Chelle-Debat

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Chelle-Debat
Chelle-Debat
La mairie.
Blason de Chelle-Debat
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Tarbes
Intercommunalité Communauté de communes des Coteaux du Val d'Arros
Maire
Mandat
Nathalie Bonnet
2020-2026
Code postal 65350
Code commune 65142
Démographie
Gentilé Chellois
Population
municipale
210 hab. (2021 en diminution de 1,41 % par rapport à 2015)
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 18′ 21″ nord, 0° 13′ 51″ est
Altitude Min. 190 m
Max. 347 m
Superficie 8,69 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Tarbes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Coteaux
Législatives Première circonscription
Localisation
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Chelle-Debat
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Chelle-Debat
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Chelle-Debat

Chelle-Debat est une commune française située dans le nord du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par l'Arros, la Chella et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Chelle-Debat est une commune rurale qui compte 210 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 477 habitants en 1836. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes. Ses habitants sont appelés les Chellois ou Chelloises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte

La commune de Chelle-Debat se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 15 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 11 km de Trie-sur-Baïse[2], bureau centralisateur du canton des Coteaux dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Tarbes[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Marseillan (1,2 km), Trouley-Labarthe (1,6 km), Jacque (2,1 km), Osmets (2,9 km), Laméac (3,0 km), Bouilh-Péreuilh (3,4 km), Castelvieilh (3,5 km), Bouilh-Devant (3,7 km).

Sur le plan historique et culturel, Chelle-Debat fait partie de l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne créé au IXe siècle puis rattaché au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comté de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattaché au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre[4].

Carte de la commune de Chelle-Debat et des proches communes.

Paysages et relief[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par l'Arros, la Chella, le Gaydou, le Miqueu, le ruisseau de Cualas, le ruisseau de Labascure, le ruisseau des Eschous, le ruisseau des Oustaus, le ruisseau du Hourquet et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 15 km de longueur totale[7],[Carte 1].

L'Arros, d'une longueur totale de 130,8 km, prend sa source dans la commune d'Esparros et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Izotges, après avoir traversé 54 communes[8].

La Chella, d'une longueur totale de 11,5 km, prend sa source dans la commune d'Orieux et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Arros à Chelle-Debat, après avoir traversé 7 communes[9].

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat est tempéré de type océanique dû à l'influence proche de l'Océan Atlantique situé à peu près 150 km plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.

Données climatiques à Chelle-Debat.
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,6 1,3 2,7 5,2 8,3 11,6 14,1 13,9 11,7 8 3,6 1,3 6,9
Température moyenne (°C) 5,3 6,1 7,8 10 13,3 16,7 19,3 19 17,2 13,3 8,5 5,8 11,9
Température maximale moyenne (°C) 9,9 11 12,9 14,8 18,3 21,7 24,5 24 22,6 18,6 13,4 10,4 16,8
Ensoleillement (h) 108,8 118,8 155,6 157,2 181,3 191,5 215,5 196,4 194,5 164,4 124,4 104,4 1 912,8
Précipitations (mm) 112,8 97,5 100,2 105,7 113,6 80,7 57,3 70,3 71 85,2 93 112,1 1 099,4
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale d'Ossun de 1961-1990[10].


Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Trois ZNIEFF de type 2[Note 2] sont recensées sur la commune[11] :

  • les « coteaux de Capvern à Betplan » (10 246 ha), couvrant 46 communes dont huit dans le Gers et 38 dans les Hautes-Pyrénées[12] ;
  • les « coteaux de Haget à Lhez » (4 261 ha), couvrant 32 communes dont quatre dans le Gers et 28 dans les Hautes-Pyrénées[13] ;
  • le « cours de l'Arros » (1 675 ha), couvrant 41 communes dont 20 dans le Gers et 21 dans les Hautes-Pyrénées[14].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Une croix.

Typologie[modifier | modifier le code]

Chelle-Debat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[15],[I 2],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (31,9 %), forêts (31,4 %), prairies (22,1 %), zones agricoles hétérogènes (14,6 %)[17].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

La commune est assez étendue (superficie : 860 ha environ), et l’habitat est dispersé. Si le cœur du village se concentre près du lit de l’Arros, au confluent avec l’Achella, certaines maisons sont encore situées à plus d’un kilomètre et demi de la (seule !) place du village, sur les collines avoisinantes.

Logement[modifier | modifier le code]

En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 104[I 5].

Parmi ces logements, 86,0 % sont des résidences principales, 7,6 % des résidences secondaires et 6,5 % des logements vacants.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Zone sismique 3.
Inondations de l'Arros et de l'Achella (dernière crue centennale : 1978).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Cette commune est desservie par la route départementale D 632 et par les routes départementales D 2 et D 14.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations anciennes[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes :

Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Chelle-Debat au sud de Saint-Sever-de-Rustan

Étymologie[modifier | modifier le code]

Il pourrait provenir du latin stella qui signifie étoile, du fait que le village est situé au centre d’une étoile à cinq branches formé par les cinq grands bourgs voisins que sont Tarbes au sud-ouest, Tournay au sud, Trie-sur-Baïse à l’est, Villecomtal-sur-Arros au nord et Rabastens-de-Bigorre au nord-ouest[Information douteuse]. Ces cinq localités sont en effet à une quinzaine de kilomètres environ du village.

