagne électorale",L'Écho de Paris, 13 avril 1932, "les brochures", Le Temps, 9 avril 1936, cf. aussi infra la page du Centre dans l'Echo de Paris du 13 décembre 1934, "Nos brochures", du 16 janvier 1936, "Bibliothèque du militant", du 9 avril 1936, "Six brochures indispensables aux candidats"
  69. a b c d et e cf. infra la page du Centre de propagande dans l'Echo de Paris du 9 avril 1936
  70. « Bibliographies et dossiers documentaires: Le Front populaire, une expérience progressiste et démocratique dans une Europe menacée par Hitler et Staline. », sur sciencespo.fr (consulté le ), cf. infra la page du Centre de propagande dans l'Echo de Paris du 9 avril 1936
  71. L'Echo de Paris, 24 janvier 1927
  72. L'Echo de Paris, 8 avril 1927], La Croix, 2 décembre 1924, "Quelques questions sur le cas Raynaldy"
  73. Le Temps, 4 février 1936, "Constitution d'un comité d'entente et d'arbitrage des républicains nationaux". Il est alors le secrétaire général adjoint du syndicat des fabricants de papier et de carton de France depuis 1935 : Comœdia, 6 août 1935 )
  74. Le Petit Parisien, 18 novembre 1934, "Le congrès des républicains nationaux" ( 3e congrès de propagande, à Lyon ), L'Alerte, novembre 1934, "Centre de propagande des républicains nationaux" (programme du congrès), L'Ouest-Éclair, 1er mars 1936, "Le premier congrès des cours de documentation des républicains nationaux". Sayet prend part au banquet de la Fédération républicaine en 1934 (Journal des débats, 4 juin 1934).
  75. L'Echo de Paris, 1er décembre 1927, "Le cours des conférenciers qui s'est achevé hier recommencera" (photographie). Il a été au début des années 1920 conférencier de la Ligue française (La Ligue française, janvier 1921), secrétaire général de la Démocratie nouvelle et délégué à la propagande de la Fédération des républicains rénovateurs (Le Temps, 22 décembre 1923, "La Fédération des républicains rénovateurs"), puis fondateur du Parti de la rénovation démocratique, avant de rejoindre les JP en 1925. Cf. Les documents politiques, diplomatiques et financiers, novembre 1927, p. 422-432 et sa biographie dans Jean Philippet, Le Temps des ligues : Pierre Taittinger et les Jeunesses patriotes, 1919-1944, Presses univ. du Septentrion, 2002, vol. 5, p. 13
  76. L'Echo de Paris, 25 mai 1927. Il est le président-fondateur (1919) de l'Union des combattants de l'air. Cf. son Dossier de la Légion d'honneur d'André Wateau sur la base Léonore (grand-croix en 1931) et L'Aérophile, 1er janvier 1921, "André Wateau" (biographie). Wateau, actif dans les associations de l'aéronautique (président de l'Aéroclub de France en 1934), général de réserve en mai 1940, sera désigné juge à la Cour suprême de justice en août 1940, et donc magistrat au Procès de Riom (Le dossier Rebatet, Robert Laffont, 2015 p. 429. Erreur d'orthographe sur le nom de Wateau). Après la Seconde Guerre mondiale, il anime avec les avocats du Maréchal Pétain un réseau informel qui vient en aide à Pétain: Jérôme Cotillon, Ce qu'il reste de Vichy, Armand Colin, 2003 (même erreur sur l'orthographe de son nom)
  77. Mondain (membre du comité du Cercle de l'union artistique), figure de la société parisienne et cannoise avec son épouse, le général (mis en disposition en 1918 comme colonel) est assez fortuné, par son mariage en 1912 avec la veuve d'un riche industriel du Nord, Auguste Mahieu. Kerillis les a rencontrés par l'intermédiaire de leur fils l'aviateur Michel Mahieu (tué en 1917). Cf. Annuaire industriel, 1938, Jean-Marie Wiscart, Au temps des grands liniers : les Mahieu d'Armentières 1832-1938. Une bourgeoisie textile du Nord, Artois Presses Université, 2010. Le général et son épouse ont versé plusieurs fois de gros dons au Centre, signalés par L'Écho de Paris (50 000 francs en 1927, 10 000 francs en 1932, en 1935, en 1936), L'Humanité ou Le Populaire, 7 mars 1932. La générale Morgon soutient Kerillis jusqu'à son décès en 1938 : L'Epoque, 17 novembre 1938
  78. L'Écho de Paris, 1er décembre 1926, Journal des débats, 5 septembre 1924, "Démission d'un sous-préfet", Journal des débats, 5 avril 1925, "Les élections municipales". Il est secondé par un membre des JP, Muel.
