Mousquetaire
Le mousquetaire est un militaire armé d'un mousquet. Des corps d'armée de ce type ont existé dans plusieurs pays, mais le plus célèbre a été formé par les mousquetaires français, qui ont existé principalement aux XVIIe et XVIIIe siècles. Dans les arts, les mousquetaires ont été rendus célèbres au XIXe siècle par plusieurs œuvres littéraires, dont le roman Les Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas et la pièce de théâtre Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand, qui s'inspirent librement des vies respectives de l'homme de guerre d'Artagnan et de l'écrivain libertin Savinien de Cyrano de Bergerac. Ces œuvres ont elles-mêmes alimenté le genre du roman de cape et d'épée, ensuite décliné sur d'autres supports.
Les mousquetaires en France
[modifier | modifier le code]Les débuts du corps
[modifier | modifier le code]Henri IV forme une unité de cavalerie légère, des gentilshommes natifs du sud-ouest, armés d'arquebuses : les carabins[1]. Le corps des mousquetaires de la maison militaire du roi de France est créé en 1622 lorsque Louis XIII dote de mousquets, arme plus puissante que l'arquebuse, une compagnie de chevau-légers de la Garde. Ils ne combattent pas initialement à cheval, car le mousquet, trop long et lourd, 8 kg, doit être posé sur un piquet en métal appelé fourquine. Sous Louis XIV, le mousquet est raccourci et allégé, les mousquetaires pouvant désormais l'utiliser à cheval[2].
De 1622 à 1627, les mousquetaires dépendent du capitaine-lieutenant des chevau-légers. Le premier occupant du poste en 1622 est Charles de Bérard, marquis de Montalet (décédé en 1627, et non pas son père, Jean, marié en 1576 en Languedoc - erreur courante faite entre les deux générations.). Louis XIII le fait capitaine-lieutenant de la compagnie des mousquetaires, le titre de capitaine revenant au roi. Le commandement effectif est assuré par Jean-Armand du Peyrer, comte de Tréville. Ce corps est nommé d'abord Compagnie de Mousquetons du Roi, puis des Mousquetaires du roi.
Les mousquetaires sont recrutés uniquement parmi les gentilshommes ayant déjà servi dans les Gardes. L'accès aux mousquetaires, corps d'élite et de parade, proche du roi, représente une promotion. En quittant ses rangs, on est nommé enseigne ou lieutenant[3] dans les Gardes ou officier dans les régiments. En l'absence d'école militaire, le passage sous les yeux du souverain permet de vérifier la compétence et la fidélité de chaque homme. Les mousquetaires sont d'abord des combattants à cheval, puis indifféremment à pied ou à cheval. Chaque compagnie utilise donc un porte-drapeau à pied et un porte-étendard à cheval. Ils forment la garde habituelle du roi à l'extérieur, la garde à l'intérieur des appartements royaux étant assurée par les gardes du corps et des gardes suisses.
Les mousquetaires du Cardinal
[modifier | modifier le code]Richelieu étant menacé de mort, notamment par Gaston de France, Louis XIII lui ordonne de se créer des gardes personnels qui deviennent progressivement un corps de mousquetaires pour son service. Il préféra avoir sa propre garde aux couleurs de l'Église, c'est-à-dire le rouge. Les mousquetaires du roi dépendaient du capitaine des mousquetaires, alors que ceux du cardinal dépendaient de lui directement[4].
Le règne de Louis XIV
[modifier | modifier le code]En 1646, Mazarin fait dissoudre la compagnie des mousquetaires du roi, sous prétexte qu'ils sont trop turbulents. Elle réapparaît[pourquoi ?] en 1657 avec un effectif de 150 hommes.
À la mort de Mazarin en 1661, la compagnie des mousquetaires du cardinal passe au service du roi. En 1664, elle est réorganisée sur le modèle de la première compagnie et reçoit le surnom de « mousquetaires gris » dû à la robe de leurs chevaux, alors que la deuxième compagnie créée en 1663 est appelée « mousquetaires noirs », ces derniers ayant des chevaux noirs. La devise des mousquetaires gris est « Quo ruit et letum[5] » (« Où elle tombe [allusion à la bombe représentée], la mort aussi », « Où elle tombe la mort vient avec elle ») et celle des noirs « Alterius Jovis altera tela » (« Les autres traits d'un autre Jupiter »).
