Vlaams Belang

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Vlaams Belang
Image illustrative de l’article Vlaams Belang
Logotype officiel.
Présentation
Président Tom Van Grieken
Fondation
Siège Place Madou, 8 bte 9
1210 Bruxelles
Organisation de jeunesse Vlaams Belang Jongeren (nl)
Positionnement Droite[1] à extrême droite[2],[3]
Idéologie Nationalisme flamand[2],[4]
National-conservatisme[5]
Séparatisme[2],[4]
Populisme de droite[2],[6]
Conservatisme social[7]
Euroscepticisme[8]
Opposition à l'immigration
Islamophobie

Historiquement :
Néofascisme

Affiliation européenne MENL/PID
Groupe au Parlement européen ID
Adhérents 17 255[9] (2014)
Couleurs Noir et jaune
Site web vlaamsbelang.org
Présidents de groupe
Parlement européen Marco Zanni (ID)
Représentation
Députés européens
(collège électoral néerl.)
3  /  12
Députés fédéraux
(groupe néerlandophone)
18  /  87
Sénateurs
(groupe néerlandophone)
7  /  35
Députés flamands
23  /  124
Députés bruxellois
(groupe néerlandophone)
1  /  17
Conseillers provinciaux flamands
24  /  175

Le Vlaams Belang (« Intérêt flamand »), nommé Vlaams Blok (« Bloc flamand ») jusqu'au , est un parti politique belge de droite ou d'extrême droite prônant le nationalisme flamand et l'indépendance de la Flandre.

Histoire

Genèse

Aux élections du , le Vlaams Blok était une sorte de cartel réunissant deux dissidences de la Volksunie : le Vlaams Nationale Partij (« Parti national flamand ») de Karel Dillen et le Vlaamse Volkspartij (« Parti populaire flamand ») de Lode Claes. Ces deux partis s'étaient séparés de la Volksunie, le parti nationaliste flamand, à la suite d'un désaccord sur le pacte d'Egmont[10].

Karel Dillen fut le seul élu et la tendance qu'il représentait finit par prendre l'ascendant : le Vlaams Nationale Partij fusionna définitivement avec l'aile radicale du Vlaams Volkspartij pour former le Vlaams Blok. Lode Claes disparut de ce nouveau parti. Karel Dillen décrivit dans un Manifest van het rechts Vlaams-nationalisme (« Manifeste du nationalisme flamand de droite ») les conceptions fondamentales du parti.

Le , le Parlement flamand vote une motion qui condamne le programme « anti-immigrés » du Vlaams Blok.

Transformation du Vlaams Blok en Vlaams Belang

Le Vlaams Belang lors de la Coupe Sels 2015 à Merksem.

Le , lors d'un congrès réuni à Anvers, le Vlaams Blok se dissout et refonde un nouveau parti avec les mêmes personnes et essentiellement le même programme : le Vlaams Belang[11].

Le congrès faisait suite à la décision de la Cour de cassation de Belgique, le 9 novembre, de confirmer un précédent arrêt de la cour d'appel de Gand, le [12], qui condamnait pour racisme et xénophobie plusieurs associations « proches » du Vlaams Blok : Vlaamse Concentratie (VC), Nationaal Vormingsinstituut (NV) et Nationalistische Omroepstichting (NOS), à de lourdes amendes pénales et risquait d'entraîner, à court terme, une mise hors-la-loi du parti lui-même[13]. En effet, la loi dit qu'un parti que la justice qualifie de « raciste » peut se voir priver de sa dotation publique. Or le VB ne pouvait prendre le risque de voir ainsi s'échapper une partie non négligeable de ses finances[14].

Le parti change donc de nom, tout en conservant les mêmes initiales (VB) et les mêmes couleurs, le noir et le jaune, qui sont celles de la Flandre. En prévision de l'arrêt du 9 novembre, qui était attendu, le parti avait préalablement modifié ses statuts, renonçant à demander « le renvoi vers leur pays [d'origine] de larges groupes d'immigrés non-européens », et fait désormais campagne pour une non-acceptation de ceux qui « rejettent, nient ou combattent notre culture »[15].

Le président du Vlaams Blok, Frank Vanhecke, qui devrait jouer un rôle comparable dans le nouveau parti (de même que les autres figures marquantes telles que Filip Dewinter) appelait récemment[Quand ?] au départ immédiat des immigrés clandestins et à la nécessité, pour les immigrés respectant les conditions de séjour, de « s'adapter à notre manière de vivre, à notre langue et à notre culture ».

