Paul-Loup Sulitzer

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Paul-Loup Sulitzer
Paul-Loup Sulitzer, en octobre 2008.
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Paul-Loup Karl Sulitzer[1]
Nationalité
Formation
Activité
Romancier, homme d'affaires
Période d'activité
depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Autres informations
Genre artistique
Thriller politico-financier (western financier)
saga romanesque
Site web
Distinction
Prix du Livre de l'été pour Cash !
Médaille de Vermeil de la Ville de Paris
Œuvres principales
  • Money (1980)
  • Cash ! (1981)
  • Fortune (1982)
  • Le Roi vert (1983)
  • Popov (1984)
  • Hannah (1985)
  • L'Impératrice (1986)
  • Cartel (1990)
  • Tantzor (1991)
  • L'Enfant des Sept Mers (1993)
signature de Paul-Loup Sulitzer
Signature

Paul-Loup Sulitzer, né le à Boulogne-Billancourt, est un homme d'affaires et écrivain français, inventeur d'un genre littéraire : le « western financier ». Ses livres ont été traduits en plus de 40 langues et ont été vendus à plus de 40 millions d'exemplaires[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Son père, Jules Sulitzer, un homme d’affaires qui a immigré de Roumanie, meurt lorsqu’il a dix ans. À 16 ans, Paul-Loup entre dans une entreprise de transport au Moyen-Orient. Selon son éditeur, il devient à 21 ans le plus jeune PDG de France et fait fortune en vendant des gadgets (notamment à Pif Gadget[3], ainsi que des porte-clefs qui seront très prisés dans les années 1960 et 1970[4]) repérés au Royaume-Uni et fabriqués en Extrême-Orient. En 1968, il intègre une holding puis s'établit comme consultant financier.

En 1980, il publie son premier livre. C'est le début de sa carrière d'écrivain.

En 1987, Pierre Assouline, directeur du magazine Lire, relayé par Bernard Pivot dans Apostrophes, dévoile le « système Sulitzer-Durand » (Sulitzer travaille avec une équipe), avec l’aide de Robert Laffont. Sulitzer riposte en livrant dans la presse les noms de ses collaborateurs, reconnaissant être un « metteur en livre » et non un « auteur ».

En 1990, Paul-Loup Sulitzer joue dans le film Money, adaptation de son roman par Steven Hilliard Stern.

En 1994, il publie Le Régime Sulitzer, après avoir perdu 26 kilos.

En 1995 survient la mort de Loup Durand qui n’aura jamais nettement admis avoir collaboré à l'écriture de certains romans de Sulitzer. Sa mort n’empêche pas le système de perdurer, avec des tirages toutefois moins élevés.

En 1997, il joue son propre rôle dans le film Mauvais genre, de Laurent Bénégui.

En , il est victime d'un coma diabétique et est soigné en réanimation à l'hôpital de la Salpêtrière à Paris.

En 2003, il lance un nouveau journal économique, Savoir s'enrichir[5].

En 2014, il part pour l'île Maurice, pour affaires, à la suite d'un précédent séjour et d'une invitation du gouvernement du pays. Engagé par le Board of Investment (BOI) qui dépend du Premier ministre Anerood Jugnauth, il travaille sur le film Vivre et investir à Maurice, réalisé par Jean-François Marty et commandé par le Mauritius Tourism Promotion Authority (MTPA)[6].

Il écrit une tribune mensuelle dans Jour de France du groupe de presse indépendant Lafont presse.

Carrière de romancier à succès[modifier | modifier le code]

En 1980, Sulitzer propose aux éditions Denoël qu’on l’associe à un écrivain pour produire un « western financier », un roman d’aventures de finance-fiction. Loup Durand, journaliste et écrivain, accepte de servir de plume à l’expert[7],[8], lequel choisit de réinjecter astucieusement son à-valoir dans la publicité du livre. Les journalistes parlent de « Système Sulitzer » pour évoquer la façon dont l'écrivain produit ses livres[9].