Chaque compagnie dispose d'un fourrier, d'un aumônier, d'un apothicaire, d'un sellier, d'un maréchal-ferrant, de six tambours[6] et de quatre hautbois. Chaque mousquetaire doit se monter, s'habiller et s'équiper à ses frais. Le roi ne fournissait que le fusil et le mousquet, les pistolets et les épées devaient être achetés. Si au début les mousquetaires n'avaient pas d'uniforme (ils portaient pour se distinguer une casaque[7] bleue ornée de 4 croix de velours blanc qui leur servaient de manteau, mais était peu pratique lors des combats), par la suite, une tenue est fixée. L'habit est rouge écarlate et brodé d'or avec des manches et un col satinés de blanc et de dentelle ainsi qu'un chapeau au panache blanc[8]. Les bottes sont demi-fortes (ce qui les rend plus commodes que les grosses bottes de cavalerie qu'avaient les mousquetaires au début). Selon François Bluche, au début du XVIIIe siècle, un mousquetaire avait besoin de 1 000 livres pour s'équiper en temps de paix et de 2 000 livres en temps de guerre.
À la même époque, l'effectif des compagnies est doublé afin de satisfaire une demande de la noblesse. Depuis les réformes de Le Tellier, les nobles sont obligés de passer un certain temps dans la troupe avant d'accéder au grade d'officier. Nombre d'entre eux préfèrent effectuer ce service dans un corps des plus prestigieux, ne rassemblant que des nobles en principe : « en principe »[9].
Parmi les mousquetaires devenus célèbres, on trouve aussi bien des militaires comme le maréchal de Montesquiou que des écrivains comme le duc de Saint-Simon.
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Drapeau de la 1re compagnie des mousquetaires du roi d'après Du Vivier[10] – 1715. On y lit la devise : « Quo ruit et letum » (« Où elle tombe [allusion à la bombe représentée], la mort aussi », « Où elle tombe la mort vient avec elle »).
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Mousquetaires du roi en 1660
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Mousquetaires de la Garde, fin du XVIIe siècle
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Mousquetaires Gris à la prise de Gand en 1678
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Les mousquetaires gris à l'assaut de Valenciennes. Jean Alaux, Valenciennes pris d'assaut en 1677 - 1837.
La première compagnie s'installe dans une caserne, rue du Bac. C'est la première caserne construite à Paris. Elle sera supprimée par Louis XVI en 1775. Vendus en 1834, les bâtiments les plus anciens seront détruits dont il reste quelques vestiges que l'on peut voir de la rue de Verneuil, de la rue de Beaune ou de la rue du Bac.
La seconde compagnie s'installe dans une seconde caserne à l'emplacement de l'hôpital des Quinze-Vingts.
Le XVIIIe siècle
[modifier | modifier le code]La couleur donnée aux compagnies de mousquetaires correspond à celle de la robe de leurs chevaux. La compagnie des Mousquetaires Noirs est plus recherchée que celle des Mousquetaires Gris[11].
Les compagnies de mousquetaires sont dissoutes, selon les sources, en 1775 par le comte de Saint-Germain, dans le cadre des réformes de l'armée[12], ou en 1776, par Louis XVI, pour des raisons d’économie[13].
Il est reformé en 1789 et dissous à nouveau en 1792, en même temps que l'ensemble de la Maison du roi[13].
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Robert Paul Ponce Antoine, Revue de Mousquetaires-Noirs dans la plaine des Sablons, 1729
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Mousquetaire du roi, 1724
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Musiciens-mousquetaires du roi en 1724, hautboïste de la 2e compagnie et tambour de la 1re compagnie.
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Mousquetaires Gris et Noir, 1745.
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Mousquetaire de la garde du roi en 1772 par Littret de Montigny.
Le XIXe siècle
[modifier | modifier le code]Louis XVIII reconstitue le corps des mousquetaires le 6 juillet 1814, et les dissout définitivement le 1er janvier 1816[13].
