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3e division d'infanterie (France)

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3e division d'infanterie
3e division d'infanterie motorisée
Image illustrative de l’article 3e division d'infanterie (France)
Image illustrative de l’article 3e division d'infanterie (France)
Insigne de la 3e division d’infanterie
insigne de la 3e division d’infanterie motorisée

Création 1873
Dissolution 1940
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Division d'infanterie
Rôle Infanterie
Devise En flèche
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1914 - Bataille des Ardennes
1914 - Bataille de la Marne
(Bataille de Vitry)
1915 - 1re bataille de Champagne
1915 - 2e bataille de Champagne
1916 - bataille de la Somme
1917 - Chemin des Dames

La 3e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.

Devenue 3e division d'infanterie motorisée (abréviée en 3e DIM), elle participe à la Seconde Guerre mondiale.

Commandants

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De 1873 à 1914

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La Première Guerre mondiale

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Composition

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Infanterie

51e régiment d'infanterie d' à l'armistice
72e régiment d'infanterie d' à
87e régiment d'infanterie d' à l'armistice
128e régiment d'infanterie d' à
272e régiment d'infanterie de à l'armistice
38e régiment d'infanterie territoriale d' à l'armistice

Artillerie

17e régiment d'artillerie de campagne de la mobilisation à l'armistice
102e régiment d'artillerie légère
Ve groupe d'artillerie du à l'armistice

Artillerie de tranchée

29e régiment d'artillerie de campagne
121e batterie du à l'armistice
171e batterie du à l'armistice

Cavalerie

19e régiment de chasseurs
5e escadron de la mobilisation à l'armistice

Génie

3e régiment du génie
Compagnie 2/1

Mobilisée dans la 2e région.

 : arrêt dans la région de Stenay.
 : combat vers Cesse (bataille de la Meuse)
 : continuation du repli, par Ville-sur-Tourbe et Saint-Mard-sur-le-Mont, jusque vers Heiltz-le-Hutier.
6 –  : bataille de Vitry, combats vers Haussignémont, Étrepy et Pargny-sur-Saulx.
 : poursuite, par Possesse, Élise-Daucourt et Saint-Thomas-en-Argonne, jusque dans la région de Servon.
  •  : violents combats vers Servon, puis stabilisation du front et occupation d'un secteur vers le bois d'Hauzy et Bagatelle, réduit à gauche, le , jusqu'à l'Aisne : Guerre des mines.
7 -  : attaques allemandes et contre-attaques françaises.
 : front réduit, à gauche, jusqu'à l'ouest de la route de Vienne-le-Château à Binarville.
30, et  : nouvelles attaques allemandes et contre-attaques françaises.
  •  : retrait du front ; repos et instruction vers Laheycourt.
  • 8 –  : mouvement et transport par camions dans la région de Dommartin-sur-Yévre ; repos.
  •  : mouvement vers le front ; engagée, à partir du , dans la 1re bataille de Champagne : violents combats au nord du Mesnil-lès-Hurlus, vers la cote 196] et les Mamelles. Puis occupation, dans cette région, d'un secteur étendu à gauche, le 1er mars, jusqu'au nord-ouest

du Mesnil-lès-Hurlus.