  79. L'Echo de Paris, 10 décembre 1926, Dossier de la Légion d'honneur de Pierre de La Grèverie
  80. L'Echo de Paris, 3 mars 1936, "Les petites histoires électorales", L'Echo de Paris, 17 janvier 1935 ( photographie ), L'Echo de Paris, 27 mars 1934, "M. Blum fait assomer notre ami J. Legendre"
  81. L'Echo de Paris, 18 octobre 1934, "Les brillants succès du Centre de propagande aux élections cantonales", L'Echo de Paris, 11 janvier 1928, "Cours d'orateurs", Le Figaro, 19 octobre 1938 (lettre de Chauvigny)
  82. L'Echo de Paris, 24 janvier 1934. Orateur du Centre: L'Echo de Paris, 30 septembre 1930, H. de K. "La désolante carence des partis nationaux à Belleville", L'Echo de Paris, 16 juin 1931, "Henri de Kerilis acclamé à Angers", Ibid., 21 décembre 1931, "Henri de Kerillis et Albert Naud à Saint-Étienne", Le Populaire, 27 février 1932, "Ardennes", Le Populaire, 2 décembre 1932, "A Evreux, Reinhold et Pierre Renaudel", Paris-Soir, 17 mai 1934, "Un discours de M. Paul Reynaud au banquet des républicains nationaux", Le Matin, 31 octobre 1935, "Club du faubourg"
  83. Cf. infra la page de propagande du Centre dans l'Echo de Paris du 16 janvier 1936. Collaborateur annoncé du quotidien L'Époque, au titre du Centre de propagande, comme Rome, Naud et Legendre: Le Journal, 2 juin 1937, "Un nouveau journal de M. Henry Simond". À moins qu'il ne s'agisse d'un homonyme, il sera chef-adjoint du cabinet de Pierre Cathala sous l'Occupation, puis sous-préfet de Château-Thierry en juin 1942 (Le Matin, 12 juin 1942, "Informations politiques").
  84. Les Habitations à bon marché, étude de la loi du 30 novembre 1894. Thèse pour le doctorat, A. Rousseau, 1897. il a déjà fait paraître avant guerre un Guide pratique de l'électeur avec Robert de Prévoisin, L'Ouest-Eclair, 25 avril 1935
  85. L'Echo de Paris, 21 octobre 1930
  86. C'est un cadre du CPRN depuis les débuts : L'Echo de Paris, 4 janvier 1927. Salarié du Centre, il était payé près de 4 000 francs par mois. Il s'est présenté comme radical indépendant contre le sortant réélu Max Hymans, SFIO, et le comte Guillaume d'Ornano, républicain de gauche: Le Populaire, 28 avril 1932, Ibid., 5 mai 1933, "Un joyeux conflit nationaliste après les élections de Chateauroux", Ibid., 12 mai 1933, "Sylvestre", L'Humanité, 12 mai 1933, "La requête de l'employé de l'Echo de Paris est rejetée"
  87. . Le Gaulois, 20 mai 1924, L'Echo de Paris, 23 janvier 1934, Ibid., 1er mai 1935, Ibid., 4 mai 1935, Ibid., 13 février 1936, "La page du Centre de propagande"
  88. Le Temps, 1er mai 1934, "La campagne de propagande de la Fédération républicaine", Bulletin de l'Association des élèves et anciens élèves de la Faculté des lettres de Paris, Le Populaire, 14 janvier 1932, "Les déboires de M. Goualard orateur national dans les Deux-Sèvres"
  89. L'Echo de Paris, 22 octobre 1930, "En avant pour les élections de 1932", Olivier Dard, Le rendez-vous manqué des relèves des années 1930, PUF, 2002, p. 37. Il collabore à La Touraine républicaine et dirige un petit périodique parisien dans les années 1930, Le débat libre. Mittler sera partisan de la collaboration sous l'Occupation; condamné à 15 ans de prison, il fut cependant gracié : Guy Hontarrède, La Charente dans la Seconde Guerre mondiale, Croît vif, 2004, p. 112
  90. Journal des débats, 3 mai 1935
