Les Chaussettes noires

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Les Chaussettes noires
Pays d'origine Drapeau de la France France
Genre musical Rock 'n' roll
Années actives
  • 19591961 : Les Cinq Rocks
  • 1961–1964 : Les Chaussettes noires
Labels Barclay

Les Chaussettes noires sont un groupe de rock'n'roll français fondé en octobre 1960 à Créteil sous le nom « Les Five Rocks » puis « Les Cinq Rocks ». Dès ses débuts professionnels en 1961, le groupe est renommé « Les Chaussettes noires » et connait un succès immédiat. Après le départ du chanteur Eddy Mitchell fin 1963, la formation connait encore une année d'activité avant d'être dissoute au terme de son contrat.

Présentation du groupe

Les membres originels (jusqu'en mai 1961)

  • Claude Moine, alias Eddy Mitchell : chant
  • William Bennaïm : guitare solo
  • Tony d'Arpa (1941 - 29 juin 2002) † : guitare rythmique
  • Aldo Martinez (1940 - 22 mai 1996) † [1]) : guitare basse, (initialement à la guitare)
  • Jean-Pierre Chichportich : batterie

2e formation (de mai 1961 à novembre 1961)

  • Gilbert Bastelica, en mai 1961, remplace à la batterie Jean-Pierre Chichportich parti au service militaire.

3e formation (de novembre 1961 à juillet 1962)

  • Novembre 1961, le saxophoniste Michel « Mick » Picard se joint au groupe.

4e formation (d'octobre 1962 à novembre 1963)

  • Fin 1962, Michel Gaucher succède au saxophone à Picard appelé sous les drapeaux.

4e formation bis (de janvier 1963 à février 1963)

  • Retour de Jean-Pierre Chichportich à la batterie.

4e formation ter (à partir de mars 1963)

  • Formation instrumentale sans Eddy Mitchell (sur disque et en alternance dans les galas avec Eddy Mitchell au chant).

5e formation (de fin novembre 1963 à décembre 1963)

  • À l'automne 1963, Paul Bennaïm (8 août 1947[2] - 4 juillet 2019) † , qui intervient déjà officieusement dans le groupe depuis le printemps 1963[3] devient guitariste du groupe. En janvier 1964, il remplace définitivement Tony d'Arpa qui quitte la formation.

6e et dernière formation en combo (de janvier à septembre 1964)

  • Aldo Martinez : basse et chant
  • William Bennaïm : guitare rythmique et chant
  • Paul Bennaïm : guitare solo, orgue et chant
  • Gilbert Bastelica : batterie et percussions

Nota : Les musiciens suivants ont participé à diverses sessions d'enregistrements du groupe : Arturo Motta (batterie), Armand Molinetti (batterie), Claude Viers (batterie), Georges Arvanitas (orgue), Georges Grenu (de) (saxophone)... Ainsi qu'à des remplacements sur scène : Vic Laurens (guitare rythmique) au cours de leur tournée en Algérie en février 1963, Jean Veidly, guitare basse du groupe Les Pirates en tournée dans la région Parisienne en mars 63, Michel Santangeli (batterie) pendant l'été 1963, ainsi que Jean-Louis Licart (guitare et basse, futur Pirates et Champions) sur scène également durant l'été 1963.

Biographie

Formation du groupe

À l'origine de ce qui va devenir le premier groupe professionnel de rock'n'roll en France[4],[5], il y a la rencontre en 1960 de Claude Moine, le futur Eddy Mitchell, et d'Aldo Martinez. Une passion commune pour le rock 'n' roll, cette musique venue des États-Unis alors quasi méconnue en France, les rassemble. Claude est tenaillé par l'envie de chanter et recherche des musiciens pour monter un groupe (à la manière de Gene Vincent et ses « Blue caps »). Aldo joue de la guitare. C'est ce dernier qui va réunir Claude et son copain batteur Jean-Pierre Chichportich[Note 1],[6] à un groupe d'amis guitaristes amateurs de la Cité des Emouleuses de Créteil, également passionnés de rock. Aldo a fait la connaissance de Victor Laurent d'Arpa (futur Vic Laurens du groupe les Vautours) qui lui présente[7],[8] William Bennaïm (guitare) ainsi que son propre frère Tony d'Arpa[Note 2] (guitare). Tous, à l'exception d'Eddy Mitchell, sont pieds-noirs[9]. Ainsi complet, le groupe se nomme dans un premier temps Eddy Dane et les Danners, puis Les Five Rocks et encore Les Cinq Rocks[10].

En 1960, près de la rue Saint-Dominique à Paris, alors qu'ils répètent sur la scène d'une salle paroissiale, le responsable, un non voyant nommé Daniel Gouin, les enregistre sur un magnétophone, captant ainsi quatre titres qui durant près de quarante ans resteront inédits[6], (voir Les 5 Rocks) : Be-Bop-A-Lula (en anglais), Betty (adaptation française de Baby Blue), Tant pis pour toi (adaptation de Wild Cat) de Gene Vincent et L'Ours gris (adaptation de Running Bear (en) de Johnny Preston (en)) ; ce dernier reste totalement inédit, tandis que les trois autres seront au programme des deux premiers 45 tours des Chaussettes noires en 1961. Les adaptations françaises sont pour la première fois signées par Eddy Mitchell sous son vrai nom Claude Moine, comme il le fera par la suite tout au long de sa carrière.

Eddy Mitchell démarche des maisons de disques, (son ami « Johnny Hallyday vient de sortir ses premiers disques et ça marche fort »[11]) et en novembre 1960 Les Five Rocks sont auditionnés aux studios Hoche à Paris par Jean Fernandez, auquel se joint bientôt Eddie Barclay. À leur côté, un certain Henri Marchal assiste à la répétition. L'adaptation d'un titre de Gene Vincent l'impressionne particulièrement : Wild Cat, qui en français signifie « chat sauvage » ; c'est ce à quoi Marchal compare les cinq garçons : à des chats sauvages. Quelque temps plus tard, Marchal travaillera pour Pathé Marconi, la maison de disques qui lança Dick Rivers et son groupe Les Chats sauvages[11]. Pour l'heure, Les Five Rocks signent, le 12 novembre 1960[12], chez Barclay pour trois ans (plus exactement le contrat est paraphé par les parents car tous sont mineurs).

Les Cinq Rocks deviennent Les Chaussettes noires

Le 20 décembre 1960 commencent les séances d'enregistrements. Celles-ci sont laborieuses, aucun des instrumentistes ne connait le solfège et ils se trompent régulièrement, au point qu'Eddy Mitchell se casse la voix à force de reprendre Be-Bop-A-Lula. La structure même du groupe, qui alors compte trois guitares et pas de basse, est repensée. On adjoint à la formation le contrebassiste Jean Bouchéty, (en attendant qu'Aldo Martinez se forme à la basse). Quant à Jean-Pierre Chichportich dépassé par l'événement, il est remplacé par les batteurs professionnels Arturo Motta pour les premiers titres, puis Armand Molinetti[13], qui officiera d'ailleurs quelques mois plus tard pour les Chats Sauvages.

En janvier 1961, sort le premier super 45 tours : Tu parles trop, Si seulement, Be Bop a Lula (cette fois adapté en français) et Tant pis pour toi. Le jour du premier passage radio, sur Europe no 1, le présentateur annonce non pas Les Cinq Rocks mais Les Chaussettes noires. Indignés les membres du groupe apprennent que leur maison de disques a, avec la complicité de Lucien Morisse directeur des programmes de la station, négocié un parrainage avec les chaussettes Stemm. De cette affaire d'argent, souscrite à leur insu, le groupe ne s'enrichit guère, (on leur remet une boîte de dix paires de chaussettes noires), mais gagne en notoriété et en diffusions radiophoniques[Note 3],[14]. Cette affaire faillit avoir des conséquences catastrophiques pour le groupe : Le 30 janvier, il doit participer à l'émission Toute la chanson présentée par Jacqueline Joubert sur la RTF. Or la chaine de télévision ne veut pas se faire complice de cette publicité détournée et envisage un temps d'annuler leur passage. Un compromis est trouvé et finalement on présente le groupe sous le nom des Cinq Rocks[15],[16], (préféré à celui de Five Rocks qui fait trop américain)[17].

Entre-temps, la formation travaille son jeu de scène avec le chorégraphe américain Scott Douglas et adopte comme tenue : pantalons noirs en alpaga, chemise en jabot, nœud papillon et veste couleur lie-de vin.

Le 24 février, au Palais des sports de Paris, ils participent, sous l'appellation Les Chaussettes noires définitivement adoptée, au premier festival international de rock 'n' roll, avec Johnny Hallyday en vedette.

Succès fulgurant

Après ce premier concert professionnel, dès le mois de mars, Les Chaussettes noires tournent en province. À cette époque leur répertoire est encore limité au point qu'ils doivent bisser les titres. Le groupe passe en lever de rideau et le succès est tel, que dès le troisième soir il est promu vedette. Malgré cette notoriété frémissante, les cachets ne sont pas revus à la hausse et le groupe gagne à peine de quoi acheter des sandwiches[18].

Ce même mois sort leur second super 45 tours comprenant (notamment) les succès Daniela et Eddie sois bon. Le slow Daniela leur permet d'élargir leur public et le disque se vend à 800 000 exemplaires (jamais plus ils n'atteindront un tel score). Composé par Georges Garvarentz, ce succès n'est pourtant guère apprécié des Chaussettes noires, qui considèrent que « c'est de la soupe », d'autant qu'il en vient à faire de l'ombre à l'autre titre phare adapté du classique de Chuck Berry Johnny B. Goode[19]. Pour la première fois, apparaît sur le recto de la pochette (en plus et en dessous de celui du groupe), le nom d'Eddy Mitchell[20],[21],[Note 4].

En mai, sort un troisième EP et leur premier 33 tours 25 cm 100 % rock. C'est à cette époque que Gilbert Bastelica, (après une sélection organisée aux studios Barclay), remplace à la batterie Jean-Pierre Chichportich appelé sous les drapeaux. Gilbert Bastelica gagne sa place au sein du groupe, car lui seul parmi tous les prétendants parvient à restituer le roulement de caisse claire en introduction de leur dernier titre Hey Pony. ; très vite, regrettant que pour les sessions en studio il soit fait appel à des instrumentistes renommés comme Armand Molinetti ou Arturo Motta, « il n'aura de cesse de se perfectionner »[22]. Il lui faudra attendre l'enregistrement du quatrième 45 tours pour être présent sur les disques, et ceci dans un premier temps de manière progressive : il va, à partir de la fin de l’année 1961, doubler la plupart des parties de cymbales sur le jeu de batterie d'Armand Mollinetti[23] ; Gilbert tiendra complètement l'instrument en studio pour les enregistrements de 1963/64.

Bastelica a rejoint le groupe en tournée le 15 mai ; afin de ne pas heurter les admirateurs, il prend le pseudonyme de Jean-Pierre, prénom du précédent batteur. Les Chaussettes noires se produisent à Bruxelles et Genève les 20, 21 et 31 mai. Leur passage à Metz crée des débordements. Alors que le public danse en les écoutant, (là où de coutume, on écoute stoïque assis), le préfet de police décide de stopper leur tour de chant et fait baisser le rideau, ce qui provoque la colère du public. Le théâtre est dévasté, dehors poubelles et voitures sont renversées et l'on voit même des barricades dans la rue. Ces débordements seront à l'avenir monnaie courante, les hôtels étant très souvent envahis par leurs admirateurs[24]. Les cachets sont désormais de 7 000 francs de l'époque, (contre il y a peu 500 francs), (exception faite de la tournée d'été - du 15 juin à la fin août - négociée avant leur ascension fulgurante vers le succès).

Rocks et twists

Retour au Palais des sports de Paris, le 18 juin 1961, pour le second festival de rock 'n' roll, où cette fois, Les Chaussettes noires sont programmées en vedette ; La veille, Eddy Mitchell s'est marié avec Françoise Lavit[25]. Le 25 août, le groupe est à l'affiche au Vieux-Colombier de Juan-les-Pins, pour La première coupe du monde de rock 'n' roll[12]. Durant l'été, Les Chaussettes noires participent au film Les Parisiennes ; Pour l'occasion, un certain Kôkô, que ne tardera pas à se faire connaître sous son véritable nom Claude François, leur apprend les pas nécessaire à la chorégraphie[26].

En septembre, sort un nouvel EP 45 tours : Madame madame (titre très librement adapté du classique d'Édith Piaf Padam... Padam), Dactylo rock (qui obtient un grand succès), Chérie oh chérie, Trop jaloux.

Le 7 novembre, ils sont avec Helen Shapiro et Vince Taylor au programme de l'Olympia. Ils obtiennent un grand succès à l'Alcazar de Marseille, avant de se produire en vedette à l'ABC du 22 novembre au 14 décembre[27]. Ce même mois, sort un cinquième super 45 tours, où l'on voit le groupe de rock s'adonner aux chant de Noël façon twist : Noël de l'an dernier, Vivre sa vie, Le Twist du Père Noël, Noël en France.

En décembre, sort un nouveau 45 tours et leur second 25 cm Rock'n'Twist, qui cède à la mode du moment, alors que Mitchell n'apprécie que modérément cette nouvelle danse[28].
En février 1962, sur le titre Peppermint twist, la formation s'enrichit d'un saxophoniste, Michel Picard dit « Mick ».

« Appels sous les drapeaux » (1962 - 1963)

L'année 1962 est pour le groupe une succession de départ au service militaire, (les moins âgés d'entre eux devancent même l'appel pour se retrouver au complet et ensemble vingt-un mois plus tard). Le 1er mars 1962, Eddy Mitchell est incorporé à Montlhéry durant ses classes, puis dans la capitale où lui est confié l'organisation du ciné-club. William Bennaïm, Tony d'Arpa et Aldo Martinez partent à l'armée en juillet, suivis de peu par Mick Picard, que remplace au saxophone Michel Gaucher.

La formation, tant bien que mal, n'en reste pas moins active, bien qu'il soit quasiment inenvisageable d'organiser la moindre tournée au complet. Les permissions tombant rarement aux mêmes dates, il est tout aussi difficile de planifier des séances en studios, ou des répétitions. La presse s'amusant de cette situation titre : « Les Chaussettes ont des trous ! »[29].

Malgré ça, le groupe, en avril, se produit à l'ABC, où l'on voit un Eddy Mitchell fougueux, en tenue militaire, se rouler par terre. Ce qui lui vaut quinze jours d'arrêts pour manque de respect envers l'uniforme. Précédemment, il a déjà écopé de quelques jours de « trou » pour tenue non réglementaire : il portait des chaussettes... noires.

Les dites Chaussettes, reçoivent l'Oscar de Radio Monte-Carlo du groupe le plus populaire et se produisent à l'Olympia les 23 et 24 mai.

En octobre, Michel Gaucher, présenté par Aldo, est le nouveau saxophoniste des Chaussettes Noires. Le groupe se produit avec lui à La Mutualité fin octobre. Le 5 décembre, ils remportent à nouveau un grand succès sur la scène de l'Olympia[12].

Côté cinéma, en , le groupe participe au film Venez les copains[Note 5], où il y interprète Ève (la seule composition signée Aldo Martinez/Claude Moine, enregistrée avec Aldo et William en novembre. Le cliché des Chaussettes noires pris sur le plateau de tournage illustrera en l'ultime EP avec Eddy Mitchell (Il revient).

Le 27 janvier 1963, les Chaussettes noires sont une nouvelle fois au Palais des sports de Paris[Note 6],[30], avant d'entamer pour le théâtre des armées en février, une tournée en Algérie. Pour l'occasion, Vic Laurens remplace à la guitare son frère, Tony D'Arpa, souffrant et Jean-Pierre Chichportich, premier batteur du groupe, retrouve, (pour un temps), sa place. À leur retour, en , le groupe se produit en banlieue parisienne, où Jean Veidly - bassiste du groupe Les Pirates - remplace provisoirement Aldo Martinez.

À partir du , pour une dizaine de jours[Note 7], ils sont à nouveau à l'Olympia[Note 8] ; ayant obtenu une permission, le batteur Gilbert Bastelica est de retour. À propos de cet Olympia et de l'armée, Eddy Mitchell, en 1967, confie dans le no 7 du magazine Rock & Folk : « (...) Quand ils se sont aperçus qu'ils pouvaient gagner de l'argent avec nous, ils nous ont fait passer à l'Olympia. Je leur ai dit « Moi je n'ai pas du tout envie de passer à l'Olympia et de donner la moitié de mon cachet au profit des œuvres pour l'armée. » (...) Ils m'ont répondu : « On ne peut pas vous avoir en ce moment, mais vos petits copains les Chaussettes noires, on peut les envoyer au fin fond de l'Allemagne et vous ne serez pas près de faire des disques. » Alors j'ai marché dans leur combine. »[31].

Ce même mois, sortent deux super 45 tours des Chaussettes noires. Le premier comprend trois instrumentaux, Pow Wow (qui remporte un succès estimable, restant dans les charts pendant plusieurs semaines), Big Ben Rock (une composition du bassiste des Champions Dany Kaufman initialement baptisée «Le thème de Dan »), Boom Rang, et le morceau chanté Oui chef, bien chef, où Eddy Mitchell participe aux chœurs (c'est son unique contribution à ce disque). Les chansons Ne délaisse pas, Il revient, Jezebel et Ceci est mon histoire composent le second disque, qui est aussi leur ultime EP qu'ils enregistrent au complet avec Mitchell. Gilbert Bastelica, et non un batteur de studio, assure pour la première fois les parties de batterie sur ces enregistrements[32].

Le dernier album, Chaussettes Noires Party, paraît à la même époque, et comprend notamment les titres Be-Bop-A-Lula-63 et Ce diable noir, repris par Mitchell dans son 2e EP.

Les débuts en solo d'Eddy Mitchell

Durant l'été 1962, à Juan-les-Pins, Eddy Mitchell est accompagné sur scène non pas par ses complices (deux d'ailleurs sont dans la salle en spectateurs), mais par le groupe Les Fantômes[33]. En 1962-63 l'intégrité et l'image des Chaussettes Noires commence à pâtir du fait d'absences fréquentes (dues aux obligations militaires) de membres du groupe qui se retrouvent remplacés au fil des galas par d'autres musiciens. Ainsi, en mars 1963, Eddy et les Chaussettes Noires se produisent en banlieue parisienne, accompagnés par Jean Veidly - bassiste du groupe Les Pirates - remplaçant provisoire d'Aldo Martinez[34],[35].

En 1962, le chanteur enregistre plus d'une vingtaine de titres avec Les Chaussettes noires, dont un en duo avec Gillian Hills et un autre avec Maurice Chevalier ; sept super 45 tours sont commercialisés[Note 9] et, en mars, parait leur premier album (30 cm) Le 2 000 000e disque des Chaussettes noires.

Le chanteur enregistre aussi : Mais reviens-moi, C'est à nous, Quand c'est de l'amour, Angel, diffusé en novembre en EP. Pour ce premier disque en solo, Eddy Mitchell, dans un changement de registre total, est accompagné par l'Opéra House Orchestra dirigé par Jean Bouchéty[36].

1963 est du point de vue discographique l'exact contraire, puisque Eddy Mitchell enregistre en solo une trentaine de titres[Note 10] contre cinq avec Les Chaussettes noires[37].

Des changements que semble plébisciter le public, qui en juin, au classement annuel de Salut les copains, place Eddy Mitchell en 4e position derrière Johnny Hallyday, Claude François et Richard Anthony[38].

En septembre et décembre, le chanteur sort ses deux albums solo : Voici Eddy... c'était le soldat Mitchell, Eddy in London.

La fin des Chaussettes noires

En août 1963, le succès des Chaussettes noires semble marquer le pas, le prix des places est bradé et pour certains galas, il suffit pour entrer de présenter au guichet une paire de chaussettes noires[38]. En juillet et août, avant la libération des obligations militaires d'Eddy, une tournée dans le Sud Ouest est organisée[Note 11], galas durant lesquels le jeune Michel Santangeli remplace temporairement Gilbert Bastelica à la batterie.

Ils sont encore le 8 septembre, les vedettes du festival de Châtelet en Belgique. La veille ils passent à la Fête de l'Humanité avec Claude François et Jacques Brel. Ce même mois, parait le premier album d'Eddy Mitchell, qui à peine libéré de ses obligations militaires, à Londres, début octobre, enregistre le deuxième[39].

