Montcabrier (Lot)

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Montcabrier
Montcabrier (Lot)
Lendemain de neige sur le village
Blason de Montcabrier
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Cahors
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée du Lot et du Vignoble
Maire
Mandat
Didier Doriac
2020-2026
Code postal 46700
Code commune 46199
Démographie
Gentilé Cabrimontains
Population
municipale
343 hab. (2021 en diminution de 2,83 % par rapport à 2015)
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 32′ 33″ nord, 1° 04′ 30″ est
Altitude 191 m
Min. 103 m
Max. 271 m
Superficie 21,75 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Puy-l'Évêque
Législatives Première circonscription
Localisation
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Montcabrier
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Montcabrier
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Montcabrier
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Montcabrier
Liens
Site web Site officiel

Montcabrier est une commune française située dans l'ouest du département du Lot, en région Occitanie. Elle est également dans la Bouriane, une région naturelle sablonneuse et collinaire couverte de forêt avec comme essence principale des châtaigniers.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Thèze et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un espace protégé (les « falaises lotoises (rapaces) ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Montcabrier est une commune rurale qui compte 343 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 142 habitants en 1841. Ses habitants sont appelés les Cabrimontiens ou Cabrimontiennes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Commune située dans le Quercy en Bouriane sur la Thèze et sur l'ancienne route nationale 673, entre Fumel et Gourdon.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Montcabrier est limitrophe de six autres communes dont une en Dordogne et une autre en Lot-et-Garonne. Les communes limitrophes sont Loubejac, Cassagnes, Duravel, Puy-l'Évêque, Saint-Martin-le-Redon et Sauveterre-la-Lémance.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est arrosée par la Thèze, un affluent rive droite du Lot.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 2 175 hectares ; son altitude varie de 103 à 271 mètres[1].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Accès avec la route départementale 673. Sur la Via Arvernha chemin contemporain du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 893 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Anglars-Juillac à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 822,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8],[9].

Un espace protégé est présent sur la commune : les « falaises lotoises (rapaces) », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 6,6 ha[10].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[11] : les « coteaux de Montcabrier » (161 ha)[12].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Montcabrier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[13],[I 1],[14]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63,2 %), zones agricoles hétérogènes (31,3 %), prairies (5,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Montcabrier est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Thèze. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[18]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993 et 1999[19],[16].

Montcabrier est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montcabrier.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[21].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 68 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 266 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 151 sont en aléa moyen ou fort, soit 57 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[16].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le toponyme Montcabrier, en occitan Montcabrièr, est basé les mots occitan mont issu du latin montem qui désigne un endroit élevé[24] et sur cabrièr pour une étable ou un parc à chèvres[25].

Histoire[modifier | modifier le code]

La bastide de Montcabrier fut fondée en 1298 par le sénéchal du Périgord et du Quercy, Guy de Caprary, sous le règne de Philippe le Bel.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[26],[27].

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Commune faisant partie de l'arrondissement de Cahors de la communauté de communes de la Vallée du Lot et du Vignoble et du canton de Puy-l'Évêque.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie en 2009.
Liste des maires successifs[28]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1840 1843 Jean Laborde    
1843 1848 Jean Austry    
1848 1855 Chery Ballande    
1855 1882 François Laporte    
1882 1885 Jean Jauffrau    
1885 1888 Denat    
1888 1893 Jean Jauffrau    
1893 1895 François Amouroux    
1895 1902 Pierre Denuc    
         
avant 1981 ? Michel Delmas    
         
2001 2008 Pierre Oulières    
2008
(réélu en mai 2020)
En cours Didier Doriac    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].

En 2021, la commune comptait 343 habitants[Note 3], en diminution de 2,83 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876
5601 1421 0631 1221 0721 036991953914
1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926
845844849855786663626524530
1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
513485449511403426380352403
1999 2005 2006 2010 2015 2020 2021 - -
385391397351353345343--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[33] 1975[33] 1982[33] 1990[33] 1999[33] 2006[34] 2009[35] 2013[36]
Rang de la commune dans le département 61 83 87 85 93 103 121 131
Nombre de communes du département 340 340 340 340 340 340 340 340

Enseignement[modifier | modifier le code]

Montcabrier fait partie de l'académie de Toulouse.

