Le Houga
Le Houga | |||||
Église Saint-Aubin | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gers | ||||
Arrondissement | Condom | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Bas-Armagnac | ||||
Maire Mandat |
Patricia Feuillet Galabert 2020-2026 |
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Code postal | 32460 | ||||
Code commune | 32155 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Folgariens | ||||
Population municipale |
1 170 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 37 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 46′ 34″ nord, 0° 10′ 46″ ouest | ||||
Altitude | 148 m Min. 87 m Max. 153 m |
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Superficie | 31,51 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Grand-Bas-Armagnac | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
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Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gers
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Le Houga est une commune française située dans le département du Gers en région Occitanie. Son nom vient du gascon heugar puis folgar qui signifie « fougeraie ». Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Bas-Armagnac, ou Armagnac noir, un pays s'inscrivant entre les vallées de l'Auzoue, la Gélise, la Douze et du Midou.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Ludon, le Gioulé, la Madone, le ruisseau de baillié, le ruisseau de la Saule et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « réseau hydrographique du Midou et du Ludon ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Le Houga est une commune rurale qui compte 1 170 habitants en 2021. Ses habitants sont appelés les Folgariens ou Folgariennes.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-Aubin, inscrite en 1983.
Géographie
Localisation
Le Houga est une commune de Gascogne située dans l'Armagnac. Elle est limitrophe avec le département des Landes.
Communes limitrophes
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 3 151 ha. Son altitude varie de 87 à 153 m[2].
Le Houga se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[3].
Hydrographie
La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par le Ludon, le Gioulé, la Madone, le ruisseau de baillié, le ruisseau de la Saule et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 26 km de longueur totale[5],[Carte 1].
Le Ludon, d'une longueur totale de 26 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Midouze à Bougue, après avoir traversé 6 communes[6].
Le Gioulé, d'une longueur totale de 17 km, prend sa source dans la commune et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Bordères-et-Lamensans, après avoir traversé 5 communes[7].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aire Mestade », sur la commune d'Aire-sur-l'Adour, mise en service en 1991[13] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[14],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,8 °C et la hauteur de précipitations de 915,2 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Mont-de-Marsan », sur la commune de Mont-de-Marsan, dans le département des Landes, mise en service en 1945 et à 29 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[17], à 13,5 °C pour 1981-2010[18], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[19].
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : le « réseau hydrographique du Midou et du Ludon »[21], d'une superficie de 6 542 ha, un site présentant une diversité d’habitats relativement importante, malgré une faible représentativité des habitats d’intérêt communautaire[22].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[23] : l'« étang et bocage du Houga » (126 ha)[24], et les « étangs et bois de Lauriéton » (29 ha)[25] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[23] : le « réseau hydrographique du Midou et milieux annexes » (6 344 ha), couvrant 43 communes dont 37 dans le Gers et six dans les Landes[26].
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Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
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Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Le Houga est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[27],[I 1],[28]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (87,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,2 %), zones agricoles hétérogènes (28,6 %), forêts (7,1 %), zones urbanisées (2,8 %), prairies (2,5 %), eaux continentales[Note 8] (0,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)[29].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune duHouga est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].
Risques naturels
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 62,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 599 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 482 sont en en aléa moyen ou fort, soit 80 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1993, 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993, 1998, 2002, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[30].
Risques technologiques
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[34].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[35].
Toponymie
Le latin filicaria désignant un ensemble de fougères a donné le languedocien falguièra et le gascon heuguèra ou hoguèra, à l'origine du Houga[36].
Histoire
Ancienne juridiction du Bas-Armagnac fondée vers 1060 dont le ressort s'étendait aussi sur les paroisses de Perchède et Mormès, Le Houga relevait juridiquement de la sénéchaussée de Lectoure, puis de celle d'Auch et donc du Parlement de Toulouse. Pour l'administratif et la fiscalité elle relevait de la généralité de Montauban à la création de celle-ci, et pour le religieux de l'archevêché d'Auch, quoique l'évêché d'Aire sur l'Adour se trouvât seulement à 12 km.