Mais l’étymologie la plus probable du mot Chelle reste une déformation du mot latin cella (petit sanctuaire romain ou mérovingien), en rapport avec l’autel que les villageois auraient édifié après le passage de saint Martin dans le village, ou à proximité de la fontaine miraculeuse située au cœur du bois communal. Cet autel et cette fontaine sont d’ailleurs représentés sur les armoiries du village, et saint Martin est demeuré le patron de la paroisse.

En revanche, quelques autochtones pensent - à tort -[réf. nécessaire] que le mot de Chelle provient de l’Achella, un petit ruisseau qui traverse le village. En réalité, c’est le village qui a donné son nom au ruisseau.

Quant au deuxième mot, Debat, il provient de l’occitan et signifie « en bas » ainsi que « au nord » (S. Palay : dictionnaire du Béarnais et du Gascon).

Remarque : prononcer « chèle débatt ».

On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[18] Nom occitan : Shèla Devath.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le village ne se trouvait pas au même endroit lors de sa fondation. On pense que le centre était alors situé au lieu-dit Las Crabès, où l’on peut encore voir dans un champ, au creux d’un méandre de l’Arros, le tumulus sur lequel était érigée une ancienne chapelle.

Le village, que l’on considère traditionnellement fondé par saint Martin de Tours, est probablement né au cours du haut Moyen Âge, résultant de la sédentarisation de quelques paysans locaux qui devaient utiliser l’eau de l’Arros pour l’agriculture. Un moulin devait déjà se situer à l’endroit du moulin actuel, sur la rivière, au lieu-dit Las Crabès, tandis qu’un oppidum retranché sur une colline voisine dominait la vallée. On peut encore à l’heure actuelle se rendre sur cette motte féodale où, bien que rien ne subsiste, l’on peut noter des traces de terrassement.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Au cours du Moyen Âge, le village dépendait des moines de l’abbaye voisine de Saint-Sever-de-Rustan, qui offrait travail et protection aux habitants du village.

Politiquement, la situation du village était un peu particulière. Localisé sur la frontière entre le comté de Bigorre (bientôt sous suzeraineté béarnaise) et le pays d'Astarac (apporté avec la Gascogne au royaume d’Angleterre par Aliénor d'Aquitaine), le village fut sûrement le théâtre de plusieurs affrontements. Ainsi, le centre du village, situé à proximité d’un gué sur l’Arros, fut conquis et/ou conservé au cours de la guerre de Cent Ans par les Anglais, intéressés par les droits de péage. La partie du village comprenant les quartiers de Pouey et Las Crabès, en revanche, était restée française. De la présence des Anglais dans le village ne demeure à présent que le sobriquet des habitants du village : Les Anglais de Chelle.

De grands personnalités historiques marquèrent l’histoire de la région. Gaston Fébus, le comte, opposa non loin une résistance farouche aux Anglais ; le Prince Noir et ses troupes massacrèrent les bastides de Trie-sur-Baïse, de Rabastens-de-Bigorre et brûlèrent l’abbaye de Saint-Sever-de-Rustan ; la riche comtesse Pétronille de Comminges, urbanisa et fit prospérer la région en faisant notamment construire des canaux d'irrigation.

Le reste de l’histoire du village reste malheureusement méconnu, mais il doit se calquer plus ou moins sur l’histoire de la Bigorre. On sait toutefois qu’au XVIIIe siècle, le village compta jusqu’à sept cents âmes, soit trois fois plus qu’aujourd’hui.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

On raconte qu’au XVIe siècle, lorsque le roi Henri IV venait chasser à proximité du village, il s’attardait au moulin auprès de la fille du meunier. On dit aussi que dans le bois du village, une fontaine miraculeuse (dont plus personne ne connaît l’emplacement aujourd’hui) permettait aux jeunes filles stériles de tomber enceintes. Certains ajoutent que quelques galants passant par-là n’y étaient pas étrangers…

Une vingtaine d'années auparavant, en août 1569, le village souffrit des guerres de Religion : l'église paroissiale catholique du village fut incendiée par les troupes du comte Gabriel de Montgomery, sur l'ordre de la reine de Navarre protestante Jeanne d'Albret, mère du bon Roi Henri.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Au cours du XIXe siècle, le village a « englobé » le hameau voisin de Pouey.