Culture et festivités[modifier | modifier le code]

Comité des fêtes, salle des fêtes, festival 8 de Montcabrier, musée Le Livre et de La Lettre[37],

Activités sportives[modifier | modifier le code]

Football, chasse, pétanque, randonnée pédestre, gymnastique, pêche[38],

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du SYDED[39].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 160 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 326 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 580 [I 4] (20 740  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 3,4 % 9,7 % 7,7 %
Département[I 7] 7,3 % 8,9 % 9,6 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 186 personnes, parmi lesquelles on compte 71,4 % d'actifs (63,7 % ayant un emploi et 7,7 % de chômeurs) et 28,6 % d'inactifs[Note 5],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 63 emplois en 2018, contre 62 en 2013 et 63 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 122, soit un indicateur de concentration d'emploi de 51,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 41,7 %[I 10].

Sur ces 122 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 43 travaillent dans la commune, soit 35 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 78,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 2,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 17,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

34 établissements[Note 6] sont implantés à Montcabrier au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 7],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 34
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
4 11,8 % (14 %)
Construction 5 14,7 % (13,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
14 41,2 % (29,9 %)
Activités immobilières 2 5,9 % (3,5 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
7 20,6 % (13,5 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
1 2,9 % (12 %)
Autres activités de services 1 2,9 % (8,7 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 41,2 % du nombre total d'établissements de la commune (14 sur les 34 entreprises implantées à Montcabrier), contre 29,9 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[40] :

  • Entreprise Bergon-Delteil, exploitation de gravières et sablières, extraction d'argiles et de kaolin (2 688 k€) ;
  • JPS Services, conseil pour les affaires et autres conseils de gestion (150 k€) ;
  • Pam's, transports de voyageurs par taxis (22 k€) ;
  • SARL Salinie, hôtels et hébergement similaire (6 k€).

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans la « Bourianne », une petite région agricole occupant une partiede l'ouest du territoire du département du Lot[41]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 47 32 26 12
SAU[Note 9] (ha) 618 519 435 340

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 47 lors du recensement agricole de 1988[Note 10] à 32 en 2000 puis à 26 en 2010[43] et enfin à 12 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 74 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[44],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 618 ha en 1988 à 340 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 13 à 28 ha[43].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La bastide est bien implantée, avec ses rues parallèles qui s'organisent autour d'une place carrée bordée de façades médiévales avec arcades et cornières en encorbellement.

À noter :

  • des escaliers dans les entremis séparant les habitations.
  • L'église Saint-Louis du XIIIe siècle a été construite à l'emplacement d'une chapelle romane, à l'initiative de Philippe IV, en l'honneur de la canonisation de saint Louis. Elle fut reconstruite en partie au XIVe siècle. Les parties hautes de la nef et de la sacristie en chevet datent du XVIIIe siècle. L'église fut amputée d'une travée à l'ouest, à la suite d'un incendie, et la façade a été reconstruite à la fin du XIXe siècle[45] Elle domine la place de toute la hauteur de son clocher-mur à six arcatures et son portail rayonnant intégrant une rosace ; curieuse porte latérale ornée d'un arc ployé en contrecourbe ; l'édifice est inscrit au titre des monuments historiques, d'abord partiellement en 1925, puis intégralement en 2003[46].
  • Le presbytère surmonté de sa mitre de cheminée ajourée.
  • La maison dite de la cour de justice avec son échauguette du XVIe siècle.
  • L'ancienne maison de la jugerie avec sa fenêtre Renaissance date du XVIe siècle. Sa façade est inscrite au titre des monuments historiques en 1925[47].
  • Vestiges de l'enceinte, remparts, porte fortifiée, tour d'angle.

À proximité :

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Famille de La Roque-Bouillac

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Montcabrier Blason
De gueules au bouc bondissant par-dessus un chêne posé au sommet d'une montagne, le tout d'argent, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  5. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  6. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  7. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  8. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  9. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  10. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[42].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Montcabrier » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Montcabrier » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Montcabrier » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Montcabrier » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Montcabrier et Anglars-Juillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Anglars » (commune d'Anglars-Juillac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Anglars » (commune d'Anglars-Juillac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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