Durant la législature 2000-2006, un élu Christen-Democratisch en Vlaams (CD&V) du district de Deurne passe au Vlaams Belang devenant ainsi le tout premier échevin de ce parti.

Ascension

De 1978 à 2004, le parti a connu une ascension lente mais irrésistible jusqu'à recueillir 24 % des votes aux élections du Parlement flamand du , devenant ainsi le deuxième parti flamand, derrière le cartel CD&V/N-VA (démocrates chrétiens + nationalistes).

Aux élections du Parlement flamand du , le Vlaams Belang a recueilli 15,30 % des votes, maintenant ainsi sa place de deuxième parti flamand, derrière le CD&V (chrétiens-démocrates), et ce malgré une chute de près de 10 % de son nombre d'électeurs. Un an plus tard, aux élections fédérales flamandes, le Vlaams Belang a encore reculé en n'enlevant que 12,6 % des voix et douze sièges de députés, ce qui le place au rang de cinquième parti flamand. Son groupe au parlement européen est Europe des nations et des libertés depuis le .

Déclin

À partir de 2011, le parti commence son déclin électoral[16].

Lors des élections communales à Anvers du , le Vlaams Belang chute de 33,51 % à 10,18 % soit un recul historique de plus de 23 points[17].

Cet échec historique est dû à Bart De Wever[réf. nécessaire], leader de la N-VA, qui siphonne les voix du Vlaams Belang et remporte les élections à Anvers avec 37,68 % des voix contre 28,62 % pour la liste de cartel sp.a-CD&V emmenée par Patrick Janssens[17].

Après la victoire de Bart De Wever, le Vlaams Belang, laminé, offre ses services à la N-VA pour monter une coalition, son leader Filip Dewinter déclarant : « Le Vlaams Belang a semé pendant des décennies afin que la N-VA et Bart De Wever puissent maintenant moissonner »[18].

Dans le même temps, la section de Bruxelles du Vlaams Belang dénonce (en français) sur son site le « Frankenstein politico-médiatique NVA, produit sponsorisé par le régime, bricolé pour servir de caisse de résonance d’une partie du patronat flamand et pour réduire l’électorat du Vlaams Belang » avec un programme qui « est sur les questions de la sécurité et de l’immigration un copié-collé de celui du Vlaams Belang »[19]. Dans la foulée, le parti obtient le soutien d'un autre parti d'extrême droite européen, le Front national de Marine Le Pen[20],[21].

Aux élections de 2014, le parti perd énormément de voix et de sièges au profit de la Nieuw-Vlaamse Alliantie (N-VA)[réf. nécessaire]. En effet, le Vlaams Belang perd neuf sièges à la Chambre des représentants, n'ayant plus que trois élus. Au Parlement flamand, le parti passe de vingt à six députés. Enfin, au Parlement européen, le parti n'a plus qu'un élu, en la personne Gerolf Annemans.

Une enquête du journal Het Laatste Nieuws révèle que quinze sympathisants nazis comptent parmi les candidats du Vlaams Belang aux élections provinciales d'octobre 2019. Le parti annonce lancer une procédure disciplinaire à l'encontre de ces candidats[22].

Succès en 2019

Lors des élections fédérales, régionales et européennes du , le Vlaams Belang remporte un succès électoral, passant à 18 % des voix en Flandre[23]. Parmi les raisons qui peuvent expliquer cette victoire, le positionnement comme parti antisystème, en face de la N-VA au pouvoir depuis quatre ans, la ligne dure du parti sur la migration, le positionnement plus à gauche du parti sur le social, et l'usage massif des réseaux sociaux.

Programme et positionnement politique

La plupart des observateurs politiques situent le Vlaams Belang à l'extrême droite[24],[25].

À ses débuts, le Vlaams Blok « se revendique d'un nationalisme ethnique devant aboutir à une Europe des régions ethniques où les droits de l'individu doivent être « assujettis à la primauté de l’ensemble organique ». Le cadre est assez proche des courants nationalistes-européens développés depuis l'après-guerre, avec le soutien à la construction d'une armée européenne et la conception d'un marché unique européen certes protectionniste à l'extérieur, mais néolibéral à l'intérieur »[26].

