Démographie de la Seine-Saint-Denis

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 20 janvier 2022 à 23:39 et modifiée en dernier par JessydeVilly (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Démographie de la Seine-Saint-Denis
Dynamique
Population 1 668 670 hab.
(2021)
Évolution de la population +1,3 % (2018)[1]
Taux de natalité 18,4  (2018)[2]
Taux de mortalité 5,5  (2018)[3]
Flux migratoires (2018)
Solde migratoire −0,3 %

La démographie de la Seine-Saint-Denis est caractérisée par une très forte densité et une population très jeune qui croît depuis les années 1950.

Avec ses 1 668 670 habitants en 2021, le département français de la Seine-Saint-Denis se situe en 4e position sur le plan national.

En six ans, de 2013 à 2019, sa population s'est accrue de près de 92 500 unités, c'est-à-dire de plus ou moins 18 500 personnes par an. Mais cette variation est différenciée selon les 40 communes que comporte le département.

La densité de population de la Seine-Saint-Denis, 7 070,6 habitants par kilomètre carré en 2021, est 67 fois supérieure à celle de la France entière qui est de 106,5 hab./km2 pour la même année.

Historique

Blason du département de la Seine-Saint-Denis
Blason du département de la Seine-Saint-Denis

Depuis la fin des années 1990, sa population — plutôt stagnante pendant près de 25 ans — connaît un développement soutenu. En effet, en quinze ans, de 1999 à 2014, sa population s'est accrue de plus de 188 000 unités, soit plus de 12 500 personnes par an.

En 2016, l'indice de fécondité s'élève à 2,40 enfants par femme, soit le niveau le plus élevé de tous les départements de France métropolitaine[Note 1].

La Seine-Saint-Denis est aussi le département de France métropolitaine comptant la plus forte proportion d'immigrés en 2013 avec 29 % soit 449 557 sur une population de 1 552 482 (dont 23,5 % nés hors de l'Europe), ou de personnes issues de l'immigration. En se basant sur la population âgée d'au moins 15 ans, on en compte 410 821 sur une population de 1 188 661. Plus de la moitié de ces immigrés ont entre 25 et 54 ans (266 594 pour être précis sur une « cohorte » statistique totale de 654 351 individus pour cette classe d'âge)[4],[5]. En 2005, 57 % des moins de 18 ans étaient d'origine étrangère[6] et 64,9 % des enfants nés en 2011 en Seine-Saint-Denis, soit 18 411 sur 28 362, ont au moins un parent né à l'étranger (quelle que soit sa nationalité). Les parents nés en France comprennent les parents nés dans les collectivités d'outre-mer (COM)[7].

La mortalité infantile y est une des plus élevées de France métropolitaine (4,8  en 2011-2013[8]) après les départements du Territoire-de-Belfort (5,7) et de l'Ariège (5,0)[9].

Les chiffres 2006 du recensement (rendus publics en janvier 2009) ont montré une forte progression par rapport aux chiffres de 1999. Après la stagnation de la décennie précédente, les prix de l’immobilier attractifs et un taux de natalité record ont permis à la Seine-Saint-Denis de connaître une progression de près de 8 %. Les 40 villes grossissent à des rythmes allant de 0,85 % à Coubron à 22,8 % à Dugny. Parmi les progressions remarquables : Aubervilliers (+ 16,44 %, soit 10 400 habitants en plus), Bondy (+ 13,84 %, soit 6 500 habitants), Saint-Denis, où le quartier de la Plaine a muté dans la dynamique du Stade de France, accueille 12 000 personnes de plus qu’en 1999 (+ 13,92 %). Avec 101 587 habitants, Montreuil reste la 4e ville d’Île-de-France, devancée de 1 000 unités par Argenteuil (Val-d’Oise). Saint-Denis et Aulnay-sous-Bois complètent le podium. Bondy, Épinay-sur-Seine, Sevran et Le Blanc-Mesnil franchissent de manière officielle le cap des 50 000 habitants[10]. La Seine-Saint-Denis a en 2011 un fort de natalité plus important que la métropole parisienne (3,5 % au lieu de 2,3 %), mais un déficit migratoire de plus de 10 000 habitants en partent annuellement. Les ménages avec enfant(s) sont plus nombreux en Seine-Saint-Denis que la moyenne francilienne (46 % des ménages contre 39 %) avec des familles nombreuses plus fréquentes : une famille sur quatre compte trois enfants ou plus[5].