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Portrait d'un mousquetaire du roi en 1815.
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Uniforme de Mousquetaire gris, en 1814-1815 exposé au musée de l'armée.
Les mousquetaires dans le monde
[modifier | modifier le code]Perse
[modifier | modifier le code]En Perse, c'est sous la dynastie Séfévide, en particulier sous l'égide de Abbas Oskuizadeh Ier le Grand (1571-1629), qu'un groupe de 12 000 mousquetaires, les tofangtchis, est créé. Leur dirigeant, un gholam (soldat esclave), est l'un des six personnages les plus importants de l'Empire.
Représentations dans les arts
[modifier | modifier le code]Littérature
[modifier | modifier le code]Les Trois Mousquetaires et le roman de cape et d'épée
[modifier | modifier le code]Alexandre Dumas les a immortalisés dans la trilogie Les Trois Mousquetaires, Vingt ans après et Le Vicomte de Bragelonne, en s'inspirant de la devise des mousquetaires : Tous pour un, un pour tous.
Ce roman a rendu populaires les mousquetaires, mais ne doit en aucun cas être considéré comme une œuvre historique, tant les libertés prises avec l'histoire sont nombreuses. S'appuyant sur un ouvrage de Gatien de Courtilz de Sandras publié en 1700, Mémoires de Monsieur d'Artagnan ; dans ces mémoires apocryphes, l'auteur présente une vision très romanesque du règne de Louis XIII.
Romans de cape et d'épée
[modifier | modifier le code]Les mousquetaires forment un type de personnage récurrent du genre romanesque populaire appelé le roman de cape et d'épée, qui s'inspire souvent des combats à l'escrime pratiqués au XVIIe siècle et aime à mettre en scène des mousquetaires parmi ses héros. Nourris d'une base historique, ces romans prennent souvent des libertés avec la réalité historique, de la même façon que Dumas. Ils peuvent intégrer des éléments de fantastique ou de merveilleux. Les Lames du cardinal, cycle romanesque de fantasy historique publié par Pierre Pevel entre 2007 et 2010, a pour personnages principaux des mousquetaires au service du cardinal de Richelieu, sur le même principe que les gardes du Cardinal historiques, mais dans un univers alternatif où la magie et les dragons existent et où le siège de la Rochelle en 1627-1628 a échoué.
La Semaine sainte
[modifier | modifier le code]Louis Aragon dans La Semaine sainte, paru en 1958, met en scène des mousquetaires gris, dont le peintre Théodore Géricault, lors de la fuite de Louis XVIII au début des Cent-Jours.
Peinture
[modifier | modifier le code]Iconographie
[modifier | modifier le code]Le peintre Pablo Picasso a peint plusieurs tableaux représentant des mousquetaires : Femme nue et mousquetaire (1967), Mousquetaire assis (1967), Mousquetaire et amour (1969), Tête de mousquetaire (1971) ou encore Mousquetaire aux oiseaux (1972).
Sculpture
[modifier | modifier le code]Gustave Doré a sculpté une statue représentant D'Artagnan, située sur la place du Général-Catroux, à Paris.
Cinéma
[modifier | modifier le code]Le genre cinématographique du film de cape et d'épée met régulièrement en scène des mousquetaires, souvent par l'intermédiaire d'adaptations plus ou moins fidèles de romans de cape et d'épée, en premier lieu Les Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas et ses suites. Le cinéma invente des suites aux aventures des mousquetaires dumasiens. Le réalisateur américain Richard Lester crée une trilogie Les Trois Mousquetaires (1973), On l'appelait Milady (1974) et Le Retour des Mousquetaires (1989, librement inspiré de Vingt Ans après). En France, Bertrand Tavernier réalise La Fille de d'Artagnan en 1994.