Entourée à l'origine de remparts et d'un fossé, la ville vit ses défenses détruites dans les années 1620. Jusqu'en 1685 des familles notables qui avaient embrassé la Réforme avaient transformé l'église en temple et le culte catholique était déplacé à l'église de Rivière-Mau à un kilomètre. Certaines de ces familles réformées émigrèrent ou se convertirent après avoir subi le logement de dragons.
Sous le Directoire, Le Houga fut érigé en canton regroupant 16 communes sous l'autorité d'un commissaire du Directoire.
Le Houga absorbe en 1829 les communes de Saint-Aubin et Laterrade-Saint-Aubin[2]. Les anciennes paroisses de Toujun et de Rivière-Mau (Sainte Marie de Mau) lui étaient aussi rattachées. Elles sont maintenant fondues dans la même entité communale.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Administration municipale
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[39].
En 2021, la commune comptait 1 170 habitants[Note 9], en évolution de −2,9 % par rapport à 2015 (Gers : +0,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
selon la population municipale des années : | 1968[41] | 1975[41] | 1982[41] | 1990[41] | 1999[41] | 2006[42] | 2009[43] | 2013[44] |
Rang de la commune dans le département | 20 | 21 | 20 | 23 | 24 | 25 | 27 | 24 |
Nombre de communes du département | 466 | 462 | 462 | 462 | 463 | 463 | 463 | 463 |
Note : À partir de 1831, le recensement inclut les populations de Saint-Aubin et Laterrade-Saint-Aubin[2].
Enseignement
Le Houga dispose d'une école élémentaire publique (53 élèves en 2013)[45] et d'une école maternelle publique (47 élèves en 2013)[46].
Il y a aussi un I.M.E (Institut Médico-Educatif) : I.M.E du Bas Armagnac qui comprend deux sections un IMP (Institut Médico-Pédagogique) et un IMPRO (Institut Médico-Professionnel). Il y a 2 formations qualifiantes : service en restauration et aussi assistant de vie aux familles (niveau V).
Manifestations culturelles et festivités
Fêtes Patronales : Le weekend le plus proche de la Saint Jean-Baptiste ( 24 Juin )
Santé
Sports
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 512 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 1 097 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 740 €[I 4] (20 820 € dans le département[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 4,4 % | 7,5 % | 5,9 % |
Département[I 7] | 6,1 % | 7,5 % | 8,2 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 637 personnes, parmi lesquelles on compte 75,3 % d'actifs (69,3 % ayant un emploi et 5,9 % de chômeurs) et 24,7 % d'inactifs[Note 11],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 543 emplois en 2018, contre 550 en 2013 et 480 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 453, soit un indicateur de concentration d'emploi de 120 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,1 %[I 10].
Sur ces 453 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 210 travaillent dans la commune, soit 46 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 83,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,2 % les transports en commun, 11,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
84 établissements[Note 12] sont implantés au Houga au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 84 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
6 | 7,1 % | (12,3 %) |
Construction | 13 | 15,5 % | (14,6 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
30 | 35,7 % | (27,7 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1,2 % | (3,5 %) |
Activités immobilières | 6 | 7,1 % | (5,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
8 | 9,5 % | (14,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
11 | 13,1 % | (12,3 %) |
Autres activités de services | 9 | 10,7 % | (8,3 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 35,7 % du nombre total d'établissements de la commune (30 sur les 84 entreprises implantées au Le Houga), contre 27,7 % au niveau départemental[I 14].
Agriculture
La commune est dans le Bas-Armagnac, une petite région agricole occupant une partie ouest du département du Gers[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 70 | 61 | 42 | 31 |
SAU[Note 15] (ha) | 2 475 | 2 182 | 1 867 | 1 643 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 70 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 61 en 2000 puis à 42 en 2010[49] et enfin à 31 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 56 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[50],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 475 ha en 1988 à 1 643 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 35 à 53 ha[49].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Elle est située au quartier de Saint-Aubin (ancienne paroisse).