Depuis l'annonce de la population légale 2016, publiée en janvier 2019, la Seine-Saint-Denis est le deuxième département francilien derrière Paris, dépassant les Hauts-de-Seine[11], et le cinquième au niveau national. Sa croissance démographique annuelle est passée de 15 600 habitants sur la période 1999-2006, à 7 600 habitants sur la période 2006-2011, mais reste significative. Elle a le plus fort taux régional de moins de 15 ans (22 %, contre 20 % en moyenne dans la région) et de 15-29 ans, (21,5 contre 20,9) %). Avec 37 % de moins de 20 ans, Clichy-sous-Bois devance les villes de l'Ouest du département du secteur Épinay-sur-Seine / Le Blanc-Mesnil. Les personnes âgées sont moins présentes dans le « 9-3 » que dans les autres collectivités d'Ile-de-France avec 15 % de personnes âgées de 60 ans et plus, contre 19 % en Ile-de-France[5].

Évolution démographique du département de la Seine-Saint-Denis

En 2021, le département comptait 1 668 670 habitants[Note 2], en augmentation de 4,77 % par rapport à 2015 (France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926
180 412207 901230 992262 735307 329349 545411 443504 956635 806
1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
769 315776 378730 361845 2311 069 1371 249 6061 322 1271 324 3011 381 197
1999 2006 2011 2016 2021 - - - -
1 382 8611 491 9701 529 9281 606 6601 668 670----
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[12] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[13] puis population municipale à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique

Population par divisions administratives

Arrondissements

Le département de la Seine-Saint-Denis comporte trois arrondissements. La population se concentre principalement sur l'arrondissement du Raincy, qui recense 47 % de la population totale du département en 2021, avec une densité de 5 196,9 hab./km2, contre 27 % pour l'arrondissement de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) et 26 % pour celui de Bobigny.

Arrondissement Population
(2021)
Variation
(2021/2015)
Superficie
(km2)
Densité
(hab./km2)
Le Raincy 777 460 en augmentation de 3,6 % par rapport à 2015 149,6 5 196,9
Saint-Denis 451 934 en augmentation de 5,28 % par rapport à 2015 47,4 9 534,5
Bobigny 439 276 en augmentation de 6,37 % par rapport à 2015 39,2 11 206
Source : Insee[I 1].

Communes de plus de 50 000 habitants

Sur les 40 communes que comprend le département de la Seine-Saint-Denis, 36 ont en 2019 une population municipale supérieure à 10 000 habitants, 28 ont plus de 25 000 habitants, treize ont plus de 50 000 habitants et deux ont plus de 100 000 habitants : Saint-Denis et Montreuil.

Les évolutions respectives des communes de plus de 50 000 habitants sont présentées dans le tableau ci-après.

Commune Population
(2021)
Variation
(2021/2015)
Superficie
(km2)
Densité
(hab./km2)
Saint-Denis 113 942 en augmentation de 2,56 % par rapport à 2015 12,36 9 218,6
Montreuil 111 455 en augmentation de 4,47 % par rapport à 2015 8,92 12 495
Aubervilliers 90 071 en augmentation de 7,51 % par rapport à 2015 5,76 15 637,3
Aulnay-sous-Bois 86 135 en augmentation de 3,05 % par rapport à 2015 16,2 5 317
Drancy 71 363 en augmentation de 2,58 % par rapport à 2015 7,76 9 196,3
Noisy-le-Grand 70 374 en augmentation de 6,28 % par rapport à 2015 12,95 5 434,3
Pantin 60 800 en augmentation de 10,18 % par rapport à 2015 5,01 12 135,7
Le Blanc-Mesnil 58 257 en augmentation de 5,35 % par rapport à 2015 8,05 7 236,9
Épinay-sur-Seine 53 489 en diminution de 2,46 % par rapport à 2015 4,57 11 704,4
Bondy 52 905 en diminution de 1 % par rapport à 2015 5,47 9 671,8
Bobigny 55 056 en augmentation de 6,46 % par rapport à 2015 6,77 8 132,3
Sevran 51 845 en augmentation de 2,7 % par rapport à 2015 7,28 7 121,6
Saint-Ouen-sur-Seine 53 207 en augmentation de 9,86 % par rapport à 2015 4,31 12 345
Source : Insee[I 1].

Structures des variations de population

Soldes naturels et migratoires sur la période 1968-2018

La variation totale de population augmente depuis les années 1970, passant de 0,8 % à 1,0 %.

Le solde naturel annuel qui est la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d'une même année augmente, passant de 1,0 % à 1,3 %. La baisse du taux de natalité, qui passe de 17,8 ‰ à 18,4 ‰, n'est en fait pas compensée par une baisse du taux de mortalité, qui parallèlement passe de 8,1 ‰ à 5,5 ‰[15].