  91. Cf. sa fiche biographique sur le site de l'Assemblée nationale, Documents, édition de la Fédération des cours d'orateurs et de documentation, n° 8, juin-août 1936 (n° 52 de Documents). Palewski était déjà conseiller juridique de la Fédération des correspondants républicains nationaux de journaux
  92. L’Écho de Paris, 8 février 1930, "Le congrès des délégués de province", L'Echo de Paris, 9 février 1930, "La fin du congrès des délégués de province"
  93. Bulletin des propagandistes républicains-nationaux, février 1934, n° 48 (47 délégués représentant 60 départements), n° 51, mai 1934 (70 départements représentés)
  94. L'Alerte, novembre 1934, L'Echo de Paris, 28 mars 1935, "Le premier congrès régional de l'Ouest et du Sud-Ouest"
  95. Jean Philippet, Le temps des ligues: Pierre Taittinger et les Jeunesses patriotes, 1919-1944, Volume 1, Presses universitaires du Septentrion, 2001, p. 320
  96. Cf. infra la page de propagande du Centre dans L'Écho de Paris du 6 février 1936, L'Alerte, 1er juillet 1930, "Pierre Taittinger et Henri de Kerillis à Lyon", L’Écho de Paris, 9 juin 1931, "Henri de Kerillis à Lyon", Ibid., 10 juin 1931, "Le succès de notre action à Lyon", L'Alerte, octobre 1934, M. Didier, "L'organisation de la propagande", L'Alerte, mai 1935, Jérôme Cotillon, Ce qu'il reste de Vichy, Armand Colin, 2003, Jean Philippet, Le temps des ligues: Pierre Taittinger et les Jeunesses patriotes, 1919-1944, Volume 5, Presses universitaires du Septentrion, 2001, p. 30
  97. G. Riond, Chroniques d'un autre monde, France-Empire, 1979, Gilles Richard et Jacqueline Sainclivier (dir.), La recomposition des droites en France à la Libération, 1944-1948, Presses universitaires de Rennes, 2004, Mathias Bernard, La guerre des droites, Odile Jacob, 2007, Jean Philippet, Le temps des ligues: Pierre Taittinger et les Jeunesses patriotes, 1919-1944, Volume 1, Presses universitaires du Septentrion, 2001, p. 320
  98. Le siège de Documents est le même que celui du Bien public, 9, place d'Arcy à Dijon. Il s'agit de l'organe du Centre interdépartemental qui regroupe le comité d'action de la Côte-d'Or formé en 1927, le comité nivernais de propagande et de le comité d'action du canton de Chagny (Saône-et-Loire) (Documents, n° 7, 12 juin 1932). Ce petit mensuel paraît sur 4 pages et est publié en diverses éditions (sa "une" seule change en fonction des éditions), de la Nièvre, de l'Aube, de Lyon et de l'Ain (décembre 1932), de Bordeaux, de Rennes, de la Fédération française des cours de conférences et de documentation à partir de fin 1935 et celle du Bulletin des propagandistes républicains-nationaux, qui s'est greffé sur Documents à partir de février 1933 (Documents, n° 14, février 1933, n° 21, octobre 1933: 12 éditions). Le cours de conférenciers a lieu à Dijon dans la salle de rédaction du Bien public (Documents, n° 14, février 1933). Gillet a publié une brochure Mise en route et fonctionnement d'un comité de province, publié par L’Écho de Paris cf. La Gazette de Château-Gontier, 9 juillet 1939, Notice de la BNF, Nomenclature des journaux & revues en langue française du monde entier, 1937, L'Écho de Paris, 1er mars 1936, La Liberté, 24 juillet 1935, Le Progrès de la Côte-d’Or, 18 juin 1934, Courrier de Saône-et-Loire, 16 janvier 1933, La Croix, 28 avril 1927