En octobre-novembre 1963[40], le groupe participe au film de Michel Boisrond Cherchez l'idole, où ils interprètent Crois-moi mon cœur. La plupart de ses membres étant encore sous les drapeaux, le titre a en fait été enregistré par Eddy Mitchell avec des musiciens de studio (qui jouaient déjà sur des disques des Chaussettes noires) ; l'illusion est totale, les musiciens restituant parfaitement le son du groupe[Note 12]. Dans le film, Les Chaussettes noires jouent un playback derrière Eddy ; sur la pochette du super 45 sorti en mars 1964 (que partagent Frank Alamo et Eddy Mitchell), Les Chaussettes noires apparaissent furtivement derrière Mitchell et seul le visage de Paul (qui remplace en fait Aldo absent... à la basse) est visible. Dans le générique du film le nom d'Eddy Mitchell est mis en avant, alors que celui du groupe est crédité en tout petits caractères. À l'origine, un disque BOF devait être commercialisé en 1964, il reste finalement inédit jusqu'en 1996, année de sa parution en CD, (Cherchez l'idole).

À partir du deuxième semestre 1963, alors qu'il est toujours officiellement le chanteur des Chaussettes noires, l'image d'Eddy Mitchell commence à se dissocier de celle du groupe. Eddy passe plusieurs fois à la télévision « en solo » (le 13 novembre, par exemple, où il interprète, dans l'émission Âge tendre et tête de bois, « Sentimentale » (fraichement enregistrée à Londres). Sur scène aussi, où le même mois (avant la libération des obligations militaires des Chaussettes à la fin de l'année), il se produit pour quelques concerts accompagné, de nouveau, par Les Fantômes[41].

Fin 1963, Eddy Mitchell retrouve les Chaussettes noires sur scène (le 26 octobre ils sont à Strasbourg, le 16 novembre à Villeneuve Saint Georges...). Le 31 décembre, à l'issue d'un gala à Lyon à la Bourse du travail[42],[43],[44], Jean Fernandez, (qui habituellement n'est pas présent lors de leur prestation scénique)[45], les réunit.

Eddy Mitchell quitte le groupe

Ce soir du 31 décembre 1963, Fernandez leur annonce que le contrat prévu pour s'achever au terme des trois ans, ne sera pas renouvelé, Eddy Mitchell souhaitant poursuivre seul sa carrière. La séparation est officielle en janvier 1964[12]. Une décision que le chanteur a prise en mai 1963.

Malgré la surprise, tous avaient été prévenus que des changements étaient absolument nécessaires au sein du groupe, assure leur impresario, Évelyne Langey : « Ce n'est pas Eddy qui n'a plus voulu des Chaussettes. Il y a eu le service militaire. Quand ils y sont partis, Fernandez, Bouchéty et moi même les avons tous prévenus : (...), le retour va être dur car vous ne serez pas attendus comme vous pensez l'être. Plein de gens seront arrivés, et il faudra reprendre sa place. (...) Emportez vos instruments, travaillez, apprenez le solfège, et revenez musicalement armés. Vous n'allez pas pouvoir reprendre la scène avec le peu que vous savez faire maintenant. Eddy Mitchell nous a entendus et il a travaillé. (...) Il a écouté énormément de musique américaine, (...), il a muri, il a évolué vocalement et musicalement. On a continué à lui faire enregistrer des disques, avec l'idée de le faire repartir en tournée avec les Chaussettes après l'armée. Puis on envoyait les chansons d'Eddy aux Chaussettes qui étaient au régiment. On leur disait : Écoutez, travaillez, apprenez ces chansons, parce que vous allez les retrouver et les accompagner sur scène en rentrant. Or ils n'ont rien foutu. » Elle poursuit : « Leur prestation au Palais d'Hiver à Lyon fut calamiteuse, (...), ce fut le premier bide de leur carrière. »[46]

Une version qui contrarie quelque peu celle du bassiste du groupe, Aldo Martinez, parue dans le no 38 de Jukebox magazine : « Ce que les gens ne savent généralement pas, c'est que lorsqu'Eddy est parti à l'armée, on nous a poussés à le remplacer. Mais nous avons toujours refusé. Barclay nous a présenté Matt Collins[Note 13], mais nous étions intègres. On parla également de Thierry Thibault, comme remplaçant éventuel d'Eddy. En réalité durant l'été 1962, Thierry remplaça au pied levé Dick Rivers, (...), qui avait quitté Les Chats sauvages... Les Chaussettes c'était nous cinq et personne d'autre. Lorsqu'Eddy nous a quittés, nous avons pris un grand coup (...). C'était le 31 décembre 1963. Il nous annonce comme ça : Voilà, les mecs, on arrête. Je me sépare de vous. Bonne année. (...) J'ai très très bien compris sa position. Il en avait marre de partager avec des mecs qui ne lui apportaient pas grand chose. Il était le chanteur, le leader, il écrivait les textes des chansons etc. Il a pris d'autres musiciens qui lui revenaient moins cher que nous et qui étaient meilleurs. On ne pouvait pas lui reprocher d'être ambitieux. C'est l'époque où nous commencions à mieux jouer. Nous nous sommes quittés quand ça devenait bien. Autant je suis critique à l'égard de nos premiers disques, autant (...), un peu avant la séparation, nous commencions à être bons. »[47].

Toujours selon Évelyne Langey, Eddy Mitchell aurait déclaré à ses partenaires : « Moi pendant deux ans, j'ai travaillé, et vous n'avez rien fait. Alors quand on va reprendre, je ne marche plus pour partager en cinq. Le cachet, on va le couper en deux, la moitié pour vous et l'autre moitié pour moi. » Elle ajoute que « ...tous ont refusé, déclarant que sans eux, il ne ferait jamais rien. Eddy leur a donné leur chance, ils n'en ont pas voulu par vanité. »[48],[Note 14].

Le guitariste William Benaïm voit les choses différemment, considérant qu'Eddy Mitchell aurait pu, comme il le faisait déjà depuis plus d'un an, continuer à enregistrer des disques pour lui en alternance avec ceux gravés avec le groupe[49].

La nouvelle formation

L'annonce du départ de Mitchell est d'autant plus rude que plusieurs concerts sont prévus à Bobino début janvier[50]. En conséquence (au terme du premier), un nouveau contrat est signé avec les membres restant[réf. nécessaire] et, dès janvier 1964, le groupe change de formule pour adopter le style de l'époque, c'est-à-dire un combo de musiciens chanteurs, à l'instar des Beatles, dont d'ailleurs ils reprennent en version française un de leurs succès du moment I Wanna Be Your Man (Je te veux toute à moi). Paul Benaïm, déjà guitariste du groupe depuis 1963[réf. nécessaire], remplace définitivement Tony d'Arpa démissionnaire et devient le soliste et l'organiste du nouveau groupe. La nouvelle formation composée d'Aldo (basse et chant), William (guitare rythmique et chant), Paul (guitare solo, orgue et chant) et Gilbert (batterie et percussions), enregistre deux super 45 tours en janvier et avril 1964.

Pendant l'hiver 1964 le groupe se remet au travail. Quelques jours après le départ d’Eddy, une séance de photos se tient le 10 janvier à Paris où la nouvelle physionomie du groupe est mise en scène[51] ; ils retrouvent la petite salle de leur début rue Saint-Dominique pour préparer leurs futurs galas[52].

Au printemps 1964, le groupe est de retour sur scène ; ils se produisent notamment à Juvisy sur Orge[53]. En juin 1964 ils se produisent dans le Nord de la France et en Belgique, à Boulogne sur Mer au « Chat Noir », à Mons-en-Barœul au Club « La Peau de Vache », à Mouscron[54], à Comines (Belgique) sous chapiteau sur la Place Sainte Anne. Durant l'été, ils sont en concerts dans le Sud, le 14 juillet 1964 à Alès, le 15 à Carpentras et le 16 à Annecy (en compagnie de Gene Vincent)[55]. En août 1964 ils effectuent une dernière tournée en Corse. Les dissensions internes (liées en partie à l'animosité d'une partie du groupe contre la carrière solo Eddy Mitchell), entre les frères William et Paul Benaïm d'un côté, et Aldo Martinez et Gilbert Bastelica de l'autre, finissent d’abîmer la belle entente[56].

La dissolution

Dès le départ d'Eddy Mitchell, une baisse brutale se fait sentir, et même si les ventes de disques sont encore honorables, la grande période du groupe, (1961-1962), est terminée[57]. Pourtant, ils ont encore les faveurs d'une partie la presse jeune, ainsi ils sont présents dans la « Galerie des 7 groupes qui grimpent » du numéro de juillet 1964 du magazine Salut les copains[57], aux côtés des Fantômes (qui, pour un temps, accompagnent Eddy) et des Rolling Stones... En revanche, le magazine Disco Revue, plus rock « dur » et converti au rock Anglais triomphant ne les soutient plus, tout comme leurs confrères Les Chats Sauvages. L'époque a définitivement changé.

Les Chaussettes noires ne tardent pas à décliner, privés de leur chanteur vedette, après s'être essayés comme groupe instrumental et convertis en une formation vocale du genre Beatles, sans résultat probant[58].

Le groupe est dissous en fin d'année 1964, au terme du second contrat avec la maison Barclay. En novembre, William Benaïm et Tony d'Arpa intentent plusieurs actions en justice contre Eddy Mitchell[59], pour non-respect des clauses qui liaient les Chaussettes Noires entre novembre 1960 et novembre 1963, selon lesquelles Eddy aurait perçu des rétributions séparées durant cette période[réf. nécessaire]. Si ce dernier est condamné en première instance, William Benaïm et Tony d'Arpa sont déboutés en appel, après une longue procédure qui ne s'achèvera qu'en 1968[60].

Tony d'Arpa et William Benaïm se retrouvent une dernière fois ensemble sur scène en , l'un à la basse, l'autre à la rythmique comme accompagnateurs de Vic Laurens lors d'un Musicorama avec les Kinks à l'Olympia.

Dès septembre 1964 Aldo Martinez et Gilbert Bastelica retrouvent Michel Gaucher dans le nouvel orchestre de scène d'Eddy (qui vient de se séparer de ses derniers accompagnateurs Les Fantômes).

L'ultime et unique reformation

Nota, sources pour l'ensemble de la section[61],[62].

En 2003, un ancien musicien devenu homme d'affaires, Jean-Pierre Marionneau, a l'idée de produire un spectacle qui aura lieu une unique fois à l'Olympia de Paris le 20 juin 2004. Ce spectacle, présenté par l'ex-bassiste des Pirates Jean Veidly, réunit de nombreux pionniers du Rock français des années 1960-1964, chanteurs, chanteuses et groupes partiellement reconstitués. Il est choisi de faire débuter ce spectacle par l'évocation d'un des groupes emblématiques de l'époque : Les Chaussettes Noires. Le levé de rideau est donc assuré par les Socquettes Blanches ; ces derniers, formés en 2001, sont le groupe « tribute » (hommage) officiel des Chaussettes Noires. Daniel Delannoy, leur chanteur, ouvre le spectacle en évoquant, accompagné par des roulements de toms de batterie, le début des années 1960 et l'impact des Chaussettes Noires sur la mémoire collective de toute une génération. Les Socquettes blanches interprètent ensuite des titres phares de leurs modèles : « Chérie oh chérie », « Tu parles trop », « Be bop a Lula ». A la fin de ce dernier morceau, Paul Bennaïm et Gilbert Bastelica sortent des coulisses et, sous une standing ovation, rejoignent sur scène les Socquettes Blanches où ils interprètent un premier morceau, l'instrumental « Pow Wow », puis d'autres titres chantés, « Dactylo Rock », « Oublie-moi», « Il revient » et enfin « Daniela » qui clôture leur passage.

Regrouper Les Chaussettes Noires n'a pas été aisé. Tous ont tourné la page et, pour certains comme William, ont rangé leur instruments. Accompagnés et poussés par des proches et leur entourage, Paul et Gilbert, anciens membres des Chaussettes Noires (ils n'étaient pas présents au début de l'histoire, mais ont participé à l'aventure du groupe avec et sans Eddy Mitchell), vont se retrouver pour évoquer le groupe, 40 ans plus tard.

Les répétitions ont lieu entre mai et juin 2004, avec Paul Bennaim. Gilbert Bastélica[63], « monté » à Paris pour l'occasion, fait une unique répétition avec les Socquettes Blanches, la veille du spectacle du 20 juin à l'Olympia (il a réécouté préalablement les morceaux retenus pour le concert).

Quelques mois plus tard, du 22 au 26 février 2005, Paul et Gilbert se produisent de nouveau ensemble au Club Lionel Hampton de l'ex-Hôtel Méridien de la Porte Maillot à Paris toujours soutenus par les Socquettes Blanches[64].

Les musiciens ayant participé ou travaillé à cette reformation durant avril-juin 2004 / février 2005) sont :

  • Paul Bennaïm (ex-Chaussettes Noires) : guitare / Olympia et Méridien
  • Gilbert Bastelica (ex-Chaussettes Noires) : batterie / Olympia et Méridien
  • Daniel Delannoy (Socquettes Blanches) : chant / Olympia et Méridien
  • Grégoire Garrigues (Socquettes Blanches) : guitare/ Olympia et Méridien
  • Etienne Sterckx (Socquettes Blanches) : saxophone / Olympia
  • José Ortuno : guitare / Olympia
  • Paolo Coccina (Socquettes Blanches) : basse / Olympia et Méridien
  • Jean-Jacques « Jeannot » Cirillo (Socquettes Blanches) : batterie / Olympia (dans la première partie du passage des Socquettes Blanches avant l'entrée en scène des Chaussettes Noires) et Méridien
  • Eric Sassi : batterie en alternance avec Jeannot Cirillo durant les répétitions pour l'Olympia

Chronologie des Chaussettes Noires 1960-1965

La chronologie qui suit rend compte de la carrière du groupe dans les années 1960 à 1965. Elle est construite sur le recueil et le recoupement des nombreux articles et comptes rendus de la presse de l’époque (quotidiens nationaux ou régionaux, revues spécialisés comme Disco Revue, Salut les Copains, Age Tendre, Bonjour les amis, Ciné Monde, etc.), des revues actuelles spécialistes du genre (Juke Box Magazine, Platine, Le Club des Années 60 …), des ouvrages traitant du rock et de l'histoire du groupe tels Ceci est leur Histoire de Thierry Liesenfeld, La belle Histoire des Groupes de rock français de Hervé Mouvet et Jean Chalvidant, Dactylo Rock de Maurice Achard, de nombreux témoignages et interviews effectués auprès des principaux intéressés (Les Chaussettes Noires) ou de leurs proches.

1960

  • Août 1960 : Claude Moine (futur Eddy Mitchell) et Christian Blondieau sont en vacances à Royan où ils se produisent au Regalty (Claude Moine s'y produit dès l'été 1959). Ils y rencontrent Aldo Martinez. Claude et Aldo sympathisent et se font part de leurs projets artistiques. A la rentrée Aldo fait la connaissance d'un groupe de jeunes passionnés de guitare et de rock depuis la fin des années 1950, dans les nouvelles cités de Créteil aux Emouleuses en Banlieue Parisienne[65]. Il va leur présenter ce chanteur, à la recherche de musiciens et désireux de monter un groupe de rock.
  • Septembre 1960 : les membres originels des futurs Chaussettes Noires sont réunis ; le chanteur (Claude Moine) et son ami le batteur Jean-Pierre Chichportich rejoignent Aldo Martinez, et les deux guitaristes de Créteil William Benaïm et Tony d'Arpa)[66].
  • Septembre-octobre 1960 : les répétitions commencent dans un ancien cinéma transformé en salle de fête appartenant à la paroisse de Saint-Pierre du Gros Caillou, passage Landrieu près de la rue Saint-Dominique dans le 7e arrondissement de Paris. La salle est tenue par monsieur Daniel Gouin et baptisée le Studio Paris Amateur (SPA)[67].
  • Octobre-novembre 1960 : enregistrement de quatre titres L’ours Brun, Betty, Tant pis pour toi et Be Bop A Lula (en anglais) » au SPA, par Daniel Gouin. Cet enregistrement sortira plus tard, quand les Chaussettes Noires seront connus, sous la forme d'un disque acétate à tirage limité[67].
  • Novembre 1960 : le groupe passe une audition, en tant que « Danners » (?) ou déjà 5 Rocks (?) devant la Production des disques Barclay. Jean Fernandez et Eddie Barclay vont donner leur chance à ces cinq jeunes menés par un grand garçon avec une chevelure rouge incroyable. Le nom « 5 Rocks » aurait été choisi par Jean Bouchety futur arrangeur d'Eddy Mitchell et du groupe[68].
  • 9 ou 12 novembre 1960 : signature du premier contrat des 5 Rocks chez Barclay en présence de leurs parents, aucun d'eux n'est majeur[69],[Note 15],[12].
  • 20 décembre 1960 : première séance d’enregistrement des futurs Chaussettes Noires chez Barclay au studio de l'Avenue Hoche à Paris. Ils sont encore les Five Rocks. Les premiers titres sont « Be Bop A Lula », « Tant Pis pour toi », « Si Seulement » et « Tu Parles Trop »[Note 16].
  • Décembre 1960 : le groupe donne un concert privé pour leurs amis et leurs familles dans le local du Passage Landrieu[68].