Le flux migratoire augmente mais reste négatif, le taux annuel passant de -0,1 % à -0,3 %[15].

Variation de la population par périodes
1968 à
1975
1975 à
1982
1982 à
1990
1990 à
1999
1999 à
2008
2008 à
2013
2013 à
2018
Variation annuelle moyenne de la population en % 0,8 0,0 0,5 0,0 1,0 0,6 1,0
- due au solde naturel en % 1,0 0,9 1,0 1,0 1,2 1,3 1,3
- due au solde apparent des entrées sorties en % -0,2 -0,8 -0,5 -1,0 -0,3 -0,7 -0,3
Taux de natalité en ‰ 17,8 16,5 17,5 16,8 18,1 18,6 18,4
Taux de mortalité en ‰ 8,1 7,8 7,3 6,7 5,9 5,5 5,5
Source : Insee[I 2].

Mouvements naturels sur la période 2014-2020

En 2014, 29 471 naissances ont été dénombrées contre 8 272 décès. Le nombre annuel des naissances a diminué depuis cette date, passant à 27 583 en 2020, indépendamment à une augmentation, mais relativement faible, du nombre de décès, avec 11 104 en 2020. Le solde naturel est ainsi positif et diminue, passant de 21 199 à 16 479[I 3].

Naissances
Décès

Depuis 1999

Année Population
moyenne
Indice de fécondité
(nombre moyen
d'enfants par femme)
Taux de natalité
(‰)
Taux de mortalité
(‰)
1999 1 390 131 2,15 17,2 6,3
2000 1 404 366 2,25 17,9 6,2
2001 1 419 497 2,26 17,8 5,9
2002 1 435 067 2,28 17,9 6,0
2003 1 450 505 2,28 17,8 6,5
2004 1 466 501 2,30 17,9 5,6
2005 1 483 445 2,31 18,0 5,6
2006 1 497 155 2,39 18,6 5,6
2007 1 504 403 2,38 18,4 5,4
2008 1 511 225 2,41 18,6 5,5
2009 1 519 016 2,42 18,6 5,5
2010 1 525 988 2,44 18,7 5,5
2011 1 534 327 2,43 18,5 5,4
2012 1 545 604 2,44 18,6 5,5
2013 1 561 755 2,43 18,4 5,5
2014 1 581 846 2,47 18,6 5,2
2015 1 601 601 2,43 18,3 5,6
2016 1 619 475 2,39 18,0 5,3
2017 1 639 000 2,36 17,8 5,4
2018 1 654 477 2,33 17,5 5,5
2019 2,30 17,2 5,4
2020 2,22 16,6 6,7
Source : Insee[16]

Évolution de la part de la population d'origine étrangère

Pays de naissance
des immigrés
Population
(2015)[17]
Drapeau de l'Algérie Algérie 82 907
Drapeau du Maroc Maroc 49 463
Drapeau du Portugal Portugal 32 434
Drapeau de la Tunisie Tunisie 26 060
Drapeau du Mali Mali 20 859
Drapeau du Sri Lanka Sri Lanka 18 615
Drapeau de la Turquie Turquie 18 170
Drapeau de la République populaire de Chine Chine 16 638
Drapeau de la Roumanie Roumanie 15 688
Drapeau de la Côte d'Ivoire Côte d'Ivoire 11 991
Drapeau d'Haïti Haïti 11 655
Drapeau du Sénégal Sénégal 10 544
Drapeau de la Serbie Serbie 10 113

Selon l'étude Trajectoires et Origines de l'Insee-Ined de 2008, 75 % des personnes âgés de 18 à 50 ans en Seine-Saint-Denis en 2008 ont un lien direct avec la migration vers la métropole, sur deux générations, au sens d’être immigrés, descendants d’immigrés, natifs d’un département d’Outre-Mer (DOM) ou descendants de natifs de DOM. Parmi ces 75 %, 12 % sont d'origine européenne et 63 % d'origine non européenne (28 % du Maghreb, 12 % d'Afrique Subsaharienne, 8 % des DOM, 6 % d'Asie, 3 % de Turquie, 6 % d'autres régions)[18],[19].

En février 2011, la démographe Michèle Tribalat était auditionnée devant une commission du Sénat. Au cours de son intervention filmée et visionable en ligne sur le site du Sénat[20] elle donna les chiffres sur la part des jeunes (moins de 18 ans) d'origine étrangère en Île-de-France, en Seine-Saint-Denis et à Clichy-sous-Bois.