Jeux de société
[modifier | modifier le code]Plusieurs jeux de rôle sur table, relevant principalement du genre de cape et d'épée, mettent en scène des compagnies de mousquetaires librement inspirés de la réalité historique (en général du XVIIe siècle). Les Trois Mousquetaires (Flashing Blades), jeu américain paru en 1984, adapte librement le roman de Dumas en autorisant les joueurs à incarner aussi autre chose que des mousquetaires[14]. La gamme des Swashbuckling Adventures, pour le d20 System, parue en 2002-2003, propose règles et décors pour des aventures de cape et d'épée génériques inspirées de l'Europe du XVIIe siècle[15]. Mordiou !, du Grümph, paru en France en 2016, se déroule dans un Paris imaginaire au XVIIe siècle[16].
Certains de ces jeux de rôle relèvent de l'historico-fantastique, comme Tous pour un ! Régime diabolique (All for One - Régime Diabolique), paru au Royaume-Uni en 2010, où l'on incarne des mousquetaires ayant affaire à des sorciers et à des créatures issues de l'imaginaire chrétien, comme des démons ou des gargouilles[17]. Certains jeux mélangent les codes du genre de la fantasy à une inspiration générale puisée dans la Renaissance, le XVIIe siècle et les romans de cape et d'épée, comme le jeu de rôle américain Les Secrets de la septième mer, parue en 1999, dont l'univers de jeu, Théah, est une Europe du XVIIe siècle alternative où l'équivalent de la France, appelé Montaigne, fait la part belle aux personnages de mousquetaires[18]. Les Lames du cardinal, qui adapte en 2014 le cycle de romans français du même nom publié par Pierre Pevel, permet en revanche de jouer des soldats-espions au service du cardinal de Richelieu[19].
D'autres univers de jeux de rôle mêlent à la réalité historique des éléments de science-fiction. Mousquetaires de l'ombre, paru en France en 2004, permet d'incarner des membres d'une compagnie secrète de mousquetaires d'élite chargés de faire face aux Évadés, qui ne sont autres que des extra-terrestres échappés d'un vaisseau pénitentiaire écrasé en pleine forêt de Fontainebleau[20].
Spectacle
[modifier | modifier le code]Les Mousquetaires de la reine est un opéra comique que Fromental Halévy composa sur un livret de Jules-Henri Vernoy de Saint-Georges.
Le compositeur français Louis Varney crée en 1880 l'opérette Les Mousquetaires au couvent, sur un livret de Jules Prével et Paul Ferrier, basée sur un vaudeville d'Amable de Saint-Hilaire et Paul Duport, L'habit ne fait pas le moine (1835).
Liste de mousquetaires français
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XVIIe siècle[modifier | modifier le code]
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XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]
XIXe siècle[modifier | modifier le code]
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Expositions
[modifier | modifier le code]- Mousquetaire, jusqu'au , Hôtel des Invalides, Musée de l'Armée 19 rue de Grenelle, Paris.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Mathilde Ragot, « Qui étaient les vrais mousquetaires ? », www.geo.fr, (lire en ligne , consulté le ).
- Stéphane Thion, Les armées françaises de la guerre de trente ans, LRT Éditions, , p. 93.
- Le grade de "lieutenant" est alors d'un niveau plus élevé qu'actuellement, surtout dans les corps d'élite.
- Louis Batiffol, Autour de Richelieu. Sa fortune. Ses gardes et mousquetaires, Calmann-Lévy, , p. 68
- Pierre Claude de Guignard, L'école de Mars, tome I, Paris, chez Nicolas Simart, 1725, p .448 : « Les Etendarts de la premiere Compagnie ont pour devise une Bombe qui tombe sur une Ville, avec ces mots. Quo ruit et letum » Lire en ligne.
- Ces tambours sont toujours présents dans la Garde Républicaine actuelle.
- Casaque consistant en 4 pans d'étoffes attachés au cou, deux fixes devant et derrière, deux mobiles sur les côtés pour pouvoir mouvoir les bras.
- Fred Jouhaud, Madame D'Artagnan ?, Éditions L'Harmattan, , p. 98
- Bigitte Postel, « Mousquetaires », dans : Archéologia, no 522 de juin 2014, p. 53, 1re colonne
- Bannière reproduite d'après le manuscrit de Du Vivier (1715) conservé au Musée d'art et d'histoire militaire de L'Empéri.
