Curan
Curan | |||||
Le bourg de Curan. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Aveyron | ||||
Arrondissement | Millau | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Lévézou Pareloup | ||||
Maire Mandat |
Jean Louis Grimal 2020-2026 |
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Code postal | 12410 | ||||
Code commune | 12307 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Curanais | ||||
Population municipale |
298 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 7,2 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 11′ 59″ nord, 2° 51′ 18″ est | ||||
Altitude | Min. 804 m Max. 1 062 m |
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Superficie | 41,18 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Raspes et Lévezou | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
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Géolocalisation sur la carte : Aveyron
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Curan est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.
Géographie
Généralités
Dans le centre-est du département de l'Aveyron, dans le parc naturel régional des Grands Causses, la commune de Curan, située sur le haut plateau du Lévézou, s'étend sur 41,18 km2. Elle est arrosée par le Vioulou qui lui sert de limite naturelle en trois tronçons (au sud-est, au nord-est et au nord-ouest), et par son affluent le ruisseau de Connes, qui prend sa source sur le territoire communal.
L'altitude minimale, 804 mètres, se trouve localisée à l'extrême nord-est, au lieu-dit Trébons Bas, là où le Vioulou quitte la commune et sert de limite entre celles de Prades-Salars et Salles-Curan. L'altitude maximale avec 1 062 mètres[1] se situe à l'est, à une trentaine de mètres du territoire communal de Saint-Beauzély.
À l'intersection des routes départementales (RD) 95 et 199, le bourg de Curan est situé, en distances orthodromiques, 21 kilomètres au nord-ouest de Millau.
La commune est également desservie par la RD 993 qui lui sert de limite au sud sur trois kilomètres et demi. Entre les bourgs de Saint-Beauzély et Salles-Curan, le GR 62 longe cette route sur plus d'un kilomètre et demi.
Communes limitrophes
Curan est limitrophe de sept autres communes, dont Saint-Laurent-de-Lévézou à l'est sur 400 mètres.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est drainée par le Vioulou, le ruisseau de Connes, Les Douzes, le ruisseau de Bédettes, le ruisseau de Martials, le ruisseau des Gagettes et par divers petits cours d'eau[2].
Le Vioulou, d'une longueur totale de 33,1 km, prend sa source dans la commune de Castelnau-Pégayrols et se jette dans le Viaur à Trémouilles, après avoir arrosé 9 communes[3].
Le ruisseau de Connes, d'une longueur totale de 11,7 km, prend sa source dans la commune de Curan et se jette dans le Vioulou à Salles-Curan, après avoir arrosé ces deux communes[4].
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron[5].
La commune fait partie du SAGE du bassin versant du Viaur, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE couvre 89 communes, sur trois départements (Aveyron, Tarn et Tarn-et-Garonne)[6],[7]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) du bassin du Viaur, une structure qui regroupe les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP) dont le territoire est inclus (en totalité ou partiellement) dans le bassin hydrographique du Viaur et les structures gestionnaires de l’alimentation en eau potable des populations et qui disposent d’une ressource sur le bassin versant du Viaur. Il correspond à l’ancien syndicat mixte du Bassin versant du Viaur[8],[9].
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
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La commune bénéficie d’un « climat semi-continental », ou de marge de montagne, selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne l'est et le sud-est aveyronais, constitue une transition entre les climats de montagne et le climat océanique altéré[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[10]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[12]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Millau-Soulobres, qui se trouve à 21 km à vol d'oiseau de la commune[13], où la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[14], à 10,9 °C pour 1981-2010[15], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[16].
Milieux naturels et biodiversité
Sites Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[18] :
- les « Tourbières du Lévézou », d'une superficie de 487 ha sur 9 communes du département, sont un ensemble de hauts plateaux qui, avec l'Aubrac et les Grands Causses, fait partie des hautes terres de l'Aveyron. Il est bordé à l'ouest par le Ségala, à l'Est par les Grands Causses, au Sud par le pays de Roquefort et au Nord par le Pays ruthénois et la vallée de l'Aveyron. Il a toutefois aujourd'hui en partie été détruit[19] ;
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Curan comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 2],[20] :
- les « Tourbières et zones humides du ruisseau des Douzes de Mauriac » (158,2 ha), couvrant 5 communes du département[21] ;
- la « Zone humide de la Lande » (48,3 ha sur la seule commune de Curan)[22] ;
- les « Zones humides de Cayrousse et Lescure-Fangel » (34,1 ha), couvrant 3 communes du département[23].
Urbanisme
Typologie
Curan est une commune rurale[Note 3],[24]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[25]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac de Pareloup, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[26]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[27],[28].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44,1 %), zones agricoles hétérogènes (35,7 %), forêts (12,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2 %), terres arables (2,5 %), zones urbanisées (0,7 %)[29].
