Belval (Ardennes)
Belval | |
Mairie et église. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Charleville-Mézières |
Intercommunalité | CA Ardenne Métropole |
Maire Mandat |
Michel Normand 2020-2026 |
Code postal | 08090 |
Code commune | 08058 |
Démographie | |
Population municipale |
221 hab. (2021 ) |
Densité | 45 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 46′ 38″ nord, 4° 38′ 07″ est |
Altitude | Min. 145 m Max. 215 m |
Superficie | 4,94 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Charleville-Mézières (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Charleville-Mézières-1 |
Législatives | 1re circonscription des Ardennes |
Localisation | |
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Belval est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Description
[modifier | modifier le code]Berlval est un village périurbain ardennais situé à 6 km à l'ouest de Charleville-Mézières, 16 km de la frontière franco-belge, à 72 km au sud de Charleroi, 144 km au sud-est de Lille et 70 km au nord-est de Reims.
La commune est desservie par l'autoroute A304
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Sormonne et le ruisseau de This[1],[Carte 1].
La Sormonne, d'une longueur de 56 km, prend sa source dans la commune de Taillette et se jette dans la Meuse à Warcq, après avoir traversé 23 communes[2].
Le ruisseau de This, d'une longueur de 11 km, prend sa source dans la commune de Thin-le-Moutier et se jette dans la Sormonne à Warcq, après avoir traversé six communes[3].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du bassin Parisien » et « Lorraine, plateau de Langres, Morvan »[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 903 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Charleville-Méz. », sur la commune de Charleville-Mézières à 6 km à vol d'oiseau[6], est de 9,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 928,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,5 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Belval est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (82,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (79 %), forêts (9,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,4 %), zones urbanisées (5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous la forme Bella-Vallis en 1070[16].
Belval : la « belle vallée », le « beau vallon » en ancien français, de l'adjectif féminin, de l'oïl, belle réduit à bel et val « vallée »[17].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le village est cité comme secours de la cure de Saint-Prix en 1644 dans le pouillé d'Aliot[réf. nécessaire].
Il existait autrefois deux écarts, le Moulin des Paquis et la Grange aux Bois[réf. nécessaire].
En 1829, Belval fusionne avec Sury pour former la commune de Belval-et-Sury. En 1871 chacune des deux communes initiales a repris son indépendance administrative[18].
En 1925, l'armée aménage un aérodrome de secours sur les communes de de Tournes, Belval et Damouzy, remplaçant le terrain abandonné de Villers-Semeuse qui datait du tout début de l'aviation.
Cet aérodrome est agrandi en 1936 et devient une infrastructure civile. Il ne semble pas qu'il ait eu d'usage militaire pendant la Seconde Guerre mondiale. L’aérodrome de Mézières - Tournes - Belval est ouvert à tous les appareils légers en 1947[19].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La ville est membre depuis 2014 de la communauté d'agglomération dénommée Ardenne Métropole, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé par la fusion de plusieurs anciennes intercommunalités et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].
En 2021, la commune comptait 221 habitants[Note 3], en évolution de −0,45 % par rapport à 2015 (Ardennes : −3,2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Associations
[modifier | modifier le code]- Jeunesse de Belval.[réf. nécessaire]
Économie
[modifier | modifier le code]- Aérodrome de Charleville-Mézières - Belval, géré par le conseil départemental des Ardennes. Sa piste est située à Tournes[26],[27],[28]
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]-
L'église.
-
La halle.
-
Le monument aux morts et l'église.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jean-Jacques Herbulot (1909-1997), architecte naval y est né.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Belval sur le site de l'Institut géographique national
- « Dossier complet : Commune de Belval (08058) », Recensement général de la population de 2017, INSEE, (consulté le ).
- « Belval »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Belval » sur Géoportail (consulté le 15 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale de Belval », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « la Sormonne »
- Sandre, « le ruisseau de This »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Belval et Charleville-Mézières », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Charleville-Méz. », sur la commune de Charleville-Mézières - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Charleville-Méz. », sur la commune de Charleville-Mézières - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Charleville-Mézières », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Dans le Cantatorium de st-Hubert, Almanach Matot-Braine de 1879, p125.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2, Genève, Droz, , p. 1139.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Atlas DGAC – Mézières – Tournes – Belval », Atlas historique des terrains d'aviation de France métropolitaine 1919-1947, sur anciens-aerodromes.com, (consulté le ).
- Almanach Matot-Braine de 1876, Reims, p197.
- « « Le Carnet » », L'Ardennais, no 24383, , p. 27.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Mirko Spasic, « Lorsque les Ardennes voulaient se donner des ailes : Avant l’autoroute et le TGV, la Chambre de commerce et d’industrie a voulu donner au monde économique un accès à un mode de transport rapide », L'Ardennais, (lire en ligne, consulté le ).
- « Les fans d’ULM veulent aller plus haut au départ de Belval », L'Ardennais, (lire en ligne, consulté le ).
- Samuel Thioliere, « À Belval, l’ULM moderne en toute sécurité : Le deuxième club d’ULM de la commune souhaite faire connaître davantage la discipline », L'Ardennais, (lire en ligne, consulté le ).