Bénéficiant ainsi des techniques de marketing les plus poussées[10], Money rencontre un large public. Ce premier roman contient quelques éléments autobiographiques mais la trame du roman est similaire à celle du Comte de Monte-Cristo[11]. Suivront Cash ! (1981) et Fortune (1982), suites des exploits et revers financiers de Franz Cimballi, un homme d’affaires justicier.

Après ces thrillers d’un genre nouveau, le duo publie chez Bernard Fixot en 1983 Le Roi vert, une épopée romanesque qui connaît un succès public considérable[12] et qui sera traduit dans une trentaine de langues.

À compter de ce moment, les romans se succèdent, au rythme d’un par an : Popov (1984), qui dépeint l’espionnage économique soviétique ; Hannah (1985) et L’Impératrice (1986), inspirés du destin d’Helena Rubinstein.

En 2007, il publie Puits de Lumière, un thriller consacré à l'assassinat de Kennedy.

Son thriller Le Roi Rouge (2008) s'inspire de la vie d'Arcadi Gaydamak et de l'affaire des ventes d'armes à l'Angola, pour laquelle l'écrivain a été cité. Il reproduit dans le roman une grande part du mécanisme de pots de vin qui caractérise cette affaire.

En , il revient au thriller financier en publiant L'Escroc du siècle, qui a pour toile de fond la crise financière mondiale et l'affaire Madoff.

Sulitzer en séance de dédicace à La Grande Motte en mai 2010 à l'occasion de la sortie de Money 2.

En , trente ans après la parution de Money, il publie Money 2, un clin d’œil envers ses lecteurs les plus fidèles. Le livre n'a pas dépassé les 1300 ventes[13].

En , il publie L'Empire du nénuphar qui met à nouveau en scène son héros fétiche, Franz Cimballi.

En 2012, il annonce travailler sur son autobiographie. Le projet, baptisé Monstre sacré, est reporté plusieurs fois et sort finalement en aux Éditions du Rocher. Il y reconnait que Loup Durand a été son « vieux complice d'écriture », son « collaborateur et ami » : Durand a collaboré à l'écriture notamment de Cash !, Fortune, Le roi vert (« Ce livre, je l'ai également écrit avec Loup Durand »)[14].

Les livres de Paul-Loup Sulitzer ont été publiés aux éditions Denoël, Olivier Orban, Michel Lafon, éditions Stock, les Éditions no 1, les Éditions du Rocher, les Éd. Lefrancq.

Affaires judiciaires[modifier | modifier le code]

En 2000, il est mis en examen dans l’affaire des ventes d'armes à l'Angola[15]. En 2005, il est condamné à six mois de prison avec sursis pour fraude fiscale.

En s'ouvre à Paris le procès de l'Angolagate dans lequel Paul-Loup Sulitzer est mis en examen. Par jugement du Tribunal correctionnel de Paris, il a été condamné pour « recel d'abus de biens sociaux » à 15 mois de prison avec sursis et 100 000 euros d'amende[15]. Cette condamnation lui vaudra également d'être exclu de l'ordre national du Mérite en . En 2009, il publie Angolagate, chronique d'un scandale d'État écrit au jour le jour durant le procès, d' à .

Image et références dans la culture populaire[modifier | modifier le code]

Opposé à la marchandisation de la culture et de la société, le « prêt à penser », et la catégorisation, Alain Souchon attaque Sulitzer dans sa chanson Foule sentimentale (1993) : « On nous Claudia Schiffer, on nous Paul-Loup Sulitzer... ». Transformant en verbe le patronyme de l'écrivain, il le considère comme un symbole de la société de consommation[16]. Mais après que Souchon a appris que Sulitzer était orphelin, il laisse désormais un blanc dans la chanson[17].

Dans son roman, La Petite Marchande de prose (1990), Daniel Pennac parle d'un auteur fictif, J.-L. Babel (« JLB »), inventeur d'un genre littéraire appelé le réalisme libéral, et auteur entre autres de Pactole, Dollar et Dernier baiser à Wall Street.

Dans Nazis dans le métro, Didier Daeninckx évoque « un libraire qui avait coulé sa boutique en refusant de vendre du Zaraï et du Jardin, du Sulitzer et du Giroud ».