Planification
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Lévézou, prescrit en juin 2018. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du Lévézou, qui associe deux communautés de communes, notamment la communauté de communes de Lévézou Pareloup, dont la commune est membre[30]
La commune avait engagé en 2017 l'élaboration d'une carte communale[31].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Curan est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[32],[33].
Risques naturels
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[34].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[35].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Curan est classée à risque moyen à élevé[36]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[37] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[38].
Histoire
Créée à la Révolution française, la commune de Curan a fusionné avec celle de Salles-Curan en 1834 puis a repris son autonomie en 1952[39].
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Curan est membre de la communauté de communes de Lévézou Pareloup[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Salles-Curan. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[40].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Raspes et Lévezou pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[41].
-
Curan dans l'intercommunalité en 2020.
-
Curan dans le canton de Raspes et Lévezou en 2020.
-
Curan dans l'arrondissement de Millau en 2020.
Élections municipales et communautaires
Élections de 2020
Le conseil municipal de Curan, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[42] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[43]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Sur les vingt-deux candidats en lice[44], neuf sont élus dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 89,42 %. Les deux conseillers restant à élire sont élus au second tour, qui se tient le du fait de la pandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 84,25 %[45]. Jean Louis Grimal, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [46].
Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[47]. Deux sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes de Lévézou Pareloup[48].
Liste des maires
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[52].
En 2021, la commune comptait 298 habitants[Note 4], en évolution de −5,4 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (28,8 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34,9 % la même année, alors qu'il est de 34,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 159 hommes pour 138 femmes, soit un taux de 53,54 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (49,33 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 125 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 294 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 620 €[I 6] (20 640 € dans le département[I 7]).
Emploi
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 1,2 % | 1,6 % | 3,4 % |
Département[I 9] | 5,4 % | 7,1 % | 7,1 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 171 personnes, parmi lesquelles on compte 86,1 % d'actifs (82,7 % ayant un emploi et 3,4 % de chômeurs) et 13,9 % d'inactifs[Note 6],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 1],[I 11]. Elle compte 101 emplois en 2018, contre 111 en 2013 et 108 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 141, soit un indicateur de concentration d'emploi de 71,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,1 %[I 12].
Sur ces 141 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 76 travaillent dans la commune, soit 54 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 64,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 11 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 24,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
26 établissements[Note 7] sont implantés à Curan au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 15]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 46,2 % du nombre total d'établissements de la commune (12 sur les 26 entreprises implantées à Curan), contre 17,7 % au niveau départemental[I 16].
Agriculture
La commune est dans le Levezou, une petite région agricole située dans le centre de l'Aveyron et constituée d'un haut plateau cristallin[55]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 2].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 49 | 44 | 37 | 32 |
SAU[Note 10] (ha) | 2 834 | 3 087 | 3 159 | 2 777 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 49 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 44 en 2000 puis à 37 en 2010[57] et enfin à 32 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 35 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[58],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 834 ha en 1988 à 2 777 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 58 à 87 ha[57].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre[59]. Elle recèle un tabernacle du XVIIIe siècle de style Louis XV inscrit au titre des monuments historiques en 2008[60].
-
L'église Saint-Pierre.
-
Une de ses clés de voûte.
-
Sa nef.
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Le tabernacle du XVIIIe siècle.
-
Le monument aux morts.
-
Fontaine surmontée d'une statue de l'Immaculée Conception dans le bourg.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Blason | Écartelé, le trait du coupé ondé : au 1er de gueules à un léopard lionné d'or, au 2e d'argent à deux clés de sable passées en sautoir, au 3e d'argent à un crosseron de gueules, au 4e de sinople à une brebis d'or[61]. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Pierre Raynal), Las Salas : Alrança, Curanh, Vilafranca / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Las Salas, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 239 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-35-1, ISSN 1151-8375, BNF 36989269)
Articles connexes
Liens externes
- Dossier complet - Curan, Insee
- Curan sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Voir l'église Saint-Pierre de Curan sur le site Patrimoine Lévézou
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[56].
- Cartes
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
Site de l'Insee
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Curan » (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Curan (12307) », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Curan » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Curan » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Curan » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Curan » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aveyron » (consulté le ).
Autres sources
- « 1062 » sur Géoportail (consulté le 21 juillet 2019)..
- « Fiche communale de Curan », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Sandre, « le Vioulou »
- Sandre, « le ruisseau de Connes »
- « Les outils de gestion de la rivière », sur le site du Conseil départemental de l'Aveyron (consulté le )
- « SAGE du Viaur - Documents », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « SAGE du bassin du Viaur - synthèse de l'état des lieux », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Le syndicat mixte du bassin versant du Viaur reconnu EPAGE du bassin du Viau », sur https://www.epage-viaur.com/ (consulté le )
- « EPAGE du bassin du Viaur - actions sur le terrain », sur https://www.epage-viaur.com/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
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