Bosset

Bosset | |
![]() Le village de Bosset. |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Dordogne |
Arrondissement | Bergerac |
Canton | Pays de la Force |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération bergeracoise |
Maire Mandat |
Didier Gouze 2014-2020 |
Code postal | 24130 |
Code commune | 24051 |
Démographie | |
Gentilé | Bossetois |
Population municipale |
207 hab. (2015 ![]() |
Densité | 14 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 57′ 09″ nord, 0° 21′ 14″ est |
Altitude | Min. 69 m Max. 146 m |
Superficie | 14,52 km2 |
Localisation | |
modifier ![]() |
Bosset est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Bosset, commune située dans l'aire urbaine de Bergerac, au cœur de la forêt du Landais, s'étend sur 1 451 hectares. La Lidoire, affluent de la Dordogne, y prend sa source.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
En occitan, la commune porte le nom de Bòsc Sec[1].
Histoire[modifier | modifier le code]
Sur le plan historique, c'est dans un pouillé du XIIIe siècle qu'est cité, pour la première fois dans un texte, le nom de cette paroisse sous la forme de Borses. Ce n'est que dans le procès-verbal de Pierre Mortier qu'apparaît le nom latin d'où dérive le nom actuel : Bos Siccus : le bois sec. En 1744, apparaît un curieux Bossuet.
Le patron de la paroisse est Saint Jacques le Majeur, il a pour symbole une coquille. La municipalité s'est donc dotée d'un blason d'or à un arbre sec de sable, au chef d'azur chargé d'une coquille Saint Jacques d'argent représentant ainsi son saint patron et l'origine de son nom.
Jusqu'à la Grande Guerre une importante foire aux bestiaux s'y déroulait le 1er mardi des mois de février, mars, avril, mai et septembre. On y vendait dans la cour de l'école des limousines et des garonnaises dites blondes d'Aquitaine venant des vallées de la Dronne et de l'Isle. Les porcelets étaient route de Lunas, les moutons sur la place à côté de l'actuelle épicerie et les mercantis le long du mur du cimetière.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
Dès 1790, la commune de Bosset est rattachée au canton des Leches qui dépend du district de Montpon, renommé en district de Mussidan, jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Laforce dépendant de l'arrondissement de Bergerac[2].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[3]. La commune est alors rattachée au canton du Pays de la Force.
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
Fin 2001, Bosset intègre dès sa création la communauté de communes Dordogne-Eyraud-Lidoire. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté d'agglomération bergeracoise. Celle-ci fusionne avec la communauté de communes des Coteaux de Sigoulès au pour former la nouvelle communauté d'agglomération bergeracoise.
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Santibáñez de Valcorba (Espagne) depuis 2018[4].
Démographie[modifier | modifier le code]
Les habitants de Bosset se nomment les Bossetois[5].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[7].
En 2015, la commune comptait 207 habitants[Note 1], en augmentation de 4,02 % par rapport à 2010 (Dordogne : +0,31 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
En 2012[9], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 102 personnes, soit 51,5 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (onze) est resté stable par rapport à 2007 et le taux de chômage de cette population active s'établit à 10,9 %.
Établissements[modifier | modifier le code]
Au 31 décembre 2013, la commune compte trente-cinq établissements[10], dont quinze au niveau des commerces, transports ou services, douze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, quatre dans la construction, trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et un dans l'industrie[11].
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église dédiée à saint Jacques le Majeur[12].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
![]() |
Blason | D’or à l’arbre sec arraché de sable, au chef d’azur chargé d’une coquille d’argent[13] |
---|---|---|
Détails |
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
|
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références[modifier | modifier le code]
- Le nom occitan des communes du Périgord sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 11 février 2014.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le 11 juin 2015).
- Bruno Boucharel, « Le jumelage s'élargit », Sud Ouest édition Périgueux, 25 janvier 2018, p. 20a.
- Nom des habitants des communes françaises sur le site habitants.fr, consulté le 4 décembre 2016.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.
- Chiffres-clés - Emploi - Population active - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 17 octobre 2015.
- « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le 17 octobre 2015).
- Chiffres clés - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 17 octobre 2015.
- Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN 2-87624-125-0), p. 178.
- OLDJP la banque du blason 2, consultée le 15 janvier 2013.