L'Église et le porche d'entrée, restauré, sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques depuis 1983[51].
Sont classés au titre des monuments historiques :
- Le tabernacle et le thabor du maître-autel datant du XVIIIe siècle (restauré)[52].
- La partie instrumentale de l'orgue daté de 1879[53].
Autres monuments
- Église Saint-Pierre : tour octogonale dite du Prince Noir d'une hauteur de 31 mètres, orgues.
- Chapelle Saint-Laurent de Toujun de style roman.
- Arènes : courses landaises, novilladas. La ville est membre du l'Union des villes taurines françaises.
- Espace zoologique : la ferme aux cerfs et sangliers.
- Stèle à la mémoire de Paul Lacôme d'Estalenx, érigée dans le jardin communal à proximité de la maison dans laquelle il vécut.
Personnalités liées à la commune
(Liste non exhaustive classée par années croissantes)
- Bertrandon de la Broquière, agent de Philippe le Bon ; auteur d'une relation de voyage au Proche-Orient en 1433.
- Antoine Destremau (1636-1685), médecin en Inde à la Cour de Golconde, négociant en pierres précieuses et mécène, agent-correspondant de François Martin directeur de la Compagnie des Indes à Pondichéry ; de confession calviniste. Son testament est conservé aux Archives Nationales.
- Jean Destremau sieur de Massé, dit Jean de Massé ou João Massé (pt) (~1666 — ~1745), huguenot émigré, officier d'infanterie en Irlande et aux Pays-Bas, ingénieur des fortifications au Portugal et au Brésil, général de division de l'armée portugaise[54]. Une rue porte son nom à São Paulo.
- Pierre (dit Pierre-Joseph) Darneuilh, homme de loi à Tarbes et député des Hautes Pyrénées à l'Assemblée Législative (1791-1792) est né au Houga le , de Jean-François d'Arneuilh et Marianne Labeyrie.
- Pierre-Sébastien Laurentie (1793-1876), journaliste, professeur et historien, est né sur la commune[55].
- Paul Lacôme d'Estalenx (1838-1920), compositeur et critique musical, est né et mort sur la commune[56].
- Joseph Lasies (1862-1927), député du Gers puis de la Seine, est né sur la commune[57].
- Joseph de Pesquidoux (1869-1946), écrivain et académicien, a vécu et est mort sur la commune[58].
- Julien Péridier (1882-1967), astronome et créateur de l'observatoire astronomique de Houga, a vécu et est mort sur la commune[59].
- Jean-François d'Estalenx (1886-1971), historien, romancier, lexicographe et musicologue[60], est né et mort sur la commune[61].
- Henri Massis (1886-1970), critique, essayiste et historien, a séjourné sur la commune durant l'été 1926.
- Luis Ocaña (1945-1994), coureur cycliste et vainqueur du Tour de France 1973, a été résident du Houga[62].
- La famille Dubarry, rendue célèbre par Jeanne Bécu, comtesse du Barry par mariage, au XVIIIe siècle.
Héraldique
Blasonnement :
D'azur aux deux clefs renversées d'or passées en sautoir.
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Voir aussi
Bibliographie
- Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. II : Arrondissement de Condom, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 469 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 39919209)
- Jean-François Lacôme d'Estalenx, La République du Houga, 224 pages, Le Livre d'Histoire 2003 (1re édition 1941)
Articles connexes
Liens externes
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Le Houga », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
- Communauté de Communes du Bas-Armagnac
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48].
- Cartes
- « Réseau hydrographique du Houga » sur Géoportail (consulté le 11 décembre 2021).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 au Houga » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gers » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 au Houga » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gers » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 au Houga » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 au Houga » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gers » (consulté le ).
Autres sources
- Carte IGN sous Géoportail
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Plan séisme
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