Concremiers

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Concremiers
Concremiers
La mairie en 2016.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre
Arrondissement Le Blanc
Intercommunalité Communauté de communes Brenne - Val de Creuse
Maire
Mandat
Daniel Dejollat
2020-2026
Code postal 36300
Code commune 36058
Démographie
Gentilé Concrémiérois
Population
municipale
612 hab. (2021 en diminution de 5,99 % par rapport à 2015)
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 35′ 49″ nord, 1° 01′ 03″ est
Altitude Min. 77 m
Max. 131 m
Superficie 28,11 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Le Blanc
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Blanc
Législatives Première circonscription
Localisation
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Concremiers
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Concremiers
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Concremiers

Concremiers est une commune française située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le sud-ouest[1] du département, à la limite avec le département de la Vienne. Elle est située dans la région naturelle du Blancois, au sein du parc naturel régional de la Brenne.

Les communes limitrophes[1] sont : Ingrandes (4 km), Saint-Aigny (6 km), Le Blanc (6 km), Mauvières (6 km), Saint-Hilaire-sur-Benaize (6 km) et Béthines (6 km).

Les communes chefs-lieux[1] et préfectorales sont : Le Blanc (6 km), Châteauroux (57 km), La Châtre (74 km) et Issoudun (84 km).

Carte
Localisation de la commune de Concremiers

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Les hameaux et lieux-dits de la commune sont : Prigny, Forges, Sainte-Clémence et Salleron[2].

Géologie et hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[3].

Le territoire communal est arrosé par les rivières Anglin[2] et Salleron[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 750 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune du Blanc à 5 km à vol d'oiseau[6], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 776,4 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 17, 53, 54, 119, 951 et 975[10].

La ligne de Saint-Benoît au Blanc passait par le territoire communal, la gare de Concremiers desservait la commune. La gare ferroviaire la plus proche est la gare d'Argenton-sur-Creuse[10], à 45 km.

Concremiers est desservie par les lignes N et O du Réseau de mobilité interurbaine[11].

L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[10], à 69 km.

Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée de pays de la Brenne[2] et par la voie verte des Vallées[2].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Concremiers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Blanc, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,2 %), zones agricoles hétérogènes (21,6 %), forêts (14,1 %), prairies (8,8 %), zones urbanisées (1,3 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logement[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[18] de la commune :

Date du relevé 2013 2015
Nombre total de logements 395 403
Résidences principales 71,7 % 72,2 %
Résidences secondaires 16,5 % 20,4 %
Logements vacants 11,8 % 7,4 %
Part des ménages propriétaires de leur résidence principale 77,5 % 76,9 %

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Concremiers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Concremiers.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 71,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 409 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 274 sont en aléa moyen ou fort, soit 67 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[22].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[19].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Ses habitants sont appelés les Concrémiérois[23].

Histoire[modifier | modifier le code]

En , les électeurs de la commune réélisent triomphalement leur maire de Beauvais, républicain. Les fêtes qui saluent cette réélection, ponctuées de plantation d’arbres de la liberté, inquiètent le pouvoir conservateur du parti de l'Ordre, et aboutissent à la révocation du maire un an plus tard, après le coup d'État du 2 décembre 1851[24].

La commune disposait d'un bureau de poste, définitivement fermé en 2009.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La commune dépend de l'arrondissement du Blanc, du canton du Blanc, de la première circonscription de l'Indre et de la communauté de communes Brenne - Val de Creuse[25].

Elle dispose d'une agence postale communale[26].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
184. 1852[Note 3],[24] M de Beauvais Républicain ?
? 1941 M. de Villeneuve ? Révoqué par le Gouvernement de Vichy[27]
avant 1995 ? Henri Touchard DVD  
mars 2001[28],[29],[30] En cours Daniel Dejollat DVG[31] Électricien
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].

