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Congrès de Nantes

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Le congrès de Nantes est le 61e congrès ordinaire du Parti socialiste tenu les 17- au Parc des expositions de la Beaujoire à Nantes[1].

Le congrès a lieu au lendemain des élections municipales marquées par une large victoire de la gauche. L'alternance paraît proche et inévitable. Michel Rocard lance un débat sur les « deux cultures » qui traversent la gauche française (« la deuxième gauche, décentralisatrice, régionaliste, héritière de la tradition autogestionnaire, qui prend en compte les démarches participatives des citoyens, en opposition à une première gauche, jacobine, centralisatrice et étatique »[2]). La majorité sort renforcée sur la ligne de la réaffirmation de l'union de la gauche. La motion Mitterrand obtient plus de 75 % des voix[3]. Le CERES reste dans la minorité sur la base d'orientations radicales : rupture avec le capitalisme « en 100 jours », nationalisations étendues, hausse importante du SMIC, etc. Les congressistes découvrent le premier hymne du parti, paroles d'Herbert Pagani et musique de Mikis Theodorakis, « Changer la vie ».

Motions

Composition du secrétariat national à l'issue du congrès

Notes et références

  1. Justine Guilbaud et Dominique Bloyet (préf. Dominique Bloyet), Nantes nostalgie des années 50 à nos jours, Paris, Beaux livres Déclics - Paris, , 143 p. (ISBN 978-2-84768-320-2), p. 66-67.
  2. Michaël Fœssel, De Rocard à Julliard, vie et mort de la deuxième gauche. libération.fr, 25 janvier 2011.lire en ligne
  3. Congrès du parti socialiste