Porta
Porta | |||||
La mairie de Porta. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Prades | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pyrénées Cerdagne | ||||
Maire Mandat |
Marius Hugon 2020-2026 |
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Code postal | 66760 | ||||
Code commune | 66146 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Portaens | ||||
Population municipale |
115 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 1,8 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 31′ 38″ nord, 1° 49′ 36″ est | ||||
Altitude | Min. 1 325 m Max. 2 907 m |
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Superficie | 65,19 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton des Pyrénées catalanes | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | www.porta.fr | ||||
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Porta Écouter est une commune française située dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Portaens.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
La commune de Porta est située dans les Pyrénées sur les hauts plateaux de Cerdagne, dans la vallée du Carol, elle appartient administrativement au canton de Saillagouse, dans le département des Pyrénées-Orientales.
Son territoire communal d’une superficie de plus de 6 500 hectares est dans le parc naturel régional des Pyrénées catalanes. Ce vaste territoire est limitrophe de l'Espagne et de l'Andorre.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
À l'ouest, le territoire communal est plus précisément limitrophe du Pas de la Case, dans la paroisse d'Encamp en Andorre.
Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]
La commune se compose d’un village bourg, Porta, de deux hameaux, Carol et Courbassil, et d’un territoire situé en zone frontalière près du Pas de la Case, en Andorre.
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
L'altitude de la commune varie entre 1 325 et 2 907 mètres[4].
La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[5].
Le col de la Portella Blanca est le tripoint entre l'Espagne, l'Andorre et la France.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La ligne de partage des eaux entre les bassins méditerranéen et atlantique traverse la commune. Ainsi l'Ariège, affluent de la Garonne, arrose le nord de la commune, et la partie française face au Pas de la Case est dans le département des Pyrénées-Orientales et non pas en Ariège.
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Les lignes 560 (Porté-Puymorens - Gare de Perpignan) et 566 (Porté-Puymorens - Latour-de-Carol - Mont-Louis) du réseau régional liO desservent la commune.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la commune, en français comme en catalan, est Porta[6].
Histoire[modifier | modifier le code]
Porta fait partie de la paroisse de Carol sous l'Ancien Régime[7]. Avec Porté et Latour-de-Carol, ces trois communautés constituent à l'époque la Vallée de Carol (Vall de Querol)[8].
Le village est érigé en commune le par détachement de Latour-de-Carol. Le est créée la commune de Porté-Puymorens, par détachement de Porta[7].
Afin de réaliser un viaduc andorran au-dessus de l’Ariège, un traité signé le entre la France et l’Andorre permet l'échange de 1,5 hectare de territoire entre la commune de Porta et la paroisse andorrane d'Encamp. L’État français, avec l'accord du président Jacques Chirac et du Premier ministre Lionel Jospin, valide l'échange du territoire par la loi no 2001-590 du [9]. Le traité entre en vigueur le suivant[10].
Le , la commune intègre la Communauté de communes de Pyrénées Cerdagne.
Au , et à la suite d'un accord signé le , une surface de 26 hectares est cédée à l'Andorre[11] : cette surface concerne la moitié de l'étang des Abeillettes. Cela est dû à un incident diplomatique datant de 1988 lors duquel un groupe andorran avait installé une pompe à eau au niveau de ce plan d'eau sans que la commune de Porta n'ait été mise au courant. À la suite de la présence des polices des deux pays lors des faits, un passage par la loi a eu lieu quelques années après afin de fixer la frontière, qui n'était pas décrite de la même manière dans les deux pays[12]. En , le maire de Porta se plaint de n'avoir pas été informé de la pose des nouvelles bornes frontalières[13].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie ancienne[modifier | modifier le code]
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Notes :
- 1378 : 8 f pour Porta, 5 f pour Courbassil et 3 f pour Padronet ;
- 1515 : 2 f pour Porta et 8 f pour Carol ;
- 1709 : pour Carol ;
- 1774 : Porta, annexe de Carols ;
- 1789 : comptée avec Latour-de-Carol.
Démographie contemporaine[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1841. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2018, la commune comptait 115 habitants[Note 1], en diminution de 7,26 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +2,95 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Note : Avant 1860, la population de Porté-Puymorens est recensée avec celle de Porta.
selon la population municipale des années : | 1968[21] | 1975[21] | 1982[21] | 1990[21] | 1999[21] | 2006[22] | 2009[23] | 2013[24] |
Rang de la commune dans le département | 184 | 158 | 174 | 189 | 182 | 165 | 162 | 173 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
Enseignement[modifier | modifier le code]
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
- Fête communale : [25].
Économie[modifier | modifier le code]
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 22 526 €[26].
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- La chapelle Saint-Martial, à Courbassil, de style roman.
- Le château de Carol (
Inscrit MH (1927)), avec ses deux tours, dont une a été restaurée. Le château de Carol complétait le système défensif de la vallée avec le château de Puymorens[27]
- L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- André Balent, « Les empreintes de Sant Quintí (Latour-de-Carol). Limites paroissiales au Moyen Âge et conflits territoriaux lors de la partition politique de la vallée de Carol (Cerdagne) en 1836-1838 », dans Roches ornées, roches dressées : Aux sources des arts et des mythes. Les hommes et leur terre en Pyrénées de l'Est. Actes du colloque en hommage à Jean Abélanet, Perpignan, Presses universitaires de Perpignan, (ISBN 9782354123192, DOI 10.4000/books.pupvd.4273)
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Notice Cassini
- Site de la commune de Porta
- Porta sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Jean Tosti, « Porta », (consulté le 2 août 2013)
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Carte IGN sous Géoportail
- Carte des paroisses d'Andorre
- Institut cartographique de Catalogne, « Visualisateur cartographique Vissir » (consulté le 23 mars 2013)
- Notice Cassini
- « Plan séisme » (consulté le 4 mai 2017)
- (ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne)
- Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9)
- Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133 p. (ISBN 2904610014)
- LOI no 2001-590 du 6 juillet 2001 autorisant la ratification du traité entre la République française et la Principauté d'Andorre portant rectification de la frontière publiée au Journal officiel du 7 juillet 2001.
- Traité entre la République française et la Principauté d'Andorre portant rectification de la frontière
- Projet de loi autorisant l’approbation de l’accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la Principauté d’Andorre portant délimitation de la frontière, Legifrance.
- La France cède un petit bout de son territoire à la Principauté d'Andorre sur la commune de Porta
- « P.-O. : le maire de Porta, qui a perdu 24 ha au profit d'Andorre, interpelle Emmanuel Macron », sur Midi Libre, (consulté le 14 septembre 2019)
- Liste des maires sur MairesGenWeb
- Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
- [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 », sur http://la-clau.net.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le 10 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7)
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le 1er février 2013).
- pyreneescatalanes.free.fr, « Château de Carol », (consulté le 2 août 2013)