Aller au contenu

Belin-Béliet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Belin-Beliet)

Belin-Béliet
Belin-Béliet
La mairie.
Blason de Belin-Béliet
Blason
Image illustrative de l’article Belin-Béliet
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Arcachon
Intercommunalité Communauté de communes du Val de l'Eyre
(siège)
Maire
Mandat
Cyrille Declercq
2020-2026
Code postal 33830
Code commune 33042
Démographie
Gentilé Belinetois
Belinois (Belin)
Population
municipale
6 205 hab. (2022 en évolution de +15,44 % par rapport à 2016)
Densité 40 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 29′ 54″ nord, 0° 47′ 20″ ouest
Altitude Min. 11 m
Max. 84 m
Superficie 156,03 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Belin-Béliet
(ville isolée)
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Landes des Graves
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Belin-Béliet
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Belin-Béliet
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Voir sur la carte topographique de la Gironde
Belin-Béliet
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Belin-Béliet
Liens
Site web www.belin-beliet.fr/

Belin-Béliet[1] (prononcé [bəlɛ̃.belje])[Note 1] est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Belin-Béliet est une commune de l'aire d'attraction de Bordeaux située dans le parc naturel régional des Landes de Gascogne au sud-est du Pays de Buch dans la forêt des Landes, à 45 km au sud de Bordeaux.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes en sont Le Barp au nord, Saint-Magne au nord-est, Hostens à l'est, Mano au sud-est, Moustey au sud, Saugnac-et-Muret au sud-ouest — ces trois dernières communes étant dans le département des Landes —, Lugos à l'ouest et Salles au nord-ouest.

Rose des vents Salles Le Barp Saint-Magne Rose des vents
Lugos N Hostens
O    Belin-Béliet    E
S
Saugnac-et-Muret
(Landes)
Moustey
(Landes)
Mano
(Landes)

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Le village est traversé par l'Eyre (ou Leyre).

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfa, selon la classification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud sans saison sèche[3]. Par ailleurs Météo-France publie en 2020 une nouvelle typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique[4] et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Littoral charentais et aquitain » et « Aquitaine, Gascogne »[5]. Elle est en outre dans la zone H2c au titre de la réglementation environnementale 2020 des constructions neuves[6],[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 009 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 927,7 mm[8],[9]. La température maximale relevée sur cette station est de 43,2 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −12,6 °C, atteinte le [Note 2].

Statistiques 1991-2020 et records station BELIN-BELIET (33) - alt : 36 m, lat : 44°29'36"N, lon : 0°47'27"O
Records établis sur la période du au
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3 2,8 4,5 6,5 10,2 13,3 14,6 14,8 11,5 10 5,1 3,4 8,3
Température moyenne (°C) 7,2 7,8 10,8 12,6 16,5 19,8 21,1 21,5 18 15,4 9,7 7,3 14
Température maximale moyenne (°C) 11,4 12,8 17,1 18,7 22,8 26,3 27,6 28,2 24,6 20,8 14,3 11,2 19,7
Record de froid (°C)
date du record
−12,1
13.01.03
−7,9
18.02.03
−10,2
01.03.05
−3,8
04.04.1996
−0,4
14.05.1995
3,2
01.06.06
6,6
11.07.04
5,8
30.08.1993
0,9
25.09.02
−5,2
30.10.1997
−8,9
22.11.1998
−12,6
17.12.01
−12,6
2001
Record de chaleur (°C)
date du record
22,7
05.01.1999
26,5
15.02.1998
28,4
29.03.23
34,1
30.04.05
36,9
30.05.1996
43,2
18.06.22
41,9
18.07.22
41,9
04.08.03
39,7
12.09.22
34,2
02.10.23
25,1
02.11.05
22
07.12.00
43,2
2022
Précipitations (mm) 93,7 70,8 63,4 78,1 69,2 69 49,2 60,6 74 84,2 116,1 99,4 927,7
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
48
24.01.1890
83,5
05.02.1974
48,7
27.03.1960
53
28.04.1885
100
10.05.20
76
03.06.1939
64,6
09.07.1980
66,1
08.08.1992
95
28.09.1941
76,7
28.10.1990
56
30.11.1976
65
06.12.1937
100
2020
Source : « Fiche 33042001 » [PDF], sur object.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base (consulté le )
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
11,4
3
93,7
 
