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Historique[modifier | modifier le code]

Dans les années qui ont suivi la Grande Dépression des années 1930, des voix s'élèvent au Québec en faveur d'une intervention du gouvernement dans le secteur de l'électricité. Les reproches se multiplient à l'endroit du « trust de l'électricité » : leurs tarifs sont considérés abusifs et leurs profits excessifs. Inspirés par la nationalisation de la production et la municipalisation de la distribution menée en Ontario par Sir Adam Beck au début du XXe siècle, des personnalités, comme Philippe Hamel et T.-D. Bouchard, proposent d'imiter la province voisine. Porté au pouvoir en 1939, Adélard Godbout est favorable aux idées des partisans de la nationalisation. Il dénonce l'inefficacité du système, dominé par des intérêts anglophones, ainsi que la collusion entre les deux principaux acteurs, la Montreal Light, Heat and Power (MLH&P) et la Shawinigan Water and Power, qu'il qualifie de « dictature économique crapuleuse et vicieuse »[1].

Les deux nationalisations[modifier | modifier le code]

Monteurs de ligne de la Montreal Light, Heat and Power.

Le gouvernement Godbout dépose un projet de loi afin de prendre le contrôle de la MLH&P, qui exerce un monopole dans la grande région de Montréal. Le , l'Assemblée législative du Québec adopte une loi créant une entreprise commerciale de propriété publique, la Commission hydroélectrique de Québec, abrégé en Hydro-Québec. Elle confie à la nouvelle société le mandat de desservir la métropole québécoise aux « taux les plus bas compatibles avec une saine gestion financière », de restaurer le réseau électrique, vétuste, et de développer l'électrification des régions rurales non desservies par les entreprises existantes[1],[2].

La prise de contrôle de la MLH&P survient dès le lendemain, le . La nouvelle direction se rend vite compte qu'elle doit accroître rapidement sa capacité de production si elle veut faire face à l'augmentation de la demande. Dès 1948, Hydro-Québec met en chantier la deuxième phase de la centrale de Beauharnois[3]. Une fois ce projet terminé, elle entreprend la construction de deux centrales sur la rivière Betsiamites sur la Côte-Nord, à 700 km de Montréal. Les centrales Bersimis-1 et Bersimis-2 sont construites entre 1953 et 1959. Elles constituent un banc d'essai technique et offrent un avant-goût du développement des prochaines décennies dans le nord du Québec[4].

Buste de René Lévesque devant le siège social d'Hydro-Québec, à Montréal.

La Révolution tranquille n'interrompt pas l'aménagement de nouveaux barrages. Au contraire, elle lui apporte une impulsion nouvelle sous la gouverne de René Lévesque, qui hérite du poste de ministre responsable d'Hydro-Québec après l'élection de « l'équipe du tonnerre » de Jean Lesage. Le ministre approuve la poursuite des projets et se prépare à nationaliser les 11 compagnies privées qui dominent la production et la distribution dans la plupart des régions du Québec.

Le , Lévesque donne le coup d'envoi à sa campagne pour la nationalisation. Dans un discours prononcé devant les représentants de l'industrie, il dénonce un « fouillis invraisemblable et coûteux »[5]. Le ministre fait ensuite le tour du Québec pour rassurer le public et réfuter les arguments de la Shawinigan Water & Power, le principal opposant au projet[2]. Les 4 et , il parvient à convaincre ses collègues du gouvernement libéral d'appuyer la nationalisation pendant une réunion secrète du conseil des ministres, au camp de pêche du lac à l'Épaule. La question sera l'enjeu d'une élection générale anticipée. Le thème choisi est « Maîtres chez nous »[6].

Le gouvernement Lesage est réélu en et René Lévesque va de l'avant : Hydro-Québec lance une offre publique d'achat et achète toutes les actions des 11 compagnies privées pour la somme de 604 millions de dollars canadiens (CAD)[7]. Presque toutes les coopératives électriques et une partie des réseaux municipaux acceptent aussi l'offre d'achat et sont fusionnés. Hydro-Québec devient ainsi le plus grand fournisseur d'électricité québécois le [2].

Les années 1960 et 1970[modifier | modifier le code]

Fichier:Manic2-1.jpg
La centrale Manic-2, construite entre 1961 et 1965.