Enfin, on peut entendre par-ci par-là qu'à l'époque de l'occupation anglaise, une maison aurait été engloutie et aurait ressurgi d'un champ marécageux

Cadastre napoléonien de Chelle-Debat[modifier | modifier le code]

Le plan cadastral napoléonien de Chelle-Debat est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[20].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie en 2019.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
avant 1981 1989 Camille Dupuy    
mars 1989 mars 2001 Henri Save    
mars 2001 mars 2014 Francis Courtiade    
mars 2014 mars 2020 Christine Salières   Première femme élue maire de la commune
mars 2020 en cours Nathalie Bonnet    

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Le foyer rural en 2019.

Historique administratif[modifier | modifier le code]

Sénéchaussée de Toulouse, élection d'Astarac, abbaye de Saint-Sever, Pouey était du Pays et de la sénéchaussée de Bigorre et du quarteron de Rabastens, Chelle-Debat est du canton de Saint-Sever puis d'Aubarède (1790), chef-lieu transféré à Pouyastruc (1803), Pouey n'est pas cité dans les listes de 1790, apparaît en 1792 dans le canton d'Aubarède et dans celui de Trie à partir de 1801 et est rattaché à Chelle-Debat et au canton de Pouyastruc en 1828[21].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Chelle-Debat appartient à la communauté de communes des Coteaux du Val d'Arros créée en janvier 2017 et qui réunit 54 communes.

Services publics[modifier | modifier le code]

La commune de Chelle-Debat dispose d'une agence postale.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].

En 2021, la commune comptait 210 habitants[Note 5], en diminution de 1,41 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
204282297348459477441439395
1856 1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901
376347351306309306270246265
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
253228215226207194187170173
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
157162174189206204203214208
2021 - - - - - - - -
210--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique
L’école primaire en 2019.

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’une école en 2017[27].

Économie[modifier | modifier le code]

L'ancienne bascule en 2023.

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 85 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 211 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 330 [I 6] (20 420  dans le département[I 7]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 4,6 % 9,5 % 8,5 %
Département[I 9] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 130 personnes, parmi lesquelles on compte 72,3 % d'actifs (63,8 % ayant un emploi et 8,5 % de chômeurs) et 27,7 % d'inactifs[Note 7],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Tarbes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 27 emplois en 2018, contre 20 en 2013 et 20 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 87, soit un indicateur de concentration d'emploi de 31 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,3 %[I 12].

Sur ces 87 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 14 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 95,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités[modifier | modifier le code]

L’agriculture occupe une place importante dans l’économie du village. La culture du maïs et l’élevage de bovins (pour la laiterie de Villecomtal-sur-Arros ou pour la boucherie) règlent la vie d’un bon tiers des habitants du village.

L’exode rural a décimé la population chelloise au cours des XIXe et XXe siècles. On observe à présent plutôt l’inverse, c’est-à-dire un phénomène de rurbanisation : les gens viennent vivre à la campagne tout en n’étant qu’à une vingtaine de minutes de l’agglomération tarbaise et de leur lieu de travail.

La région s’ouvre lentement au tourisme vert, qui a pris son envol grâce au film Le Bonheur est dans le Pré. Quelques étrangers viennent passer leurs vacances ou acquérir des maisons anciennes qu’ils restaurent.

Enfin l’école, l’auberge, le bureau de poste, le cabinet médical et le salon de coiffure montrent encore que les petits villages hors des sentiers battus entretiennent jalousement leur identité.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Saint patron : saint Martin - fête du village : le 11 novembre.
  • Au début du mois de novembre, se tient le festival Théâtre en Automne mêlant, pendant une semaine, des pièces jouées en français et en occitan par des troupes de professionnels ou d'amateurs. Le festival ouvre traditionnellement par le spectacle des enfants de l'Association de Théâtre du village.
  • L'Association Club de Chelle-Debat.FR propose des activités diverses : gymnastique volontaire, yoga, conversation anglais/français, randonnées en montagne, soutien scolaire...

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Martin.
L'église Saint-Martin.
Le monument aux morts municipal.
Notre-Dame de Lourdes.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D'argent au mont de sinople sommé d'une pierre de sable chargée d'une croisette du champ, au chef cousu d'or chargé de trois pals de gueules.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Chelle-Debat » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Métadonnées de la commune de Chelle-Debat » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Tarbes » (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. Insee : Rapport statistique communal pour la ville de Chelle-Debat
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Chelle-Debat » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Chelle-Debat » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Chelle-Debat » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Stephan Georg, « Distance entre Chelle-Debat et Tarbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Chelle-Debat et Trie-sur-Baïse », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches de Chelle-Debat », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 287-289.
  5. Carte IGN sous Géoportail
  6. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Fiche communale de Chelle-Debat », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  8. Sandre, « l'Arros »
  9. Sandre, « la Chella »
  10. « Climatologie mensuelle à Tarbes », sur le site de l'association InfoClimat (consulté le ).
  11. « Liste des ZNIEFF de la commune de Chelle-Debat », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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