1961

  • Décembre 1960-janvier 1961 : le groupe répète sa tenue et chorégraphie de scène dans les studios Barclay avec le chorégraphe Douglas Scott[70].
  • 27 (ou 28) janvier 1961 : leur premier titre (Be Bop A Lula) est diffusé sur Europe no 1 : Be Bop A Lula. Le commentateur annonce « Vous venez d’entendre le premier groupe de rock français : … Les Chaussettes Noires ! ».
  • 30 janvier 1961 : diffusion du premier passage télévision des 5 Rocks déjà « Chaussettes Noires » sous l’appellation « Cinq Rocks » pour ne pas faire de la publicité clandestine aux Chaussettes Stemm. « Tu parles trop » est interprétée autour de la mère d’Antoine De Caune, Jacqueline Joubert qui présente l'émission « Toute la Chanson »[71],[Note 17]
  • 8 février 1961 : sortie du premier EP des Chaussettes Noires : « Be Bop a Lula » avec le lettrage « Chaussettes » en rouge et « Noires » en noir. On retrouvera ce lettrage sur les deux ultimes EP des Chaussettes Noires en 1964.
  • 14 février 1961 : séance d’enregistrement des titres « Eddie sois bon », « Betty », « Je t’aime trop »[Note 16].
  • 27 février 1961 : les Chaussettes Noires passent au premier festival de Rock’n' Roll à Paris avec Johnny Hallyday, Frankie Jordan.
  • 4 mars 1961 : séance d’enregistrement des titres « O Mary Lou », « Daniela », « Fou d’elle »[Note 16].
  • Mars 1961 (à confirmer) : le groupe se produit à Mouscron en Belgique au Relais de la Poste (avec les Cousins, et I Cogoni (futurs Sunlights) pour un festival Rock organisé par Jean Van Loo[72].
  • 16 mars 1961 : sortie du 45 tours EP 70378 avec « Daniela », « Eddie sois bon », « Betty » et « Je t'aime trop »[73].
  • 19 mars 1961 : diffusion de l’émission télé « Le train de la Gaîté » où les Chaussettes Noires interprètent « Daniela » et « Be bop A Lula ».
  • Mars à juin 1961 : les Chaussettes Noires effectuent leur première tournée avec Jean Nohain et sa troupe d’artistes de music-Hall. Au début de cette tournée, le groupe n'a que quelques titres à son actif, et est obligé de doubler certains morceaux aux rappels.
  • 23 mars 1961 : gala des Chaussettes Noires à Tours pour le personnel de la Lainière de Roubaix Stemm. C’est le soir de rodage de la tournée avec Jean Nohain[Note 18].
  • 5 avril 1961 : séance d’enregistrement des titres « La Bamba Rock » et « Hey Pony »[Note 16].
  • 8 avril 1961 : gala des Chaussettes Noires à Montgeron[Note 18].
  • 14 avril 1961 : gala des Chaussettes Noires à Epinal[Note 18].
  • 15 avril 1961 : gala des Chaussettes Noires à Fesche Le Chatel[Note 18].
  • 16 avril 1961 : gala des Chaussettes Noires à Mulhouse[Note 18].
  • 17 avril 1961 : gala des Chaussettes Noires à Colmar[Note 18].
  • 19 avril 1961 : diffusion de l’émission « Rue de la Gaité » où, présentés par Anne-Marie Carrière, Les Chaussettes Noires interprètent en direct un énergique « Hey Pony »[Note 19].
  • 23 avril 1961 : gala des Chaussettes Noires à Nancy au Grand Théâtre dans le cadre du Gala de la Gaité animé par Jean Nohain[Note 18].
  • 24 avril 1961 : gala des Chaussettes Noires à Forbach[Note 18].
  • 25 avril 1961 : gala des Chaussettes Noires au Théâtre de Verdun[Note 18]. Durant ces premiers galas, les Chaussettes noires n’avaient que leur premier album « 100% Rock » (qui reprenait leur 3 premiers disques) à leur actif. Ils se déplaçaient avec 2 breaks DS, toujours disponibles pour leur public. Concernant le show du 25 avril à Verdun, un témoin relate que pendant « leur plus mauvais morceau », « La Bamba » qui clôturait le show, « Aldo a fichu plusieurs fois un « coup de latte » à Tony qui avait décidé de partir du mauvais côté en quittant la scène ! ».
  • 26 avril 1961 : gala des Chaussettes Noires à Bourges[Note 18].
  • 28 avril 1961 : gala des Chaussettes Noires à Caen[Note 18]. Sortie du 45 tours EP 70383 avec « Hey Pony », « O Mary Lou », « Fou d'elle » et « La Bamba Rock »[73].
  • Avril 1961 : sortie du premier 25 cm des Chaussettes Noires « 100 % Rock » (Barclay 80147)[74].
  • 30 avril 1961 : gala des Chaussettes noires à Alfortville en Banlieue Parisienne[Note 18].
  • Courant avril 1961 (ou début mai) : auditions pour le poste de batteur dans Les Chaussettes Noires en remplacement de Jean-Pierre Chichportich appelé à l'Armée. Plusieurs candidats, mais c’est Gilbert Bastélica (un ami de Jean-Pierre Chichportich), batteur de l'orchestre de Jazz New Orleans « Les Swingsters » de Gilbert Lerner (également ami et ancien collègue d’Eddy et de Jean-Pierre)) qui l’emporte grâce à son intro de caisse claire sur « Hey Pony ».
  • 1er mai 1961 : signature du contrat, devant leurs parents, entre les deux batteurs historiques des Chaussettes Noires, où le premier Jean-Pierre Chicheportich cède sa place à Gilbert « Jean-Pierre » Bastélica durant ses obligations militaires[75].
  • 3 mai 1961 : gala des Chaussettes noires à Auxerre[Note 18].
  • 8 mai 1961 : gala des Chaussettes noires à Chalon-sur-Saône[Note 18].
  • 9 mai 1961 : gala des Chaussettes noires au cinéma l'Eden au Creusot[Note 18].
  • 10 mai 1961 : gala des Chaussettes noires à Dole[Note 18].
  • 13 mai 1961 : gala des Chaussettes noires à Dunkerque[Note 18].
  • 14 mai 1961 : gala des Chaussettes noires à Malo-les–Bains[Note 18].
  • 15 mai 1961 : gala des Chaussettes noires à Digoin[Note 18]. C’est le premier gala avec Les Chaussettes noires pour Gilbert Bastélica qui va remplacer désormais Jean-Pierre Chichportich qui part à l’armée.
  • 16 mai 1961 : gala des Chaussettes noires au Palais des fêtes de Roanne[Note 18].
  • 18 mai 1961 : gala des Chaussettes noires à Lons le Saunier[Note 18].
  • 20 & 21 mai 1961 : les Chaussettes noires sont en concert à Bruxelles[Note 18].
  • 22 mai 1961 : gala des Chaussettes noires à Lille[Note 18].
  • 27 & 28 mai 1961: galas des Chaussettes noires à Reims[Note 18].
  • 29 mai 1961 : enregistrement des titres « Chérie oh Chérie » et « Trop jaloux »[Note 16].
  • 30 mai 1961 : diffusion télé de l’émission « Âge Tendre et tête de bois » où les Chaussettes noires interprètent en direct « Eddie sois bon » au Golf Drouot. Jean-Pierre Chichportich est présent à la caisse claire/cymbale[Note 20]. L’émission a probablement été enregistrée vers le 25 mai alors que Gilbert Bastelica était déjà intégré au groupe.
  • 31 mai 1961 : gala des Chaussettes Noires en Suisse à Genève. Ils enregistrent leur passage pour la télévision Suisse (RTS) dans l'émission Abracadabra.
  • 1er juin 1961 : Eddy Mitchell, chanteur professionnel, poursuit son processus de professionnalisation en effectuant sa demande d’adhésion à la SACEM (« Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique » / SDRM « Société pour l'administration du droit de reproduction mécanique des auteurs, compositeurs et éditeurs ») en qualité d’auteur. Il joint, à l’appuie de sa demande, 6 œuvres dont il a écrit les paroles : « Be bop A Lula », « Si Seulement », « Tant pis pour toi », « Je t’aime trop », « Betty » et « Fou d’elle ». Il y sera admis en tant « qu’auteur stagiaire » le 20 décembre 1961. Pour son examen d’entrée il rédige en sujet imposé un texte de chanson, « L’amour est là »[Note 21].
  • 3 juin 1961 : gala des Chaussettes Noires à Bobigny dans la Région Parisienne au club paroissial des Marais[Note 18].
  • Juin 1961 : tournage des scopitones en couleurs « Be Bop A Lula » et « Je t’Aime Trop » par Alexandre Tarta.
  • 6 & 8 juin 1961 : galas des Chaussettes Noires à Toulouse[Note 18].
  • 7 juin 1961 : gala des Chaussettes Noires à Tarbes[Note 18].
  • 9 juin 1961 : gala des Chaussettes Noires à Bordeaux[Note 18].
  • 11 juin 1961 : gala des Chaussettes Noires au Mans[Note 18].
  • 13 juin 1961 : gala des Chaussettes Noires à Dreux[Note 18].
  • 14 juin 1961 : gala des Chaussettes Noires au cinéma municipal d'Evreux[Note 18].
  • 17 juin 1961 : mariage d’Eddy Mitchell avec Françoise Lavit. Les Chaussettes Noires dont Jean-Pierre Chichportich (en permission) sont présents ainsi que Jean Fernandez[76].
  • 18 juin 1961 : les Chaussettes Noires sont au 2e festival de Rock’n Roll au Palais des Sports à Paris (devant un immense portrait d’Elvis Presley). Jean-Pierre Chichportich est encore présent pour l'occasion à la batterie « minimum » (caisse claire / cymbale) ; il cèdera ensuite sa place à Gilbert jusqu’en décembre 1962.
  • 19 juin 1961 : diffusion par la RTS de l'émission Abracadabra où les Chaussettes Noires interprètent en play back « Be Bop A Lula » et « Eddie sois bon ».
  • 21 juin 1961 : gala des Chaussettes Noires au Petit Palais en Avignon[Note 18].
  • 24 & 25 juin 1961 : galas des Chaussettes Noires à Laroche -Migennes (au Cabaret de l’Escale) dans l’Yonne[Note 18].
  • 26 juin 1961 : gala des Chaussettes Noires à Château-Thierry dans l’Aisne[Note 18].
  • 27 juin 1961 : gala des Chaussettes Noires à Elbeuf en Normandie[Note 18].
  • 28 juin 1961 : enregistrement du titre « Chérie oh Chérie » (2e version)[Note 16].
  • 30 juin 1961 : gala des Chaussettes Noires à Rognac dans les Bouches du Rhône[Note 18].
  • 1er juillet 1961 : gala des Chaussettes Noires à Bedarieu dans l’Hérault[Note 18].
  • 2 juillet 1961 : gala des Chaussettes Noires à Nîmes[Note 18].
  • 3 juillet 1961 : gala des Chaussettes Noires à Bagnoles (Languedoc / Aude)[Note 18].
  • 4 juillet 1961 : gala des Chaussettes Noires à Narbonne (Languedoc / Aude)[Note 18].
  • 5 juillet 1961 : gala des Chaussettes Noires à Perpignan (Languedoc-Orientales Pyrénées)[Note 18].
  • 6 juillet 1961 : gala des Chaussettes Noires à Juan-Les-Pins (Alpes-Maritimes)[Note 18].
  • 8 juillet 1961 : gala des Chaussettes Noires à Saint-Raphaël dans le Var[Note 18].
  • 9 juillet 1961 : gala des Chaussettes Noires à Draguignan dans le Var[Note 18].
  • 13 juillet 1961 : gala des Chaussettes Noires à Lingostière (Nice)[Note 18].
  • 15 juillet 1961 : gala des Chaussettes Noires à Solliès-Toucas dans le Var[Note 18], dans un champ[77].
  • 19 juillet 1961 : enregistrement des titres « Madame madame », « Dactylo Rock » et « Petite Sheila »[Note 16].
  • 22 juillet 1961 : gala des Chaussettes Noires à La Madeleine[Note 18].
  • ?? juillet 1961 : gala des Chaussettes Noires à Biarritz.
  • 28 juillet 1961 : gala des Chaussettes Noires à Gemenos[Note 18].
  • 1er août 1961 : gala des Chaussettes Noires à Monaco[Note 18].
  • 3 août 1961 : gala des Chaussettes Noires au Cannet[Note 18].
  • 4 août 1961 : gala des Chaussettes Noires à Helio-Marin[Note 18].
  • 5 août 1961 : gala des Chaussettes Noires à Grasse[Note 18].
  • 6 août 1961 : gala des Chaussettes Noires au nouveau casino de Nice, avec Nicole Croisille et le jazzman Bill Coleman en première partie[Note 18].
  • 7 août 1961 : gala des Chaussettes Noires à Vence[Note 18].
  • 8 août 1961 : gala des Chaussettes Noires à Saint-Laurent (du Var)[Note 18].
  • 10 août 1961 : gala des Chaussettes Noires à Ballaruc[Note 18].
  • 11 août 1961 : gala des Chaussettes Noires à Toulon[Note 18].
  • 12 août 1961 : gala des Chaussettes Noires à Vallauris[Note 18].
  • 13 août 1961 : gala des Chaussettes Noires à Pallud[Note 18].
  • 14 août 1961 : gala des Chaussettes Noires à Valbonne[Note 18].
  • 16 août 1961 : gala des Chaussettes Noires à Pertuis[Note 18].
  • 19 août 1961 : diffusion sur Télé Marseille de l’émission « Douceur de vivre » où les Chaussettes Noires interprètent sur la croisette de Juan Les Pins « Eddie sois bon ». Gala des Chaussettes Noires à Cassis[Note 18].
  • Entre 19 et le 25 août 1961 (?) : entre deux galas, les Chaussettes Noires enregistrent une version du « Rock des Karts » et tournent leur séquence pour le film « Une Grosse Tête » avec Eddie Constantine.
  • 20 août 1961 : gala des Chaussettes Noires à Brignolles[Note 18].
  • 22 août 1961 : gala des Chaussettes Noires à Mougins[Note 18].
  • Août 1961 : tournage à la Villa Davis Boyer des scopitones en noir & blanc de « Be Bop A Lula », « Fou d’Elle » et « Daniela » juste avant la Coupe du Monde du Rock 'n’ Roll à Juan Les Pins.
  • 24 août 1961 : gala des Chaussettes Noires au Casino des Sablettes (Seyne-sur-Mer, Var)[Note 18].
  • 25 août 1961 : les Chaussettes Noires participent à la Coupe du monde du Rock’n Roll au Vieux Colombier à Juan Les Pins. Ils sont également à la Bocca à Cannes. Le groupe durant ces galas estivaux de 1961 faisaient plusieurs scènes par jour. Le soir du 25 Eddy retrouve et dîne avec Johnny Hallyday en gala à Nice, au restaurant Le Versailles vers Villefranche.
  • 26 août 1961 : départ des Chaussettes Noires pour l'Algérie (encore département français). Gala à Guyotville dans la proche banlieue d’Alger[Note 18].
  • 27 août 1961 : les Chaussettes Noires se produisent au théâtre d’Alger[Note 18].
  • 29 août 1961 : le gala des Chaussettes Noires au Théâtre de verdure d’Oran est annulé pour cause d’alerte à la bombe. Ils donnent le soir une interview à la télévision locale. William en profite pour visiter sa famille encore présente à Oran (avant l’indépendance).
  • 30 août 1961 : retour en Métropole, gala des Chaussettes Noires à Tiarer[Note 18].
  • 2 septembre 1961 : les Chaussettes Noires sont en concert Place Saint-Nicolas à la Foire Exposition de Bastia en Corse. le 3 ils font relâche à Santa-Lina en Corse dans la famille de Gilbert Bastelica.
  • 7 septembre 1961 : gala des Chaussettes Noires à Bordeaux[Note 18].
  • 9 septembre 1961 : gala des Chaussettes Noires à Boulogne Sur Mer[Note 18].
  • 10 septembre 1961 : gala des Chaussettes Noires à Tourcoing et Roubaix (Au Colisée à Roubaix ?)[Note 18].
  • 11 septembre 1961 : Sortie du 45 tours EP 70392 avec « Madame ! Madame ! », « Dactylo Rock », « Chérie oh chérie » et « Trop jaloux »[78].
  • 12 septembre 1961 : gala des Chaussettes Noires au Havre (ABC, tournée Stemm Parade organisée par Jean Nohain, avec Jacques Courtois et son canard Omer, Bernard Haller, la chanteuse Claire Ferval, le tout animé par Gilbert Richard)[Note 18]. Dans l'après-midi précédant le spectacle le groupe se livre (comme souvent lors de ses galas) à une séance de dédicaces dans les Galeries du Havre.
  • 13 septembre 1961 : gala des Chaussettes Noires à Rouen[Note 18].
  • 16 & 17 septembre 1961 : galas des Chaussettes Noires à Aulnay-sous-Bois en Banlieue Parisienne[Note 18].
  • 18 septembre 1961 : enregistrement des titres « Rock des Karts » (version disque) et « C'est tout comme »[Note 16].
  • 21 septembre 1961 : gala des Chaussettes Noires à Grenoble[Note 18].
  • 23 septembre 1961 : gala des Chaussettes Noires à Montargis[Note 18].
  • 26 septembre 1961 : gala des Chaussettes Noires au théâtre municipal de Dijon (toujours la Parade Stemm avec Jean Nohain)[Note 18].
  • 28 septembre 1961 : gala des Chaussettes Noires à Clermont-Ferrand[Note 18].
  • 30 septembre 1961 : gala des Chaussettes Noires à Angoulême[Note 18].
  • 4 octobre 1961 : gala des Chaussettes Noires à Angers[Note 18].
  • 5 octobre 1961 : gala des Chaussettes Noires à Châteauroux[Note 18].
  • 10 octobre 1961 : tournage de la séquence des Chaussettes Noires du sketch « Ella » du film « Les Parisiennes » avec Darry Cowl et Dany Saval vers la Place Blanche. Le titre « C’est bien mieux comme ça » dans le film est enregistré avec un son très live par les Chaussettes Noires avec Dany Saval et sans saxophone.
  • 18 octobre 1961 : gala des Chaussettes Noires à Douai[Note 18].
  • 19 octobre 1961 : gala des Chaussettes Noires à Amiens[Note 18].
  • 21 & 22 octobre 1961 : galas des Chaussettes Noires à Lyon[Note 18].
  • 23 octobre 1961 : gala des Chaussettes Noires à Bourg en Bresse[Note 18].
  • 25 octobre 1961 : diffusion à la RTS (Radio-Télévision Suisse) dans l’émission Carrefour d’une séance de dédicaces des Chaussettes Noires. Enregistrement des titres « Le Twist », « Quand je te vois » et « Vivre sa vie »[Note 16].
  • 26 octobre 1961 : gala des Chaussettes Noires à Strasbourg (tournée avec Jean Nohain)[Note 18].
  • 28 octobre 1961 : les Chaussettes Noires se produisent en Suisse à Lausanne au Théâtre de Beaulieu[Note 18] où leur titre « Daniela » rencontre un franc succès.
  • Octobre 1961 : sortie du deuxième 25 cm des Chaussettes Noires « Rock 'n 'twist » (Barclay 80160)[74].
  • Fin octobre 1961 : les Chaussettes Noires + 1 … arrivée du saxophoniste Michel Picard (avec un premier concert avec les Chaussettes Noires à l’Alcazar de Marseille (?)).
  • 2 novembre 1961 : enregistrement du disque de Noël des Chaussettes Noires : « Noël de France », « Noël de l'An dernier » et « Le twist du Père Noël »[Note 16].
  • 4 novembre 1961 : gala des Chaussettes Noires à Montluçon[Note 18].
  • 6 novembre 1961 : premier Olympia des Chaussettes Noires avec Hélène Shapiro et Vince Taylor avec ses Play Boys.
  • 10 au 13 novembre 1961 : les Chaussettes Noires donnent plusieurs galas à l’Alcazar de Marseille.
  • 14 novembre 1961 : gala des Chaussettes Noires à Montélimar[Note 18].
  • 18 novembre 1961 : gala des Chaussettes Noires à Riom[Note 18].
  • 21 novembre 1961 : les Chaussettes Noires sont au Club Saint-Hilaire à Paris où ils font danser le twist devant les photographes à la chanteuse Claire Ferval et d’autres starlettes du moment.
  • Du 22 (ou 24) novembre au 14 décembre 1961 : les Chaussettes Noires se produisent en vedette à l’ABC de Paris.
  • Novembre 1961 (?) : les 6 Chaussettes Noires en tenue de scène assistent à un cocktail où sont présents Simone Signoret, Jean-Paul Sartre.
  • 24 novembre 1961 : sortie du 45 tours EP 70412 avec « Noël de France », « Le Twist du Père Noël », « Noël de l'an dernier » et « Vivre sa vie »[78].
  • 25 novembre 1961 : diffusion de l'émission Discorama où les Chaussettes Noires interprètent « Dactylo Rock » et « Le Twist »[Note 22].
  • 25 novembre 1961 : Eddy Mitchell sollicite, « sous les auspices de MM. Charles Aznavour et Georges Garvarentz », l’honneur d’être admis en qualité d’adhérent à la SACEM[Note 21].
  • 28 novembre 1961 : gala annulé à Bruxelles avec Vince Taylor.
  • 8 décembre 1961 : sortie du 45 tours EP 70417 avec « Le twist », « Rock des karts », « Quand je te vois » et « Petite Sheila »[78].
  • 14 décembre 1961 : enregistrement de « La leçon de twist » par les Chaussettes Noires[Note 16].
  • 16 décembre 1961 : les Chaussettes Noires sont en gala au Casino d’Annecy[Note 18]. La soirée se termine avec la police et sous l’eau des lances à incendie des pompiers[79] ! Ils repasseront par Annecy en 1964, sans Eddy.