Au lendemain de la nationalisation de 1963, Hydro-Québec mène trois grands dossiers de front. Elle doit d'abord se réorganiser afin d'intégrer les nouvelles filiales dans les structures existantes. En même temps, elle doit standardiser des réseaux hétéroclites, ce qui nécessite la conversion du réseau régional et de 17 000 clients de l'Abitibi de la fréquence de 25 hertz au standard nord-américain de 60 hertz[8].

Tout cela en plus de la construction du projet Manic-Outardes, qui bat son plein sur la Côte-Nord depuis 1959. Des milliers d'ouvriers sont à l'œuvre afin de construire les sept centrales du complexe, dont le colossal barrage Daniel-Johnson est l'emblème. Large de 1 314 mètres, l'ouvrage en voûte et contreforts est le plus imposant au monde. La construction du complexe se terminera en 1978 avec la mise en service de la centrale Outardes-2.

Ces nouveaux grands ouvrages posent un problème qui divise les ingénieurs d'Hydro-Québec : comment transporter l'électricité, produite par des barrages situés à des centaines de kilomètres des grands centres urbains, de la manière la plus économique possible? L'ingénieur Jean-Jacques Archambault propose de construire des lignes à 735 kilovolts (kV), une tension beaucoup plus élevée que celles qui sont généralement utilisées à cette époque. Son projet inédit monopolise les efforts d'Hydro-Québec et de ses fournisserus et la première ligne du réseau à 735 kV a été mise en service le [9],[10].

En faisant l'acquisition de la Shawinigan Water & Power et de certaines de ses filiales en 1963, Hydro-Québec obtient une participation de 20 % au capital d'une société qui planifie la construction d'une centrale hydroélectrique aux chutes Hamilton, au Labrador[note 1], avec la British Newfoundland Corporation Limited (Brinco), un consortium de banques et d'industriels[2]. Après des années de négociations, les parties concluent une entente définitive le . En vertu de l'entente, Hydro-Québec achète la quasi-totalité de l'électricité produite pendant 65 ans à un quart de cent le kilowattheure (kWh). En échange, elle partage les risques d'intérêts et rachète une partie de la dette du projet pour une participation accrue à 34,2 % dans le capital de la société propriétaire de l'ouvrage, la Churchill Falls (Labrador) Corporation Ltd (CF(L)Co.)[11]. La centrale de Churchill Falls, d'une puissance installée de 5 428 MW, effectue ses premières livraisons à Hydro-Québec le [12] et la mise en service sera complétée en 1974.

« Le projet du siècle »[modifier | modifier le code]

L'évacuateur de crues de la centrale Robert-Bourassa est capable d'absorber un débit deux fois supérieur à celui du fleuve Saint-Laurent[13]. La centrale, d'une puissance installée de 5 616 MW, a été inaugurée en 1979. Elle est au cœur du réseau de huit centrales hydroélectriques connu sous le nom de projet de la Baie-James.

Un an après son élection en 1970, le nouveau premier ministre Robert Bourassa lance le projet qui lui permettra d'atteindre son objectif de création de 100 000 nouveaux emplois. Le , il annonce, devant les membres du Parti libéral du Québec, qu'Hydro-Québec construira un complexe hydroélectrique de 10 000 MW dans la Jamésie, région de la baie James. Après avoir évalué les options disponibles, le gouvernement et Hydro-Québec optent l'année suivante pour la construction de trois centrales sur la Grande Rivière : LG-2, LG-3 et LG-4.

En plus des difficultés techniques et logistiques que posent un projet de cette envergure dans une région sauvage et éloignée, le président de la Société d'énergie de la Baie James, Robert A. Boyd, doit faire face à l'opposition des 5 000 résidents cris du territoire, qui craignent les conséquences qu'auront le projet sur leur mode de vie traditionnel. En , les Cris obtiennent une injonction qui arrête temporairement les travaux. L'opposition des autochtones forcera le gouvernement Bourassa à négocier un compromis[14].

Après plus d'un an de négociations, les gouvernements du Québec et du Canada, Hydro-Québec, la Société d'énergie de la Baie James et le Grand Conseil des Cris signent la Convention de la Baie-James et du Nord québécois, le . La convention accorde une compensation financière aux communautés cries touchées et leur concède la gestion des services de santé et d'éducation en échange de la poursuite des travaux.