Le parti est décrit par certaines sources comme néofasciste[27],[28],[29].

Indépendance de la Flandre

Le but premier du Vlaams Belang est la création d'un État flamand, grâce à une « sécession pacifique » avec la Belgique sur les modèles tchécoslovaque et monténégrin. Les raisons de ces désirs d'indépendance sont, selon le parti, « des différences culturelles et politiques énormes entre Flamands et Wallons »[30].

Immigration et minorités

La politique officielle d'immigration du Vlaams Belang est plus modérée par rapport à celle de l'ancien Vlaams Blok. Dans son nouveau programme, le parti appelle à l'expulsion des immigrés qui « rejettent, nient ou combattent la culture flamande ainsi que certaines valeurs européennes, notamment la liberté d'expression et l'égalité entre hommes et femmes », ce qui lui vaut d'être parfois considéré comme xénophobe et islamophobe[31],[32]. Le parti a aussi proposé de durcir les conditions d'accès aux allocations sociales pour les étrangers[33],[34]. Filip Dewinter a déclaré que les femmes portant le hidjab ont « signé leur contrat d'expulsion »[35]. Le parti est aussi pro-israélien[36], considère que Jérusalem est la capitale de l'État d'Israël et que celui-ci a le droit de se défendre contre le terrorisme islamiste[37].

Loi et ordre

Le parti voudrait appliquer une politique de tolérance zéro afin de sécuriser les villes flamandes. Le parti s'oppose aussi à la libéralisation des drogues. Citant la « surreprésentation massive des immigrants dans les statistiques de la criminalité », le parti propose d'expulser les immigrés illégaux et les criminels de nationalités étrangères[38].

Économie

Alors que le Vlaams Blok était plus porté sur l'économie mixte, le Vlaams Belang s'oriente plutôt vers le néolibéralisme[35]. En 2019, une analyse du programme économique du parti montre un net basculement vers la gauche, les propositions étant parfois proches du PTB[39].

Résultats électoraux

Parlement fédéral

Chambre des représentants

Année Voix % Sièges
1978 75 635 1,37
1  /  212
1981 66 424 1,10
1  /  212
1985 85 391 1,41
1  /  212
1987 116 534 1,9
2  /  212
1991 405 247 6,6
12  /  212
1995 475 677 7,8
11  /  150
1999 613 399 9,87
15  /  150
2003 767 605 11,59
18  /  150
2007 799 844 11,99
17  /  150
2010 506 697 7,76
12  /  150
2014 247 746 3,67
3  /  150
2019 810 177 11,95
18  /  150

Sénat

Année Voix % Sièges
1978 80 809 1,47
0  /  106
1981 71 733 1,20
0  /  106
1985 90 120 1,50
0  /  106
1987 122 953 2,0
2  /  105
1991 414 481 6,8
5  /  70
1995 463 896 7,8
3  /  40
1999 583 208 9,42
4  /  40
2003 741 940 11,32
5  /  40
2007 787 782 11,89
5  /  40
2010 491 547 7,60
3  /  40
2014
2  /  60
2019
7  /  60

Entités fédérées

Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale

Année Voix % Sièges
1989 9 006 2,06
1  /  75
1995 12 507 3,03
2  /  75
1999 19 310 31,89[40]
4  /  75
2004 21 297 34,07[40]
6  /  89
2009 9 072 17,51[40]
3  /  89
2014 3 006 5,62[40]
1  /  89
2019 5 838 8,34[40]
1  /  89

Parlement flamand

Année Voix % Sièges
1995 465 239 12,33
15  /  124
1999 603 345 15,54
20  /  124
2004 981 587 24,15
32  /  124
2009 628 564 15,28
21  /  124
2014 248 840 9,36
6  /  124
2019 783 977 18,50
23  /  124

Conseils provinciaux

Année Anvers Brabant Flamand Flandre Occidentale Flandre Orientale Limbourg
2006
25  /  84
15  /  84
14  /  84
19  /  84
15  /  75
2012
7  /  72
5  /  72
5  /  72
6  /  72
6  /  63
2018
6  /  36
3  /  36
5  /  36
6  /  36
4  /  31

Parlement européen

Résultats dans le collège néerlandophone.
Année Voix % Sièges Rang Groupe
1984 73 174 2,10
0  /  13
6e
1989 241 117 6,59
1  /  13
6e NI
1994 463 919 12,56
2  /  14
4e NI
1999 584 392 15,09
2  /  14
3e NI
2004 930 731 23,16
3  /  14
2e NI (2004-2007), ITS (2007) et NI (2007-2009)
2009 647 170 15,88
2  /  13
3e NI
2014 284 891 6,76
1  /  12
6e NI (2014-2015), ENL (depuis 2015)
2019 811 169 19,08
3  /  12
2e ID

Présidents

Controverses

Si le Vlaams Blok a été condamné pour discrimination raciste, son successeur le Vlaams Belang est lui aussi régulièrement accusé de racisme[41].

