Saint-Aignan-Grandlieu
Saint-Aignan-Grandlieu | |||||
L'église de Saint-Aignan. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Loire-Atlantique | ||||
Arrondissement | Nantes | ||||
Intercommunalité | Nantes Métropole | ||||
Maire Mandat |
Jean-Claude Lemasson 2014-2020 |
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Code postal | 44860 | ||||
Code commune | 44150 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Aignanais | ||||
Population municipale |
3 879 hab. (2015) | ||||
Densité | 216 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 07′ 28″ nord, 1° 37′ 46″ ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 29 m |
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Superficie | 17,94 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Bouaye | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
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Liens | |||||
Site web | http://www.saint-aignan-grandlieu.fr/ | ||||
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Saint-Aignan-Grandlieu est une commune de l'Ouest de la France, dans le département de la Loire-Atlantique (région Pays de la Loire).
Ses habitants s'appellent les Aignanais et les Aignanaises.
Saint-Aignan-Grand-Lieu comptait 3 879 habitants au recensement de 2015.
L'appellation officielle de la commune est Saint-Aignan-Grandlieu (code officiel géographique de l'Insee), mais il est fait parfois usage, à titre local, même dans certaines administrations, de l'appellation Saint-Aignan-de-Grand-Lieu.
Géographie
Situation
La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du Pays de Retz et dans le pays historique du Pays nantais.
La commune de Saint-Aignan-Grandlieu est située en bordure nord du Lac de Grand-Lieu, à environ 10 km au sud de Nantes (mairie).
Les communes limitrophes sont (en sens inverse des aiguilles d'une montre) Bouguenais au nord, Bouaye, Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, La Chevrolière et Pont-Saint-Martin.
Selon le classement établi par l'Insee en 2010, Saint-Aignan-Grandlieu est une commune urbaine monopolarisée, une des 24 communes de banlieue de l'unité urbaine de Nantes ; elle fait donc partie de l'aire urbaine de Nantes (couramment : « agglomération ») et de l'espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Communes de la Loire-Atlantique).
Toponymie
Le nom de Saint-Aignan-Grandlieu vient de Saint Aignan d’Orléans, évêque d’Orléans, et du Lac de Grand-Lieu voisin de la ville. En gallo la commune se nomme Saent-Aenyan-Graund-Loe[1].
Une presqu'île située sur la commune de Saint-Aignan, correspondant au bois de Saint-Aignan, portait aussi le nom attesté antérieurement de presqu'île du Dun (dunum = forteresse). Un auteur du XVIIIe siècle y signale la présence de vestiges d'un fort important[2].
Histoire
En 936, Saint-Aignan est le théâtre d’une bataille entre Alain II de Bretagne et les Normands.
Une chapellenie des Trois-Maries a existé à Saint-Aignan au Moyen Âge, son nom fait référence au culte des Trois Maries[3] qui était alors couramment pratiqué et provenant de la Légende dorée.
Le 5 décembre 1870 le ballon monté Franklin, s'envole de la gare d'Orléans à Paris alors assiégé par les prussiens et termine sa course à Saint-Aignan, après avoir parcouru 403 kilomètres[4].
Jumelages
La ville est jumelée avec la commune allemande de Thüngersheim[5]. Une convention d'échanges culturels et artistiques a été signée en 1995 par Claude Gobin, alors maire de la commune.
Héraldique
Blasonnement :
Commentaires : Blason d'un puîné Goheau (XVIe siècle). Blason enregistré le .
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Politique et administration
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[7],[Note 2].
En 2015, la commune comptait 3 879 habitants, en augmentation de 10,64 % par rapport à 2010 (Loire-Atlantique : 5,96 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (15,4 %) est en effet inférieur au taux national (22,7 %) et au taux départemental (20,8 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,2 % contre 48,7 % au niveau national et 48,5 % au niveau départemental).
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Parmi les monuments importants de la commune :
- On retrouve son église. D'extérieur modeste, elle est richement décorée à l'intérieur d'un style baroque entièrement rénové en 2001.
- Le second monument est la fontaine Saint Rachoux. L'eau de cette fontaine aurait la propriété de guérir une maladie des nourrissons intitulée la « rache », plus connue sous le nom de la teigne.
- Le site d'observation « Pierre aïgue », situé au sud de la commune, permettant d'observer le lac de Grand-Lieu, ainsi que sa faune et sa flore.
Légende
Dans la région autour du lac de Grand-Lieu, la légende de la cité d'Herbauges veut qu'au soir de Noël le son des cloches d'un village disparu se fasse entendre.
Événements
Du 25 au 29 mai 2012, la commune accueillit le congrès 2012 de l'espéranto en France.
Personnalités liées à la commune
Industrie
La commune accueille sur son territoire la zone industrielle aéroportuaire D2A. On y trouve entre autres le siège social ainsi qu'un site de production de la marque de produits secs Tipiak.
Une partie de l'aéroport de Nantes Atlantique occupe le nord de la commune, notamment les pistes, la zone de fret, la tour de contrôle et Météo-France.
Notes et références
Notes
- Réélu en 2014.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Le nom de la commune a été traduit Sant-Enion-al-Lenn-Veur en breton, nom sans valeur historique : le breton n'y a jamais été parlé, et l'on y a toujours parlé le gallo, puis le français.
- Kervarec 1999
- Claudia Rabel, Des histoires de famille : la dévotion aux trois Maries en France du XIVe au XVe siècle : textes et images, Revista de historia da arte, 7, 2009, p. 121-136, consultable http://blog.pecia.fr/
- Ballon no 40 : « Le Franklin »
- http://www.cncd.fr/frontoffice/bdd-cooperation.asp?partenaire_id=15998
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 .
- « Saint-Aignan 1836 », sur Archinoë, portail d'indexation collaborative, archives départementales de la Loire-Atlantique (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population - Saint-Aignan-Grandlieu - POP T3 - Population par sexe et âge en 2009 », sur recensement-2009.insee.fr, Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique - POP T3 - Population par sexe et âge en 2009 », sur recensement-2009.insee.fr, Insee (consulté le ).
- EGLISE SAINT AIGNAN DE GRAND LIEU - orgue
Voir aussi
Bibliographie
- Michel Kervarec, Chemins d'historiens, mélanges pour Robert Durand, Rennes, Apogée, , 64 p.