 
 
12,8
2,8
70,8
 
 
 
17,1
4,5
63,4
 
 
 
18,7
6,5
78,1
 
 
 
22,8
10,2
69,2
 
 
 
26,3
13,3
69
 
 
 
27,6
14,6
49,2
 
 
 
28,2
14,8
60,6
 
 
 
24,6
11,5
74
 
 
 
20,8
10
84,2
 
 
 
14,3
5,1
116,1
 
 
 
11,2
3,4
99,4
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Au , Belin-Béliet est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Belin-Béliet[Note 3], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[11],[1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[1]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]
Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (89,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,8 %), terres arables (4,6 %), zones urbanisées (3,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %), mines, décharges et chantiers (0,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Hameaux et quartiers

[modifier | modifier le code]

La commune comprend les hameaux et quartiers suivants :

  • l'Ambéliet,
  • l'Aurignolle,
  • Ballion,
  • Béliet,
  • Bertrine,
  • la Borie,
  • Bourrec,
  • Boutox,
  • le Bourdieu,
  • Camontès,
  • Cap de Bos,
  • Carol,
  • Carre,
  • Cavernes,
  • Cès,
  • Chern,
  • Cité Cazenave,
  • la Coste,
  • Courchon,
  • Daye,
  • Fraye,
  • Garrot,
  • le Graoux,
  • Hillan,
  • l'Hospitalet,
  • la Houne,
  • la Huillade,
  • Joué,
  • Larrouy,
  • Lauray,
  • Lilaire,
  • Marguit,
  • Marian,
  • Mesplet,
  • Mons,
  • Nigon,
  • Pernaud,
  • le Puch,
  • les Sables,
  • Toutin.

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

La ville se trouve sur un nœud des axes routiers entre Bordeaux et Bayonne, sur la route nationale 10 et l'autoroute A63 dont les accès nos 20 et 21 desservent la ville, respectivement par le sud et par le nord.

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Belin-Béliet est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible)[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2020[17],[15].

Belin-Béliet est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l'apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[18]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[19],[20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Belin-Béliet.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 68,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 237 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 803 sont en aléa moyen ou fort, soit 81 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[15].

En ancien français, le belin est un bélier. Le nom de « Belin », dont « Beliet » est un diminutif, proviendrait du dieu gaulois Belenos. Une autre interprétation est que ce nom viendrait peut-être du nom romain Belendi, tribu citée par Pline l'Ancien[23].

En gascon, le nom de la commune est Belin e Beliet (ou Belin-Beliet)[24].

Ancien chemin du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle sur la Via Turonensis.

Le château de Belin est très anciennement attesté et cité dans la chanson de geste de Garin le Loherin, qui est le frère de Bégon de Belin[25] Suivant la tradition locale, Aliénor d'Aquitaine y serait née ; ce qui est avéré, c'est qu'elle a accordé aux habitants de Belin une charte avantageuse.

Les rois d’Angleterre ont souvent séjourné à Belin durant la guerre de Cent Ans, Édouard Ier le , Henri III en 1232 d'où il promulgue des lettres patentes puis en 1243 où il convoque les barons puis où il reçoit l’hommage des seigneurs landais et Édouard III en 1343.

Pour l'état de la commune au XVIIIe siècle, voir l'ouvrage de Jacques Baurein[26].

À la Révolution, la paroisse annexe Sainte-Quitterie de Belin (de Saint-Pierre de Mons) forme la commune de Belin et la paroisse Saint-Exupère de Béliet forme la commune de Béliet. Le , la commune de Béliet est rattachée à celle de Belin qui devient Belin-Béliet[27].

Après la Révolution, le château fut petit à petit démantelé et la dernière tour a disparu à la fin du XIXe siècle[25].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

À la suite des élections municipales du , le conseil municipal comprend 21 membres de la liste « Mieux vivre ensemble à Belin-Béliet » (Divers droite) conduite par Marie-Christine Lemonnier créditée de 54,16 % des votes exprimés et 6 membres de la liste « Belin-Béliet Autrement » (Divers gauche) créditée de 45,84 % conduite par Gérard Rodriguez.