  99. Journal des débats, 19 novembre 1935, "Les jeunesses de la Fédération républicaine", Le Jour, 8 mai 1939, La Gazette d’Annonay, 4 décembre 1937, François Roth (dir.), Les modérés dans la vie politique française, 1870-1965, Presses universitaires de Nancy, 2000, Modèle:P;, Jean Vavasseur-Desperriers, Deux formes de militantisme dans l'entre-deux-guerres : l'Entente républicaine d'Hazebrouck et la Fédération républicaine du Calaisis, dans la Revue du Nord, 2007/2 (Lire en ligne)
  100. Henri-Paul Dupont, dit Dupont-Huin, ancien avocat, né en 1885, président en 1925 de l'Union républicaine et nationale de l'arrondissement du Blanc, constituée en 1925: L'Indépendant du Berry, 28 mars 1925, Journal des débats, 11 décembre 1927, L'Alerte, octobre 1929, L'Ami du peuple, 12 décembre 1934, Le Jour, 2 décembre 1935, Le Petit bleu de Paris, 16 novembre 1938, Jean Goueffon, Le radicalisme entre la crise et le Front populaire : la première élection de Jean Zay (1932), dans la Revue d'histoire moderne et contemporaine, 1975, p. 648 (Lire en ligne), Jean Philippet, Le temps des ligues: Pierre Taittinger et les Jeunesses patriotes, 1919-1944, Volume 1, Presses universitaires du Septentrion, 2001, p. 320
  101. L’Écho de Paris, 11 septembre 1929, "Le moment est venu de se réorganiser en vue de la propagande contre le socialisme", Jean Philippet, Le temps des ligues: Pierre Taittinger et les Jeunesses patriotes, 1919-1944, Volume 1, Presses universitaires du Septentrion, 2001, p. 320. F. d'Huart (1892-1986) est l'administrateur-délégué d'une firme héritée de ses parents, les Faïenceries de Longwy (au capital de 1,6 million de francs, employant 500 ouvriers: Annuaire industriel, 1925 ). Il est administrateur de Senelle-Maubeuge et de la Mine de Godbrange, et est lié par ses attaches familiales (son père a été l'un des fondateurs des Aciéries de Longwy) et financières au milieu des « barons du fer », des maîtres de forges du Nord de la Meurthe-et-Moselle, le « Pays-haut ». Il anime les Jeunesses patriotes de ce secteur de 1928 à 1932 (3 sections, à Longwy, Hussigny et Saulnes), a fondé un petit bulletin, le Rempart lorrain et un cours d'orateurs. Taittinger est venu à Longwy en mai 1931 pour un meeting. Ces sections sont cependant peu actives et comptent peu de militants : Jean-François Colas, Les droites nationales en Lorraine dans les années 1930: acteurs, organisations, réseaux, Thèse de doctorat, Université de Paris X-Nanterre, 2002, p. 30-31, 54,
  102. L'Echo de Paris, 11 avril 1935, "Comment on fonde un centre de propagande" , Ibid., 14 février 1935, Journal des débats, 14 septembre 1927, L'Echo de Paris, 16 décembre 1930, Le Jour, 9 septembre 1937, Le Drapeau, décembre 1932
  103. Élu avec l'appui d'Aurélien Rome: L’Écho de Paris; 14 mars 1935
  104. L’Écho de Paris, 13 octobre 1931, "Conférences et affichage"
  105. L’Écho de Paris, 28 juin 1927, "Une organisation départementale est créée à Nevers", Ibid., 24 février 1931
  106. Bulletin des propagandistes républicains-nationaux, juin 1933, L'Ouest-Eclair, 25 janvier 1923, Le Nouvelliste de Bretagne, 27 avril 1928, L'Ami du peuple, 11 octobre 1928, David Bensoussan, Combats pour une Bretagne catholique et rurale: les droites bretonnes dans l'entre-deux-guerres, Fayard, 2006, p. 151, Archives nationales : Fonds Bourrut Lacouture