Le philosophe Régis Debray monte un canular dans Le Monde daté du  : il prétend avoir appris qu'une commission mise en place par l'Élysée et présidée par Marc Levy, Paul-Loup Sulitzer et Michel-Édouard Leclerc aura pour objectifs de « réformer la lecture et moderniser le livre ». Dans un pré-rapport, ladite commission propose d'explorer des pistes pour redynamiser cette « branche industrielle passablement nécrosée » : abolition du dépôt légal pour tous les ouvrages (sauf les best-sellers) ; abrogation de la loi Lang ; abandon du projet de bibliothèque numérique européenne et soutien « atlantiste » à l'initiative de Google ; autorisation de la publicité pour le livre sur les grandes chaînes privées de télévision[18].

Événements médiatisés[modifier | modifier le code]

En 1987, à la suite de l'intervention de Paul-Loup Sulitzer, l'avion Cessna 172 piloté par Mathias Rust qui s'est posé sur la place Rouge de Moscou, a été ramené en France sous le nom « Avion de la Liberté » et a fait l'objet d'une importante médiatisation à l'époque (journal télévisé de 13 heures avec Yves Mourousi et autres supports médias)[19].

Paul-Loup Sulitzer a participé à la médiatisation mondiale du procès fait aux époux Ceauşescu exécutés à l'issue de ce procès par le gouvernement révolutionnaire de Roumanie. En effet, Paul-Loup Sulitzer avait été mandaté par Răzvan Theodorescu (en), alors président de la télévision roumaine devenu ministre de la Culture puis sénateur de Roumanie. Sulitzer avait aidé à la diffusion de la cassette du procès, faisant alors l'objet d'un scandale car ladite cassette avait été copiée alors que le master appartenait conjointement à la télévision roumaine et à la société PLS international SA. La société PLS International SA avait agi comme une agence de presse mandatée par les autorités roumaines et a passé par la suite un accord cadre avec Francis Bouygues (propriétaire du groupe TF1) et Patrick Le Lay (P-DG TF1), lequel a mis ainsi fin à une polémique sur cette révélation historique[20].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Paul-Loup Sulitzer a une sœur unique : Dominique, hôtelière à Gassin dans le golfe de Saint-Tropez de 1967 à 1992 (Le Mas de Chastelas)[21]. Il a aussi un demi-frère lequel était majeur au décès de leur père et au partage de la succession, et a une "très grande part" dans l'origine du livre Money[réf. nécessaire].

Il a contracté trois mariages :

  • En 1968, il épouse en Angleterre l'actrice Lyne Chardonnet, dont il divorce en 1970.
  • Il épouse Magali Colcanap, dont il divorce, après avoir eu une fille en 1974 : Olivia.
  • En 1993, il se marie avec Delphine Jacobson. Le mariage est célébré par le maire de Paris, Jacques Chirac[22]. De cette union naîtront deux fils : James-Robert et Jacques-Edouard.

De 1984 à 1992, Paul-Loup Sulitzer partage sa vie avec la styliste Alejandra Di Andia. Ensemble, ils ont une fille en 1985 : Joy[23].

De 2002 à 2007, Paul-Loup Sulitzer partage sa vie avec Eva Kowalewska, une artiste peintre polonaise. C'est en cette qualité qu'elle participe à la saison 1 de La Ferme Célébrités (2004).

Souffrant toujours des suites de son accident vasculaire cérébral de 2004, Paul-Loup Sulitzer emménage chez un ami, dans le 17e arrondissement de Paris après avoir quitté quelques années plus tôt son appartement de 400 mètres carrés dans le 16e arrondissement, saisi et vendu aux enchères. Il a aussi vécu en Belgique, à Bruxelles. En 2014, il s'installe à Pointe aux Canonniers, au nord de Port Louis, dans l'île Maurice.

Depuis fin 2016, il vit dans la région de Bruxelles, à Uccle, dans un appartement de 100 m[24].