Le graphique ci-dessous donne l'évolution de la part des jeunes (0 à 17 ans) d'origine étrangère de 1968 à 2005.

Année France Île de France Seine-Saint-Denis Clichy-sous-Bois
2005 18 % 37 % 57 % 77 %
1998 17 % 34 % 50 % 69 %
1990 16 % 31 % 42 % 60 %
1982 15 % 26 % 34 % 42 %
1975 13 % 21 % 27 % 30 %
1968 11 % 18 % 19 % 22 %

En 2005, 57 % des jeunes de moins de 18 ans en Seine-Saint-Denis sont d'origine étrangère (au moins un parent immigré) contre 18,10 % en France métropolitaine et 41 % à Paris. Parmi les vingt communes françaises où la concentration dépasse 60 % en 2005, toutes sauf une, Vaulx-en-Velin, sont situées en Île-de-France avec, en tête, Clichy-sous-Bois, Aubervilliers et La Courneuve, toutes les trois en Seine-Saint-Denis, où environ trois quarts de la jeunesse est d’origine étrangère. Dans certaines villes de Seine-Saint-Denis, moins de 5 % des jeunes sont d'origine européenne[21],[22].

2005 (en %) Seine-Saint-Denis Paris Val-de-Marne Val-d'Oise France
Toutes origines 56,7 41,30 39,90 37,90 18,10
Europe du Sud 4,0 4,0 5,5 4,8 2,6
Maghreb 22,0 12,1 13,2 13,0 6,9
Afrique noire 16,0 9,9 10,8 9,1 3,0
Turquie 2,7 0,6 1,2 3,1 1,4

Composition des ménages

Taille des ménages au recensement de 2006

Seine-Saint-Denis Moyenne nationale (métropole)
Nombre total de ménages 569 131 26 069 046
Ménages de 1 personne 30,8 % 33,0 %
Ménages de 2 personnes 27,0 % 32,8 %
Ménages de 3 personnes 16,6 % 14,9 %
Ménages de 4 personnes 13,9 % 12,6 %
Ménages de 5 personnes 6,9 % 4,8 %
Ménages de 6 personnes ou plus 4,7 % 1,9 %
Source : Insee, Résultats du recensement de la population de 2006[23]

Densité de la population

En 2018, la densité était de 6 912,3 hab./km2[I 2].

1968
 
5290.5
 
1975
 
5597.5
 
1982
 
5606.7
 
1990
 
5847.6
 
1999
 
5854.6
 
2008
 
6377.9
 
2013
 
6572.7
 
2018
 
6912.3
 

Répartition par sexes et tranches d'âges

La population du département est plus jeune qu'au niveau national. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 42,7 %[I 2], soit au-dessus de la moyenne nationale (35,5 %[24]). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 16,7 % la même année[I 2], alors qu'il est de 25,9 % au niveau national[24].

En 2018, le département comptait 802 964 hommes pour 829 713 femmes[I 2], soit un taux de 50,82 % de femmes, légèrement inférieur au taux national (51,63 %).

Les pyramides des âges du département et de la France s'établissent comme suit.

Pyramide des âges du département de la Seine-Saint-Denis en 2020 en pourcentage[15]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
0,9 
3,9 
75-89 ans
5,2 
11,4 
60-74 ans
11,9 
18,7 
45-59 ans
18,1 
22,2 
30-44 ans
22,2 
20,4 
15-29 ans
20 
23,1 
0-14 ans
21,7 
Pyramide des âges de la France entière en 2020 en pourcentage[24]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,8 
6,9 
75-89 ans
9,4 
16,4 
60-74 ans
17,3 
20,1 
45-59 ans
19,6 
18,8 
30-44 ans
18,4 
18,3 
15-29 ans
16,7 
18,8 
0-14 ans
16,8 

Répartition par catégories socioprofessionnelles

La catégorie socioprofessionnelle des autres personnes sans activité professionnelle est surreprésentée par rapport au niveau national. Avec 23,4 %[I 2] en 2018, elle est 6,4 points au-dessus du taux national (17 %[24]). La catégorie socioprofessionnelle des retraités est quant à elle sous-représentée par rapport au niveau national. Avec 16,1 %[I 2] en 2018, elle est 10,8 points en dessous du taux national (26,9 %[24]).

