Dorres
Dorres | |||||
Le centre du village en 2013. | |||||
![]() Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Prades | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pyrénées Cerdagne | ||||
Maire Mandat |
Alain Colomer 2020-2026 |
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Code postal | 66760 | ||||
Code commune | 66062 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Dorréen(e)s | ||||
Population municipale |
168 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 6,8 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 29′ 08″ nord, 1° 56′ 23″ est | ||||
Altitude | Min. 1 332 m Max. 2 827 m |
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Superficie | 24,77 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton des Pyrénées catalanes | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | www.dorres66.com | ||||
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Dorres Écouter (prononcé [dɔʁ] en français et ['dorəs] en catalan) est une commune française, située en Cerdagne, à l'extrême ouest du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Dorréens.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Commune de montagne, située en Cerdagne française, Dorres est situé en soulane, sur le contrefort du massif du Carlit.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
L'ensemble des roches composant les montagnes cerdanes sont issues de la formation de la chaîne hercynienne durant l'ère primaire. Implantée dans le versant sud du massif du Carlit avec la montagne du Coll Roig pour estives, la commune de Dorres offre un paysage où le granite (souvent en grosses boules de type chaos) est omniprésent, avec des affleurements de schiste sur la zone du Belloc (1 688 m).
La superficie de la commune est de 2 477 hectares (24,77 km2). L'altitude minimum est de 1 332 mètres et maximum de 2 827 mètres[2].
La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[3].
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Le principal accès au territoire est la route avec une situation sur l’axe Perpignan-Andorre par la route nationale 116 et sur l’axe Barcelone-Toulouse via le tunnel ou le col de Puymorens et par la frontière andorrane sur la commune de Porta.
D’autres accès routiers sont présents. C’est le cas des N 20 et 320 qui relient Paris à Bourg Madame supportant des flux importants, de la N 22 qui va en Andorre et de la D 618 qui traverse les Pyrénées d'ouest en est. Cette dernière route, dans sa portion entre Ur et Font-Romeu, passe au sud de la commune à Angoustrine, et le village est desservi par la route départementale 10 qui s'y termine.
Le train jaune (SNCF) propose aussi un arrêt à Ur ou à la gare internationale de Latour-de-Carol - Enveitg. Cette dernière offre aussi des liaisons vers Barcelone, Foix, Toulouse et Paris.
Toponymie[modifier | modifier le code]
En catalan, le nom de la commune est Dorres[4].
Histoire[modifier | modifier le code]
Des vestiges de poteries et des haches polies ainsi que des traces d'habitats montrent que le territoire de Dorres était peuplé à l'ère préhistorique[5].
Dorres est à la fin du IXe siècle une propriété du moine Sunifred (mort vers 890), fils de Sunifred Ier de Barcelone, notamment comte de Cerdagne. Devenu abbé de l'abbaye Sainte-Marie d'Arles-sur-Tech, il lègue Dorres après sa mort à son neveu et filleul Radulf, fils de Guifred le Velu et futur évêque d'Urgell. Au XIIe siècle est mentionné un Guillem de Edorres, peut-être seigneur du territoire. À partir du XIVe siècle, Dorres rentre dans le domaine royal[5].
Le territoire montagnard de Dorres atteint son maximum de population au milieu du XIXe siècle puis décline depuis[2]. On y subit encore des attaques de loups à la fin du XIXe siècle[6].
Le , la commune intègre la Communauté de communes de Pyrénées Cerdagne.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie ancienne[modifier | modifier le code]
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Démographie contemporaine[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].
En 2018, la commune comptait 168 habitants[Note 1], en augmentation de 3,7 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +2,95 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
selon la population municipale des années : | 1968[15] | 1975[15] | 1982[15] | 1990[15] | 1999[15] | 2006[16] | 2009[17] | 2013[18] |
Rang de la commune dans le département | 163 | 175 | 146 | 139 | 139 | 149 | 153 | 157 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
Enseignement[modifier | modifier le code]
L'école est un regroupement pédagogique intercommunal entre Dorres et Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes. Angoustrine accueille l'école primaire de la maternelle au CE2, et Dorres l'école élémentaire avec le CM1 et CM2[19]. L'école communale est située à côté de la mairie[20].
Le site de l'école : http://www.dorresecole.i234.me/ permet de suivre les activités des élèves tout au long de l'année.
Le secteur du collège est Bourg-Madame[21] ou Font-Romeu, suivant les options.
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
- Fête patronale : 27 décembre[22] ;
- Fête communale : 15 août[22] ;
- Fête de la Saint-Jean : messe à la chapelle de Bell-Lloc (le dimanche le plus proche de la Saint-Jean) et le feu de la Saint-Jean le 23 juin.
Santé[modifier | modifier le code]
Sports[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 25 368 €[23].
Emploi[modifier | modifier le code]
Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]
- Fromagerie "La Gentiane des Pyrénées" (tommes de vache).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Patrimoine religieux
- Chapelle Notre-Dame de Belloc (Santa Maria de Bell-Lloc) dominant le village et la Cerdagne française et espagnole. La Vierge de Bell-Lloc (ou Belloch) était aussi vénérée par les habitants de Puigcerdà, de Ur, de Villeneuve-les-Escaldes.
- L'église paroissiale Saint-Jean : située au coeur du village, l'église romane du XIIIe siècle abrite la Vierge noire du XIe siècle autrefois à Bell-Lloc, ainsi que des retables baroques.
- La chapelle de Mageta est un oratoire dédié à la Vierge, Saint Marc et Saint Pierre.
- Patrimoine civil
Bains de Dorres : ce lieu est connu pour sa source d'eau chaude sulfureuse qui jaillit à 42 °C. Les bains de Dorres, gérés en régie, regroupent plusieurs espaces : les baignoires, le grand bain et un petit bain. Ce lieu possède des vestiaires, une terrasse, une buvette et des ruines d'une ancienne auberge du XVIIIe siècle[24] Ouverts toute l'année, ils offrent un moment de relaxation après une journée de ski ou de randonnée avec une vue exceptionnelle sur le massif du Puigmal.
- Patrimoine culturel
- Maison du granit
Créée en 1999, la Maison du granit retrace l'histoire des tailleurs de pierres du village depuis la fin du XVIIIe siècle : la géologie, les méthodes de travail et les outils, les familles, le village, les ouvrages réalisés dans le département ou ailleurs. Ce musée n'est ouvert qu'en été.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel de la mairie
- Dorres sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Géographie et histoire de Dorres, site de Jean Tosti
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Carte IGN sous Géoportail
- Notice Cassini de Dorres
- « Plan séisme » (consulté le 31 janvier 2017)
- (ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne)
- Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133 p. (ISBN 2904610014)
- Fabricio Cardenas, Vieux papiers des Pyrénées-Orientales, Attaques de loups en Cerdagne en 1864, 20 février 2015
- Mairie de Dorres, Photo du tableau d’honneur des maires de Dorres, consultée le 26 juillet 2010
- Liste des maires de Dorres sur le site MairesGenWeb
- Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
- [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 », sur http://la-clau.net.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le 10 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- [xls] Académie de Montpellier, « Effectifs détaillés par école en 2012 », (consulté le 26 juillet 2013)
- Site de l'école
- Inspection académique des Pyrénées-Orientales, « Circonscription de Prades », (consulté le 26 juillet 2013)
- Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7)
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le 1er février 2013).
- « Dorres », sur Mairie de Dorres (consulté le 27 février 2019), site officiel de la commune
- Plaque sur la place