À la suite des élections municipales du , le conseil municipal comprend 21 membres de la liste « Mieux vivre ensemble » (Divers droite) conduite par Marie-Christine Lemonnier créditée de 50,38 % des votes exprimés et 6 membres de la liste « Agir durablement pour Belin-Béliet » (Divers gauche) créditée de 49,61 % conduite par Cyrille Declercq.

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs de Belin-Béliet[30]
Période Identité Étiquette Qualité
septembre 1974 mars 2008 Alain Péronnau UDF puis DL
puis UMP
Sylviculteur
Conseiller général de Belin-Béliet (1992 → 2009)
mars 2008 juillet 2020 Marie-Christine Lemonnier UMP-LR Ancienne enseignante et chef d'établissement
Présidente de la CC du Val de l'Eyre (2014 → 2020)
juillet 2020 En cours
(au 24 janvier 2024)
Cyrille Declercq[31],[32] PS Ancien ingénieur au CEA
Vice-président de la CC du Val de l'Eyre (2020 → )

Démographie

[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Belinetois'[33].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[35].

En 2022, la commune comptait 6 205 habitants[Note 5], en évolution de +15,44 % par rapport à 2016 (Gironde : +6,91 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2801 2021 3001 2771 4111 5501 5451 5581 786
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7531 7681 8071 8601 8301 6681 7651 7221 678
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6941 7131 7621 7371 6911 5741 5271 4661 779
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 7141 6572 2292 4392 6262 7573 6493 7384 379
2015 2020 2022 - - - - - -
5 2515 8316 205------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Principaux employeurs privés

[modifier | modifier le code]
  • Domaine du Preuilh, producteur de carottes notamment.

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux

[modifier | modifier le code]
  • L'église Saint-Pierre de Mons construite au XIIe siècle et modifiée au XVe siècle, église jacquaire sur la via Turonensis, a été, sauf la sacristie inscrite monument historique par arrêté du [38].
  • La croix de cimetière, proche de l'église Saint-Pierre de Mons, est inscrite monument historique par arrêté du [39].
  • La Fontaine Saint-Clair[40], fontaine de dévotion ou guérisseuse par arrêté du .
  • Obélisque dit Croix des Pèlerins[41] par arrêté du .
  • L'église Saint-Jean de Belin-Béliet accueille les offices de la paroisse.
  • L'église Saint-Maurice de Béliet, dont le clocher a été un gouffre financier dès sa construction est aujourd'hui désaffectée. La municipalité actuelle a affirmé publiquement sa volonté de ne pas la restaurer. Le clocher étant la partie qui pose un problème, il a été suggéré de le démolir et de réhabiliter l'édifice en marché couvert, piscine ou maison des associations.

Patrimoine civil

[modifier | modifier le code]
  • La butte d'Aliénor qui domine le bourg de Belin à l'emplacement du château de Belin détruit[25].
  • La grande forge, datée de 1798[42] est un établissement industriel désaffecté tout comme la scierie Dubourg[43] datée de 1920, la briqueterie Domecq-Cazaux[44], la distillerie de résine Cazauvielh[45] et l'usine des Ets Cazenave[46].
  • La fonderie d'aluminium Domecq-Cazaux, désaffectée est répertoriée comme bâtiment industriel par la base Mérimée[47]. De la fonderie Destang Frères[48], qui a fait suite à une forge, il ne reste que la maison d'habitation.
  • Une ancienne tour du télégraphe optique se trouve dans le hameau de Mons.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
Elisabeth Ducourneau face au juge d'instruction d'Hualt lors de la reconstitution à Belin en 1938.

Sont attachés à l'histoire de la commune :

  • Aliénor d'Aquitaine
  • Édouard Ier
  • Henri III
  • Édouard III
  • Éliette Dupouy
  • René Cazauvieilh (1859-1941), homme politique, maire de Belin, député de la Gironde 1898 à 1919.
  • Élisabeth Lamouly (1904-1941), veuve Ducourneau, née le 1er septembre 1904 à Belin et morte guillotinée à Bordeaux le 8 janvier 1941, empoisonneuse condamnée à mort et exécutée pour avoir assassiné sa mère et son mari.
  • Abbé Louis Boullet (1916-1997), curé-doyen de Belin-Beliet, promoteur d'une maison de vacances à Camous en faveur des jeunes de Belin-Beliet.
  • Abbé Pierre-Albert Gaillard (1866-1919), historien, curé-doyen de Belin-Beliet.