1962

  • 2 janvier 1962 : Eddy Mitchell effectue ses « 3 jours » au Fort Neuf de Vincennes. il est déclaré apte.
  • (4) et 5 janvier 1962 : séance d'enregistrement des titres « Peppermint twist » (avec Georges Arvanitas dit « Jimmy Moroney » aux claviers), « Volage »[Note 16].
  • 6 janvier 1962 : gala des Chaussettes Noires à Chalon-sur-Saône[Note 18].
  • 7 janvier 1962 : gala des Chaussettes Noires à Dole Lons-le-Saulnier[Note 18].
  • 8 janvier 1962 : gala des Chaussettes Noires à Belfort[Note 18].
  • 9 janvier 1962 : gala des Chaussettes Noires à Thionville[Note 18].
  • 10 janvier 1962 : séance d’enregistrement de la version studio de « C’est bien mieux comme ça » des Chaussettes Noires avec Gillian Hills en duo avec Eddy Mitchell[Note 16] ; une première version en studio, non concluante, a été d'abord essayée avec Dany Saval (qui interprète néanmoins la version du titre entendue dans le film)[Note 23]. Gillian Hills a probablement enregistré sa partie de chant vers le 25 janvier. Le 10 janvier, gala des Chaussettes Noires à Saint-Dié[Note 18].
  • 11 janvier 1962 : gala des Chaussettes Noires à Charleville Mézières[Note 18].
  • 12 janvier 1962 : gala des Chaussettes Noires à Sedan[Note 18].
  • 13 janvier 1962 : gala des Chaussettes Noires à Bruay-en-Artois[Note 18].
  • 14 janvier 1962 : gala des Chaussettes Noires à Valenciennes[Note 18].
  • 15 janvier 1962 : gala des Chaussettes Noires à Beauvais[Note 18].
  • 16 janvier 1962 : gala des Chaussettes Noires Lens (Cinéma l’Apollo)[Note 18].
  • 17 janvier 1962 : gala des Chaussettes Noires à Abbeville[Note 18].
  • 18 janvier 1962 : gala des Chaussettes Noires à Saint-Quentin[Note 18].
  • (17 ou) 19 janvier 1962 : sortie nationale du film « Les Parisiennes ». Les Chaussettes Noires dédicacent leurs disques à Paris en compagnie de l’une des actrices du film, Berthe Grandval (que l’on retrouvera dans le film « Cherchez L’idole » en 1963-64).
  • 19 janvier 1962 : sortie du 45 tours EP 70427 avec « Peppermint twist partie 1 et 2 », « La leçon de twist » et « Volage/infidèle »[78].
  • Janvier 1962 : tournage du scopitone couleur « Quand je te vois ».
  • 20 janvier 1962 : gala des Chaussettes Noires au Péage de Roussillon[Note 18].
  • 21 janvier 1962 : séance d’enregistrement des titres « Non ne lui dis pas », « Shake Rattle and Roll » …) On découvrira en 1994 les versions alternatives de ces enregistrements (ainsi que d’autres) … C’est bien Aldo qui assure le contre chant sur « Non ne lui dis pas », titre qu'Eddy a plus de difficulté à mettre en place que lui. On y entend les facéties du batteur professionnel Armand Molinnetti, les indications du directeur artistique Jean Fernandez… et les guitares des Chaussettes Noires[Note 24].
  • 25 janvier 1962 : les Chaussettes Noires font la Une du Télé 7 jours du 27 janvier au 2 février.
  • 27 ou 29 janvier 1962 : enregistrement de l’émission « Voyez comme on danse » avec les Chaussettes Noires dans les invités. L’émission sera diffusée le 26 mars 1962.
  • 31 janvier 1962 : reportage photo pour la revue Radio Magazine des Chaussettes Noires mis en scène chez eux, dans la cité des Emouleuses à Créteil : on peut y voit Tony twistant avec sa petite sœur, William dans sa chambre, Eddy sur un toboggan dans une aire de jeux.
  • 1 et 2 février 1962 : galas des Chaussettes Noires au foyer municipal d’Audincourt[Note 18].
  • 3 (ou 5 ?) février 1962 : gala des Chaussettes Noires à Nevers[Note 18].
  • 5 février 1962 : gala des Chaussettes Noires au cinéma le Kursaal à Saint-Étienne[Note 18].
  • 9 février 1962 : gala des Chaussettes Noires en Suisse à Genève[Note 18]. Sortie du 45 tours EP 70383 BO du film « Les Parisiennes » avec « C'est bien mieux comme ça » avec Gillian Hills[78].
  • 11 février 1962 : diffusion de l’émission Télé-Dimanche (en direct ? ou enregistrée le 10 ?) où les Chaussettes Noires interprètent en direct plusieurs titres (Petite sœur d’amour, Line …).
  • 13 février 1962 : Eddy Mitchell, désormais sociétaire de la SACEM dépose son acte d’adhésion aux statuts et règlement de cette dernière qu’il validera le 18 décembre 1962. L’auteur-Interprète Claude Moine est définitivement admis à la SACEM[Note 21].
  • 13 février 1962 : gala des Chaussettes Noires à Reims[Note 18].
  • 14 février 1962 : gala des Chaussettes Noires à Evreux[Note 18].
  • 15 février 1962 : gala des Chaussettes Noires au Havre[Note 18].
  • 16 février 1962 : gala des Chaussettes Noires à Lisieux au Cinéma Majestic[Note 18].
  • 17 février 1962 : gala des Chaussettes Noires au Mans[Note 18].
  • 18 février 1962 : gala des Chaussettes Noires au Théâtre municipale de Cherbourg[Note 18],[80].
  • 19 février 1962 : gala des Chaussettes Noires à Vannes[Note 18].
  • 20 février 1962 : gala des Chaussettes Noires à Saint-Brieuc au cinéma Le Splendide[Note 18].
  • 21 février 1962 : gala des Chaussettes Noires au cinéma le Celtic à Brest[Note 18].
  • 22 février 1962 : gala des Chaussettes Noires à Lorient[Note 18].
  • 23 février 1962 : gala des Chaussettes Noires à Poitiers[Note 18].
  • 24 février 1962 : gala des Chaussettes Noires à Saintes[Note 18].
  • 25 février 1962 : gala des Chaussettes Noires à Bordeaux[Note 18].
  • 26 février 1962 : gala des Chaussettes Noires à Brives au Splendid[Note 18]. C'est à ce gala qu'a eu lieu l'épisode du clou dans la chaussure de Tony, obligé de quitter précipitamment la scène pour revenir ensuite sans chaussures et en chaussettes bleues[Note 25], provoquant un éclat de rire général dans le public !
  • 1er mars 1962 : incorporation sous les drapeaux à Montlhéry de Claude Moine pour 18 mois. Les Chaussettes Noires font la couverture, avec une superbe photo à 6, de la revue « La Discographie Française » du 1er mars.
  • 7 mars 1962 : les Chaussettes Noires sont au Golf Drouot (sans Eddy Mitchell) où ils font un bœuf et quelques photos avec Matt Collins (un chanteur Yougoslave) … Les chroniques de la presse (Radio Magazine du 17 mars : Matt remplace « Eddie » soldat) annoncent un changement de chanteur (Eddy étant à l’armée) … Il n’en sera rien.
  • 12 mars 1962 : les photographes sont présents pour immortaliser la visite à la caserne, des Chaussettes Noires, de l’épouse et la mère d’Eddy Mitchell. Un petit gala est donné dans la caserne (à confirmer)[81],[Note 26].
  • 16 ou 17 mars 1962 : les Chaussettes Noires sans Eddy Mitchell sont présents en costume de scène au cocktail organisé par Eddie Barclay à l’Élysée Matignon avec Ella Fitzgerald (qui donne un récital à l’Olympia le 16 mars) et Oscar Peterson.
  • 23 mars 1962 : sortie du 45 tours EP 70444 avec « Non ne lui dis pas », « Le chemin de la joie », « Petite sœur d'amour » et « Les enchaînés »[78].
  • 30 mars 1962 : pré-inauguration du tremplin du Golf Drouot par le groupe Niçois Les Loups Garous … Des membres des Chaussettes Noires sont dans le public...
  • 4 ou 6 avril 1962 : élection de miss Twist au Golf-Drouot avec Annie Cordy et Luis Mariano. Eddy Mitchell (en uniforme et en permission) s’y produit avec les Chaussettes Noires (encore civils) … Eddy pose devant les photographes avec Long Chris et appose sa signature sur la fresque dessinée par ce dernier représentant Johnny Hallyday.
  • 10 avril 1962 : Eddy Mitchell enregistre[Note 16] sa partie du duo « Le Twist du canotier » sans Maurice Chevalier (qui a déjà enregistré la sienne), avec les chœurs des Chaussettes Noires soutenus par l’Orchestre de Raymond Lefèbvre. Eddy vit très mal cette récupération commerciale.
  • 11 avril 1962 ? : séance de photos de Maurice Chevalier avec un Eddy Mitchell en uniforme et des Chaussettes Noires avec leurs instruments.
  • 15 avril 1962 : séance d’enregistrement des titres « Roly Poly » et « Hey Let’s twist ! »[Note 16].
  • Avril 1962 (ou mai) : diffusion de l’émission « Paris en Autobus » où les Chaussettes Noires interprètent en direct une version très rythmée et puissante de « Hey, Let’s twist ! ».
  • 11, 12 & 13 mai 1962 : 5e week-end du Rock et du Twist à l’ABC avec les Chaussettes Noires, Harold Nicholas, la chanteuse Arielle, et avec, pour les premiers soirs, Eddy Mitchell en « uniforme amélioré » où des bottes « santiags » remplacent ses chaussures noires réglementaires.
  • Mai 1962 : sortie du 45 tours EP 70454 avec Maurice Chevalier, « Le twist du Canotier »[78].
  • Mai 1962 : sortie du troisième album des Chaussettes Noires et premier trente cm « Le 2 000 000e disque des Chaussettes Noires » (Barclay 80171)[82].
  • 23 & 24 mai 1962 : les Chaussettes Noires avec Eddy Mitchell donnent 5 galas à l’Olympia de Paris (en compagnie de la chanteuse Claire Ferval), pour fêter leur 2 000 000 nième disque.
  • 25 mai 1962 : sortie du 45 tours EP 70458 avec « Je reviendrai bientôt », « Shout, shout », « Roly Poly » et « Hey, let's twist ! »[78].
  • 4 juin 1962 : diffusion de l’émission télé « Toute la chanson » (enregistrée fin mai-début juin) où les Chaussettes Noires sans Eddy Mitchell effectuent une chorégraphie sur le « Twist du canotier » avec Jean Valton mimant Maurice Chevalier.
  • 19 juin 1962 : diffusion télé d’Âge tendre et tête de bois où les Chaussettes Noires se produisent seuls sans Eddy Mitchell au Golf, ils y interprètent le générique de l’émission et prennent la parole ensuite …Eddy a grossi selon eux[Note 27] !
  • 20 juin 1962 : sortie du film « Une Grosse Tête » avec Eddy Constantine où les Chaussettes Noires interprètent le « Rock des Karts » réalisé en 1961.
  • 26 juin 1962 : Eddy Mitchell a un fils : Eddy Moine junior.
  • Eté 1962 : évolution du répertoire des Chaussettes Noires avec de nombreux originaux dus à Georges Garvarentz et Charles Aznavour.
  • 5 juillet 1962 : Aldo Martinez participe à l'émission « Salut les Copains » à l'antenne d'Europe no 1. Le départ à l'Armée d'Eddy et des autres Chaussettes Noires est évoqué. Il rassure le public sur l'activité du groupe en annonçant également la participation des Chaussettes Noires au film « Comment réussir en amour » dont le tournage commence[Note 28].
  • Début juillet 1962 : tournage du film « Comment réussir en amour » avant le départ à l’Armée d’Aldo et Tony (en juillet) et de William (en août). Gilbert est momentanément épargné. Mick Picard prolonge sa présence dans les Chaussettes Noires avant de partir faire ses classes en Algérie.
  • 10 et 23 juillet 1962 : enregistrement des instrumentaux « Golf Drouot » et « Parce que tu sais (instrumental) »[Note 16].
  • Fin juillet-août 1962 : Eddy Mitchell se produit, en solitaire, pour quelques galas estivaux (Juan-Les-Pins) avec les Fantômes (Dean Noton, Dany Maranne, Jacky Pasut et « Charlot » Benarroch).
  • 7 septembre 1962 : sortie du 45 tours EP 70470 avec « Parce que tu sais », un des plus grands succès des Chaussettes Noires, « Le temps est lent », « C'est la nuit » et « Toi quand tu me quittes »[78].
  • Octobre 1962 : Eddy Mitchell est de passage au Golf Drouot avec Johnny Hallyday et Long Chris.
  • 7 octobre 1962 : Eddy Mitchell enregistre les titres de son premier disque en solo (« Angel »). Certains annoncent que les Chaussettes Noires ont des trous !
  • 10 octobre 1962 : Eddy Mitchell est présent avec sa femme au cocktail donné pour le premier anniversaire du magazine « Disco Revue » de Jean-Claude Berthon (Dick Rivers, Vic Laurens, Les Playboys, Sylvie Vartan, Frankie Jordan, Dany Logan, Françoise Hardy sont également présents).
  • 25 octobre 1962 : Eddy Mitchell fait partie de ceux (dont Dick Rivers déjà ex-Chats sauvages) qui accueillent Gene Vincent à Paris alors qu’il va se produire pendant une semaine au Théâtre de l’Étoile accompagné par les Champions et à l’Olympia de Paris. Le 25 ils sont avec lui à l’Atomic Club le soir de sa première au Théâtre de l’Étoile.
  • 29 octobre 1962 : baptême du feu pour Michel Gaucher (qui remplace Michel « Mick » Picard au saxo) avec les Chaussettes Noires, à la Mutualité de Paris.
  • Octobre 1962 : sortie du quatrième album des Chaussettes Noires et troisième 25 cm « Comment réussir en amour » (Barclay 80187)[74].
  • Octobre 1962 : Eddy Mitchell fait la couverture du numéro 3 du magazine « Salut les Copains » de novembre : « Eddy Mitchell : un caporal bien tranquille ».
  • 29 novembre 1962 : enregistrement du titre « Eve » (Eddy / Aldo / William / Michel avec l’orchestre de Jean Bouchety)[Note 16], support de la séquence des Chaussettes Noires dans le film « Just for fun » (Venez les copains / Jukebox 65) jamais sorti en France. Le titre sera découvert en 1979 sur une compilation d’Eddy (« 1963 »).
  • 5 décembre 1962 : les Chaussettes Noires participent à un Musicorama d’Europe Numéro Un en compagnie de Rika Zaraï.
  • 6 ou 9 décembre 1962 : les Chaussettes Noires tournent la séquence « Eve » pour le film « Just for fun » aux studios de Boulogne Billancourt[Note 29]. Ils font une série de photos au Bois de Boulogne, pour le magazine SLC de janvier 1963, où le caporal Eddy Mitchell fait défiler ses Chaussettes.
  • 31 décembre 1962 : Aldo Martinez stationné en Allemagne retrouve Jacques Dutronc et André Crudo (des Cyclones) dans sa caserne du 68e RALD à Trèves en RFA pour animer le réveillon du nouvel an.

