La Chapelle-Chaussée

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La Chapelle-Chaussée
La Chapelle-Chaussée
La mairie.
Image illustrative de l’article La Chapelle-Chaussée
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Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Rennes
Intercommunalité Rennes Métropole
Maire
Mandat
Pascal Pinault (DVG)
2020-2026
Code postal 35630
Code commune 35058
Démographie
Gentilé Chapellois
Population
municipale
1 300 hab. (2021 en augmentation de 3,67 % par rapport à 2015en augmentation de 3,67 % par rapport à 2015)
Densité 88 hab./km2
Population
agglomération
654 478 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 16′ 18″ nord, 1° 51′ 17″ ouest
Altitude Min. 84 m
Max. 148 m
Superficie 14,76 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montauban-de-Bretagne
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.lachapellechaussee.bzh

La Chapelle-Chaussée est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 1 300 habitants[Note 1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Transport[modifier | modifier le code]

Depuis le , à la suite de son entrée dans Rennes Métropole, la commune est desservie par le réseau STAR via la ligne 82.

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

  • Moyenne annuelle de température : 11 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,4 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 12,5 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 786 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Quiou », sur la commune du Quiou, mise en service en 1985[7] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[8],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de précipitations de 714,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 25 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[13].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Chapelle-Chaussée est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (98 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44,8 %), terres arables (30,6 %), prairies (22 %), zones urbanisées (2,5 %), forêts (0,1 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de localité est attesté sous les formes Capella de Calceia en 1202[20], Capella Calciata en 1220 et 1442[21].

Contrairement à certaines hypothèses, Calceia, Calciata n’évoquent pas la chaux, absente dans cette zone argileuse, mais très certainement la « chaussée » qui désigne la voie gallo-romaine reliant Rennes à Dinan et Corseul[réf. nécessaire].

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Circonscriptions de rattachement[modifier | modifier le code]

La Chapelle-Chaussée appartient à l'arrondissement de Rennes et au canton de Montauban-de-Bretagne depuis le redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, elle appartenait au canton de Bécherel.

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la troisième circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis par Claudia Rouaux[22] (PS-NUPES). Sous la IIIe République, elle appartenait à la circonscription de Montfort et de 1958 à 1986 à la 1re circonscription (Rennes-Nord).

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Les dix communes du canton de Bécherel ont créé en 1990 le Syndicat intercommunal pour le Développement du Pays de Bécherel qui s'est transformé le en communauté de communes du Pays de Bécherel[23].

Celle-ci a été dissoute au et La Chapelle-Chaussée, ainsi que Bécherel, Langan, Romillé, Miniac-sous-Bécherel ont intégré Rennes Métropole[24],[25].

Institutions judiciaires[modifier | modifier le code]

Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal judiciaire (qui a remplacé le tribunal d'instance et le tribunal de grande instance le 1er janvier 2020), du tribunal pour enfants, du conseil de prud’hommes, du tribunal de commerce, de la cour d’appel et du tribunal administratif de Rennes et de la cour administrative d'appel de Nantes.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
ca. 1919 ? Julien Busnel RG Conseiller d'arrondissement (1931 → 1940)
Les données manquantes sont à compléter.
1958 juin 1970
(décès)
Pierre Daucé   Ancien combattant
juillet 1970[26] mars 1983 Yves Busnel   Commerçant en grains, maire honoraire (1983)
mars 1983 juin 1995 Roland Thébault   Retraité, maire honoraire
juin 1995 mars 2014 Loïc Morin[27]   Responsable logistique, maire honoraire (2014)
mars 2014 En cours
(au 25 mai 2020)
Pascal Pinault[28] DVG Enseignant
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages[modifier | modifier le code]

  • Drapeau du Togo Lama-Bou (Togo) depuis juillet 2006 avec signature d'un protocole d'amitié.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].

En 2021, la commune comptait 1 300 habitants[Note 8], en augmentation de 3,67 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2851 1111 1531 4021 2041 1811 1941 1351 095
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0561 1031 1921 1831 1831 1921 2161 2151 154
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0891 1071 033914877818848761771
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
6925915465976247631 0101 0471 201
2017 2021 - - - - - - -
1 2711 300-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Activité et manifestations[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021, légale en 2024.
  2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
  3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
  5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le ).
  7. « Station Météo-France Le Quiou - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre La Chapelle-Chaussée et Le Quiou », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France Le Quiou - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre La Chapelle-Chaussée et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  12. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  13. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  14. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  16. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. Le Moing, Jean-Yves (1950-....). Auteur du texte, Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne, Spézed, Coop Breizh, , 480 p. (OCLC 963221846, lire en ligne), p. 339.
  21. Amédée Guillotin de Corson, Pouillé historique de l'archevêché de Rennes, Rennes-Paris, Fougeray-Haton, 1880-1886 (lire en ligne), Vol. 4, p. 328.
  22. Elle remplace François André décédé en cours de mandat
  23. « La Communauté de Communes du Pays de Bécherel en quelques mots … » [archive du ], sur cc-paysdebecherel.fr (consulté le ).
  24. « De la communauté de communes du pays de Bécherel à Rennes Métropole »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Mairie et démarches, Mairie de Romillé (consulté le ).
  25. « Cinq nouvelles communes intègrent la Métropole », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. « M. Busnel, maire de la Chapelle-Chaussée », Ouest-France, 25-26 juillet 1970 (archives du journal)
  27. « Loïc Morin remercie son équipe après le dernier conseil », Ouest-France, 19 mars 2014.
  28. « Pascal Pinault, nouveau maire sur la commune », Ouest-France, 1er avril 2014.
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. Notice no PA00090521, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  34. Notice no IA00007912, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]