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Wilhelm von Leeb

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Wilhelm von Leeb
Wilhelm von Leeb
Generalfeldmarschall Wilhelm Ritter von Leeb
Portrait tiré le 15 août 1940

Naissance
Landsberg am Lech, Royaume de Bavière
Décès (à 79 ans)
Füssen, Allemagne
Origine Allemand
Allégeance Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand
Drapeau de la république de Weimar République de Weimar
Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand
Arme Deutsches Reichsheer
Reichswehr
Wehrmacht, Heer
Grade Generalfeldmarschall
Années de service 1895 – 1950
Commandement 7e district militaire de l'Allemagne
2e groupe d'armées
Groupe d'armées C
Heeresgruppe Nord
Conflits Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Faits d'armes Bataille de France
Opération Barbarossa
Distinctions Croix de chevalier de la Croix de fer

Wilhelm Josef Franz Ritter[1] von Leeb, né le à Landsberg am Lech et mort le à Füssen, est un Generalfeldmarschall (maréchal) allemand qui a servi au sein des forces armées de son pays dans la première moitié du XXe siècle, en particulier au cours des deux guerres mondiales.

Empire allemand et Première Guerre mondiale

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Il est fils d'un officier roturier de l'armée bavaroise, le major Leeb.

En 1895, Wilhelm Leeb entre en tant qu'aspirant au 4e régiment d'artillerie de campagne (de). En 1897, il est promu Leutnant (sous-lieutenant). Il participe au sein du corps d'Extrême-Orient allemand à la répression de la révolte des Boxers en Chine. De 1903 à 1907, il fréquente l'école de guerre de Bavière à Munich, où il est promu Oberleutnant (lieutenant) en 1905.

Entre 1907 et 1909, Leeb occupe un poste d'officier d'état-major, d'abord au sein de l'état-major bavarois, puis à l'état-major prussien à Berlin jusqu'en 1911. Entre 1912 et 1914, Leeb qui est entretemps promu Hauptmann (capitaine), exerce la fonction de chef de batterie au sein du 10e régiment d'artillerie bavarois. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, il est officier d'état-major au sein du 1er corps d'armée royal bavarois (de).

Durant la guerre, Leeb exerce la fonction de premier officier d'état-major au sein de la 11e division d'infanterie bavaroise. En 1915, pour sa participation à l'offensive de Gorlice-Tarnów, à la prise de la forteresse de Przemyśl ainsi qu'au franchissement du Danube (campagne de Serbie), il reçoit l'ordre militaire de Maximilien-Joseph, ce qui le fait accéder à la noblesse et lui permet de faire précéder son nom du titre Ritter (chevalier) suivi de la particule von (équivalent du "de" de la noblesse française).

En 1916, Leeb est promu au grade de Major (commandant). De à la fin du conflit, il est affecté au front de l'ouest à l'état-major du groupe d'armées "Kronprinz Rupprecht".

République de Weimar

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Wilhelm von Leeb en 1930.

Leeb reste dans l'armée après la guerre, continuant ainsi sa carrière dans la nouvelle Reichswehr. Durant cette période, il occupe différents postes dans les districts militaires (Wehrkreise) II (Stettin) et VII (Munich). En 1929, il est promu Generalleutnant et, en 1930, il devient commandant du district militaire VII et de la 7e division.

Troisième Reich et Seconde Guerre mondiale

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Après l'arrivée au pouvoir de Hitler, Leeb, en tant que catholique conservateur, se montre critique envers le nouveau régime, mais poursuit néanmoins sa progression au sein de la Wehrmacht. En raison de ses états de services exemplaires, Hitler le nomme commandant du IIe groupe d'armées et, en 1934, il est promu au grade de General der Artillerie. Début 1938, Leeb est mis à la retraite, mais il est rappelé au service actif dès juillet et prend part à l'annexion de la région des Sudètes en tant que commandant de la 12e armée. À la fin de cette action, il est à nouveau mis à la retraite.

Durant l'été 1940, Leeb est rappelé une seconde fois au service actif. Hitler le nomme commandant du groupe d'armées C qui défend le front ouest pendant la campagne de Pologne.

Après celle-ci, c'est la drôle de guerre et Hitler veut passer à l'offensive à l'ouest. Pendant la planification qui s'ensuit, Leeb s'oppose en vain à cette idée (il n'est pas le seul parmi les généraux) qu'il estime être une faute politique, militaire et économique. Il ne croit pas possible une offensive victorieuse contre les Alliés franco-britanniques, et craint pour l'unité du peuple allemand[2],[3]. Lors de la bataille de France, son groupe d'armées a une mission essentiellement défensive lors de la première phase des opérations (Fall Gelb), il est ensuite chargé de la « percée » de la ligne Maginot en . Pour la réussite de cette action, la Croix de chevalier de la Croix de fer lui est remise et il est promu Generalfeldmarschall.

Leeb participe à l'opération Barbarossa, au commandement du groupe d'armées Nord dont la mission est d'occuper les États baltes et Léningrad.

Bien que ses armées obtiennent des succès éclatants pendant les premiers mois, Hitler n'est pas satisfait : « Leeb fait sa deuxième enfance et, comme un catholique typique, il préfère prier que combattre »[réf. nécessaire]. Il est donc limogé en et remplacé par le Generaloberst Georg von Küchler. Versé dans la Führerreserve, von Leeb ne joue dès lors plus aucun rôle militaire actif.

Après guerre

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Wilhelm von Leeb en 1948 lors du procès du Haut Commandement militaire de Nuremberg.

Leeb est arrêté par les Américains en et est condamné à 3 ans de prison lors du procès du Haut Commandement militaire qui se tient à Nuremberg en 1948. Après le procès, il est remis en liberté, car sa peine est considérée comme déjà purgée en raison de sa captivité depuis 1945.

Leeb meurt en 1956 à 79 ans, à Füssen.

Décorations militaires

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Notes et références

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  1. chevalier en allemand.
  2. Louis Koeltz, Comment s'est joué notre destin : Hitler et l'offensive du 10 mai 1940, Paris, Hachette, , 253 p. (BNF 32316347), p. 33-34.
  3. Benoît Lemay, Erich von Manstein : Le stratège de Hitler, Éditions Perrin, coll. « tempus » (no 330), (1re éd. 2006), 764 p. (ISBN 978-2-262-03262-3), p. 138-139.
  4. a b c d et e Rangliste des Deutschen Reichsheeres, Hrsg.: Reichswehrministerium, Ernst Siegfried Mittler, Berlin 1925, S.115

Bibliographie

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  • (en) Dmitri V. Pavlov (trad. du russe par John Clinton Adams), Leningrad 1941 : The Blockade, Chicago, University of Chicago Press,

Liens externes

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