1963

  • 8 janvier 1963 : Eddy Mitchell (accompagné de son épouse) et de quelques membres des Chaussettes Noires (Gilbert) assiste à la centième du spectacle de Marcel Amont à Bobino (diffusion au JT le 9 janvier)[Note 30].
  • Janvier 1963 : retour pour quelques semaines de Jean-Pierre Chichportich (le batteur originel) à la batterie.
  • Hiver 1963 : William est dans l’orchestre de son régiment des transmissions … il y côtoie le chef d’orchestre Aldo Franck.
  • 15 janvier 1963 : séance au studio Hoche pour le second disque d’Eddy Mitchell en solo : « Be Bop A Lula 63 », « Ce diable Noir », « Je ne pense qu'à l'amour », « Oui je t'aime », avec l’Opéra House Orchestra de Jean Bouchety[Note 16]. Jean-Pierre Chichportich et Gilbert Bastelica (les deux batteurs) viennent encourager Eddy[83].
  • 25 janvier 1963 : gala des Chaussettes Noires avec Eddy Mitchell à Metz au Palais des Fêtes avec Johnny Taylor, Les Champions, Vic Laurens, Danny Boy et Gene Vincent.
  • 26 janvier 1963 : gala des Chaussettes Noires avec Eddy Mitchell à Nancy à la Salle Poirel en matinée et soirée, avec Johnny Taylor, Les Champions, Vic Laurens, Danny Boy et Gene Vincent. Les Chaussettes Noires se seraient produits sans leur batteur Jean-Pierre, remplacé par le batteur des Champions Yvon Ouazana[84].
  • 27 janvier 1963 : les Chaussettes Noires avec Eddy Mitchell sont au Palais des Sports de Paris pour le gala organisé par Europe Numéro Un et le magazine Disco Revue (avec Johnny Taylor et The Strangers, Burt Blanca Les Champions, Vic Laurens, Frankie Jordan, Danny Boy, Les Chats Sauvages avec Mike Shannon et Gene Vincent en vedette).
  • ?? février 1963 : gala des Chaussettes Noires à Calais avec Ria Bartok.
  • 9 février 1963 : les Chaussettes Noires avec Eddy Mitchell se produisent à Amiens.
  • 10 au 20 février 1963 : le groupe participe à la tournée dite du « Théâtre aux Armées » pour une trentaine de galas sur les bases françaises de l’ex-département d’Algérie. La formation des Chaussettes Noires est inédite et est composée d'Eddy, de Vic Laurens (rythmique en remplacement de son frère Tony malade), d'Aldo, William, Jean-Pierre Chichportich et Michel Gaucher complété (c’est le cas à Alger) de Mick Picard en renfort au saxophone. Le groupe se produit devant les soldats à Oran, Bône, Bougie, Colomb Béchar, Sidi Bel Abbes, Le Lido, Teleghma, Philippeville …
  • 20 février 1963 : dernier concert sur la base aérienne 146 (La Reghaïa) avant le retour en France dans la nuit.
  • 21 février 1963 : les Chaussettes Noires avec Eddy Mitchell sont de retour d’Algérie et se produisent au Golf Drouot. Tony est présent. Ils passent sur le tremplin du Golf et effectuent une séance de photos en civil. Ils interprètent (en playback et tenues de scène) « Peppermint Twist » sur la scène du club devant les caméras de « Monsieur tout le monde ». Eddy chante, seul, « Ce diable Noir ».
  • 8 & 19 mars 1963 : séances instrumentales des Chaussettes Noires sans Eddy Mitchell[Note 16] : William, Aldo (avec l’aide de Dany Kaufmann des Champions), Tony, Gilbert, Michel Gaucher, ainsi que le renfort officieux de Paul Bennaïm (le frère de William) à la guitare[85],[86].Gilbert retrouve définitivement sa place de batteur et assure pour la première fois complètement les parties de batterie. Les Chaussettes Noires ont commencé leurs premières séances et répétitions instrumentales fin 1962 au moment où leur chanteur faisait ses premiers pas en solo avec le disque « Angel ».
  • 21 mars 1963 : diffusion de l’émission « Monsieur tout le Monde » où on peut voir les Chaussettes Noires avec Eddy Mitchell sur la scène du Golf Drouot, interpréter en playback « Peppermint Twist ». Claude François et Nancy Holloway twistent dans la salle sous le regard amusé de quelques membres des Chats Sauvages avec Mike Shannon[Note 31]. Eddy y interprète également « Ce diable Noir ». Jean-Pierre Chichportich apparait une dernière fois à la batterie des Chaussettes, alors que Gilbert Bastelica était déjà de retour aux sessions d’enregistrements du EP « Instrumental ».
  • Mars 1963 : les Chaussettes Noires avec Eddy Mitchell effectue une petite tournée en Banlieue Parisienne (5 ou 6 galas dont un à Juvisy-sur-Orge notamment) avec Jean Veidly (des Pirates) à la basse en remplacement d’Aldo Martinez.
  • Mars 1963 : dans son numéro du 12 mars, Cinémonde oppose les Chats Sauvages aux Chaussettes Noires.
  • Mars ou avril 1963 : les Chaussettes Noires avec Eddy Mitchell sont à l'affiche de soirées du « Gala des étoiles » avec Arielle et surtout Claude François, en première partie, qui commence à leur voler la vedette.
  • 3 avril 1963 : diffusion télévisée d'une séquence où Eddy Mitchell, en tenue improbable de gardian, interprète son titre solo « Quand c’est de l’amour »[Note 32].
  • 6 & 8 avril 1963 : séances d’enregistrements du EP « Il revient » (Eddy Mitchell, les Chaussettes Noires, les Play Boys aux cœurs)[Note 16] ; Paul (le jeune frère de William) intervient à nouveau sur au moins deux titres (« Il revient » et « Ne délaisse pas »)[85],[86]. Les titres seront diffusés à la radio dès avril[87], avant le passage du groupe à l’Olympia début mai et la sortie du disque fin mai.
  • Avril 1963 : sortie du premier et unique 45 EP instrumental (réf. 70524) des Chaussettes Noires intitulé « Instrumental » : « Pow wow », « Boom Rang » de William, « Big Ben Rock » de Dany Kaufman le bassiste des Champions (baptisé dans un premier temps «Thème de Dane») et « Oui Chef Bien Chef » d’Aldo et avec la voix d’Aldo en leader. Dans son numéro 135 du 15 avril 1963 la revue « La discographie française et l'édition musicale française » titre au verso « Les Chaussettes Noires, 1er disque instrumental ! » avec l'annonce des titres et une grande photo de cinq paires de pieds anonymes en chaussettes noires au milieu de leurs instruments de musique. Désir de la production Barclay d’équilibrer la situation des Chaussettes Noires face à Eddy Mitchell et les prémices de sa carrière solo. Volonté aussi de se diriger vers une carrière dans le style de celle de « Cliff Richard et ses Shadows ». Sur la photo de la pochette du disque, le cliché pris en janvier 1963 à Paris présente Les Chaussettes Noires dans leur formation originelle de 1960 (avec Jean-Pierre) à laquelle est adjoint Michel Gaucher ; Paul et Gilbert qui sont pourtant présents en studio n’y figurent pas.
  • Printemps 1963 : les Chaussettes Noires et Eddy Mitchell se produisent avec Lenny Escudéro et Jacques Brel. Au cours de ces galas, Aldo (indisponible) aurait été remplacé par le bassiste breton Micky Runarvot ? Lors d'un de ces galas, Tony aurait également été remplacé à la guitare rythmique par le guitariste d'un groupe assurant la première partie, Mick Renaud des Shazams ?
  • 24 avril 1963 : dans les Actualités Française (au cinéma) une séquence consacrée aux idoles des jeunes (Richard Anthony…) et les formations rocks, présente un groupe de rock en train d'enregistrer dans un studio, il s'agit de « Claude et ses Tribuns » avec Paul Bennaïm à la guitare solo, le frère de William, âgé de moins de 16 ans à l’époque.
  • 29 avril 1963 : diffusion télé de « Toute la Chanson » où Eddy Mitchell interprète « Je ne pense qu’à l’amour »[Note 33].
  • Fin avril 1963 : répétitions à l’Olympia en vue de la série de galas de mai.
  • 4 au 13 mai 1963 : les Chaussettes Noires avec Eddy Mitchell se produisent à l’Olympia de Paris au profit des œuvres de l’Armée (avec Jacques Martin qui présente le show, Giannetto, Sophie, les Cyranos, les Play Boys, The Exciters, Nancy Holloway. Les Chaussettes Noires interprètent en alternance des titres seuls ou avec Eddy Mitchell ; Eddy se produit également en solo accompagné par le grand orchestre de Raymond Lefèvre.
  • 8 mai 1963 : évocation du passage des Chaussettes Noires à l’Olympia au journal radio de la RTF de 12h30 (Inter actualités).
  • Mai 1963 : sortie du cinquième album des Chaussettes Noires et deuxième 30 cm « Chaussettes Noires Party » (Barclay 80197)[82].
  • 20 mai 1963 : sortie du 45 tours EP 70529 « Il revient » / « Ceci est mon histoire » / « Jezebel » / « Ne délaisse pas »[78], le dernier disque d’Eddy Mitchell avec les Chaussettes Noires, et probablement l’un des meilleurs. Le crédit des « Play Boys » aux chœurs sème le doute, mais ce sont bien les Chaussettes Noires qui sont derrière les instruments (William, Tony et Paul aux guitares, Aldo à la basse, Michel au saxophone et Gilbert à la batterie). Le disque sort dans une première version « lettrage vert » : « Les Chaussettes Noires avec Eddy Mitchell et les chœurs des Play Boys », puis un deuxième tirage du disque est produit avec « lettrage rouge » mentionnant « Les Chaussettes Noires avec Eddy Mitchell ». Ce disque (comme le passage à l’Olympia) marque les retrouvailles officielles des Chaussettes Noires avec leur public (après la période flottante de 1962-63) et remet en route l’image du groupe (avec un Eddy au sein des Chaussettes, laissant encore la vedette au groupe).
  • 25 & 26 mai 1963 : galas d’Eddy Mitchell avec les Chaussettes Noires à Lyon, au Théâtre des Célestins (avec Micky Ameline, Michel Paje, Nancy Holloway, Hugues Aufray).
  • Mai 1963 : Eddy Mitchell pose en cowboy pour Jean-Marie Perrier pour le numéro de SLC de juin.
  • Printemps 1963 : Gilbert le batteur est appelé à son tour à l'Armée (pour quelques mois seulement).
  • Juin 1963 : tournée des Chaussettes Noires et Eddy Mitchell avec Sophie, Danyel Gérard, les Champions (Gala des étoiles).
  • Juin 1963 : la presse (Cinémonde) annonce qu’Aldo aurait fait une grosse déprime au fin fond de sa caserne en Allemagne, où il a de moins en moins de permissions.
  • 5 au 27 juin 1963 : Paul Bennaïm participe à la tournée de Dick Rivers, Lucky Blondo, en tant que guitariste de la chanteuse allemande Ria Bartok[88],[89].
  • 19 au 24 juin 1963 : sessions d’enregistrement d’Eddy Mitchell pour son futur 1er album solo « Voici Eddy »[Note 34].
  • 22 juin 1963 : gala d’Eddy Mitchell et les Chaussettes Noires à Tours, au Palais des Fêtes à 21h00[88] : ils ne sont pas à la nuit de la Nation avec les autres idoles du moment.
  • 23 juin 1963 : gala d’Eddy Mitchell et les Chaussettes Noires à Vierzon dans une Garden Party au Chant des Iles[88].
  • 25 juin 1963 : Eddy Mitchell, avec Claude François, est présent au Golf Drouot au cocktail organisé pour le premier anniversaire du magazine Salut les Copains.
  • 29 juin 1963 : gala d’Eddy Mitchell avec les Chaussettes Noires à Limoges dans le cadre des festivités organisées pour l’étape du Tour de France. Danyel Gérard, les Champions s’y produisent également ; « 21h, Place Marceau, grand spectacle pour les jeunes avec un concours de twist sous les rythmes endiablés de Danyel Gérard (« Petit Gonzales ») et du groupe les Champions présenté par les présentateurs vedettes d’Europe no 1 Harold Kay et Jacques Martin. Le clou de ce spectacle est la présence du groupe de rock Les Chaussettes Noires et de son emblématique leader Eddy Mitchell pour un Musicorama exceptionnel. Cette soirée très animée se termine par la diffusion du résumé de l’étape sur écran géant ».
  • 6 juillet 1963 : gala d’Eddy Mitchell et les Chaussettes Noires à Chaumont à la Fête populaire annuelle des Travailleurs Haut-Marnais au Stade Voltaire à 23h (ou à la salle des Sports en cas de pluie !) … « Eddy Mitchell et ses compagnons y dédicaceront disques et photos après le spectacle»[90].
  • 7 juillet 1963 : Eddy Mitchell avec les Chaussettes Noires se produisent à Saint-Martin du Tertre (près de Sens) en plein air dans une fête sous l’égide du PC et dans le cadre d’une fête pour le désarmement général ! Un des galas où Michel Santangeli remplace Gilbert Bastélica à la batterie, et où on note la présence de Jean-Louis Licart (à la basse)[Note 11].
  • 10 juillet 1963 : Eddy Mitchell est à Paris en direct dans l’émission Intervilles pour la rencontre Vichy-Mâcon. Il y tient, très sérieusement, le rôle de jury de la joute musicale qui oppose des formations représentant chaque ville. Touché par la première formation (rock) où une jeune fille tient la basse, il donnera finalement son vote à la seconde formation (jazz) pour son niveau d'interprétation. Eddy, présenté à distance par Guy Lux, apparait seul à l'écran en cravate et blouson, en tant que chanteur, sans aucune mention pour les Chaussettes Noires[Note 35].
  • 12 juillet 1963 : gala d’Eddy Mitchell avec les Chaussettes Noires à Saint-Raphaël[Note 11].
  • 13 juillet 1963 : gala d’Eddy Mitchell avec les Chaussettes Noires à La Favière[Note 11].
  • 27 juillet 1963 : gala d’Eddy Mitchell avec les Chaussettes Noires aux Sables d’Olonne[Note 11].
  • 28 juillet 1963 : gala d’Eddy Mitchell avec les Chaussettes Noires à Quiberon[Note 11].
  • 30 juillet 1963 : un nouveau passage télé d’Eddy Mitchell en solo. L’annonce dans le programme TV de Ciné Monde présente déjà Eddy comme « l’ancien chanteur des Chaussettes Noires »[Note 36].
  • Août 1963 : Paul Bennaïm sillonne l’Espagne avec le chanteur Teddy Raye et les ex-Vautours Pierre Klein et Ange Beltran[91].
  • 4 août 1963 : les Chaussettes Noires avec Eddy Mitchell se produisent au Casino de Monaco[Note 11]. Le groupe se serait également produit aux fêtes de Tarascon, la veille ou le lendemain ?
  • Mi-août 1963 : passage d’Eddy Mitchell et des Chaussettes Noires à Cannes et/ou au casino de Nice[Note 37]?
  • 10 août 1963 : gala des Chaussettes Noires avec Eddy Mitchell au casino de Royan[Note 11] (avec les Players et Nancy Holloway).
  • 17 août 1963 : gala des Chaussettes Noires avec Eddy Mitchell au Palais des fêtes de Saint-Cast[92].
  • 18 août 1963 : gala des Chaussettes Noires avec Eddy Mitchell au casino de Riva Bella (Ouistreham)[Note 11].
  • Août 1963 : Eddy Mitchell bientôt libéré fait la une du magazine No 9 de septembre d’Âge tendre et tête de bois. Au recto une grande publicité annonçant la sortie de son premier 30 cm solo. Certains titres sont déjà sortis en 45 tours en juin et juillet et passent en boucle sur les radios.
  • 27 au 30 août 1963 : Eddy Mitchell est libéré après 18 mois de ses obligations militaires et avant les autres membres des Chaussettes Noires. La presse relaie l’événement en publiant de nombreux articles et photos du chanteur, bientôt libéré, « quillard », en uniforme. Le 30, pour son dernier jour de service, il pose en fin de journée en costume de scène pour les photographes devant la caserne Dupleix de Paris, avec ses anciens compagnons de régiment et son épouse Françoise. Il prend d'’ores et déjà la posture d’un chanteur solo, certainement très heureux de retrouver une vie personnelle et professionnelle complètement civile (l’Armée lui ayant permis depuis plusieurs mois de poursuivre sa carrière et d’obtenir de nombreuses permissions). Dans l’après-midi un petit gala d’adieu et de remerciements est donné dans l’enceinte de la caserne, avec une partie des Chaussettes Noires. L’aurore du 30 août s’en fait l’écho en donnant une bonne synthèse de ce que fut la vie militaire du chanteur : « Grande « quille » d’honneur, aujourd’hui, à la caserne Dupleix à Paris !... Eddie Mitchell, le meneur des « Chaussettes Noires », quitte en effet la tenue militaire pour retrouver ses costumes civils. Il est libéré après ses 18 mois de bons et loyaux services dans les armées de la République. Le brigadier Moine – C’est le vrai nom d’Eddie – a rendu son paquetage hier après-midi. Et il a fait ses adieux aux « copains », les vrais, ceux de la caserne qu’il quitte – affirme-t-il – avec une certaine nostalgie. Puis il a préparé la « surboum » qu’il donne aujourd’hui avec toute sa formation, dans la caserne, pour tous les soldats et officiers. Un de ceux-ci nous a affirmé : "Eddie Mitchell laissera un excellent souvenir parmi nous. Il a su comprendre qu’il fallait s’adapter à une ligne de conduite normale. Après ses six mois de classe, où - comme tout le monde - il a eu les cheveux coupés, devant sa conduite absolument exemplaire, nous lui avons facilité les choses et permis d’organiser tous les galas avec sa troupe… A la fin, on lui a même permis de laisser repousser ses cheveux." »
  • 1er septembre 1963 : la programmation de la journée sur la radio « Radio Andorra» propose entre autres titres : « Si tu penses » d’Eddy Mitchell, « Pow wow » des Chaussettes Noires, « ça ne peut ne plus durer comme ça ! » des Chaussettes Noires avec Eddy Mitchell, soit toutes les facettes du groupe en 1963.
  • Début septembre 1963 : sortie officielle du premier 33 tours solo d’Eddy Mitchell « Voici Eddy … C’était le soldat Mitchell ».
  • 7 septembre 1963 : passage d’Eddy Mitchell et des Chaussettes Noires à la Fête de l’Humanité [non crédités sur l'affiche du programme des spectacles (comme Eddy d’ailleurs lors de son passage en 1965) mais cités dans la presse], avec parmi les têtes d'affiche Claude François et Jacques Brel[93].
  • 8 septembre 1963 : Eddy Mitchell et les Chaussettes Noires sont à la deuxième édition du Festival des Teenagers à Chatelet en Belgique. Ils sont à l’affiche avec Micky Amline, Salvatore Adamo, Lucky Blondo, Alice Dona, les Fantômes, Michel Paje[Note 38]. Eddy s'y produit accompagné par un grand orchestre (selon une affiche annonçant le festival) et avec les Chaussettes Noires.
  • Octobre 1963 : Aldo et Tony sont libérés de leurs obligations militaires (après 16 mois d’armée). William sera libéré en décembre après 18 mois. Quant à Gilbert, il n’a passé que quelques mois sous les drapeaux durant le printemps-été 63.
  • 4 octobre 1963 : Eddy Mitchell est présent au Golf Drouot pour le passage de Gene Vincent (qui va démarrer une tournée française et belge).
  • 6 octobre 1963 : gala des Chaussettes Noires avec Eddy Mitchell au West Side Club de Lyon (avec Sophie, Danyel Gerard, les Champions et les Fantômes).
  • 7 au 10 octobre 1963 : Eddy Mitchell est à Londres pour les sessions d’enregistrement de son deuxième album solo « Eddy in London »[Note 39]. A son retour en France, sa collaboration avec les Chaussettes Noires apparaît de plus en plus compromise. Des engagements pris contractuellement les obligent à se produire encore ensemble.
  • 14 octobre 1963 : gala d'Eddy Mitchell et des Chaussettes Noires au Palais des Sports de Tours[Note 40].
  • 15 octobre 1963 : Eddy Mitchell assiste à un Musicorama exceptionnel de Johnny Hallyday à l'Olympia de Paris (dans le cadre de l'avant-première du film D'où viens tu Johnny ?[Note 41],[94]).
  • Fin octobre 1963 : tournage des séquences du film « Cherchez l’Idole » d’Eddy Mitchell et des Chaussettes Noires et d’Eddy avec la chanteuse Sophie. Le titre « Crois-moi mon cœur », interprété par Eddy [avec Michel Gaucher au saxophone (?) et des musiciens de studio) est crédité à Eddy (sur le disque)] est enregistré vers octobre-novembre[Note 12],[95] . Les Chaussettes Noires (avec Paul remplaçant Aldo à la guitare basse) apparaissent en tant qu'accompagnateurs derrière Eddy et interprètent le titre en playback dans le film. Durant cette période Eddy Mitchell commence à répéter, pour la scène, son nouveau répertoire solo (issu de son premier 30 cm « Voici Eddy » et des séances Londoniennes de « Eddy in London ») avec les Fantômes renforcés de Michel Gaucher au saxophone[96].
  • Vers le 22 octobre 1963 : Eddy Mitchell, en vacances en famille au Ranch de la Vallée Verte dans le Vaucluse, grand amateur d'armes de collection se tire maladroitement une balle dans le mollet, qui l'effleure. Incident sans gravité.
  • 24 ou 25 octobre 1963 : Eddy Mitchell passe à l’émission Salut les Copains. Il parle des derniers titres qu’il a enregistré à Londres il y a 15 jours. Daniel Filipacchi s’extasie sur les talents du guitariste de studio (Big Jim Sullivan). Une séquence filmée de ce passage radio est diffusée le 31 octobre sur la RTS dans l’émission « Continents sans visa ».
  • 26 octobre 1963 : Eddy Mitchell et les Chaussettes Noires se produisent à Strasbourg au Hall des Sports au Wacken à 21 h (Gala des Étoiles et de Salut les Copains avec Sophie, les Champions, Danyel Gerard, les Fantômes) [97].
  • 27 octobre 1963 : Eddy Mitchell et les Chaussettes Noires se produisent à l'Hôtel de Ville de Sainte-Savine (dans l'Aube)[Note 42].
  • 28 octobre 1963 : diffusion télé de l’interview d’Eddy Mitchell au Golf Drouot par Françoise Dumayet (« L’avenir est à vous »). Il y évoque son retour de l’Armée, mais pas un mot sur les Chaussettes Noires[Note 43].
  • Fin octobre 1963 : Eddy Mitchell, du fait d'une forte myopie confirmée durant son service militaire, commence à porter de grosses lunettes à monture noire « qui le font ressembler à Buddy Holly»[98].
  • 9 novembre 1963 : Eddy Mitchell enregistre des « standard » de la chanson Française : « C’est si bon » et « La mer » de Trénet[Note 44].
  • 13 novembre 1963 : diffusion de l’émission « Âge tendre et tête de bois » où Eddy Mitchell (le même Eddy que dans la séquence « Crois-moi mon cœur » de « Cherchez l’Idole ») interprète « Sentimentale »[Note 45].
  • 16 novembre 1963 : Eddy Mitchell et les Chaussettes Noires donnent un gala à Villeneuve Saint Georges en Banlieue Parisienne. Un des derniers galas où Tony est encore présent dans la formation, avant son départ définitif fin novembre[99].
  • 18 novembre 1963 : enregistrement des deux séquences de l'émission « Douce France » où Eddy Mitchell interprète ses deux titres en solo « C’est si bon » et « La mer »[100].
  • Fin novembre 1963 : Tony d’Arpa quitte le groupe. Paul Bennaïm (le frère de William) devient officiellement un membre des Chaussettes Noires.
  • Fin novembre 1963 : Eddy Mitchell s’engage dans une tournée jusqu’en décembre, avant la libération totale des Chaussettes Noires, où ils effectuent la quasi-totalité de ses prestations accompagné par les Fantômes. Michel Gaucher, encore membre des Chaussettes Noires, est d’ores et déjà intégré aux Fantômes, sur scène avec Eddy, ainsi que sur disque (il participe à l'enregistrement de deux titres sur le dernier disque EP des Fantômes).
  • 20 novembre 1963 : gala d'Eddy Mitchell avec - a priori - les Fantômes et Nancy Holloway à ?? (gala et lieu à confirmer).
  • 30 novembre et 1er décembre 1963 : Eddy Mitchell accompagné par les Fantômes se produit au Palais d’Hiver de Lyon (avec Nancy Holloway, les Players).
  • 9 décembre 1963 : diffusion de l’émission « Douce France » où Eddy Mitchell interprète « C’est si bon » et « La mer »[Note 46].
  • 15 décembre 1963 : gala d’Eddy Mitchell accompagné par les Fantômes au Havre Théâtre de l’ABC (Gala des Étoiles avec Dany, Les Players, Nancy Holloway).
  • Décembre 1963 : les Chaussettes Noires avec Eddy Mitchell sont évoqués dans l’article (prémonitoire) du magazine SLC qui sortira en janvier, sur le « malaise qu’éprouvent les groupes de la première vague de 1961 ». L’article rédigé en décembre est antérieur de quelques jours à la séparation. Le magazine « Bonjour les Amis » du 15 décembre restitue un article similaire.
  • Décembre 1963 : tous les Chaussettes Noires sont rentrés de l'Armée. William est ainsi le dernier à être libéré pour les fêtes. Les retrouvailles avec Eddy sont de plus en plus difficiles et Eddy Mitchell a fréquemment recours aux Fantômes. Les Chaussettes Noires commencent, dès novembre-décembre 1963, à travailler les titres de leur nouvelle formule sans Eddy en tant que groupe instrumental et vocal pour suivre la mode lancée par les « Beatles ».
  • 31 décembre 1963 : le dernier jour de 1963 est l'épilogue d’un divorce annoncé depuis plusieurs mois. Les Chaussettes Noires se produisent à Lyon à la Bourse du Travail, au « Grand gala de la jeunesse » organisé par le Parti Communiste, où ils sont annoncés comme « l’ensemble Twist les Chaussettes Noires et son chanteur Eddy Mitchell ». Dans l’après-midi le groupe s'est livré à une (dernière) séance de dédicaces dans une librairie de la ville. Le soir, le gala n’est pas leur meilleure prestation (selon Eddy). Tout le monde est tendu. Eddy a pris sa décision depuis plusieurs semaines, mais l'engagement de ce gala, signé quelques semaines auparavant, doit être tenu. Après leur concert, Eddy, en présence de Jean Fernandez, annonce dans leur loge qu’il quitte définitivement le groupe[43],[44].