Population de 15 ans ou plus par sexe, âge et catégorie socioprofessionnelle
Catégorie socioprofessionnelle 2013 2018 Détails de l'année 2018
Nb % Nb % Hommes Femmes Part en % de la population âgée de
15 à 24 ans 25 à 54 ans 55 ans ou +
Agriculteurs exploitants 117 0,0 136 0,0 81 55 0,0 0,0 0,0
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise 36 024 3,0 39 803 3,1 31 734 8 069 0,8 4,4 2,2
Cadres et professions intellectuelles supérieures 100 451 8,3 118 801 9,4 66 459 52 342 2,2 13,8 5,2
Professions intermédiaires 175 133 14,6 179 090 14,2 83 163 95 928 8,3 19,8 6,8
Employés 256 068 21,3 258 421 20,4 83 364 175 058 14,5 27,3 10,8
Ouvriers 172 302 14,3 167 663 13,3 138 046 29 617 6,8 18,2 7,7
Retraités 207 756 17,3 203 711 16,1 94 540 109 171 0,0 0,2 55,7
Autres personnes sans activité professionnelle 255 525 21,2 296 371 23,4 118 298 178 073 67,3 16,3 11,6
Ensemble 1 203 375 100 1 263 997 100 615 685 648 312 100 100 100
Source : Insee[I 2].

Notes et références

Notes

  1. Les départements de France métropolitaine ayant la fécondité la plus élevée en 2016 sont la Seine-Saint-Denis (2,40 enfants par femme), le Val-d'Oise (2,28) et l'Eure-et-Loir (2,15).
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

Références au site de l'Insee

  1. a et b Insee, « Fichiers par départements des populations légales en 2019 », (consulté le ).
  2. a b c d e f g et h Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Seine-Saint-Denis (93) », (consulté le ).
  3. Insee, « Naissances et décès domiciliés 2014-2020 - Département de la Seine-Saint-Denis (93) », (consulté le ).

Autres références

  1. Le taux de variation de la population 2018 correspond à la somme du solde naturel 2018 et du solde migratoire 2018 (−0,3 personnes) divisée par la population au 1er janvier 2018.
  2. Le taux de natalité 2018 est le rapport du nombre de naissances vivantes en 2018 à la population totale moyenne de 2018.
  3. Le taux de mortalité 2018 est le rapport du nombre de décès, au cours de 2018, à la population moyenne de 2018.
  4. « IMG2A - Population de 15 ans ou plus par sexe, âge, situation quant à l'immigration et type d'activité - Département de La Seine-Saint-Denis (93) », insee.fr (consulté le )
  5. a b et c Baudouin Eschapasse, « Seine-Saint-Denis : portrait d'un département "sensible" », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  6. Évolution de la part de la population d'origine étrangère
  7. Données détaillées des statistiques d'état civil sur les naissances en 2011, Insee, 2012
  8. Insee - Mortalité et espérance de vie - comparaisons départementales, consulté le 2 mars 2016
  9. « Taux de mortalité en 2019 et nombre de décès en 2018 - Insee », sur www.insee.fr (consulté le )
  10. « En dix ans, toutes les villes ont grossi », Le Parisien, (consulté le )
  11. « La Seine-Saint-Denis compte 1,6 million d’habitants », sur leparisien.fr, (consulté le )
  12. Site sur la Population et les Limites Administratives de la France - Fiche historique du département
  13. Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
  14. Fiches Insee - Populations légales du département pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021
  15. a b et c Insee, « Dossier complet - Département de la Seine-Saint-Denis (93) », (consulté le )
  16. Insee - Population - Données détaillées (date de mise en ligne : juin 2020)
  17. « IMG1B - Population immigrée par sexe, âge et pays de naissance en 2015 − Recensement de la population – Résultats pour toutes les communes, départements, régions, intercommunalités... −Étrangers - Immigrés en 2015 - Insee », sur www.insee.fr (consulté le )
  18. Patrick Simon présente le tableau TEO 2008 par origine (18-50 ans) pour la région Ile-de-France et la Seine-Saint-Denis dans le documentaire "Trop noire pour être française ?", Réalisateur : Isabelle Boni-Claverie, Producteurs : ARTE France, Quark Productions, 2015
  19. Patrick Simon, Les Après-Midi de Profession Banlieue, numéro 33, Octobre 2016, p.6
  20. « Audition de Mme Tribalat devant la commission du Sénat »
  21. Michèle Tribalat, Revue Commentaire, juin 2009, n°127
  22. Michèle Tribalat, Les Yeux grands fermés, Denoël, 2010
  23. Insee Seine-Saint-Denis Ménages par taille des ménages
  24. a b c d et e Insee, « Dossier complet - France entière », (consulté le )

Articles connexes

Voir aussi