- Benoît de Fauconpret, Les preuves de noblesse au XVIIIe siècle, Paris, Éditions Patrice du Puy,
- Jean Delmas, « Mousquetaire », sur Encyclopædia Universalis (consulté le ).
- « La soubreveste des mousquetaires de la maison militaire du roi (1814-1816) », sur Musée de l'Armée.fr (consulté le ).
- Fiche de la gamme Les Trois Mousquetaires sur le Guide du rôliste galactique. Page consultée le 30 octobre 2018.
- Fiche de la gamme Swashbuckling Adventures sur le Guide du rôliste galactique. Page consultée le 30 octobre 2018.
- Fiche de Mordiou sur le Guide du rôliste galactique. Page consultée le 30 octobre 2018.
- Fiche de la gamme Tous pour un ! Régime diabolique sur le Guide du rôliste galactique. Page consultée le 30 octobre 2018.
- Fiche de la gamme Les Secrets de la 7e Mer sur le Guide du rôliste galactique. Page consultée le 30 octobre 2018.
- Fiche de la gamme Les Lames du cardinal sur le Guide du rôliste galactique. Page consultée le 30 octobre 2018.
- Fiche de la gamme Mousquetaires de l'Ombre sur le Guide du rôliste galactique. Page consultée le 30 octobre 2018.
- Vincent Capdeguy, « Un « roitelet nègre » à la cour de Louis XIV », sur Blog Histoire Globale, (consulté le ) : « Signe du bruissement suscité, le fait est également relaté, avec quelques erreurs mais aussi quelques informations complémentaires, par le Mercure historique et politique, contenant l’état présent de l’Europe, ce qui se passe dans toutes les cours, l’intérêt des princes, leurs brigues, & généralement tout ce qu’il y a de curieux pour le mois de mars 1701, pp. 319-320., autre journal publié en Hollande : « Le prince Louis Annibal, roi de Sirie sur la Côte d’Or en Afrique, qui était à Paris depuis longtemps, & qui a été instruit & baptisé par l’évêque de Meaux, le Roi ayant été son parrain, communia le 12 du mois dernier par les mains du cardinal de Noailles, & présenta en même temps un tableau à la Vierge, sous la protection de laquelle il a mis ses États, ayant fait vœu, quand il sera de retour, de travailler à la conversion de ses peuples.» »
- « Mémoires Combattantes - Les origines (1765-1857) », sur Groupe de recherche Achac (consulté le ) : « En 1688, le jeune Louis Aniaba venu de Côte d’Ivoire, arrive à la cour du roi Louis XIV. Admis comme mousquetaire, il devient le « premier officier noir de l’armée française » et capitaine du régiment de cavalerie en Picardie. »
- FranceSoir, « Chauves-souris, varans... et canons aux îles Ehotilé en Côte d'Ivoire », (consulté le ) : « Il hérite même de la charge honorifique mais lucrative d'officier dans le régiment du roi. Il s'agit là du "premier officier noir de l'armée française", estime Frédéric Couderc dans son roman Prince Ébène. »
- « Catalogue analytique des archives de Monsieur le baron de Joursanvault, 1838 », J.Techener, (consulté le ) : « Louis Aniaba, par la grâce de Dieu, roi d'Eissinies, à la Côte d'Or, ... institue, sous la protection de la très sainte Vierge, un ordre de chevalerie sous le nom de l'Ordre de l'Étoile de Notre-Dame, et voulant laisser en France, après son départ, des monumens de sa dévotion et reconnaître les services qui lui ont été rendus par Oudar-Augustin Justinat, auteur du grand tableau qu'il a donné à l'église Notre-Dame de Paris, où il est représenté à genoux devant la sainte Vierge et son enfant Jésus qui lui remet le collier de son dit ordre, en présence du roi de France, son bienfaiteur et parrain, et de M. l'évêque de Meaux, il institue ledit Justina, chevalier de son ordre (Paris, 12 février 1701) »
