Étienne-Pierre-Adrien Gois

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Étienne-Pierre-Adrien Gois
François Dumont, Étienne Pierre Adrien Gois (XIXe siècle), gravure d'après Louise-Françoise Jacquinot[1].
Naissance
Décès
Période d'activité
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Lieu de travail
Enfant
Distinction

Étienne-Pierre-Adrien Gois dit Étienne Gois le père, né le à Paris où il est mort le est un sculpteur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

D’abord élève d’Étienne Jeaurat, Gois passa ensuite dans l’atelier de Michel-Ange Slodtz et remporta le premier grand prix de sculpture en 1757 pour un bas-relief sur le thème de Tullie faisant enlever les morts. À la fin de son séjour romain au palais Mancini, il exécuta un buste de La Douleur, œuvre qui obtint un vif succès au Salon de 1760.

Revenu de Rome où il avait fait de fructueuses études, il fut agrégé à l’Académie royale de peinture et de sculpture le , et reçu académicien le avec le buste en marbre de Louis XV, destiné à orner la salle des séances de l’Académie, et avec le modèle en terre cuite d’Aristée pleurant la perte de ses abeilles ; ce dernier morceau lui avait été primitivement imposé avant qu’il fût chargé de faire le buste du roi.

Le , l’Académie le nomma professeur adjoint. Il est nommé professeur le en remplacement de Louis-Jean-François Lagrenée dit l'Aîné et il est confirmé le . Il aura pour successeur Guillaume Guillon Lethière en 1819[2]. En 1788, il donna à l’Académie un modèle de cheval écorché soigneusement exécuté.

Son fils, Étienne Gois le fils (1765-1836), fut son élève.

Œuvres dans les collections publiques[modifier | modifier le code]

En France
Au Royaume-Uni
Localisation inconnue
  • Serment de nobles devant la Chambre des Comptes, bas-relief, anciennement au-dessus de la porte de la chambre des comptes à Paris.


Élèves[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Étienne Pierre Adrien Gois, sculpteur, professeur des Ecoles Nationales de Peinture et Sculpture, membre de la Société Libres des Sciences Lettres et Arts de Paris, du Licée des Arts, né à Paris le 1er janvier 1731 : (portrait) », notice sur bibliotheque-numerique.inha.fr.
  2. Frédéric Chappey, « Professeurs de l'École des beaux-arts (1794-1873) », Romantisme, no 93, 1996, p. 95-101.
  3. Société des amis des arts du département de l'Eure, « Notice de l'abbé Blanquart - "Le saint Bruno de la chartreuse de Bourbon-lez-Gaillon" », Bulletin - compte rendu des travaux de 1894, no X,‎ , p. 75 à 80 (lire en ligne)
  4. Notice no PM27000103, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  5. Notice no 27795, base Atlas, musée du Louvre
  6. Notice no 2479, base Atlas, musée du Louvre
  7. Notice no 2521, base Atlas, musée du Louvre
  8. « Autoportrait avec figures », notice sur mba.tours.fr.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Simone Hoog, Musée national de Versailles. Les sculptures. I-Le musée, préface de Jean-Pierre Babelon, avec la collaboration de Roland Brossard, Paris, Réunion des musées nationaux, 1993.
  • Ferdinand Hoefer, Nouvelle Biographie générale, t. 21, Paris, Firmin-Didot, 1858, p. 86.

Liens externes[modifier | modifier le code]