En octobre 2018, une enquête de Het Laatste Nieuws trouve quinze sympathisants nazis parmi les candidats du parti[42].

La victoire du parti aux élections communales de 2018 à Ninove a été célébrée par des saluts nazis[43].

En juin 2019, un conseiller communal du Vlaams Belang a affiché sur le réseau social Facebook son soutien à la brigade 27e SS-Freiwilligen-Grenadier-Division Langemarck[44].

Vlaams Belang (asbl)

Le Moniteur belge faisant foi, il existe une asbl homonyme Vlaams Belang (nom choisi comme un pied de nez à l'autre) constituée à Liège le , par Thierry Bodson, Marc Goblet, Vincent Grignard et Pierre Heldenbergh.

Cette asbl a pour objet la défense « des valeurs démocratique en Wallonie, en Flandre et à Bruxelles, de s'opposer à la montée des partis d'extrême droite, et de donner l'occasion à l'ensemble des citoyens de manifester leur attachement aux valeurs démocratiques »[45].

À ne pas confondre donc avec le parti politique « Vlaams Belang » qui est, de son nom complet, l'asbl Algemeen Vlaams Belang (en abrégé AVB), constituée à Bruxelles le , par Frank Vanhecke, Gerolf Annemans, Philip Dewinter et Patsy Vatlet[46].