1964

  • Début janvier 1964 : Eddy Mitchell et les Chaussettes Noires se retrouvent avenue Hoche à Paris aux studios Barclay dans une ultime tentative d'arrangement pour une poursuite de leur collaboration. La séparation est confirmée. Eddy Mitchell (et Michel Gaucher) ne sont plus membres des Chaussettes Noires.
  • 7, (9 ?) et 18 janvier 1964 : séance d’enregistrement des Chaussettes Noires « Vocal » avec notamment le titre « Je te veux tout à moi » (« I wanna be your man » des Beatles qui sont le 18 à l’Olympia de Paris depuis quelques jours). Le reste des titres de ce premier disque sans Eddy a une tonalité très country)[Note 16]. Les titres ont été travaillés courant décembre 1963. Jean Fernandez n'assure pas la direction artistique de ces séances.
  • 10 janvier 1964 : séance de photos (avec le photographe Gérard Neuvecelle) en formation à quatre où la nouvelle physionomie du groupe est mise en scène. Des photos de cette séance illustreront les pochettes des 2 derniers EP des Chaussettes Noires. La deuxième période des Chaussettes Noires commence[101].
  • 17 janvier 1964 : les Chaussettes Noires, sans Eddy Mitchell, sont présents au Golf Drouot lors du passage du rocker Belge Burt Blanca[102]. C'est leur première apparition en public, alors que leur séparation avec leur chanteur n'est pas encore officielle.
  • Janvier 1964 (décembre 1963 ?) : les Chaussettes Noires nouvelle formule se produisent à la Caserne Mortier de Paris avec la fanfare Octave Callot de l'École des Beaux Arts dans le cadre de festivités organisées par le colonel Desgrées du Lou[103].
  • Janvier-février 1964 : les Chaussettes Noires reprennent les répétitions dans la petite salle de leur début, rue Saint Dominique à Paris, en vue de préparer leur retour sur scène à partir de mars[104].
  • Fin janvier 1964 : la revue « Disco revue » dans son numéro du 1er février annonce, en couverture, la séparation d’Eddy Mitchell et des Chaussettes Noires. Cinémonde pour son numéro du 4 février publie un petit reportage assez complet sur la nouvelle formule du groupe. Dans la revue « Bonjour les amis» on peut lire un encouragement (convenu) écrit par Eddy pour les premiers pas des Chaussettes Noires sans lui.
  • Courant janvier 1964 : annulation de la série de galas à Bobino prévus à partir du 6 février, pour le grand retour des Chaussettes Noires avec Eddy Mitchell.
  • 25 janvier 1964 : Eddy Mitchell se produit officiellement en solo accompagné par les Fantômes à la Nuit des Copains à la Mutualité de Paris.
  • 11 février 1964 : Eddy Mitchell enregistre les standard « J’aime Paris au mois de mai » et « Plaisir d’amour »[Note 44].
  • 12 février 1964 : diffusion télé de l'émission « Âge tendre et tête de bois » où Eddy Mitchell interprète « Tu n’as rien de tout ça », titre enregistré en octobre 63[Note 47].
  • 13 février 1964 : gala d’Eddy Mitchell et les Fantômes à Rennes (Le Royal, place du Calvaire), dans le cadre du Gala des Étoiles avec Nancy Holloway.
  • Fin février 1964 : sortie du premier 45 tours EP 70615 des Chaussettes Noires en groupe vocal avec « Je te veux tout à moi », « Ni ton fil ni ton aiguille » et d’autres titres dans un style très country (« Autant de choses », « Juste ça »)[78]. La pose sur la photo de la pochette est résolument « Beatles », la coupe de cheveux en moins. Paul Bennaïm entre officiellement dans l’image du groupe.
  • 26 février 1964 : sortie du film « Cherchez l’Idole » sur les écrans, décalé avec la réalité du groupe, le public peut voir une dernière fois ensemble Eddy Mitchell accompagné par les Chaussettes Noires. Le disque EP « Crois-moi mon cœur » qui sort le 13 mars est crédité à Eddy Mitchell, ce qui remettra les pendules à l’heure.
  • 28 février 1964 : gala d’Eddy Mitchell et les Fantômes à Bordeaux à Alhambra ou l'Olympia ? (avec Nancy Holloway)[105].
  • 29 février 1964 : gala d’Eddy Mitchell et les Fantômes au Palais des sports de Toulouse (avec Nancy Holloway)[105].
  • 1er mars 1964 : gala d’Eddy Mitchell et les Fantômes à Decazeville (Aveyron, au cinéma le Family (avec Nancy Holloway[105].
  • 2 mars 1964 : gala d’Eddy Mitchell et les Fantômes au Théâtre de Millau (avec Nancy Holloway)[105].
  • 3 ou 4 mars 1964 : gala d’Eddy Mitchell et les Fantômes à l’Opéra municipal de Clermont-Ferrand (avec Nancy Holloway)[105]. Le même jour, les Chaussettes Noires enregistrent l’instrumental « Little Jasper » (du bassiste d'Elvis Presley, Bill Black)[Note 16]. Le titre, renommé « Bill Black », est resté inédit jusqu’en 1999. Ce titre sera leur indicatif d’entrée en scène dans leur deuxième carrière. Paul Bennaïm, qui tient la guitare solo, l'interprétera de nouveau sur scène en février 2005 avec Gilbert Bastélica et les Socquettes Blanches au Club Lionel Hampton du Méridien de Paris, puis dans le cadre d’une fête familiale au Chalet de la Porte Jaune dans le bois de Vincennes le 9 septembre 2009.
  • 5 mars 1964 : gala d’Eddy Mitchell et les Fantômes à Saint-Étienne à l'Eden (avec Nancy Holloway)[105].
  • 6 mars 1964 : gala d’Eddy Mitchell et les Fantômes au Palais des Fêtes de Roanne (avec Nancy Holloway)[105].
  • 7 mars 1964 : gala d’Eddy Mitchell et les Fantômes au Capitole à Orange (avec Nancy Holloway)[105].
  • 9 mars 1964 : gala d’Eddy Mitchell et les Fantômes à Toulon, Fémina (avec Nancy Holloway)[105].
  • 10 mars 1964 : gala d’Eddy Mitchell et les Fantômes à Aix-en-Provence (avec Nancy Holloway)[105].
  • 11 mars 1964 : gala d’Eddy Mitchell et les Fantômes à Romans, au Club (avec Nancy Holloway)[105].
  • 16 mars 1964 : gala d’Eddy Mitchell et les Fantômes à Chartres, au cinéma Majestic ou au Rex ? (avec Nancy Holloway)[105].
  • 17 mars 1964 : gala d’Eddy Mitchell et les Fantômes à Reims, à l’Empire (avec Nancy Holloway)[105].
  • 18 mars 1964 : gala d’Eddy Mitchell et les Fantômes à Nancy, au Rio (avec Nancy Holloway)[105].
  • 19 mars 1964 : gala d’Eddy Mitchell et les Fantômes à Thionville au Paris (avec Nancy Holloway)[105].
  • 20 mars 1964 : gala d’Eddy Mitchell et les Fantômes à Amiens, cirque Municipal (avec Nancy Holloway)[105].
  • 21 mars 1964 : gala d’Eddy Mitchell et les Fantômes à Juvisy-sur-Orge, Salle des fêtes (avec Nancy Holloway)[105].
  • Fin mars 1964 : gala d'Eddy Mitchell et les Fantômes au Perreux-sur-Marne[106].
  • Mars 1964 : les Chaussettes Noires nouvelle formule sont présentés dans le cahier central du numéro d’avril de Salut les Copains.
  • Mars ou avril 1964 : les Chaussettes Noires se produisent à la salle des fêtes de Juvisy-sur-Orge. Gala qui n’attire pas beaucoup de monde selon leur manageuse Evelyne Langey[107].
  • 13 mars 1964 : sortie du disque super 45 tours EP 70633[78] tiré du film « Cherchez l’Idole », partagé entre Franck Alamo et Eddy Mitchell. Le titre « Crois-moi mon cœur » y est officiellement attribué à Eddy sur disque et non aux Chaussettes Noires.
  • 24 mars 1964 : émission télévisée « Douce France » (diffusée le 28 mars) où Eddy Mitchell reprend pour la deuxième fois (depuis décembre 63) des standards de la chanson française : « Plaisir d’amour », « J’aime Paris au mois de mai »[Note 48].
  • 27 mars 1964 : les Chaussettes Noires enregistrent leur version de l'instrumental surf de Dick Dale « Misirlou »[Note 16]. Paul y tient l’orgue. William tape sur l'épaule de son frère pour lui rythmer ses interventions !
  • 1er avril 1964 : Eddy Mitchell et les Fantômes se produisent à Tergnier (Aisne) au cinéma Le Vox avec les Vizirs en première partie.
  • 2 avril 1964 : dans la revue Ciné Revue Télé du 2 avril, critique du premier EP des Chaussettes Noires sans Eddy : « séparés d’Eddy Mitchell par leur service militaire les Chaussettes Noires se sont lancées dans le chant pour sacrifier à leur tour à la mode du moment. Expérience un peu décevante pour un groupe tel que le leur : il nous avait habitué à plus d’originalité … ».
  • 3 avril 1964 : ultime session d’enregistrement des Chaussettes Noires (« Oh dis Eddie », « La Nuit est belle », « Je voudrais bien dormir »)[Note 16].
  • 6 au 10 avril 1964 : sessions d’enregistrement du 3e album solo d’Eddy Mitchell à Londres « Panorama »[Note 49].
  • 12 avril 1964 : gala d’Eddy Mitchell et les Fantômes à Paris, Alhambra.
  • 21 avril 1964 : Eddy Mitchell et les Fantômes se produisent à l'Olympia de Paris (avec les Kelton, Fia Karin, Nancy, Holloway), dans un Musicorama diffusé le dimanche 26 avril sur Europe no 1. Les Fantômes comptent deux batteurs sur scène : Charlot Bennaroch et André « Bicou » Ceccarelli (ex-Chats Sauvages)[Note 50].
  • 22 avril 1964 : diffusion du dernier passage des Chaussettes Noires à la télévision où ils interprètent « Misirlou » à « Âge tendre et tête de bois ». Enrico Macias, Dalida, Dick Rivers, Franck Alamo participent également à l'émission. Pierre Lescure, de l’école des jeunes journalistes, est dans le public[Note 51].
  • 30 avril 1964 : les Chaussettes Noires (au moins Aldo et Gilbert) sont à la radio (France Inter dans l’émission « Deux par deux » diffusée le 16 mai) en compagnie de la chanteuse Dany Dauberson, où ils annoncent le nouveau départ des Chaussettes Noires et accompagnent en direct la chanteuse pour une version rythmée de son nouveau titre « Chanson pour la fin du monde » (ce titre est disponible sur le CD accompagnant le livre de Thierry Liesenfeld « Ceci est leur Histoire »)[Note 52].
  • Mai 1964 : sortie du 2e 45 tours EP 70651 vocal des Chaussettes Noires vocal avec « Misirlou », « La nuit est belle », « Je voudrais bien dormir » et l'original « Oh dis Eddie ! »[78]. Curieusement au verso de la pochette, un rappel de la discographie des Chaussettes Noires associe le 1er EP vocal des Chaussettes Noires avec le EP « Le Twist » des Chaussettes Noires avec Eddy Mitchell paru en 1961[Note 53].
  • Mai 1964 : sortie de l'album 30 cm « Les Chaussettes Noires Story - Volume 1 » (Barclay 80212))[74]. Le volume 2 suivra en 1965. L'album est une première vraie compilation de titres des Chaussettes Noires avec Eddy Mitchell.
  • Mai-juin 1964 : le chanteur Alain Dumas fait quelques répétitions à Créteil avec les Chaussettes Noires (William et Paul) pour un projet de chanson qui ne verra jamais le jour[108].
  • Mai 1964 : Eddy Mitchell et les Fantômes se produisent au parc Monceau à Paris.
  • 28 mai 1964 : diffusion télé d’un sujet où Eddy Mitchell avec son épouse sont filmés par Provence-actualités à l’Île Rousse en train de faire un barbecue.
  • 31 mai 1964 : gala d'Eddy Mitchell et les Fantômes au Château Palmer à Cenon en Gironde pour un gala de la CGT, avec Jean Ferrat et Tiny Yong.
  • 11 juin 1964 : gala d’Eddy Mitchell et les Fantômes à Lyon.
  • Juin 1964 : Paul Bennaïm est sur le tremplin du Golf Drouot, en tant que guitariste (pour quelques semaines) de la première mouture du groupe « les Français » (Mat Camison, Jacky Rault, Jacky Hythier, futurs accompagnateurs de France Gall). Il sera remplacé par le guitariste Ted Tunnicliffe des Krewkats[109].
  • 16 ou 21 ou 22 juin 1964 : passage des Chaussettes Noires au gala de Salut les Copains à la Mutualité de Paris. Ils sont dans « la galerie des 7 groupes du moment qui grimpent » dans le No 24 de juillet du magazine Salut les Copains ; dans ce même numéro, les Chaussettes Noires classent (une dernière fois) un de leurs titres (« La nuit est belle ») au Hit Parade de SLC pour la période du 15 mai au 15 juin 1964.
  • Juin 1964 : les Chaussettes Noires se produisent dans le Nord de la France, à Boulogne sur Mer au « Chat Noir », à Mons-en-Baroeul au Club « La Peau de Vache »[110].
  • Juin 1964 : les Chaussettes Noires se produisent en Belgique, au Relais de la poste (futur Twenty Club en septembre 64) à Mouscron, à Comines (frontière Franco-Belge) place Sainte-Anne sous châpiteau. Durant ce périple, ils auraient envisagé d'engager un chanteur américain « chantant aussi bien en anglais qu'en français » (Paul Bennaïm dans son interview à Juke Box Magazine en mars 1997, No 114), projet qui n'aboutira pas.
  • 28 juin 1964 : les Chaussettes Noires passent au Moulin de Brouck à Uckange. Ils arrivent avec 2 heures de retard. Un groupe local, les Jaguars, assure l’animation en les attendant (à confirmer).
  • 3 juillet 1964 : annonce tardive dans le magazine Cinémonde de la sortie du 2e EP vocal des Chaussettes Noires « Misirlou ».
  • 4 (ou 5) juillet 1964 : Eddy Mitchell et les Fantômes se produisent à Montreuil au gala de la CGT (avec Léo Ferré, France Gall, Danyel Gerard, Lucky Blondo)[111].
  • 10 juillet 1964 : gala d'Eddy Mitchell et les Fantômes à Le Canet[111].
  • 13 juillet 1964 (à confirmer) : gala des Chaussettes Noires à Liège (Belgique). Le lendemain ils sont dans le Sud de la France. Dans une interview à la revue Juke Box Magazine en 1990, Aldo Martinez évoque une scène avec Gene Vincent à Alès, en indiquant que la veille il croit se souvenir que les Chaussettes Noires se produisaient à Liège…).
  • 14 juillet 1964 : gala des Chaussettes Noires à Alès, Arènes du Tempéras (avec les Firemen, Gene Vincent) [112].
  • 15 juillet 1964 : gala des Chaussettes Noires à Carpentras, Place du Quinconce (avec les Firemen, les Sunlights et Gene Vincent). La presse locale titre « Chaussettes Noires = Beatles »[113].
  • 16 juillet 1964 : gala des Chaussettes Noires à Annecy au Casino Théâtre (avec Long Chris, Gene Vincent)[114]. En 1994, dans son livre « Dactylo Rock le Roman vrai des Chaussettes Noires  », le journaliste-écrivain Maurice Achard évoquera sa rencontre avec William (pour un autographe) et l'étonnement de ce dernier à constater que les Chaussettes Noires sans Eddy rencontrent encore du succès.
  • 17 juillet 1964 : gala d'Eddy Mitchell et les Fantômes à Valras (Hérault)[111].
  • 18 juillet 1964 : gala d'Eddy Mitchell et les Fantômes à Vienne (Isère)[111].
  • 22 juillet 1964 : gala d'Eddy Mitchell et les Fantômes à Juan-les-Pins[111].
  • 25 juillet 1964 : gala d'Eddy Mitchell et les Fantômes à Casablanca (Maroc)[111]. Diffusion télé de « Rendez-vous avec » où Eddy Mitchell interprète « Memphis Tennessee » en compagnie de la chanteuse Audrey dans un saloon, « Pas de Chance », « Tu vas rentrer chez toi ».
  • Juillet-août 1964 : les Chaussettes Noires donnent quelques galas en Corse (d'Ajaccio jusqu'à Propriano), dans une atmosphère de dernières vacances. La fiancée d'Aldo et Nelly, la sœur de William et Paul, accompagnent le groupe dans ce dernier périple. Pourtant un soir, une dispute éclate entre Aldo/Gilbert et William/Paul (partage des rôles et des recettes, rapports avec Eddy...) qui en viennent aux mains[115]. L’esprit du groupe n’est plus là. À leur retour sur le continent ils honorent un dernier engagement ensemble en banlieue parisienne (à confirmer). Willy Lewis, l'ex-batteur des Chats Sauvages et des Champions, débauche aussitôt Paul qu'il intègre à son orchestre.
  • Août 1964 : galas d'Eddy Mitchell et les Fantômes à Hossegor, Annecy, Carpentras[116].
  • 17 août 1964 : rediffusion télévisée de « Douce France » avec Eddy Mitchell dans « C’est si bon ».
  • Septembre 1964 : dislocation finale et très discrète des Chaussettes Noires, alors que parait le résultat du référendum annuel du magazine Salut les copains (No 26 de septembre 1964) où dans la catégorie « Groupes français », ils sont classés devant leurs éternels rivaux les Chats Sauvages, ainsi que devant les Fantômes...
  • 15 au 17 septembre 1964 : Eddy Mitchell est de retour à Londres pour l’enregistrement de son 4e 30 cm « Toute la ville en parle … Eddy est formidable » … « Toujours un coin qui me rappelle », « Everything all right »[Note 54].
  • 20 ou 22 septembre 1964 : dernier gala à la Bourse du travail de Lyon d’Eddy Mitchell accompagné par les Fantômes. À Bordeaux, à la suite d'une nouvelle défection des Fantômes pour le gala annoncé (les Fantômes étant souvent en retard voire absents), Eddy marque son désaccord sur le règlement des frais occasionnés à la suite d'un accident de voiture de ces derniers, et décide de se séparer de ses accompagnateurs. Il conserve Dean Noton (le guitariste soliste) et Michel Gaucher au saxophone, avec qui il reconstitue un orchestre à son retour à Paris.
  • Fin septembre 1964 : Aldo Martinez qui a rejoint Eddy Mitchell contacte Gilbert Bastelica afin qu'il assure temporairement la batterie derrière Eddy. Gilbert sera le batteur d'Eddy jusqu'en 1972.
  • 26 octobre 1964 : passage d’Eddy Mitchell à la Locomotive avec son nouvel orchestre composé en partie d'ex-Chaussettes Noires (Aldo Martinez (basse), Michel Gaucher (saxophone) et Gilbert Bastelica (batterie)).
  • 5 novembre 1964 : au Golf Drouot, Johnny Hallyday et Sylvie Vartan fêtent la première date de la tournée de leur ami Eddy Mitchell qui se produit pour l'inauguration de son fan club 11 rue d'Artois dans le 8e arrondissement. Aldo Martinez (basse) et Gilbert Bastelica (batterie) l'accompagnent ainsi que Jacques Dutronc, ex-Cyclones, Michel Gaucher (saxophone), Jeff Seffer (saxophone) et Pierre Papadiamandis (piano). Eddy interprète notamment « Repose Beethoven » et « Maybellene », « Every thing all right » de son dernier album «  Panorama ». Ce passage sur scène sera diffusé le 11 novembre aux Actualités Gaumont Cinéma.
  • 6 novembre 1964 : la presse annonce le procès qu’engage William contre Eddy et Aldo. Il mandate un expert pour vérifier qu’Eddy et Aldo n’ont pas touché de rémunérations personnelles pour des prestations entre novembre 1960 et novembre 1963.

1965

  • 13 janvier au 3 février 1965 : Eddy Mitchell se produit pour plusieurs soirs à Bobino, avec la jeune chanteuse Jocelyne (« la Brenda Lee française ») en première partie … Son répertoire va de « Be Bop A Lula », des titres des albums « Voici Eddy », « In London », « Panorama », « Toute la ville en parle… ».
  • Janvier 1965 : Paul Bennaïm tient la basse dans le groupe de son ami de Créteil, Pierre « Pensy Klein » (ex-Vautours et ex-guitariste de Sylvie Vartan)… Il est également le guitariste de scène de la chanteuse Jocelyne, en compagnie de Jean «Johnny » Veidly (ex-Pirates et ex-Chaussettes Noires intérimaire) à la basse[117].
  • 23 février 1965 : William Benaïm (à la guitare) et Tony d'Arpa (à la basse) accompagnent Vic Laurens lors d'un Musicorama avec le groupe Anglais les Kinks et Johnny Rivers. C'est a priori une des dernières, sinon la dernière, apparition des deux guitaristes historiques des Chaussettes Noires ensemble sur scène[118].