En 2018, il confie vivre beaucoup plus chichement, avec une retraite de 1500 euros par mois. Ruiné par ses condamnations judiciaires et les frais de son divorce avec Delphine Jacobson, il précise par ailleurs avoir « bouffé [ses] réserves ». Se souvenant de l'époque où il pouvait gagner jusqu'à 200 000 euros par mois, lorsqu'il était propriétaire d'un palais rue de Varenne, d'une villa à Saint-Tropez ou encore d'un ranch en Arizona, il conclut toutefois : « Je n'ai jamais été matérialiste. Pour moi l'argent n'a pas grande valeur[22]. »

En , souffrant d'arythmie cardiaque, il est victime d'un malaise à Monaco[25].

Décorations et récompenses[modifier | modifier le code]

  • 1981 : Prix du Livre de l'été pour Cash ! (Denoël, 1981)
  • 1987 : Médaille de Vermeil de la Ville de Paris
  • 1987 : Chevalier de l'Ordre national du mérite (exclu par un décret paru au Journal Officiel le )
  • 1996 : Officier de l'Ordre national du Mérite (exclu par un décret paru au Journal Officiel le )
  • Chevalier du Cahors
  • Citoyen d'honneur de la Ville de Liège
  • H d'or[réf. nécessaire]

Publications[modifier | modifier le code]

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Roman de Paul-Loup Sulitzer.

Romans[modifier | modifier le code]

  • Money (Denoël, 1980)
  • Cash ! (Denoël, 1981)
  • Fortune (Denoël, 1982)
  • Le Roi vert (Édition 1, 1983)
  • Popov (Orban-Édition 1, 1984)
  • Cartel (Édition 1, 1990)
  • Tantzor (Édition 1, 1991)
  • L'impératrice (Édition 1, 1991, (ISBN 2-253-04513-6))
  • Berlin (Édition 1, 1992)
  • Tête de Diable (Stock, 1995)
  • La Confession de Dina Winter (Stock, 1997)
  • La Femme d’affaires (Stock, 1998)
  • Dans le cercle sacré (Stock, 1999)
  • Oriane ou la cinquième couleur (Stock, 2000)
  • La Vengeance d’Esther (Stock, 2001)
  • Le Président (Stock, 2002)
  • L'Ange de Bagdad (Éditions no 1, 2004)
  • Le Conglomérat / en collab. avec Vladimir Colling (Édition 1, 2005)
  • L'Empire du Dragon / en collab. avec Vladimir Colling (Édition 1, 2006)
  • Puits de Lumière (Éd. du Rocher, 2007)
  • Le Roi Rouge (Éd. du Rocher, 2008)
  • L'Escroc du siècle (Édition 1, 2009)

Séries[modifier | modifier le code]

Romans de la série Franz Cimballi (8 romans)
  1. Money (Denoël, 1980)
  2. Cash ! (Denoël, 1981)
  3. Fortune (Denoël, 1982)
  4. Duel à Dallas (Édition 1, 1984)
  5. Le Chinois à roulettes (feuilleton pour Paris Match, 1984. Rééd. Éd. du Rocher, 2011)
  6. Les Corbeaux à crans d'arrêt (feuilleton pour France-Soir, 1985)
  7. Money 2 (Éd. du Rocher, 2010)
  8. L'Empire du nénuphar (Éd. du Rocher, 2011)
Romans de la série Hannah (2 romans)
  1. Hannah (Stock-Édition 1, 1985)
  2. L'Impératrice (Édition 1, 1986)
Romans de la série Rourke (3 romans)
  1. La Femme pressée (Édition 1, 1987)
  2. Kate (Stock-Édition 1, 1988)
  3. Les Routes de Pékin (Édition 1, 1989)
Romans de la série O’Hara (2 romans)
  1. L'Enfant des Sept Mers (Stock, 1993)
  2. Soleils rouges (Stock, 1994)
Romans de la série Julius Kopp (3 romans)
  1. Les Maîtres de la vie (Stock, 1995)
  2. Le Complot des anges (Stock, 1996)
  3. Le Mercenaire du Diable (Stock, 1997)

Compilations[modifier | modifier le code]

