Aller au contenu

Serralongue

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Serralongue
Serralongue
Vue générale.
Blason de Serralongue
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Céret
Intercommunalité Communauté de communes du Haut Vallespir
Maire
Mandat
Philippe Juanola
2020-2026
Code postal 66230
Code commune 66194
Démographie
Gentilé Serralonguais, Serralonguaises
Population
municipale
235 hab. (2021 en évolution de +3,52 % par rapport à 2015)
Densité 10 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 23′ 54″ nord, 2° 33′ 23″ est
Altitude Min. 478 m
Max. 1 407 m
Superficie 23,04 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Canigou
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Serralongue
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Serralongue
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Orientales
Serralongue
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Serralongue

Serralongue Écouter est une commune française située dans le sud du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Vallespir, ancienne vicomté (englobée au Moyen Âge dans la vicomté de Castelnou), rattachée à la France par le traité des Pyrénées (1659) et correspondant approximativement à la vallée du Tech, de sa source jusqu'à Céret.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tech, la Lamanère, la rivière del Castell, le ruisseau des Cortals et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Serralongue est une commune rurale qui compte 235 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 900 habitants en 1851. Ses habitants sont appelés les Serralonguais ou Serralonguaises.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]
Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Serralongue se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Catalogne)[I 1].

Elle se situe à 43 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, à 19 km de Céret[2], sous-préfecture, et à 13 km d'Amélie-les-Bains-Palalda[3], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Amélie-les-Bains-Palalda[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Le Tech (1,7 km), Montferrer (4,6 km), Saint-Laurent-de-Cerdans (4,9 km), Lamanère (5,1 km), Prats-de-Mollo-la-Preste (6,3 km), Corsavy (7,9 km), Coustouges (8,4 km), Arles-sur-Tech (9,2 km).

Sur le plan historique et culturel, Serralongue fait partie du Vallespir, ancienne vicomté (englobée au Moyen Âge dans la vicomté de Castelnou), rattachée à la France par le traité des Pyrénées (1659) et correspondant approximativement à la vallée du Tech, de sa source jusqu'à Céret[5].

Situation de la commune.

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]
Vue d'ensemble sur Serralongue.
Mont Negre, vue vers le sud.

La superficie est de 2 207 ha. La commune est en moyenne à 720 m d'altitude, près de la frontière franco-espagnole (à 25 km par le Col d'Ares)[8].

La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[9].

La commune se situe dans la zone axiale de la chaîne des Pyrénées. La majeure partie de la commune repose sur le granite hercynien (c 300Ma), comme au sommet du Mont Negre, point culminant de la commune (1425m)[10].

La frontière méridionale de la commune, qui marque également (approximativement) la limite entre la zone axiale des Pyrénées et la zone sud-pyrénéenne, présente un changement géologique abrupt. Au sud de cette limite s'élèvent des crêtes (en Catalogne) de marnes éocènes à bandes calcaires (c 50Ma)[11].

Le village est situé sur la rive droite de la vallée du Tech et fait face au flanc sud du massif du Canigou.

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Serralongue domine les vallées du Rianiol (Castell) et du Lamanère.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Pyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un air sec, particulièrement en hiver et peu de brouillards[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 876 mm, avec 6 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 040,0 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Statistiques 1991-2020 et records SERRALONGUE (66) - alt : 700m, lat : 42°23'59"N, lon : 2°33'28"E
Records établis sur la période du 01-08-1985 au 02-11-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,9 2 4,1 6,1 9,2 12,8 14,9 15,1 11,8 9,1 5 2,8 7,9
Température moyenne (°C) 6 6,5 8,9 11 14,3 18,1 20,6 20,8 17 13,6 9,1 6,7 12,7
Température maximale moyenne (°C) 10,2 11 13,8 15,9 19,4 23,4 26,4 26,4 22,2 18,2 13,3 10,7 17,6
Record de froid (°C)
date du record
−10,6
16.01.1987
−11,2
11.02.1986
−7,7
10.03.10
−2,6
03.04.22
−0,9
08.05.1997
4,1
12.06.19
4,9
11.07.1993
6,4
29.08.1989
2,6
19.09.1994
−2
25.10.03
−8,2
20.11.1985
−7,5
14.12.01
−11,2
1986
Record de chaleur (°C)
date du record
23,3
05.01.13
24,4
02.02.22
25,8
13.03.23
28
30.04.05
32,9
20.05.22
36,9
28.06.19
40,4
18.07.23
39
24.08.23
33,2
06.09.1988
30,9
07.10.09
24
17.11.09
23,2
16.12.1985
40,4
2023
Précipitations (mm) 76,6 53,7 79,3 103,3 110,4 94,5 69,5 83,5 89,1 106,9 99,5 73,7 1 040
Source : « Fiche 66194002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]
Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 2[Note 2] est recensée sur la commune[17] : « le Vallespir » (47 344 ha), couvrant 18 communes du département[18].

Au , Serralongue est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (76,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %), prairies (2,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Serralongue est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à deux risques particuliers, les risques radon et minier[20],[21].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]
Zones inondables de la commune de Serralongue.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[22].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[23]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[24]

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[25].

Risque particulier

[modifier | modifier le code]

La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[26].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Serralongue est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[27].

En catalan, le nom de la commune est Serrallonga[28].

En catalan, serra et serrat s'appliquent à des collines et à des petites montagnes allongées (chaînes) ; longa (longue) est un renforcement de l'allongement.