Discographie

Filmographie

Avenir des membres du groupe

Eddy Mitchell poursuit avec succès une carrière en solo.

Le bassiste Aldo Martinez joue dans l'orchestre d'Eddy en 1964-1965, puis devient son régisseur jusqu'en 1970. Il est ensuite le secrétaire particulier de Claude François, animateur à la radio et producteur de vedettes, et est devenu le principal « gagman » de Coluche. Il meurt le 22 mai 1996.

Jean-Pierre Chichportich, premier batteur du groupe — qui appelé sous les drapeaux quitte la formation alors à ses débuts — fait à l'armée la connaissance d'un certain Philippe Duval, qui n'est autre que le premier guitariste de Johnny Hallyday[119]. Des années plus tard, ils se retrouvent sur les Champs-Élysées ; Chichportich travaille chez André Salvet dans l'édition musicale — place qu'il occupe grâce à l'influence de Mitchell. Duval s'y fait embaucher comme attaché de presse. Profitant du studio disponible chez Salvet, il écrit aussi des chansons. N'étant pas inscrit à la Sacem, c'est l'ex batteur des Chaussettes noires, sous le pseudonyme de Jean-Pierre Morlane, qui perçoit les droits des musiques qu'ensemble ils composent et qu'ils partagent selon un accord tacite. Le duo a ainsi écrit pour Catherine Ribeiro Le chasseur, Elle pour Claude Righi, pour Sheila Le plus beau métier du monde, pour Annie Philippe C'est la mode, Maudit brouillard pour Frank Alamo[120].

Le saxophoniste Michel Gaucher accompagne en studio et sur scène divers artistes, Michel Sardou et Johnny Hallyday notamment, et joue régulièrement avec Eddy Mitchell, et cela jusqu'à la dernière tournée de 2010[121]. En 2014, il accompagne avec son Big band Les Vieilles Canailles sur la scène de Bercy[122], ainsi que pour leur tournée en 2017[123].

Bibliographie

  • Maurice Achard, Dactylo Rock. Le roman vrai des Chaussettes noires, Flammarion, 1994
  • Thierry Liesenfeld, Les Chaussettes Noires : Ceci est leur Histoire, Kalohé Production/Éditions Saphyr, .

Notes et références

Notes

  1. Charly Zonca, batteur des Toppers, l'aurait, selon une hypothèse nullement confirmée, un temps précédé au sein du groupe.
  2. Tony d'Arpa est le frère de Vic Laurens, qui deviendra le chanteur du groupe Les Vautours.
  3. Évelyne Langey, leur impresario, déclare pourtant que Stemm leur a aussi offert leurs smokings, une batterie et trois amplis.
  4. Ceci ne renouvelle pas avec les disques suivant ; jusqu'à la parution, en 1963, du 16e et dernier super 45 tours du groupe avant le départ d'Eddy Mitchell. / (voir visuel : http://www.encyclopedisque.fr/show_image.html?P=1&I=%2Fimages%2Fimgdb%2Fmain%2F51531.jpg&T=Ne+d%E9laisse+pas%20-%20Les%20CHAUSSETTES%20NOIRES) / consulté le 2 juillet 2016.
  5. Le film n'a jamais été distribué en France. Il est sorti à l'étranger sous le titre Just For Fun ou encore Juke Box 65 ; Sylvie Vartan, Richard Anthony et Billy Bridge sont également à l'affiche.
  6. Durant cette soirée organisée par Europe 1 et Jean-Claude Berthon, ils partagent l'affiche avec Les Chats sauvages, Frankie Jordan, Vic Laurens, Les Champions, Burt Blanca et Gene Vincent.
  7. Du 4 au 13 mai.
  8. Ce tour de chant resté inédit à l'époque, parait en 1996 sur le CD de compilations Les 5 Rocks.
  9. Janvier : La Leçon de twist, Infidèle (ou Volage), Peppermint Twist, 1 et 2. Février : BOF Les Parisiennes, C'est bien mieux comme ça, en duo avec Gillian Hills, le groupe les Play Boys interprètent les trois autres titres. Mars : Le Chemin de la joie, Non ne lui dis pas, Petite Sœur d'amour, Les Enchaînés (adaptation française de Unchained Melody). Mai : Je reviendrai bientôt, Shout Shout, Roly Poly, Hey Let's Twist. Juin : Le Twist du canotier (en duo avec Maurice Chevalier ; le 45 tours comprend trois autres chansons de Chevalier. Septembre : Parce que tu sais, Toi quand tu me quittes, Le temps est lent, C'est la nuit. Novembre : BOF Comment réussir en amour, Oublie-moi, Ça ne peut plus durer comme ça, Boing bong, Parce que tu sais (version instrumentale) et en 33 tours 25cm : Comment réussir en amour.
  10. En 1963, Mitchell sort sans Les Chaussettes noires cinq Super 45 tours. Mars : Oui je t'aime, Je ne pense qu'à l'amour, Be-Bop-à-Lula 63, Ce diable noir. Mai : Si tu penses, Tout s'est réalisé, Chaing gang, Quand une fille me plait. Juin : C'est grâce à toi, Je reviendrai, La longue marche, Une fille si belle. Octobre : Ma maitresse d'école, Te voici, Tu n'as rien de tout ça, Rien non rien. Novembre : Sentimentale, Belle Honey, Blue Jean Bop, Comment vas-tu mentir ?.
  11. a b c d e f g h et i Saint-Raphaël le 12 juillet... Quiberon le 18 juillet... Monaco le 4 août... Saint Cast le 17 août...Riva Bella le 18 août. Source : La discographie Française juillet-août 1963 Les permissionnaires du twist.
  12. a et b Confirmé par Eddy dans le magazine JukeBox Magazine n°81 de mai 1994, ainsi que dans le détail des séances sur le livret de l'intégrale d'Eddy 1960-1992 (coffret radio) p. 93.
  13. À ce propos, Daniel Lesueur précise qu'un bœuf a eu lieu au Golf Drouot avec Matt Collins, chanteur yougoslave et que des photographes étaient là, ce qui accentua la rumeur. Source : p. 47, L'argus Eddy Mitchell, 2004, Éditions Alternatives.
  14. Daniel Lesueur ajoute qu'Eddy Mitchell, aurait proposé aux Chaussettes noires, « d'annuler tous les contrats pour les six mois à venir, afin qu'ils puissent se mettre à niveau. » Source : p. 46, L'argus Eddy Mitchell, 2004, Édition Alternatives..
  15. La biographie « Monsieur Barclay » (Éditions Balland) établit le jour de la signature de ce contrat au 9 novembre.
  16. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w et x Chaussettes Noires - Intégrale 1961-1964 - Sessionnographie
  17. INA, émission « Toute la chanson » présentée par Jacqueline Joubert diffusée le 30/01/1961 (RTF / ORTF).
  18. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj ak al am an ao ap aq ar as at au av aw ax ay az ba bb bc bd be bf bg bh bi bj bk bl bm bn bo bp bq br bs bt bu bv bw bx by bz ca cb cc cd ce cf cg ch ci cj ck cl cm cn co cp cq cr cs ct cu cv cw cx cy cz da db dc dd de df dg dh di dj dk dl dm dn do dp dq dr et ds La liste des galas effectués entre mars 61 et février 62, est imprimée au verso de la pochette du 30 cm « Le 2 000 000 nième disque des Chaussettes Noires » (Barclay 80 187). La plupart des coupures de presse annonçant ces galas sont reproduites en partie dans le livre de Thierry Liesenfeld « Les Chaussettes Noires - Ceci est leur Histoire » (2003 Kalohé Production).
  19. INA, émission « Rue de la Gaité » diffusée le 19/04/1961 (RTF / ORTF).
  20. INA, émission « Âge tendre et tête de bois » diffusée le 30/05/1961 (RTF / ORTF).
  21. a b et c https://musee.sacem.fr/ (Archives Musée SACEM)
  22. INA, émission « Discorama » diffusée le 25/11/1961 (RTF / ORTF).
  23. Interview d'Eddy Mitchell dans Jukebox Magazine numéro 81 de mai 1994.
  24. Livret du CD Eddy Mitchell Sessions 1961-1962 « Prises alternatives des Chaussettes Noires » (Polydor 1994)
  25. Page 96, épisode du clou dans la chaussure de Tony - Thierry Liesenfeld « Les Chaussettes Noires - Ceci est leur Histoire » (2003, Kalohé Production). Épisode également rapporté en 1994 par Paul Bennaïm sans situer le concert) lors d’un entretien pour le Livre « Dactylo Rock » de Maurice Achard.
  26. Un reportage photo (planches contact) pour Radio Magazine est daté du 12 mars 1962.
  27. Archives INA, 19 juin 1962, générique et début de l’émission « Âge tendre et tête de bois ».
  28. Revue "Juke Box Mag" (Août 2018 - no 380).
  29. Photo du groupe sur le plateau du tournage du film dans le magazine « France Disques », no 2 du 9 décembre 1962.
  30. INA, Centième de Marcel Amont à Bobino, diffusé au journal télévisé de 13 h le 09/01/1963 (RTF / ORTF). Le spectacle se situe a priori la veille.
  31. INA, les Chaussettes Noires au Golf Drouot, émission « Monsieur tout le monde » diffusée le 21/03/1963 (RTF / ORTF).
  32. INA, Eddy Mitchell « Quand c’est de l’amour », séquence diffusée le 03/04/1963 (RTF / ORTF).
  33. INA, Eddy Mitchell « Je ne pense qu’à l’amour », émission « Toute la chanson » diffusée le 29/04/1963 (RTF / ORTF).
  34. Studio Charcot du 19 au 24 juin 1963, sessionographie, page 92, livret du coffret « Eddy Mitchell Sessions 1960-1992 » (Polydor, 1994).
  35. Archive INA - Intervilles 10 juillet 1963
  36. Cinémonde No 1512 du 30 juillet 1963. Page 28, programme télévision : «  Rendez-vous Junior, à 21h 05 de Jacqueline Joubert. Ce soir, Eddy Mitchell, ancien chanteur des Chaussettes Noires, l’une des plus dynamiques formations françaises de rock and roll, qui a commencé sa nouvelle carrière avec l’interprétation de « Chain Gang » et « Quand une fille me plait »… ».
  37. Interview de Vic Laurens dans le Juke Box Magazine No 59 de mai 1992. Page 21 « En 1963 toujours, j'étais en train de faire la promo pour l'un de mes disques solo, dans le sud de la France, et je suis allé voir les Chaussettes Noires qui passaient à Cannes. C'était un peu la fin du groupe ».
  38. Site Mémoire Rock 60 / 70 - Festivals Teenagers à Chatelet 1962-1965 - Programme de la seconde édition 7 & 8 septembre 1963 http://www.memoire60-70.be/Chronique_1960_1965/Festival_Chatelet1965.htm
  39. Studio Pye Londres, du 7 au 10 octobre 1963, sessionographie, page 93, livret du coffret « Eddy Mitchell Sessions 1960-1992 » (Polydor, 1994).
  40. Article détaillé de Bernard Briais « Quand les Tourangeaux découvraient le Yéyé » http://www.almanachs.fr/quand-les-tourangeaux-decouvraient-les-ye-ye/ « Eddy Mitchell et les Chaussettes Noires qui avaient attiré plusieurs milliers d’admirateurs au Palais des Sports le 14 octobre 1963 ne réussirent pas, l’année suivante, à remplir la toute nouvelle salle du Rex. Pierre Favre n’hésita pas alors à se faire prophète : « Le Yé-yé irait-il vers sa fin ? Il n’y a pas si longtemps, les Chaussettes Noires faisaient salle comble. Avant hier soir, Eddy Mitchell, en tête d’affiche du Rex, remplissait, avec difficulté, les deux tiers des fauteuils. » Or, aujourd’hui, cinquante ans après, Eddy Mitchell, Johnny et quelques autres sont toujours là ! »
  41. La Première du film est programmée le 30 octobre.
  42. Spectacle rapporté dans le compte rendu de l'assemblée générale du RCA (Radio Club de l'Aube) du 17/04/1964, spectacle auquel ont assisté les membres de ce club : "Le 27 octobre 1963 a eu lieu un spectacle de variété à l'Hôtel de Ville de Sainte-Savine avec Eddy Mitchell" (Les Chaussettes Noires ne sont pas mentionnés mais ce sont a priori eux qui accompagnent Eddy Mitchell, au lendemain de leur concert à Strasbourg).
  43. INA, interview d’Eddy Mitchell dans l’émission « L’avenir est à vous » diffusée le 28/10/1963 (RTF / ORTF).
  44. a et b Sessionographie, page 93, livret du coffret « Eddy Mitchell Sessions 1960-1992 » (Polydor, 1994)
  45. INA, Eddy Mitchell chante « Sentimentale » dans l’émission « Âge tendre et tête de bois » diffusée le 13/11/1963 (RTF / ORTF).
  46. Archives INA, Eddy Mitchell chante « C’est si bon » et « La mer » dans l’émission « Douce France » diffusée le 09/12/1963 (RTF / ORTF).
  47. Archives INA, Eddy Mitchell chante « Tu n’as rien de tout ça » dans l’émission « Âge tendre et tête de bois » diffusée le 12/02/1964 (RTF / ORTF).
  48. Archives INA, Eddy Mitchell chante « J’aime Paris au mois de mai » et « Plaisirs d’amour » dans l’émission « Douce France » diffusée le 28/03/1964 (RTF / ORTF).
  49. Studio Pye Londres, du 6 au 10 avril 1964, sessionographie, page 93, livret du coffret « Eddy Mitchell Sessions 1960-1992 » (Polydor, 1994).
  50. CD « Eddy Mitchell sur scène – Inédits 64-67 » (Polydor 5813 (1994)). La date du concert donnée correspond à sa date de diffusion, le 26/04/1964. Le livret du CD fournit la liste des musiciens composant les Fantômes, mais André Ceccarelli (deuxième batteur) n’y est pas crédité : sur l’enregistrement du concert, lorsque Eddy Mitchell présente les Fantômes, il cite bien deux batteurs : « Charlot » le batteur en titre des Fantômes et « Bicou » (le surnom donné à Ceccarelli, notamment par Dick Rivers et les Chats Sauvages). Eddy ajoute « et Bicou … son assistant… On a les moyens », pour la présence (inhabituelle pour l’époque) de deux batteurs sur scène.
  51. INA émission « Âge tendre et tête de bois » du 22 avril 1964. Programme TV dans le magazine Cinémonde No 1550 du 21 avril 1964.
  52. Dany Dauberson avec les Chaussettes Noires à l’émission « Deux par deux » enregistrée le 30/04/1964 et diffusée le 16 mai 1964 (collection France Inter) Site Inamediapro. L'association d'artistes de styles différents était un des concepts de cette émission. On pu entendre ainsi Barbara en compagnie de Franck Alamo.
  53. Verso de la pochette du disque EP Barclay 70.651 M.
  54. Studio Pye Londres, du 15 au 17 septembre 1964, sessionographie page 94, livret du coffret « Eddy Mitchell Sessions 1960-1992 » (Polydor, 1994).