  • Le Cycle Cimballi (Éd. du Rocher-Claude Lefrancq « Volumes », 1993. Réunit : Money, Cash !, Fortune)
  • Les Grandes sagas de femmes (Éditions no 1, 1999. Réunit : Hannah et L’Impératrice)
  • Les Grands romans exotiques (Éditions no 1, 2000. Réunit : La Femme pressée et Kate)
  • Les Grandes sagas historiques (Éditions no 1, 2000. Réunit : Tantzor et Berlin)
  • Les Grands Thrillers (Éditions no 1, 2002. Réunit : Popov et Duel à Dallas)
  • Les Prédateurs de la Finance (Éditions no 1, 1999. Réunit : Le Roi vert et Cartel).

Nouvelles[modifier | modifier le code]

Recueil
  • Best seller (Agence Tequila motivation-Renault, 1990)
Nouvelle
  • Le Mousquetaire des mers (in Les nouveaux Trois mousquetaires, Les Amis du livre, 1998).

Documents[modifier | modifier le code]

  • Les Riches (Olivier Orban, 1991)
  • Le Régime Sulitzer (Michel Lafon, 1993)
  • Laissez-nous réussir (Stock-Michel Lafon, 1994) (ISBN 2234043611)
  • Les Dîners légers et gourmands / avec Paul-Loup Sulitzer ; photographies Daniel de Nève (Chêne, 1994)
  • Le Tour de taille en 80 jours / préf. Christian Cabrol (Michel Lafon, 1995)
  • Succès de femmes (Plon, 1996)
  • Crédit Lyonnais : cette banque vous doit des comptes (Michel Lafon, 1997)
  • Angolagate, chronique d'un scandale d'État / documentation assurée par Yannick Boutot (Éd. du Rocher, 2009)
  • Entretiens spirituels avec Pierre-André Bizien (Éd. Docteur angélique, 2024)

Direction collection « Histoires de fortune »[modifier | modifier le code]

  1. La Théorie d'O'Malley / John Rast (Carrère-C. Chalmin, 1986)
  2. Les Mines du roi Solomons / Michael de Palma (Carrère-C. Chalmin, 1986)
  3. Le Barman du Waldorf / Michael de Palma (Carrère-C. Chalmin, 1986)
  4. Le Septième Margin Call / John Rast (Carrère-C. Chalmin, 1986)
  5. L'Argent du thé / Dick Lewis (Carrère-Paraître, 1987)
  6. Howard Hughes / Harry Dulman (Carrère-Paraître, 1987)

Préfaces[modifier | modifier le code]

  • Les Rois verts : une aventure d'Apicitou / Daniel Sebban. Burning Bush, 1987, 43 p. (ISBN 0951081306)
  • Le Krach de 1987 / Lionel Salem ; [préf. P.-L. Sulitzer. Paris : Édition ̇1, 1987, 153 p. (ISBN 2-86391-273-9)
  • Le Défi de Gail : le promoteur / Joseph Amiel ; préf. Paul-Loup Sulitzer. Paris : Presses de la Cité, 1989, 461 p. (ISBN 2-258-02602-4)
  • Lettre ouverte aux pin'seurs / Jean-Claude Collard ; [préf. Paul-Loup Sulitzer] (Arcane, 1991)
  • La Châtaigne / Dominique Zardi ; préface de Paul-Loup Sulitzer. - Coulommiers : Dualpha éd., 2005, 215 p. (Vérités pour l'histoire). (ISBN 2-915461-41-4)
  • L'Homme qui a fait sauter la Barings / Judith Helen Rawnsley ; trad. Madeleine Bessières et Éric Jollant ; adapt. Mathieu Lance ; préf. Paul-Loup Sulitzer. Paris : Éd. générales First, 1995, 264 p. (F1rst-documents). (ISBN 2-87691-288-0)
  • 300 % : multipliez vos ventes par trois en développant votre clientèle / Reiner K. Selz ; préf. Paul-Loup Sulitzer. Paris : Éd. générales First, 1994, 218 p. (F1rst-Businessman). (ISBN 2-87691-226-0)
  • Les Ultra riches : peut-on avoir trop d'argent ? / Vance Packard ; préf. Paul-Loup Sulitzer ; trad. Francine Siety. Paris : Acropole, 1990, 335 p. (ISBN 2-7357-0141-7)
  • Yannick Boutot, Le Singulier destin du château de Sallegourde, , 70 p.
  • Que faites-vous le week-end ? / Michel Bertrand ; préf. Paul-Loup Sulitzer. Bruxelles : les Éd. de l'arbre, 2011, 221 p. (Témoignage vécu). (ISBN 978-2-87462-068-3)
  • Fragments de Miroir / Erick Dietrich. Éditions du Panthéon, 2013, 240 p.