Monument aux morts

Le site de Serralongue (Serra longa la « longue montagne ») est occupé dès le Xe siècle par un château. Ce château est la possession d'une puissante famille seigneuriale, celle des seigneurs de Corsavy. Au cours du XIIIe siècle, cette famille se divise et l'un des rameaux, installé à Serralongue, en prend le nom. Le château de Serralongue voit lui son nom devenir Cabrenç, mais le nom du village et de la famille reste Serralongue. La famille de Serralongue se distingue lors de la croisade d'Aragon en 1284 en prenant le parti de Pierre III d'Aragon contre Philippe III de France et Jacques II de Majorque. Ce dernier, suzerain légitime de Serralongue, tente en vain de réduire la forteresse au cours des dernières années du XIIIe siècle. La seigneurie de Serralongue-Cabrenç passe au XIVe siècle à la famille de Rocabertí, puis change encore de mains au cours de l'époque moderne. Son dernier possesseur avant la révolution de 1789 est Abdon-Sennen de Ros. À cette époque, le château de Cabrenç est déjà abandonné depuis longtemps et Serralongue n'est qu'un petit village de montagne.[réf. nécessaire]

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Administration municipale

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
         
mars 2001 2020 Jean-Marie Bosch[29],[30],[31]    
2020 En cours Philippe Juanola    

Politique environnementale

[modifier | modifier le code]

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie ancienne

[modifier | modifier le code]

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1378 1553 1709 1720 1730 1767 1774 1789 1790
50 f23 f81 f76 f88 f565 H74 f115 f559 H
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Note :

Démographie contemporaine

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[34].

En 2021, la commune comptait 235 habitants[Note 3], en évolution de +3,52 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
400555641715775806808886900
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
872778792812743707763756782
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
750780791648603542461413391
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
316244206205210238262230230
2021 - - - - - - - -
235--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[37] 1975[37] 1982[37] 1990[37] 1999[37] 2006[38] 2009[39] 2013[40]
Rang de la commune dans le département 127 133 141 135 133 133 135 139
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]
  • Fête patronale : [41] ;
  • Foire : 1er dimanche de novembre[41].
"Domaine de Falgos", golf 18 trous, altitude 1000 mètres[42].
  • Golf 18 trous, équitation, gymnastique, pétanque, court de tennis

En 2018, la commune compte 114 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 207 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 450 [I 5] (19 350  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 9,8 % 8,5 % 14,8 %
Département[I 8] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 111 personnes, parmi lesquelles on compte 67,8 % d'actifs (53,1 % ayant un emploi et 14,8 % de chômeurs) et 32,2 % d'inactifs[Note 5],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.

La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 10]. Elle compte 47 emplois en 2018, contre 54 en 2013 et 59 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 60, soit un indicateur de concentration d'emploi de 78,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 38,3 %[I 11].

Sur ces 60 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 32 travaillent dans la commune, soit 53 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 74,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6 % les transports en commun, 14,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités

[modifier | modifier le code]

19 établissements[Note 6] sont implantés à Serralongue au [I 14]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 31,6 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 19 entreprises implantées à Serralongue), contre 30,5 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

[modifier | modifier le code]

Agriculture

[modifier | modifier le code]
1988 2000 2010 2020
Exploitations 7 3 1 3
SAU[Note 7] (ha) 226 123 188 76

La commune est dans les « Vallespir et Albères », une petite région agricole située dans le sud du département des Pyrénées-Orientales[43]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 3]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 9] (sept en 1988). La superficie agricole utilisée est de 76 ha[45],[Carte 4],[Carte 5].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Monuments et lieux touristiques

[modifier | modifier le code]

Les éléments notable du patrimoine de Serralongue sont les suivants[41] :

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Serralongue Blason
D'argent à la chèvre passante d'or, surmontée de trois tours mal ordonnées de gueules, ouvertes et ajourées du champ.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  5. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  6. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  7. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  8. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  9. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[44].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]
  1. a b c et d Insee, « Métadonnées de la commune de Serralongue ».
  2. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Serralongue » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Serralongue » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Serralongue » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Serralongue » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. Stephan Georg, « Distance entre Serralongue et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Serralongue et Céret », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Serralongue et Amélie-les-Bains-Palalda », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches de Serralongue », sur villorama.com (consulté le ).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 227-228.
  6. Carte IGN sous Géoportail
  7. Institut cartographique de Catalogne, « Visualisateur cartographique Vissir » (consulté le ).
  8. Carte topographique sur Géoportail.
  9. « Connaitre-les-risques-pres-de-chez-moi » (consulté le ).
  10. Carte géologique sur Géoportail.
  11. SIGES Occitanie (Serralongue), sur sigesocc.brgm.fr; section "Carte géologique".
  12. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  13. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  14. « Station Météo-France commune d'Eus) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Station Météo-France commune d'Serralongue) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  16. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  17. « Liste des ZNIEFF de la commune de Serralongue », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « ZNIEFF « le Vallespir » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), chapitre 1 - Liste des risques par commune.
  21. « Les risques près de chez moi - commune de Serralongue », sur Géorisques (consulté le ).
  22. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  23. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  24. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Serralongue », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  25. « Plans de Préventions des Risques naturels - Base de données actualisée à septembre 2020 », sur georisques.gouv.fr/ (consulté le ).
  26. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque minier.
  27. « cartographie des risques d'inondations du tri de perpignan/saint-cyprien », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  28. (ca + fr) Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
  29. Jean-Marie Bosch fit partie des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Frédéric Nihous à l'élection présidentielle de 2007, cf. Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République.
  30. Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
  31. [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur la-clau.net.
  32. Villes et Villages Fleuris
  33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  37. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  38. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  39. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  40. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  41. a b et c Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
  42. Domaine de Falgos, sur www.falgos.com.
  43. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  44. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  45. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Serralongue - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  46. « Eglise Sainte-Marie », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  47. Site du musée