Notes et références

  1. (en) Joe Painter et Alex Jeffrey, Political Geography, Sage, (ISBN 9781446203507, lire en ligne)
  2. a b c et d (en) Wolfram Nordsieck, « Parties and Elections in Europe », sur parties-and-elections.eu (consulté le ).
  3. « Manifestation d’extrême droite à Bruxelles contre le « pacte de Marrakech » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. a et b (en) George Wingfield, Belgium, Infobase Publishing, (ISBN 978-0-7910-9670-3, lire en ligne), p. 104.
  5. (en) Wayne C. Thompson, Western Europe 2008, Stryker Post Pubns, (ISBN 978-1-887985-98-7, lire en ligne), p. 201.
  6. (en) Peter Starke, Alexandra Kaasch et Franca Van Hooren, The Welfare State as Crisis Manager: Explaining the Diversity of Policy Responses to Economic Crisis, Palgrave Macmillan, (ISBN 978-1-137-31484-0, lire en ligne), p. 193.
  7. (en) Daniel Bèland, Nationalism and Social Policy, Oxford University Press, , p. 196.
  8. (en) « Belgians' pride in EU role quells euroscepticism », sur euobserver.com, (consulté le ).
  9. (nl) « Open VLD heeft de meeste leden en steekt CD&V voorbij », sur deredactie.be, .
  10. Pascal Delwit, La vie politique en Belgique de 1830 à nos jours, Bruxelles, éditions de l'université de Bruxelles, 2010, p. 231.
  11. AFP, « Le Vlaams Blok «raciste» change de nom », Libération, (consulté le ).
  12. « Le portail du droit belge », .
  13. AFP, « La justice belge condamne le Vlaams Blok pour «racisme» », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. B. Cadranel et J. Ludmer, « La législation concernant le financement des partis liberticides », CRISP, Courrier hebdomadaire, nos 2001-2002,‎ , p. 60 (lire en ligne).
  15. « Le Vlaams Blok renaît en Belgique après sa condamnation pour racisme », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
  16. Teun Pauwels, « Le Vlaams Belang », in Pascal Delwit, Jean-Benoit Pilet, Émilie van Haute (Eds), Les partis politiques en Belgique, Bruxelles, éditions de l'université de Bruxelles, 2011, p. 219-235.
  17. a et b « Elections 2012 » [archive du ], RTL Info, .
  18. A.L. avec Belga, « Bart De Wever futur bourgmestre d'Anvers: avec quelle coalition? », RTBF, .
  19. « Site de la section de Bruxelles du Vlaams Belang », sur vlaamsbelangbruxelles.be (consulté le ).
  20. « Marine Le Pen sur des tracts du Vlaams Belang », sur La Libre, .
  21. Johan Gulbenkian, « Alliance Front national-Vlaams Belang, Marine Le Pen à Bruxelles pour soutenir l'extrême droite flamande », sur resistances.be, .
  22. « Quinze sympathisants nazis parmi les candidats Vlaams Belang », sur RTBF Info, (consulté le ).
  23. Jean-Paul Bombaerts, « Les quatre raisons de la victoire du Vlaams Belang », sur lecho.be, (consulté le ).
  24. Jérôme Jamin, « 30 ans de lutte contre le racisme en Belgique : bilan et perspectives », La Revue Nouvelle, no 4,‎ (lire en ligne [PDF]).
  25. « Dirk Voorhoof et Ann Braeckman, De veroordeling van drie Vlaams Blok VZW's in toepassing van de antiracismewet. Implicaties voor de VRT, Université de Gand, décembre 2004 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  26. Nicolas Lebourg, « Les alliés du Front national au sein de l'Union européenne », Notes de la Fondation Jean Jaurès,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. Teun Pauwels, « Le Vlaams Belang », dans Jean-Benoit Pilet, Pascal Delwit & Emilie van Haute, Les Partis politiques en Belgique, Bruxelles, Éditions de l'Université de Bruxelles, coll. « Science politique », (ISBN 978-2-8004-1514-7, lire en ligne), p. 221.
  28. Charles Bricman, Comment peut-on être belge ?, Paris, Flammarion, coll. « Café Voltaire », , 130 p. (ISBN 9782081263147 et 2081263149, lire en ligne), p. 37.
  29. Paul Bertrand, « Le meurtrier avait de lourds antécédents », sur Le Parisien, (consulté le ).
  30. « 2. The Program: 2.1 Flemish independence », Vlaams Belang (consulté le ).
  31. Matthew Taylor, « Breivik sent 'manifesto' to 250 UK contacts hours before Norway killings », The Guardian, .
  32. Dan Bilefsky et Ian Fisher, « Across Europe, Worries on Islam Spread to Center », New York Times, .
  33. Le Vlaams Belang actualise son programme et met l'accent sur l'immigration, l'avenir.net, 10 avril 2011
  34. Le Vlaams Belang mise sur "notre pays, notre peuple, notre avenir", Skynet.be, 20 janvier 2018
  35. a et b Erik, 2005, p. 495.
  36. Cnaan Liphshiz, « Far-right Belgian party Vlaams Belang says invited to Jerusalem meet », Haaretz, (consulté le ).
  37. Jochen-Martin Gutsch, « Riding the Wave of Islamophobia: The German Geert Wilders », Der Spiegel, (consulté le ).
  38. « 2. The Program: 2.3 Crime: a strong approach », Vlaams Belang (consulté le ).
  39. Jean-Paul Bombaerts, « Le programme du Vlaams Belang? A gauche toute! », sur lecho.be, (consulté le ).
  40. a b c d et e Pourcentage selon les résultats du collège électoral néerlandophone
  41. Margaux Guyot et Michael Harvie, « Le Vlaams Belang peut-il être qualifié de parti "raciste"? », sur RTL.be, (consulté le ).
  42. Belga, « Quinze sympathisants nazis parmi les candidats Vlaams Belang », sur RTBF, (consulté le ).
  43. « Communales 2018: le Vlaams Belang fête sa victoire à Ninove par un salut nazi », sur Le Soir, (consulté le ).
  44. Nathalie Guilmin et Thi Diem Quach, « Un conseiller communal Vlaams Belang partage son idéal nazi sur Facebook », sur RTBF.be, (consulté le ).
  45. [PDF]Publication aux annexes du Moniteur belge, .
  46. [PDF]Publication aux annexes du Moniteur belge, Moniteur belge, .

Voir aussi

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Vlaams Belang.

Bibliographie

  • Hilde Coffé, « (Small) Enterpreneurs first! : Analysis of the economic discourse of the Vlaams Belang », Journal of Language and Politics, vol. 7, no 1,‎ , p. 31-52 (DOI 10.1075/jlp.7.1.02cof).

Liens externes