  107. Documents, édition de la Fédération des cours d'orateurs et de documentation, n° 4, février 1936 (n° 48 de Documents), Le Phare de la Loire, 2 mars 1939, L’Écho de Paris, 7 avril 1935. Il sera bâtonnier de l'ordre des avocats de Loire-Atlantique, président de l'Union nationale des avocats, président de 1955 à 1961 des fils des tués (orphelins de guerre) : site orphelins-de-guerre.fr, Serge Defois, Les avocats nantais au XXe siècle : Socio-histoire d'une profession, Presses universitaires de Rennes, 2007 (Lire en ligne)
  108. Evoqué dans Sylvain Trussardi, Faisceau, Croix de Feu, PSF Trois mouvements girondins, du milieu des années 1920 à la fin des années 1930, dans Parlement(s), Revue d'histoire politique, 2005/3 (n° HS 2). Cf. aussi Dossier de la Légion d'honneur d'Yves Nicolaï dans la base Léonore
  109. name="AK90IG", Bulletin des propagandistes républicains nationaux, avril 1935, n° 61: congrès de l'Ouest et du Sud-Ouest. Daniel Lawton est courtier en vins, Jacques Calvet (1897-1976) et les frères Maurange sont négociants en vins.
  110. L'Argus de la presse, 1936, Le Progrès de la Somme, 2 octobre 1937
  111. Né à Lunéville le 6 janvier 1905, agent d’assurances à Raon-l’Étape depuis 1932, et président du syndicat d’initiatives de la vallée de la Celles, François-Brajon et Sadoul mènent la liste de droite aux municipales de 1935. François-Brajon est élu au premier tour et Sadoul au second. Emile Bergeron du CPRN et des JP a donné une conférence pour ce groupement en décembre 1934. François-Brajon s’est présenté aux cantonales de 1937 contre le radical-socialiste Charles Weill, sans succès. Il adhère à partir de 1936 au PSF et au PPF et travaille pour une officine patronale anticommuniste animée par l'industriel cotonnier Georges Laederich. Cf. Lucien Sabah, Une police politique de Vichy : le Service des sociétés secrètes, Klincksiek, 1996, p. 37 : audition de François-Brajon, 19-9-1945. Sous l'Occupation, il sera délégué régional aux sociétés secrètes et un délateur antisémite et sera condamné à 5 ans de travaux forcés en 1946: cf. Laurent Joly, "La délation antisémite sous l'Occupation", Vingtième siècle. Revue d'histoire, 2007/4 (no 96), Jean-François Colas, « Georges Laederich (1898-1969) : le combat d'un industriel vosgien contre le Front populaire et le communisme, 1934-1939 », dans les Annales de la Société d'émulation du département des Vosges, 2018, p. 65, 88, L'Est républicain, 8 octobre 1946, Ibid., 10 octobre 1946, François Moulin, Lorraine années noires. De la collaboration à l’épuration, La Nuée bleue, 2009
  112. L’Écho de Paris, 14 février 1935
  113. Le Gaulois, 15 janvier 1926, Journal des débats, 11 novembre 1926, Le Figaro, 2 octobre 1927, "Cyclisme: le sport à la Ligue des patriotes"
  114. André Abbiateci, Le Front populaire dans l'Ain et à Bourg-en-Bresse: 1934-1937, Les Amis des Archives de l'Ain, 1989, p. 18. Il meurt en 1943 : La Croix, 26 août 1943
  115. L'Ouest-Eclair, 5 mai 1936, L'Action française, 26 avril 1936, L'Aube, 5 avril 1936, L’Écho de Paris, 14 février 1935
  116. L’Écho de Paris, 14 février 1935
  117. Cf. la page de propagande du Centre dans l'Echo de Paris du 23 janvier 1936 et du 20 février 1936, L'Express du Midi, 17 avril 1934, "La campagne de la Fédération républicaine", p. 5, Ibid., 12 février 1936, "Une visite au Centre de propagande", p. 4, Ibid., 2 avril 1936, "Candidature Étienne Peille", p. 4. Il a déjà été candidat en 1932, de l'Alliance démocratique : La Dépêche, 19 février 1933