Saint-Evroult-de-Montfort
Saint-Evroult-de-Montfort | |
![]() L'église Saint-Évroult. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Orne |
Arrondissement | Mortagne-au-Perche |
Intercommunalité | Communauté de communes des Vallées d'Auge et du Merlerault |
Maire Mandat |
Karine Chevalier 2020-2026 |
Code postal | 61230 |
Code commune | 61385 |
Démographie | |
Gentilé | Montfortais |
Population municipale |
339 hab. (2018 ![]() |
Densité | 15 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 48′ 30″ nord, 0° 18′ 35″ est |
Altitude | Min. 172 m Max. 318 m |
Superficie | 22,36 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton de Vimoutiers |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Saint-Evroult-de-Montfort est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 339 habitants[1].
Géographie[modifier | modifier le code]
La commune est au sud du pays d'Auge. Son bourg est à 2 km au nord de Gacé, à 19 km à l'ouest de La Ferté-Frênel et à 19 km au sud-est de Vimoutiers[2].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous la forme Sainz Evrou au XIIe siècle[4], Montfort en 1793, Saint-Evroult-de-Montfort en 1801[5].
La paroisse était dédiée à Évroult d'Ouche, fondateur au VIIe siècle de l'abbaye d'Ouche, qui aurait vécu passagèrement en ces lieux une vie d'ermite[6].
Montfort est issu du latin mons, « mont », et fortis, « fort »[7].
La commune s'est appelé Montfort sous la Révolution[5].
Le gentilé est Montfortais.
Histoire[modifier | modifier le code]
- Affaire Chauvière, .
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et un adjoint[9].
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2018, la commune comptait 339 habitants[Note 1], en diminution de 4,51 % par rapport à 2013 (Orne : −2,51 %, France hors Mayotte : +2,36 %). Saint-Evroult-de-Montfort a compté jusqu'à 1 057 habitants en 1806.
Économie[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Évroult, abritant des fonts baptismaux du XIIe siècle et une Vierge à l'Enfant du XIVe classés à titre d'objets aux Monuments historiques[13],[14],[15].
Activité culturelle et manifestations[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- La bande à Moizo, un gang qui, en 1944, attaqua la ferme Dagonneau à Saint-Evroult-de-Montfort, tuant madame Dagonneau[16].
- L'affaire Bassière[17] qui verra l'assassinat de François par son fils Albert se dérouler en 1862 au hameau des Hayes en Saint-Evroult-de-Montfort, jugée les et [18].
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- Population municipale 2018.
- Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 3 : Formations dialectales (suite) et françaises, Genève, (lire en ligne), p. 1540
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Hippolyte Gancel, Les Saints qui guérissent en Normandie, Rennes, Éditions Ouest-France, , 253 p. (ISBN 978-2-7373-4726-9), p. 110
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN 2-905461-80-2), p. 180-221
- « Jacky Dagonneau prêt pour un nouveau mandat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 24 août 2014)
- Réélection 2014 : « Saint-Evroult-de-Montfort (61230) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 24 mai 2014)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Fonts baptismaux (cuve baptismale) », notice no PM61000599, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Statue : Vierge à l'Enfant », notice no PM61000598, base Palissy, ministère français de la Culture.
- H. Amiard, L'église de Saint-Evroult-de-Montfort. Canton de Gacé (Orne), dans Réunion des sociétés des beaux-arts des départements à la Sorbonne du 15 au 19 avril 1884, typographie E. Plon, Paris, 1884, p. 163-167 (lire en ligne)
- Jean-François Miniac (préf. Alain Lambert), Les Grandes Affaires criminelles de l'Orne, Paris, Éditions de Borée, coll. « Les Grandes Affaires criminelles », , 336 p. (ISBN 978-2-84494-814-4)
- L'affaire Bassière
- Les Nouvelles Affaires criminelles de l'Orne, De Borée, Paris, 2009, 384 pages (ISBN 978-2-84494-959-2) Sur les affaires Bassière en 1862 et 1863.
Liens externes[modifier | modifier le code]