À la pointe des travaux, entre 1977 et 1981, entre 14 000 travailleurs et 18 000 travailleurs œuvrent sur les chantiers de la Baie-James[15]. Inaugurée le , la centrale souterraine LG-2, de 5 616 MW, est la plus puissante de son genre au monde. La centrale, le barrage et le réservoir seront renommés en l'honneur de Robert Bourassa quelques jours après son décès, en 1996[16]. La construction de la première phase du projet est complétée par la mise en service de LG-3 en et de LG-4 au début de 1984[17],[18]. Une seconde phase du projet, comprenant l'aménagement de cinq centrales supplémentaires, sera réalisée entre 1987 et 1996.

Les années 1980 et 1990[modifier | modifier le code]

Des projets contestés[modifier | modifier le code]

Les Cris du Nord du Québec se sont farouchement opposés au projet Grande-Baleine durant la première moitié des années 1990.

Après trois décennies de croissance soutenue, la fin des années 1980 et les années 1990 seront difficiles pour Hydro-Québec, qui doit faire face à plusieurs controverses environnementales. Un nouveau projet d'aménagement hydroélectrique se heurte à l'opposition de groupes autochtones et environnementaux canadiens et américains.

Annoncé en 1986, le projet Grande-Baleine prévoit la construction de trois centrales hydroélectriques sur la Grande rivière de la Baleine. Ce projet de 12,6 milliards CAD aurait eu une puissance installée de 3 160 mégawatts et devait produire 16 300 kWh d’énergie annuellement à sa mise en service, en 1998-1999[19].

Le projet suscite immédiatement la controverse. Comme en 1973, les Cris du Nord du Québec s'opposent au projet. Ils intentent des recours judiciaires contre Hydro-Québec, au Québec, au Canada et dans plusieurs États américains, afin d'arrêter la construction ou de stopper les exportations d'électricité québécoise vers les États-Unis[20],[21].

La campagne connaît du succès dans l'État de New York et force la New York Power Authority à annuler un contrat de 5 milliards USD, signé avec Hydro-Québec en 1990[22]. Deux mois après son élection, en 1994, le nouveau premier ministre Jacques Parizeau annonce la suspension du projet de Grande-Baleine, affirmant qu'il n'est pas nécessaire pour répondre aux besoins énergétiques du Québec[23].

Le moratoire imposé aux nouveaux projets hydroélectriques dans le Nord-du-Québec après l'abandon du projet Grande-Baleine force la direction d'Hydro-Québec à envisager d'autres solutions pour combler l'augmentation de la demande. En , Hydro-Québec annonce qu'elle veut construire une centrale thermique au gaz naturel à cycle combiné, le projet du Suroît. Cependant, le projet arrive au moment où s'engage le débat sur la ratification par le Canada du protocole de Kyoto. Avec des émissions prévues de 2,25 millions de tonnes de dioxyde de carbone par année, la centrale du Suroît aurait augmenté les émissions totales du Québec de près de 3 %[24]. Face à l'impopularité du projet — un sondage mené en janvier 2004 indique que 67 % des personnes interrogées s'y opposent[24] —, le gouvernement de Jean Charest abandonne le Suroît en .

La nature s'acharne[modifier | modifier le code]

Une éruption solaire est à l'origine d'une panne générale du réseau électrique d'Hydro-Québec, survenue le 13 mars 1989.

Hydro-Québec doit aussi lutter sur un autre front. La nature s'acharne contre le réseau de transport de la société, qui subit trois grandes pannes en dix ans. Ces incidents mettent en relief le talon d'Achille du réseau électrique québécois : les grandes distances séparant ses installations de production des principaux centres de consommation[25].

Le à 2 h 05, tout le Québec, une partie de la Nouvelle-Angleterre et du Nouveau-Brunswick, sont plongés dans le noir en raison d'un bris d'équipement dans un poste de transport sur la Côte-Nord, point de passage obligé de l'électricité qui transite entre les chutes Churchill, et Manicouagan[26]. La panne, qui a duré jusqu'à huit heures par endroits, a été causée par une accumulation de glace sur les équipements du poste Arnaud[27].

Moins d'un an plus tard, le à 2 h 44, une importante éruption solaire entraîne de brusques variations du champ magnétique terrestre, qui provoquent le déclenchement des mécanismes de protection des lignes de transport d'électricité, isolant le réseau de la Baie-James et entraînant une panne d'électricité générale[28], qui dure plus de neuf heures[29]. Cette panne a forcé Hydro-Québec à prendre des mesures pour réduire les risques que posent les éruptions solaires[30].