Adaptations[modifier | modifier le code]

Bandes dessinées[modifier | modifier le code]

Série Le Roi Vert
  1. La Traque. Scén. Jean Annestay, ill. Jacques Armand. Dupuis, 1991 (ISBN 2-8001-1841-5)
  2. Guaharibos. Scén. Jean Annestay, ill. Gilles Mezzomo. Dupuis, 1993 (ISBN 2-8001-1963-2)
  3. Les Chiens Noirs. Scén. Jean Annestay, ill. Gilles Mezzomo. Dupuis, 1994 (ISBN 2-8001-2066-5)
  4. Charmian Page. Scén. Denis Lapière, ill. Gilles Mezzomo. Dupuis, 1994 (ISBN 2-8001-2138-6)
  5. Le Royaume. Scén. Denis Lapière, ill. Gilles Mezzomo. Dupuis, 1995 (ISBN 2-8001-2202-1)
Série Hannah d'après Sulitzer ; dessin Franz ; adaptation Jean Annestay
  1. Les Cavaliers de la mort. Dupuis, 11/1991, 48 p. (ISBN 2-8001-1842-3)
  2. Le Secret de MacKenna. Dupuis, 11/1992, 48 p. (ISBN 2-8001-1961-6)
  3. L'Irrésistible ascension. Dupuis, 11/1993, 48 p. (ISBN 2-8001-2062-2)
Série Rourke d'après Sulitzer ; dessins Marvano ; adaptation Marcel Rouffa
  1. La Mort est toujours bonne. Dupuis, 11/1991, 48 p. (ISBN 2-8001-1843-1)
  2. Le Bon Dieu ne dort jamais. Dupuis, 12/1992, 48 p. (ISBN 2-8001-1962-4)
  3. Les Trois concubines. Dupuis, 04/1994, 48 p. (ISBN 2-8001-2104-1)
  4. Tigre d'Avril. Dupuis, 03/1995, 48 p. (ISBN 2-8001-2189-0)

Cinéma[modifier | modifier le code]

Citations[modifier | modifier le code]

  • « Les pauvres ont des problèmes d'argent, les riches ont des problèmes de fortune. »[26]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « La biographie de Paul-Loup Sulitzer », sur Gala.fr (consulté le )
  2. Gérard Davet, « Paul-Loup Sulitzer, le roi nu », sur Le Monde, (consulté le )
  3. Frédéric Potet, « « Pif », star « coco » chez les enfants des seventies », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  4. « Paul-Loup SULITZER », sur Premiere.fr (consulté le ).
  5. « «Savoir s'enrichir» en librairie », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. « ‘Vivre et investir à Maurice', un film-documentaire sur Maurice de Paul-Loup Sulitzer », sur www.lexpressproperty.com (consulté le )
  7. « Plagiats et écrivains fantômes, côté obscur de la littérature », Le Point,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le ) :

    « De plus en plus de nègres sortent d'ailleurs de l'ombre comme Loup Durand, coauteur de plusieurs livres de Paul-Loup Sulitzer »

