Guerquesalles
Guerquesalles | |
![]() Le manoir de la Cocardière. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Orne |
Arrondissement | Mortagne-au-Perche |
Intercommunalité | Communauté de communes des Vallées d'Auge et du Merlerault |
Maire Mandat |
Agnès Laigre 2020-2026 |
Code postal | 61120 |
Code commune | 61198 |
Démographie | |
Gentilé | Guerquesallais |
Population municipale |
134 hab. (2018 ![]() |
Densité | 15 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 54′ 23″ nord, 0° 12′ 26″ est |
Altitude | Min. 104 m Max. 229 m |
Superficie | 8,66 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Vimoutiers |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Guerquesalles Écouter est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 134 habitants[Note 1].
Géographie[modifier | modifier le code]
Traversée par la Vie, elle est limitrophe de Vimoutiers et du célèbre village de Camembert.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Guerquesalles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous la forme Gargasala (sans date)[7].
Homonymie avec une ferme et fief à Amécourt et moulin sur l’Epte dans l'Eure, Guerquesalle (sans -s final), attesté sous les formes Gargasala (sans date), Guersalle (prononciation locale) et Garnesale en 1538[8].
Il s'agit d'un type toponymique en -salle(s) issu du germanique continental[7],[9] ou du vieux norrois. L'appellatif toponymique salle(s) procède du vieux bas francique *sal- de sens assez vague d'« habitation, maison, hall d'entrée d'une habitation » ou de l'ancien scandinave salr « pièce (d'une habitation), hall ». Tous deux remontent au germanique commun *salą de sens proche. Les deux Guerquesalle(s) se situant en dehors de l'aire de diffusion de la toponymie scandinave, l'hypothèse norroise a été exclue par la plupart des toponymistes, en outre ce type de composé correspond à un modèle rencontré dans les Flandres, à savoir les noms -zeele (francisé en -selle[s]) comme Herzeele (Pas-de-Calais, Hersele en 1195) ou Lederzeele (Nord, Lidersele en 1139) ou encore Audresselles (Nord, Odersele en 1150) tous formés selon Albert Dauzat et Ernest Nègre à partir d'un anthroponyme.
Albert Dauzat et René Lepelley proposent d'interpréter, à la suite d'Ernst Gamillscheg, le premier élément par un nom de personne germanique comme Warg[7],[9], anthroponyme reposant sur le nom des loups dans la mythologie germanique mais aussi du criminel et du félon (latin médiéval wargus, vieux haut allemand warg, vieux norrois vargr). Le passage du groupe War- à Gar- ne pose pas de problème, la localité se trouvant à la limite de la mutation phonétique [w] > [g], ainsi Guernanville à une cinquantaine de km à l'est est attestée sous les formes Garleinvilla en 1081 et Warlenvilla vers 1130. Il s'agit dans ce cas du nom de personne germanique Warlein.
Remarque : Albert Dauzat cite en réalité Warg-, avec un tiret montrant par là une incertitude sur l'élément suivant le [g], alors que René Lepelley reprend témérairement Warg sans tenir compte du fait que Warg + sal(a) aurait abouti à quelque chose comme *Gargsala > *Guercsalle > *Guersalle.
Le gentilé est Guerquesallais.
Histoire[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[13].
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].
En 2018, la commune comptait 134 habitants[Note 3], en augmentation de 3,08 % par rapport à 2013 (Orne : −2,51 %, France hors Mayotte : +2,36 %). Au premier recensement républicain, en 1793, Guerquesalles comptait 396 habitants, population jamais atteinte depuis.
Économie[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Le manoir de la Cocardière du XVIe siècle, inscrit aux Monuments historiques[18].
- Le château de Vimer. Cet édifice a servi d'hôpital de campagne après le bombardement de Vimoutiers en . Bien qu'impressionnant depuis l'extérieur, il ne peut pas se visiter.
- L'église paroissiale Saint-Germain-l'Auxerrois du XIIe ou du XIIIe siècle. Un vitrail est dédié à la mémoire d'une victime du Bazar de la Charité.
- Le logis de Malvoue, manoir du XVIe siècle.
Activité et manifestations[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale 2018.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 2 avril 2021).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le 2 avril 2021).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 2 avril 2021).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le 2 avril 2021).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 2 avril 2021).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 339a.
- Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, 1877, p. 105 [1]
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Presses Universitaires de Caen, 1996 (ISBN 2-905461-80-2), p. 141a.
- « Liste du maire sortant, Didier Goret, au complet », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 30 septembre 2015).
- Réélection 2014 : « Guerquesalles (61120) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 29 mai 2014).
- « lesverts.fr - Municipales et cantonales 2008 : synthèse des résultats » (consulté le 14 septembre 2008).
- « Municipales à Guerquesalles. Agnès Laigre est la nouvelle maire de la commune », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 13 août 2020).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Manoir de la Cocardière », notice no PA00110816, base Mérimée, ministère français de la Culture.