Le verglas massif de janvier 1998 a affecté plus de 1,4 million d'abonnés d'Hydro-Québec. Certains clients de la Montérégie ont été privés d'électricité pendant cinq semaines.

En , cinq jours consécutifs de pluie verglaçante dans le sud du Québec provoquent la plus grave panne de courant de l'histoire d'Hydro-Québec. Le poids de la glace accumulé sur les lignes de transport et de distribution cause l'écroulement de 600 km de lignes de transport et de 3 000 km de lignes de distribution dans le sud du Québec et plonge 1,4 million d'abonnés dans le noir pour des périodes variant de quelques heures à près de cinq semaines[31].

Une partie de la Montérégie, surnommée le « triangle noir » par les médias et la population, est particulièrement affectée par la crise du verglas, en raison d'accumulations de glace dépassant les 100 mm[32]. Les abonnés de l'île de Montréal et de l'Outaouais souffrent aussi de l'interruption de service qui prend une importance particulière puisque la majorité des ménages québécois se chauffent à l'électricité. Immédiatement, Hydro-Québec mobilise toutes ses équipes et demande des renforts des entreprises de service public de l'est du Canada et des États-Unis, auxquels s'ajoute un contingent des Forces armées canadiennes. Plus de 10 000 travailleurs rebâtissent le réseau, pylône par pylône[33].

Le service sera finalement rétabli le . La tempête a entraîné des coûts directs de 725 millions CAD pour Hydro-Québec au cours de l'année 1998[31] et plus d'un milliard CAD ont été investis au cours des 10 années suivantes afin de renforcer le réseau contre des événements similaires[34]. Toutefois, une partie des travaux de l'opération de « bouclage » du réseau à 735 kV, autorisée sans évaluation environnementale préalable pendant la crise, s'est rapidement heurtée à l'opposition des citoyens du Val Saint-François, en Estrie, qui obtiennent l'annulation des décrets autorisant la construction[35]. La construction de la ligne Hertel-Des Cantons sera finalement autorisée en et mise en service l'année suivante[36].

Les années 2000[modifier | modifier le code]

La dérivation de la rivière Rupert détournera une partie du débit des eaux (en orange sur la carte) vers le réservoir Robert-Bourassa.

Le , le premier ministre Bernard Landry et le chef du Grand Conseil des Cris, Ted Moses, signent une entente qui permet la construction de nouveaux aménagements hydroélectriques dans le Nord québécois. La Paix des Braves précise les dispositions de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois et prévoit le versement d'une compensation de 4,5 milliards CAD sur 50 ans à la nation crie, des régimes particuliers en matière de gestion de la faune et de la forêt, en plus de garantir que les entreprises et travailleurs cris pourront obtenir une partie des retombées économiques des projets à venir[37].

En échange, les Cris acceptent la relance des projets de construction dans la région. La centrale Eastmain-1 — autorisée par le gouvernement dès [38] — et la dérivation partielle de la rivière Rupert vers le réservoir Robert-Bourassa peuvent donc être aménagés, sous réserve de certaines dispositions en matière de protection de l'environnement et du milieu social[39].

Les travaux de construction de la première centrale, d'une puissance de 480 MW, ont débuté dès le printemps 2002 avec l'aménagement d'une route de 80 km reliant le chantier au poste de la Nemiscau. En plus de la centrale, construite sur la rive gauche de la rivière, le projet a nécessité l'érection d'un barrage de 890 m de longueur sur 70 m de hauteur, de 33 digues et d'un évacuateur de crues. Les trois groupes turbines-alternateurs de centrale Eastmain-1 ont été mis en service au printemps 2007. La centrale produit annuellement 2,7 TWh[40].