Citations

Références

  1. http://next.liberation.fr/culture/1996/05/24/twist-aldo-martinez-bassiste-pionnier-s-est-eteint-a-paris-les-chaussettes-noires-en-deuil_170795 / consulté le 26 juin 2016.
  2. Jukebox Magazine Mars 1997, no 114, Chaussettes Noires - Interview Paul Benaïm, page 7.
  3. Maurice Achard, Dactylo Rock, le Roman vrai des Chaussettes Noires, Flammarion, , 146 p. (ISBN 2-08-067103-0), Page 122
  4. Livret du CD Les 5 rocks, auteurs Maurice Achard, Jacques Leblanc, label Big Beat, Ref. BBR 00070, citation : « À jamais inscrit dans l'histoire comme le premier groupe de rock français, Les Chaussettes noires débutent... » (Jacques Leblanc).
  5. http://www.larousse.fr/encyclopedie/groupe-musical/Chaussettes_Noires/155996 / consulté le 18 juillet 2015.
  6. a et b Daniel Lesueur, L'argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 15.
  7. Jean-William Thoury, « Vic Laurens interview - J'ai formé les Chaussettes Noires », Jukebox Magazine, numéro 59,‎ , page 18
  8. La rencontre des guitaristes : extrait de l'interview de Vic Laurens (Jukebox Magazine numéro 59, "J'ai formé les Chaussettes Noires") ... "Un jour il y a eu un crochet, organisé par la marque d'apéritif Berger, au stade de Créteil, près du Domaine Sainte-Catherine, une sorte de boîte de nuit que nous fréquentions régulièrement (...) j'avais quatorze et demi/quinze ans. Plus ou moins à la même période, une fille que je connaissais me présente un gars. C'était Aldo Martinez. elle me dit qu'il connaît déjà un chanteur, Eddy Mitchell, et qu'il est à la recherche de musiciens pour monter un groupe. Je pouvais me proposer comme guitariste, mais j'avais déjà dans l'idée de devenir chanteur moi-même, alors j'ai préféré le brancher sur des gens susceptibles de faire l'affaire : Tony d'Arpa, mon frère, qui entre temps avait lui aussi appris quelques accords ; et William Benaïm, un autre passionné de rock, également de Créteil. Pour rire, on pourrait dire que C'EST MOI QUI EST FORME LES CHAUSSETTES NOIRES ! Aujourd'hui, avec un recul de trente ans, quand j'en parle avec Tony, il n'est pas vraiment d'accord ! Ou bien il ne s'en souvient plus. Certaines choses deviennent lointaines, pourtant je me rappelle très bien avoir accompagné Aldo chez William. Ils ont joué un peu. Tony était présent, et puis voilà comment ça a commencé, toujours en 1960. Une autre version (un peu similaire) de la rencontre entre Aldo, William et Tony est décrite dans le livre "Dactylo Rock - Le Roman vrai des Chaussettes Noires" de Maurice Achard , pages 17-18, où Aldo, invité à une noce au Domaine Sainte-Catherine par l'intermédiaire d'une de ses amies, fait la connaissance de William et Tony.
  9. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 20.
  10. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 16, 17, 18.
  11. a et b Daniel Lesueur, L'argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 19.
  12. a b c d et e Livret du CD Les 5 rocks, auteurs Maurice Achard, Jacques Leblanc, label Big Beat, Ref. BBR 00070.
  13. Daniel Lesueur, L'argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 19, 20.
  14. Daniel Lesueur, L'argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 21.
  15. Youtube.
  16. Maurice Achard, Dactylo Rock, le Roman vrai des Chaussettes Noires, Flammarion, , 146 p. (ISBN 2-08-067103-0), Chapitre 3, pages 59/60 - « Sauf que les Five Rocks, ça ne va pas non plus. C'est anglais. On est à la télévision française, non ? La moindre des choses, c'est qu'un orchestre français s'y présente en français, s'y exhibe dans notre langue. - Vous direz les « Cinq Rock », ordonne Salvet à Jacqueline Joubert...»
  17. Daniel Lesueur, L'argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 21, 22.
  18. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 22.
  19. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 23.
  20. http://www.encyclopedisque.fr/show_image.html?P=1&I=%2Fimages%2Fimgdb%2Fmain%2F60245.jpg&T=Daniela%20-%20Les%20CHAUSSETTES%20NOIRES / consulté le 2 juillet 2016.
  21. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 48.
  22. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 25.
  23. [Jukebox Magazine No 70 mai 1993, entretien avec Gilbert Bastélica].
  24. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 22, 23.
  25. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, p. 22.
  26. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 26.
  27. Livret du CD Les 5 rocks, Big Beat Records, 1996, texte Jacques Leblanc.
  28. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 29. « Le piège ! Eddy (tout comme Johnny n'apprécie guère le twist, forme bâtarde du rock 'n' roll. Pourtant il faut sacrifier à la mode. ».
  29. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 30 et 32.
  30. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 37.
  31. Source : Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 36, 37.
  32. Jukebox Magazine No 70, mai 1993, entretien avec Gilbert Bastelica.
  33. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 35.
  34. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 38.
  35. Michèle Ribaud, « Eddy Mitchell : zéro au jus. Clichés d'un gala (a priori celui de Juvisy sur Orge en mars 1963), où les Chaussettes Noires se produisent avec Jean Veidly à la basse. », Age tendre et tête de bois, numéro 9,‎ , p. 48 et 49
  36. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 36.
  37. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 30.
  38. a et b Daniel Lesueur, L'argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 40.
  39. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 43.
  40. Cinémonde du 12/11/1963.
  41. Dactylo Rock de Maurice Achard, 1994.
  42. Daniel Lesueur, Eddy Mitchell discographie et cotations, 2004, Éditions Alternatives, p. 47.
  43. a et b Jean-William Thoury, « Interview d’Aldo Martinez - Aldo précise que la séparation a eu lieu à l’issue du gala donné à la Bourse du Travail de Lyon le 31/12/1963 (et non au Palais d’Hiver comme cité par Evelyne Langey dans le JukeBox Magazine n°70 (confusion avec le gala donné par Eddy Mitchell avec les Fantômes le 1er décembre) », JukeBox Magazine, n° 38,‎
  44. a et b « 1961-64 les CHAUSSETTES NOIRES - L'âge d'or des CHAUSSETTES NOIRES », sur https://rockindaddy.skyrock.com/
  45. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, p. 44.
  46. Évelyne Langey à Jukebox magazine no 70 ; Source : L'Argus Eddy Mitchell, Daniel Lesueur, Éditions Alternatives, 2004, p. 46.
  47. Source : Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, 2004, Éditions Alternatives, p. 47.
  48. Source : L'Argus Eddy Mitchell, Daniel Lesueur, 2004, Éditions Alternatives, p. 47.
  49. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, 2004, Éditions Alternatives, p. 46.
  50. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, 2004, Éditions Alternatives, p. 47 et 48.
  51. Thierry Liesenfeld 2003, p. 150.
  52. Cinémonde No 1539 du 4 février 1964.
  53. « Interview d'Evelyne Langey », JukeBox Magazine, No 70,‎
  54. Jean-Noël Coghe, Autant en emporte le rock... 1960-2000, EPM - Le Castor Astral, , 305 p. (ISBN 2-85920-448-2), Chaussettes Noires / Chaussettes Blanches, pages 43-45
  55. Âge Tendre et Tête de bois No 18 de juillet 1964, p. 21 et 25 ; confirmé par Aldo Martinez dans JukeBox Magazine No 38, p. 50 en mai 1990.
  56. L'Argus Eddy Mitchell, discographie et cotations, Daniel Lesueur, 2004, Éditions Alternatives, p. 48, citation : « [...] Après la rupture, il est possible que Barclay ait mis les Chaussettes noires un peu en veilleuse, sous réserve ; [...] Il y avait un procès entre Eddy et les Chaussettes. Or qui dit Mitchell dit Barclay. Il y avait un malaise. » (Paul Benaïm).
  57. a et b Daniel Lesueur, L'argus Eddy Mitchell discographie et cotations, Éditions Alternatives, 2004, p. 48.
  58. Daniel Lesueur, L'argus Eddy Mitchell discographie et cotations, Éditions Alternatives, 2004, p. 48, citation : « Les Chaussettes noires sans Eddy, qui n'intéressent guère de monde, ne vont pas tarder à sombrer ; après une tentative comme groupe instrumental, sentant le vent souffler de Liverpool, Les Chaussettes tentent un inutile et inefficace relookage dans un style groupe vocal à la Beatles. ».
  59. L'argus Eddy Mitchell discographie et cotations, Daniel Lesueur, Éditions Alternatives, 2004, p. 48, 49.
  60. Daniel Lesueur, L'argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 48.
  61. Interview de Paolo Coccina et Daniel Delannoy pour l'émission radio Route 66, le 16 février 2005 / http://surlaroute66.free.fr/html/socquettes%20blanches.htm.
  62. Interview de Jean-Claude Marionneau pour l'émission Route 66 du 18 avril 2005 / http://surlaroute66.free.fr/html/jean-claudemarionneau.htm.
  63. « Gilbert Bastélica, batteur des Chaussettes Noires, un passionné de musique », sur Mitchell City
  64. Yves Jaeglé, « Papy twist fait de la résistance », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  65. Thierry Liesenfeld, Les Chaussettes Noires - Ceci est leur histoire, Kalohé Production - Saphyr, , Page 7, « Du côté des Emouleuses  ».
  66. Maurice Achard, Dactylo Rock - Le roman vrai des Chaussettes Noires, Flammarion, (ISBN 2-08-067103-0), Pages 18 à 20
  67. a et b Thierry Liesenfeld, Les Chaussettes Noires - Ceci est leur histoire, Kalohé Production - Saphyr, , Pages 9-10, « 1960 premiers cris »
  68. a et b Thierry Liesenfeld, Les Chaussettes Noires - Ceci est leur histoire, Kalohé Production - Saphyr, , Page 11, « 1960 premiers cris ».
  69. Thierry Liesenfeld 2003, p. 12
  70. Thierry Liesenfeld, Les Chaussettes Noires - Ceci est leur histoire, Saphyr - Kalohé Production, , En apprentissage pages 18-19
  71. Maurice Achard, Dactylo Rock - Le roman vrai des Chaussettes Noires, Flammarion, (ISBN 2-08-067103-0), Page 59
  72. Jean-Noël Coghe, Autant en emporte le rock… 1960-2000, EPM – Le Castor Astral, (ISBN 2-85920-448-2), Page 27, « Rockin’Mouscron »
  73. a et b Thierry Liesenfeld 2003, « La discographie originale Barclay des 60's, Les EP's (supers 45 tours) », p. 168.
  74. a b c et d Thierry Liesenfeld, Les Chaussettes noires - Ceci est leur histoire, Saphyr - Kalohé Production, , Page 170 - Les Albums.
  75. Thierry Liesenfeld, Les Chaussettes noires - Ceci est leur histoire, Saphyr - Kalohé Production, , Page 33. Photo du contrat conclu le 1er mai 1961 entre Gilbert Bastélica et Jean-Pierre Chichportich.
  76. Thierry Liesenfeld, Les Chaussettes Noires - Ceci est leur Histoire, Kalohé Production - Saphyr, , « Le 17 juin, Eddy-le-tendre convole en noces et le lendemain Eddy-le-rocker enflamme le Palais des Sports pour le second Festival de rock. Sur les photos ci-contre les Chaussettes Noires entourent leur chanteur et sa jeune épouse. On peut aussi y distinguer Evelyne Langey et Jean Fernandez », page 34
  77. Maurice Achard, Dactylo Rock – Le roman vrai des Chaussettes Noires, Flammarion, (ISBN 2-08-067103-0), Pages 89-90
  78. a b c d e f g h i j k l et m Thierry Liesenfeld, Les Chaussettes Noires - Ceci est leur histoire, Kalohé Production - Saphyr, , Page 168, « La discographie originale Barclay des 60's, les EP's (supers 45 tours) ».
  79. Maurice Achard, Dactylo Rock - Le roman vrai des Chaussettes Noires, Flammarion, (ISBN 2-08-067103-0), Page 99, description de la fin de soirée du gala d’Annecy du 16 décembre 1961.
  80. « - « Chaussettes Noires et twist à gogo » : le meilleur orchestre français de rock était dimanche à Cherbourg (La Presse de la Manche) - « Les Chaussettes Noires se sont vengés sur les micros du calme de la salle » (Ouest-France) », La Presse de la Manche, Ouest-France,‎
  81. Thierry Liesenfeld, Les Chaussettes Noires - Ceci est leur histoire, Kalohé Production - Saphyr, , Page 96, légende d’une photo « Les musiciens des « Chaussettes Noires » sont venus le voir à la caserne, avec sa femme et sa mère, pour son premier dimanche de militaire ». Une autre photo montre Eddy en militaire entourés des Chaussettes Noires en tenue de scène donnant un concert sur une petite estrade improvisée.
  82. a et b Thierry Liesenfeld 2003, « Les Albums », p. 170.
  83. Eddy Mitchell's Club, Eddy sur Seine 1961-1997, Marseille, EMC - c/o Jacques Assolen, , 95 p., Page 16 - cliché d'Eddy en compagnie de Jean-Pierre et Gilbert..
  84. Article de Jean-Charles Barres dans le magazine du Club des Années 60, janvier 2014, page 11, évocation du concert donné à la Salle Poirel le 26 janvier par Denis Bienaimé : « le batteur des Chaussettes absent avait été remplacé par celui des Champions, certainement Yvon Ouazana … »
  85. a et b Jean-William Thoury, « Interview de Paul Benaïm (Bennaïm) « Chaussettes Noires / Socquette Noires », page 9. Paul confirme avoir été inclus dans les séances des Chaussettes Noires à partir de « Pow Wow » », JUKEBOX MAGAZINE, No 114,‎
  86. a et b Maurice Achard, « Dactylo Rock - Le roman vrai des Chaussettes Noires », Flammarion, , 146 p. (ISBN 2-08-067103-0), Page 122, description de la séance d'enregistrement réalisée pour les titres « Ne délaisse pas » et « Il revient », basée sur les souvenirs recueillis auprès de Paul Bennaïm lors de l'écriture de l'ouvrage.
  87. Collectif, « Hit Parade du magazine Salut les Copains No 11 du 15 avril au 15 mai 1963. Classement de « Il revient » », Salut les Copains,‎
  88. a b et c Collectif, « « Petit calendrier des spectacles en juin », page 78 », Salut Les Copains, n° 11,‎
  89. Jean-William Thoury, « Interview de Paul Benaïm (Bennaïm) « Chaussettes Noires », « Ria Bartok », page 7 », JukeBox Magazine, n°114,‎
  90. « Fête populaire annuelle des travailleurs Haut-Marnais, Stade Voltaire Chaumont, programme du samedi 6 juillet 1963 « Gala EDDY MITCHELL et les Chaussettes Noires » à 23 heures… Eddy Mitchell et ses compagnons dédicaceront disques et photos soit au Stade Voltaire soit la Salle des Sports (en cas de pluie) ». », « La Haute Marne Syndicaliste » (Organe officiel de l’Union départementale des syndicats confédérés), numéro 12.,‎
  91. Jean-William Thoury, « Interview de Paul Benaïm (Bennaïm) « Chaussettes Noires », « Teddy Raye & les Tribuns », page 7 », JukeBox Magazine, n° 114,‎
  92. Thierry Liesenfeld, Les Chaussettes Noires - Ceci est leur histoire, Kalohé Production - Saphyr, , Page 137, reproduction de l'affichette annonçant le gala en soirée au Palais des fêtes de Saint-Cast.
  93. Valère Staraselski, La Fête de l'Humanité 80 ans de solidarité, Le Cherche Midi, (ISBN 978-2-7491-1768-3), Page 63, « Fête 1963 » , « … Claude François, Jacques Brel, Patachou, Frida Boccara et d’autres tels Annie Fratellini et les Chaussettes noires, font le spectacle. »
  94. Livret Johnny Hallyday Single collection l'intégrale des 45T et CD singles de 1960 à 2006, conception-réalisation : Jean-Yves Billet, Jean-Christophe Casalonga, texte Jean-François Brieu, p. 78, Édition Universal Mercury, 2006.
  95. Thierry Liesenfeld, Les Chaussettes Noires - Ceci est leur Histoire, Kalohé Production - Saphyr, , « Les séances d’enregistrements », titre enregistré fin 1963, page 165
  96. Philippe Lombard, Rock'n'Paris 1956-1965 Johnny, Eddy, Dick... et les autres, Parigramme, (ISBN 978-2-37395-096-0), Les Fantômes de la cave, page 56
  97. Thierry Liesenfeld, Les Chaussettes Noires - Ceci est leur histoire, Kalohé Production - Saphyr, , p. 138, coupure de presse
  98. « Est-ce que tu le sais ?, page 87 », Salut Les Copains, n°16,‎
  99. Christian Nauwelaers, Jacques Leblanc, « « Eddy Mitchell et les Chaussettes Noires, la fin d'une époque ». Description du concert du 16 novembre 1963 à Villeneuve Saint-Georges (clichés de Michel Rigot). Le groupe en première partie des Chaussettes Noires était les Sloopers. », JUKEBOX MAGAZINE no 352,‎
  100. Planche photographique "contact" réalisée pour Télé Magazine, photos du tournage sur le plateau de l'émission datées du 18/11/1963.
  101. Thierry Liesenfeld, Les Chaussettes Noires – Ceci est leur histoire, Kalohé Production - Saphyr, , « 1964 Nouveau départ », pages 149 à 151
  102. Juke Box Magazine, « Golf Drouot - L'épopée du Rock français (2) », JUKE BOX MAGAZINE (HS N° 46),‎ , Page 72
  103. « "Chansons Paillardes sur fond de Cuivre", 1965, Octave CALLOT et sa fanfare des Beaux-Arts. Témoignage rapporté de Otto Mittag (Alain Lemétais), sur le site « La grande masse des Beaux Arts ». La présence d’Eddy Mitchell est rapportée : cela signifierait que cette prestation aurait bien eu lieu fin novembre-décembre 1963, à un moment où les Chaussettes Noires, encore avec Eddy Mitchell, commençaient à se produire en formation à 4 ; il existe des photos amateurs de ce passage où les Chaussettes Noires sont photographiés sur la petite scène de la caserne Mortier en quatuor sans Eddy. « Le son de cloche de Lemétais est en effet tout autre. Dans ses souvenirs(, Otto Mittag évoque la période 1962-64 avec quelques dates fortes et vérifiables pour lui : celles de son service militaire. Il a été incorporé en novembre 62 et son régiment (13e RGT du Génie) reçoit l'ordre en octobre 63 de le mettre à la disposition de l'État-major à Paris pour 2 semaines, permission exceptionnelle justifiée par une manifestation récréative à la caserne Mortier. « ... Callot, également conscrit, a lui, pris ses quartiers en tant que chauffeur à l'Élysée et pilote, entre autres célébrités, le Colonel Desgrées du Lou, organisateur du gala précité, auquel il a proposé la présence de la Fanfare au grand complet, y inclus son premier trompette retenu dans l'Est par la « Grande Muette ». Qu'à cela ne tienne, le général va arranger cela avec ses collègues pour une mise à disposition exceptionnelle du trompettiste, agrémentée d'une permission confortable pour repos mérité après le stress du spectacle. Callot en est bien satisfait, car après le succès du premier disque de chansons, En Chatouillant les Arts, notre ami Paul Caron, des Disques Véga, veut absolument enregistrer un second titre. Ceci sera programmé le second week-end, après la fête militaire, avec une semaine de répétitions intercalées. Je débarque donc Gare de l'Est, un mardi, après quelques jours de stupeur des autorités locales suite à ma convocation. Le mercredi, Callot me présente en uniforme, caserne Dupleix, au Colonel qui m'accueille très chaleureusement, nous détaille son programme, nous partagerons l'affiche avec Les Chaussettes Noires... Le vendredi, c'est le Gala, concert en plusieurs séries d'une demi-heure en alternance avec Eddy Mitchell et ses Chaussettes avant le vin d'honneur, où je retrouve Aldo, le guitariste vedette également trouffion dans l'ouest teuton et croisé sur l'estrade dans les soirées dansantes de l'Armée Française. » », sur https://www.grandemasse.org/?c=actu&p=Disque_Fanfare_Octave_CALLOT_Chansons_Paillardes_sur-fond-de-Cuivre_1965
  104. « Les Chaussettes Noires nous reviennent !, pages 36-37 », Ciné Monde, n°1539,‎
  105. a b c d e f g h i j k l m n o p et q Collectif, « « Est-ce que tu le sais ». Liste des galas avec Eddy Mitchell, Nancy Holloway et les Fantômes. », Salut les Copains No 20 , page 106,‎
  106. Collectif, « Répétition pour ce gala évoqué dans le magazine Pilote N° 232 », Pilote,‎ 02 avril 1964.
  107. « Interview d'Evelyne Langey », JUKEBOX MAGAZINE, numéro 70,‎
  108. Fred Juliani, Le goût amer de l’inachevé, Edilivre, , Témoignage de l’auteur (situé vers mai-juin 1964) : « En 1964, par le hasard des rencontres, brèves et sans lendemain, je croise sur mon chemin, un chanteur, Alain Dumas, frère d’une copine de mon frère André, qui avait fait la Une de Salut les copains, avec un titre, « ça fait un drôle d’effet », puis est retombé dans l’oubli, comme tant d’autres. Il tente de revenir avec le groupe Les Chaussettes Noires, qu’Eddy Mitchell a abandonné, sur une chanson que j’avais composée, mais hélas cela ne s’est pas fait, j’ai donc failli être un auteur célèbre. ».
  109. Collectif, « « Y aura-t-il une revanche des groupes instrumentaux ? Une nouvelle formation va en tout cas tenter d’implanter en France le « Rythm and blues » selon la formule orgue, guitare basse, tambourin, batterie (dans une sonorité « dirty » : il s’agit des « Français », composée de Matt Camison, Jacky Mithier, Jacky Rault et Paul Benaïm (qui est également le nouveau soliste des Chaussettes).», page 92. », Salut les Copains, N°20, juillet 1964,‎
  110. Jean-Noël Coghe, Autant en emporte le rock ... 1960-2000, EPM – Le Castor Astral, , 305 p. (ISBN 2-85920-448-2), Pages 43 à 45 « Chaussettes Noires / Chaussettes Blanches », Photos du groupe dans le livret photos central.
  111. a b c d e et f Collectif, « « Est-ce que tu le sais » - Tournées Évelyne Langeais (Langey), page 92 », Magazine Salut les Copains No 24 juillet 1964,‎
  112. Garrett McLean, Gene Vincent – Gloire et tribulations d’un rocker en France et dans les pays francophones, ThunderSound, , 276 p. (ISBN 978-2-7466-2075-9), p. 140
  113. Garrett McLean, Gene Vincent – Gloire et tribulations d’un rocker en France et dans les pays francophones, ThunderSound, , 276 p. (ISBN 978-2-7466-2075-9), p. 140, 141, coupures de presse
  114. Garrett McLean, Gene Vincent – Gloire et tribulations d’un rocker en France et dans les pays francophones, ThunderSound, , 276 p. (ISBN 978-2-7466-2075-9), p. 142, coupures de presse
  115. Maurice Achard, Dactylo Rock – Le roman vrai des Chaussettes Noires, Flammarion, , 146 p. (ISBN 2-08-067103-0), Pages 130-131, bagarre générale avant d'entrer en scène.
  116. Collectif, « Calendrier des tournées d’été, pages 21 à 25. », Âge tendre et tête de bois, No 18, juillet 1964,‎
  117. Jean-William Thoury, « Interview de Paul Benaïm (Bennaïm) « Chaussettes Noires », page 10, « Jocelyne & Hector ». Page 10, une photo présente Paul à la basse avec le « Pensy Klein Group » (photo tirée d'un reportage du photographe Jean-Louis Rancurel pour le passage du groupe au Club Vénitien (à Paris ?), le 20 janvier 1965). », Juke Box Magazine, No 114, mars 1997,‎
  118. « Interview de Vic Laurens page 21 « ... puis j'ai participé en 1965, à un Musicorama à l'Olympia, au même programme que Johnny Rivers et les Kinks, qui passaient en vedettes. Je faisais la fin de la première partie, après les Haricots Rouges,.... J'avais constitué un groupe avec William Benaïm, mon frère Tony d'Arpa des Chaussettes Noires, Pierrot Klein et Ange Beltran des Vautours. Toujours les potes du quartier ! ». », Juke Box Magazine No 59 de mai 1992,‎
  119. Daniel Lesueur L'argus Johnny Hallyday, Éditions Alternatives, 2003, p. 18.
  120. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alernatives, 2004, p. 15, 16.
  121. http://cotebasquepeople.blogs.sudouest.fr/tag/michel+gaucher
  122. https://www.parismatch.com/Culture/Musique/Ce-soir-a-Paris-Les-Vieilles-Canailles-646452 / consulté le 6 juin 2019.
  123. https://www.lemainelibre.fr/actualite/le-mans-concert-les-vieilles-canailles-au-cinema-07-11-2014-114739 / consulté le 6 juin 2019.

Voir aussi

Articles connexes