En 2021, la commune comptait 612 habitants[Note 4], en diminution de 5,99 % par rapport à 2015 (Indre : −3,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1539949481 0681 0531 0109259921 051
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0429591 0551 0109289211 143944916
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
918900842795754736719734734
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
679646601608629610630647650
2021 - - - - - - - -
612--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dépend de la circonscription académique du Blanc.

Équipement culturel[modifier | modifier le code]

Elle dispose aussi d'une salle des fêtes[38].

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Elle dispose aussi d'un stade de football[38].

Médias[modifier | modifier le code]

La commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

La commune se situe dans l’aire urbaine du Blanc, dans la zone d’emploi du Blanc et dans le bassin de vie du Blanc[25].

La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Pouligny-saint-pierre[39].

Un restaurant nommé Le Relais de l'Anglin, se trouve dans la commune.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

  • Château de Forges : il est classé Monument historique le . Surplombant l'Anglin, cette forteresse du XVe siècle est l'une des mieux conservée du Berry. Actuellement converti en chambres d'hôtes, il est partiellement visitable lors des Journées du Patrimoine.
  • Église Saint-Martin
  • bâtisse à tourelle
  • Fontaine villageoise
  • Monument aux morts
  • Espace Art Brenne : site privé consacré à des expositions temporaires d'art contemporain.
  • Manoir de Rolnier (XVe siècle)

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Chatel de Brancion (Laurence) [dir.], Val de Creuse et Val d'Anglin. Nature et patrimoine. Guide, Bélâbre, Histaval, 2023, p. 116-121, notice de Patrick Grosjean.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Réélu en 1851, révoqué par le Second Empire.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Indre », sur le site de Lion 1906, consulté le 3 septembre 2018.
  2. a b c d et e « Concremiers » sur Géoportail., consulté le 17 septembre 2018.
  3. « Didacticiel de la règlementation parasismique : Indre », sur le site de la Prévention du risque sismique, consulté le 3 septembre 2018.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Concremiers et Le Blanc », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Le Blanc », sur la commune du Blanc - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Le Blanc », sur la commune du Blanc - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. a b et c « Concremiers », sur le site de ViaMichelin, consulté le 3 septembre 2018.
  11. « Indre (36) - Fiches horaires », sur le site du Réseau de mobilité interurbaine, consulté le 2 septembre 2018.
  12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  18. « Comparateur de territoire : Commune de Concremiers (36058) », sur le site de l'Insee, consulté le 28 octobre 2018.
  19. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Concremiers », sur Géorisques (consulté le )
  20. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  21. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  22. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
  23. « Nom des habitants des communes françaises, Concremiers », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
  24. a et b Bernard Moreau, Marianne bâillonnée : les républicains de l’Indre et le coup d’État du 2 décembre 1851, Chaillac, Points d’Æncrage, , 109 p. (ISBN 2911853059), p. 11-13.
  25. a et b « Commune de Concremiers (36058) », sur le site de l'Insee, consulté le 28 octobre 2018.
  26. Site de La Poste : Un bureau de poste, consulté le 22 août 2012.
  27. Site de la Bibliothèque nationale de France : Journal officiel de la République française : Lois et décrets - 16 octobre 1941, consulté le 16 décembre 2016.
  28. « Résultats des élections municipales 2001 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
  29. « Résultats des élections municipales 2008 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
  30. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
  31. Site du Monde.fr : Concremiers, consulté le 21 septembre 2016.
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  36. « Liste des établissements scolaires de l'Indre - Année scolaire 2018/2019 » [PDF], sur le site de l'Académie d'Orléans-Tours (consulté le ).
  37. « Regroupements pédagogiques intercommunaux (R.P.I.) » [PDF], sur le site de l'Académie d'Orléans-Tours (consulté le ).
  38. a et b « Stade Municipal Maurice Courtaux, Salles polyvalentes / des fêtes / non spécialisées à Concremiers », sur le site de Cartes-departements.fr, consulté le 26 octobre 2018.
  39. Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Pouligny-Saint-Pierre, consulté le 15 août 2014.