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Belin-Béliet Blason
Écartelé de gueules et d'azur, au premier à la fasce ondée abaissée d'argent chargée de trois anilles de sable et surmontée d'un lion léopardé d'or, au deuxième au château de deux tours d'argent maçonné de sable, surmonté d'une fleur de lis d'or et soutenu de deux rameaux de genêt du même, adossées et posées en bande et en barre, au troisième à deux bourdons de pèlerins passés en sautoir et accompagnés de deux coquilles, l'une en chef, l'autre en pointe, et de deux gourdes, une à chaque flanc, le tout d'or, au quatrième au pin d'argent terrassé d'or, le fût accosté de deux pommes de pin du même, au cor d'argent lié, virolé et garni d'or, le cordon enroulé autour du tronc de l'arbre, à deux rayons de gloire d'or naissant de chacun des angles dextre et senestre du chef[49].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Une habitude s'est installée depuis plusieurs années de prononcer Beliet et d'écrire ce nom sans accent aigu, même sur certains documents municipaux. C'est une erreur, le nom de Béliet a toujours été orthographié avec un é, et c'est ainsi qu'il est référencé à l'INSEE.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b et c Insee, « Métadonnées de la commune de Belin-Béliet ».
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  3. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen », La Météorologie, no 116,‎ (DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  4. « Le climat en France hexagonale et Corse. », sur meteofrance.com (consulté le ).
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Réglementation environnementale RE2020 », sur ecologie.gouv.fr, (consulté le ).
  7. « Répartition des départements par zone climatique » [PDF], sur ecologie.gouv.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Belin-Béliet » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur object.files.data.gouv.fr/meteofrance/ (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Belin-Béliet » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Belin-Béliet », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bordeaux », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Belin-Béliet », sur Géorisques (consulté le ).
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  17. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  18. « Le risque feux de forêts. », sur gironde.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. », sur gironde.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  21. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  22. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Belin-Béliet », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  23. Belin-Béliet sur le site « Visites en Aquitaine - Région Aquitaine » (CC-BY-SA), consulté le 18 mai 2015.
  24. Belin-Beliet sur Gasconha.com, consulté le 18 mai 2015.
  25. a b et c « Historique », sur belin-beliet.fr (consulté le ).
  26. Jacques Baurein, Variétés Bordeloises, t. 3, Bordeaux, , 2e éd. (1re éd. 1786) (lire en ligne), article 5.XXXI, pages 200-204 et article 5.XXXI, pages 274-280
  27. Historique des communes, p. 5, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 28 août 2013.
  28. Les maires de Belin, sur le site Geneawiki
  29. Les maires de Béliet, sur le site Geneawiki
  30. Les maires de Belin-Béliet, sur le site Geneawiki
  31. « Municipales à Belin-Beliet : Cyrille Declercq élu », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. Représentants élus, sur belin-beliet.fr
  33. Nom des habitants de la commune sur Habitants.fr, consulté le 28 août 2013.
  34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  35. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  37. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
  38. « Notice MH de l'église Saint-Pierre de Mons », notice no PA00083138, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  39. « Notice MH de la croix de cimetière », notice no PA00083137, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  40. « Notice MH de la fontaine Saint-Clair », notice no PA00083866, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  41. « Notice MH de l'obélisque dit Croix des Pèlerins », notice no PA00083867, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  42. « Notice d'inventaire des haut fourneau et fonderie dite la Grande Forge », notice no IA00135847, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  43. « Notice d'inventaire de la scierie Dubourg et Cie », notice no IA00135848, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  44. « Notice d'inventaire de la tuilerie et briqueterie Domecq-Cazaux », notice no IA00135841, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  45. « Notice d'inventaire de l'usine Cazauvielh », notice no IA00135846, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  46. « Notice d'inventaire de l'usine des Ets Cazenave », notice no IA00135844, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  47. « Notice d'inventaire de la fonderie Domecq-Cazaux », notice no IA00135842, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  48. « Notice d'inventaire de la fonderie Destang », notice no IA00135843, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  49. Armorial de France