- Sur le site des Archives Départementales de l'Essonne en ligne, on trouve son acte de mariage à Brétigny-sur-Orge, le 7 novembre 1718. Dans celui-ci, Jean de Paulo a 60 ans environ et est chevalier et ancien cornette de la 1re compagnie des Mousquetaires du Roy
- Paul BERTRAND DE LA GRASSIERE, Messieurs de Monneron, mousquetaires du Roi, et l'abbaye de Grandmont, 210 p., pages 105-213
- Isaac de Larrey, Histoire de France sous le règne de Louis XIV, t. 9, p. 291
- dit ancien mousquetaire du Roy au baptême de ses enfants Jean Louis Gérald le 27 mai 1754[1] et Catherine Hélène Anne le 8 mars 1756[2] à Montpellier (Archives Départementales de l'Hérault en ligne)
- qualifié de mousquetaire du roy au baptême de sa fille Louise Suzanne Dauphine, le 4 janvier 1757[3] à Montpellier (Archives Départementales de l'Hérault en ligne)
- dit ancien mousquetaire du Roy à son mariage, le 8 août 1777 à Villefranche-de-Rouergue (Archives Départementales de l'Aveyron en ligne)
- Kléber, Jean-Baptiste, 1753-1800, Kléber en Vendée (1793-1794), , 622 p. (lire en ligne)
- « Jean-François de BALBY - "pierfit" - Geneanet », sur gw.geneanet.org (consulté le )
- dit ancien mousquetaire de la garde du Roy à son mariage, le 10 septembre 1778 à Montpellier (Archives Départementales de l'Hérault)
- dit ancien mousquetaire de la maison du Roy au baptême de sa nièce par alliance Marie Louise Sophie de Carrière, le 2 mars 1787 à Montpellier (Archives Départementales de l'Hérault)
- dit ancien mousquetaire de la garde ordinaire du roi au baptême de sa fille Marguerite Charlotte Maximilienne, le 1er février 1791 à Montpellier (Archives Départementales de l'Hérault)
- cité dans l'acte de baptême de Marguerite Julie Robert, le 27 mai 1739 à Champlitte (Archives départementales de la Haute-Saône)
- dit ancien mousquetaire du Roy dans la permission de marier délivrée par le curé de Monteaux le 9 mai 1729 [4] (Archives Départementales du Loir-et-Cher en ligne)
- présent au baptême de ses enfants Gilbert Henry [5] et Henry Étienne [6] le 17 avril 1757 à Aurillac (Archives Départementales du Cantal en ligne)
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Abbé Jacques Paul Migne, Encyclopédie théologique, t. III, p. 146 et suivantes.
- Pascal Brioist, Hervé Drévillon et Pierre Serna, Croiser le fer : violence et culture de l'épée dans la France moderne (XVIe – XVIIIe siècle), Seyssel, Champ Vallon, coll. « Époques », , 429 p. (ISBN 2-87673-352-8, présentation en ligne), [présentation en ligne], [présentation en ligne].
- Brigitte Postel, Mousquetaires, Archéologia, no 522, p. 50-57.
- Rémi Masson, Les mousquetaires ou La violence d'État, Paris, Vendémiaire, coll. « Le Temps de la guerre », , 156 p. (ISBN 978-2-36358-117-4).
- Rémi Masson, Défendre le roi : la Maison militaire au XVIIe siècle, Ceyzérieu, Champ Vallon, coll. « Époques », , 415 p. (ISBN 979-10-267-0530-7, présentation en ligne).
- Joseph Miqueu, Le Béarn des Mousquetaires et des Soldats du Roi, Paris, Cercle Historique de l'Arribère (C.H.Ar.), (lire en ligne)
- Olivier Renaudeau (dir.), Mousquetaires !, Paris, Gallimard / Musée de l'Armée, , 271 p. (ISBN 978-2-07-014470-9, présentation en ligne).
- Julien Wilmart, « Des chevaux et des mousquetaires dans le Paris du XVIIe et du XVIIIe siècles », Histoire urbaine, no 44, , p. 21-40 (lire en ligne)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Les Gentilshommes de la Brette - Association d'Escrime Mousquetaire
- Site consacré à d'Artagnan et aux Mousquetaires
- Les Mousquetaires du Béarn