Ces projets s'inscrivent dans la stratégie énergétique 2006-2015 du gouvernement du Québec. Le document prévoit lancer 4 500 MW de nouveaux projets hydroélectriques, intégrer 4 000 MW d'énergie éolienne, augmenter les exportations d'électricité et les cibles des programmes d'efficacité énergétique[41].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les chutes ont été renommées chutes Churchill en l'honneur de l'ancien premier ministre britannique, sir Winston Churchill, peu après son décès en 1965.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Gilles Gallichand, De la Montreal Light, Heat and Power à Hydro-Québec, Hydro-Québec : Autres temps, autres défis, Sainte-Foy, Presses de l'Université du Québec (ISBN 2-7605-0809-9), p. 63-70
  2. a b c et d Clarence Hogue, André Bolduc et Daniel Larouche, Québec : un siècle d'électricité, Montréal, Libre expression, , 405 p. (ISBN 2-89111-022-6)
  3. Robert A. Boyd, Hydro-Québec : Autres temps, autres défis, Sainte-Foy, Presses de l'Université du Québec, (ISBN 2-7605-0809-9), « Cinquante ans au service du consommateur », p. 97-103
  4. Productions Vic Pelletier, « Les barrages de la rivière Bersimis » (consulté le )
  5. Jacques Brassard, « Pacte social et modernité réglementaire : des enjeux réconciliables - Allocution de monsieur Jacques Brassard, ministre des Ressources naturelles, à l'occasion du déjeuner conférence de l'Association de l'industrie électrique du Québec », (consulté le )
  6. Michel Bélanger, Les actions d'Hydo-Québec à vendre ?, Hydro-Québec : Autres temps, autres défis, Sainte-Foy, Presses de l'Université du Québec, 89-95 p. (ISBN 2-7605-0809-9)
  7. Joël Tremblay et Serge Gaudreau, « Bilan du siècle : 28 décembre 1962 - Nationalisation de onze compagnies d'électricité par la Commission hydroélectrique du Québec », Université de Sherbrooke (consulté le )
  8. Jean Louis Fleury, Les porteurs de lumières. L'histoire de la distribution de l'électricité au Québec, Montréal, Éditions MultiMondes, (ISBN 2-89544-058-1), p. 178-179.
  9. (en) Vijay K. Sood, « IEEE Milestone : 40th Anniversary of 735 kV Transmission System », IEEE Canadian Review,‎ , p. 6-7 (lire en ligne [PDF])
  10. Trinôme Inc. Chantiers : La route des pylônes. Documentaire diffusé sur la chaîne Historia. 2006.
  11. Hydro-Québec, Rapport annuel 2008 : L'énergie de notre avenir, Montréal, , 125 p. (ISBN 978-2-550-55044-0, lire en ligne [PDF]).
  12. (en) Peter Green, « The History of Churchill Falls », IEEE Canada (consulté le ).
  13. Pierre Turgeon, La Radissonie, le pays de la baie James, Montréal, Libre expression, , 191 p. (ISBN 2-89111-502-3).
  14. Pierre Godin, « Robert Bourassa : les mégaprojets. À mille kilomètres de Montréal, arracher des milliards de kilowatts à une région nordique fabuleuse et hostile... », Le Devoir,‎ , E7.
  15. Société d'énergie de la Baie James, Le complexe hydroélectrique de La Grande Rivière - Réalisation de la première phase, Montréal, Société d'énergie de la Baie James / Éditions de la Chenelière, (ISBN 2-89310-010-4), p. 416
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  17. Société Radio-Canada, « La grande aventure de la baie James : Détourner les eaux », sur Les Archives de Radio-Canada, (consulté le ).
  18. Société Radio-Canada, « La grande aventure de la baie James : Lancement des premières turbines », sur Les Archives de Radio-Canada, (consulté le ).
  19. Jean-Thomas Bernard, Éric Genest-Laplante et Benoit Laplante, « Le coût d'abandonner le projet Grande-Baleine », Analyse de politiques, vol. 18, no 2,‎ , p. 153-167 (lire en ligne [PDF]).
  20. Rollande Parent, « Ventes d'électricité : la contestation des Cris tourne court », La Presse,‎ , p. D9.
  21. Frédéric Tremblay, « Les Cris perdent la bataille du Vermont », Le Devoir,‎ , A5.
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  23. Louis-Gilles Francoeur, « Parizeau gèle le projet Grande-Baleine », Le Devoir,‎ , A1.
  24. a et b Vicky Boutin, La saga du Suroît, L'annuaire du Québec 2005, Montréal, Fides, (ISBN 2-7621-2568-5), p. 554-557.
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  27. Georges Lamon, « Hydro-Québec : retour à la normale après la panne d'électricité qui aura duré jusqu'à huit heures », La Presse,‎ , A1.
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  30. Jean-Pierre Bonhomme, « La tempête géomagnétique n'a pas perturbé le réseau d'Hydro-Québec », La Presse,‎ , A18.
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  32. David Phillips, « La pire tempête de verglas de l'histoire canadienne », Environnement Canada, (consulté le ).
  33. Kathleen Lévesque, « Autopsie d'un cauchemar de glace », Le Devoir,‎ (lire en ligne).
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