  8. https://actualitte.com/article/18335/presse/paul-loup-sulitzer-ruine-se-sent-proche-de-victor-hugo "la réputation de Sulitzer subira un revers en 1987, quand Pierre Assouline et Bernard Pivot prouveront que les premiers livres de Sulitzer étaient écrits par le journaliste Loup Durand"
  9. Robert Belleret, Les recettes du système Sulitzer, Le Monde, 5 juillet 2001, p. 12.
  10. Philippe Scali, éditeur chez Denoël : « [PLS et Loup Durand] se sont partagé à 50-50 un à-valoir exorbitant dont Sulitzer a finalement demandé qu'il soit réinjecté aux quatre cinquièmes dans la publicité du livre, y compris sur les radios". Le marketing littéraire est né ». Propos recueillis dans l'article : Robert Belleret, « Les recettes du système Sulitzer », Le Monde, 5 juillet 2001, p. 12.
  11. « Money », sur Alexandre Dumas, suites, plagiats, pastiches, hommages et bandes dessinées (consulté le )
  12. « Le Roi vert arrache la fusée Sulitzer à l'atmosphère : 175 000 exemplaires, des traductions dans 42 pays et la vente des droits cinématographiques pour 2,5 millions de francs ». Le Monde, 5 juillet 2001.
  13. Julien Bisson, Que devient Paul-Loup Sulitzer ?, France Soir, 10 juin 2010
  14. Sulitzer, Monstre sacré, éditions du Rocher, 2013
  15. a et b AFP, « Paul-Loup Sulitzer "ruiné et décrédibilisé" par l'Angolagate », sur LeMatin.ch, (version du sur Internet Archive)
  16. [vidéo] Alain Souchon à propos de "Foule sentimentale", Taratata, A2, 23 octobre 1993.
  17. « Foule sentimentale d'Alain Souchon », sur www.lefigaro.fr
  18. « Dépoussiérer les livres... », Régis Debray, Le Monde, 7 mars 2010.
  19. Paul-Loup Sulitzer a racheté l'avion avec W. Neuman. « J'avais envie de continuer à faire voler cet avion, et peut-être de participer à la libération de cet homme. » Sulitzer par Paul-Loup : entretiens intimes / avec Christelle Schaff. Enghien-les-Bains, Éd. de la Lagune, 2006, p. 54-55. (ISBN 2-84969-023-6)
  20. Paul-Loup Sulitzer avait obtenu l'exclusivité de diffusion sur la cassette contenant l'enregistrement du procès. Mais il s'est fait voler une copie de la cassette, qui a été revendue à TF1. Sulitzer par Paul-Loup : entretiens intimes / avec Christelle Schaff. Enghien-les-Bains, Éd. de la Lagune, 2006, p. 56. (ISBN 2-84969-023-6)
  21. Télé 7 Jours n°1366, semaine du 2 au 8 août 1986, page 11.
  22. a et b « La descente aux enfers de Paul-Loup Sulitzer », sur bfmtv.com, (consulté le ).
  23. « Paul Loup et Alexandra Sulitzer, interview de Thierry Ardisson », sur ina.fr,
  24. La Libre Belgique - 14 février 2017.
  25. « Paul-Loup Sulitzer a encore frôlé la mort : l’écrivain souffre d’une arythmie cardiaque - Voici », sur Voici.fr (consulté le ).
  26. Propos tenus dans une interview donnée à l'hebdomadaire Paris Match au début des années 1980.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Sulitzer et moi / Eva Kowalewska. Paris : Éditions no 1, 2003, 222 p. (ISBN 2-84612-118-4)
  • Sulitzer par Paul-Loup : entretiens intimes / avec Christelle Schaff. Enghien-les-Bains : Éd. de la Lagune, 2006, 96 p. (ISBN 2-84969-023-6)
  • Le piège : les réseaux financiers de Pierre Falcone / Gilles Gaetner. Paris : Plon, 2002, 279 p. (ISBN 2-259-19563-6)
Articles
  • Robert Belleret, « Les recettes du système Sulitzer », Le Monde, , p. 12 [lire en ligne]
  • Gérard Davet, « Paul-Loup Sulitzer, le roi nu », Le Monde, [lire en ligne]
  • Marie-Laetitia Bonavita, « Paul-Loup Sulitzer, l'inventeur de la finance-fiction », Le Figaro, , [lire en ligne]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]