1er avril : mouvement, par Triaucourt et Haudainville, vers Manheulles.
6, 12 et  : attaques françaises sur Marchéville.
  • 19 –  : retrait du front et repos à Verdun.
  •  : occupation d'un secteur vers Trésauvaux et la tranchée de Calonne, par alternance entre les deux brigades : Guerre des mines. Du 26 au et du 20 au , combats répétés vers la tranchée de Calonne.
 : violente attaque allemande.
18 et  : contre-attaques françaises.
5 au , du 21 au , du 10 au , repos à l'est de Verdun. Front réduit à gauche, le , jusqu'au niveau de Champlon, et, le , jusqu'au village des Éparges.
  • 1er août : retrait du front et repos au sud de Verdun.
  • 1er août –  : occupation d'un secteur vers la tranchée de Calonne et Seuzey.
  • 27 –  : retrait du front et transport par camions vers Somme-Tourbe ; puis mouvement vers Perthes-lès-Hurlus.
  •  : engagée dans la 2e bataille de Champagne vers la butte de Tahure, et l'ouest de Tahure :
 : participation à l'enlèvement de Tahure ; puis occupation et organisation du terrain conquis.
  • 1er décembre : retrait du front et transport par camions de la région de Marson vers celle de Souilly ; repos, travaux et instruction.
  •  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur entre le plateau des Eparges (exclu), et le sud de Vaux-lès-Palameix, réduit à gauche, le , jusqu'au sud du village des Eparges.
  •  : retrait du front et regroupement vers Ligny-en-Barrois.
 : transport par V.F. au sud d'Amiens ; repos et instruction.
 : mouvement vers la région de Proyart ; instruction ; puis mouvement vers le front.
 : prise de la tranchée de Souville.
  • 18 –  : retrait du front ; transport par camions dans la région de Maignelay ; repos. Puis transport par camions vers Proyart et mouvement vers le front.
  •  : engagée, pour la seconde fois, dans la bataille de la Somme, entre le sud de Belloy-en-Santerre, et l'est d'Estrées-Deniécourt.
4, 5 et  : attaque des tranchées du Poivre.
10 et  : attaques allemandes.
 : attaque française sur la tranchée de Calonne.
  •  : retrait du front ; repos vers Nivillers.
 : mouvement vers la région de Beauvais.
  •  : transport par camions vers Proyart, puis occupation d'un secteur à l'est de Berny-en-Santerre.
  •  : retrait du front, et, à partir du , transport par V.F. dans la région de Toul. Repos, puis instruction au camp de Bois l'Evêque.
 : instruction au camp de Bois l'Evêque, puis, à partir du , à Blénod-lès-Toul.
 : transport par V.F. dans la région d'Épernay ; repos et instruction.
  • 8 –  : mouvement vers Concevreux ; préparatifs d'offensive.
15 avril : Bataille du Chemin des Dames, tenue prête, sur les deux rives de l'Aisne, à intervenir ; non engagée.
  •  : mouvement vers Faverolles-et-Coëmy, puis occupation d'un secteur, d'abord vers Loivre et le nord de Godat, puis, à partir du , vers le Godat et le mont Sapin.
4, 7 et  : engagements violents au mont Sapin.
 : front réduit, à droite, jusqu'à la Neuville.
 : mouvement, par Vitry-le-François, vers la région de Revigny ; repos et instruction.
  • 2 –  : transport par camions vers le front. Éléments aux travaux et éléments en secteur à la cote 304.
  •  : retrait du front, et à partir du , repos vers Saint-Lumier-la-Populeuse.
  • 2 –  : transport par camions dans la région Ligny-en-Barrois, Void (éléments en secteur devant Saint-Mihiel, éléments au repos).
  •  : mouvement vers la région de Verdun. Des éléments en secteur à la cote 304 participent, le , à la 2e bataille de Verdun : Prise de la cote 304 et progression jusqu'au ruisseau de Forges.
 : occupation d'un secteur vers Béthincourt et Haucourt.
  •  : retrait du front ; puis transport par V.F. dans la région de Tannois ; repos.
  •  : occupation d'un secteur vers Haucourt et Avocourt.
 : action locale vers le bois de Malancourt.
  • 3 –  : retrait du front ; puis mouvement vers Tannois.
 : transport par V.F. dans la région ouest de Beauvais, et, le , dans celle de Conty. Repos vers Troissereux, puis vers Flers-sur-Noye.
  •  : occupation d'un secteur vers Thory et Ainval.
1er juin : front étendu, à droite, jusque vers Grivesnes.
 : coopération à une attaque franco-britannique (prise de Sauvillers-Mongival).
 : poursuite des troupes allemandes en repli sur la rive est de l'Avre ; prise de Braches ; franchissement de l'Avre, prise et occupation de positions allemandes au-delà de la rivière (3e bataille de Picardie).
 : transport par V.F. dans la région de Vanault-les-Dames; repos. Puis mouvement, par Herpont, vers le nord-ouest de Châlons-sur-Marne ; préparatifs d'offensive.

Rattachements

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Affectation organique : 2e corps d'armée d' à

11 –
2 –
15 –
4 –

L'entre-deux-guerres

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La loi du , sur l’organisation générale de l’armée, et la loi des cadres et effectifs du , fixent le nombre des divisions d’infanterie métropolitaines à vingt. Ces dernières sont considérées comme des forces de territoire affectées à la défense du sol métropolitain. Ces grandes unités d’infanterie sont de trois types, dix divisions d’infanterie de type « nord-est », sept divisions d’infanterie motorisées et trois divisions d’infanterie alpine.

La division est stationnée à Amiens. Sa composition est la suivante[réf. nécessaire][Quand ?] :

En 1935, elle devient 3e division d'infanterie motorisée, sur le type renforcé de la division d'infanterie motorisée (apte au combat dès le début des hostilités)[1].

La Seconde Guerre mondiale

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Drôle de guerre

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La 3e division d'infanterie motorisée est une division d'active placée en réserve de la 2e armée[2] qui doit en premier lieu protéger la ligne Maginot d'une manœuvre de contournement.

Bataille de France

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Formation exceptionnelle au moral excellent - Potentiel à matériel moderne (canons de 25 et 47), dotations réglementaire La division participe à la bataille de Stonne et du Mont-Dieu.

Organigramme

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Au  :

Cavalerie

Infanterie

Artillerie

Génie

  • compagnie de sapeurs mineurs 3/1
  • compagnie de sapeurs mineurs 3/2

Transmissions

  • compagnie télégraphique 3/81
  • compagnie radio 3/82

Train

  • compagnie automobile du quartier général 203/2
  • compagnie automobile de transport 303/2

Intendance

  • groupe d'exploitation divisionnaire 3/2

Santé

  • 3e groupe sanitaire divisionnaire

L'après Seconde Guerre mondiale

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Notes et références

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  1. Cne Bonal, « Les divisions d'infanterie motorisée », sur defense.gouv.fr,
  2. Jean-Yves Mary, Le corridor des Panzers : Par delà la Meuse 10 - 15 mai 1940, t. I, Bayeux, Heimdal, , 462 p. (ISBN 978-2-84048-270-3 et 2-84048-270-3), p. 443.

Bibliographie

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  • (fr) Ministère des Armées, État-Major de l'Armée de Terre, Service Historique, Inventaire sommaire des archives de la Guerre 1914-1918, Imprimerie « LA RENAISSANCE » — TROYES - Dépôt légal : 4e trimestre 1969 — N° 19.982
  • AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
  • Éric Denis, La 3e division d'infanterie motorisée : Une unité d'élite dans la tourmente 1939-1940, Ysec éditions, , 256 p. (ISBN 9782846734103).

Articles connexes

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Liens externes

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La 3e DI dans la bataille de l'Aisne (1917)