Vecoux
Vecoux | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Épinal |
Canton | Le Thillot |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Porte des Vosges Méridionales |
Maire Mandat |
Martial Mange 2014-2020 |
Code postal | 88200 |
Code commune | 88498 |
Démographie | |
Gentilé | Picosé(e)s |
Population municipale |
874 hab. (2016 ![]() |
Densité | 64 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 58′ 47″ nord, 6° 38′ 12″ est |
Altitude | 408 m Min. 398 m Max. 871 m |
Superficie | 13,6 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.vecoux.fr |
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Vecoux est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est. Elle marque la limite Sud de l'aire urbaine de Remiremont dont elle fait partie.
Ses habitants sont appelés les Picosés. Ce gentilé est partagé avec les voisins de Dommartin-lès-Remiremont.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Vecoux est un petit village aux abords des Hautes-Vosges traversé par la Moselle, peu avant sa confluence avec la Moselotte, à 4 km en amont de Remiremont[1]. La plus grande partie du territoire communal est constituée par la vallée encaissée du Reherrey et les deux massifs forestiers qui l'encadrent[2]. À l'extrême est, le col de Xiard (766 m) — ouvrant sur Thiéfosse — n'est pas carrossable.
Les communes limitrophes de Vecoux sont principalement Dommartin-lès-Remiremont au nord et à l'ouest, et Rupt-sur-Moselle au sud ; à l'est, Vagney et Thiéfosse partagent chacune quelque 500 m avec elle. Le village est bâti selon deux axes, la D 35 dans le sens nord-sud et la D 35A qui le relie à la nationale 66 en 2×2 voies à un kilomètre à l'ouest.
Des entreprises petites et moyennes et de nombreux artisans constituent le tissu économique. La plus grande entreprise est une fabrique d'emballages plastiques. De l’agriculture d’autrefois ne subsistent que deux exploitations, dont une biologique, préservant la ruralité du village.
Histoire[modifier | modifier le code]
Le nom du village, Vescouz, est attesté dès 1296[3].
Par décret du 10 février 1858, les deux sections de Vecoux et de Reherrey furent, sur leur demande et en raison de leur éloignement du centre du village, érigées en commune sous le nom de Vecoux. La commune est issue du Ban de Longchamp dont la seigneurie était au chapitre de Remiremont qui englobait toutes les communautés de la vallée de la Moselle. À la suite d'une décision prise par l'assemblée provinciale de Lorraine, réunie à Nancy en 1787, on mit en place, en 1788, les municipalités rurales. On créa ainsi au ban de Longchamp, la commune de Dommartin, regroupant les quatre communes de Franould, la Poirie, Vecoux et Reherrey. Au spirituel, la commune dépendait de l’église de Dommartin, doyenné de Remiremont.
Le village de Vecoux est axé sur le ruisseau de Reherrey, affluent de la rive droite de la Moselle.
Les habitants sont appelés les Picosés comme leurs voisins de Dommartin (cependant le nom complet des habitants de Vecoux est Picosés Sauvages ce qui les différencie de ceux de Dommartin) car il est dit que, pendant la guerre de Trente Ans, les paroissiens affamés de Dommartin se sont nourris d'oseille qu'ils allaient cueillir à Celles, sur la commune de Saint-Amé. Ils reçurent alors le surnom de « Pic'oseille » qui a subi quelques modifications jusqu'à nos jours.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1856. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[5].
En 2016, la commune comptait 874 habitants[Note 1], en diminution de 6,62 % par rapport à 2011 (Vosges : -2,43 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Budget et fiscalité 2016[modifier | modifier le code]
Pour 917 habitants.
- Total des produits de fonctionnement : 734 000 €, soit 801 € par habitant
- Total des charges de fonctionnement : 559 000 €, soit 610 € par habitant
- Total des ressources d'investissement : 1 066 000 €, soit 1 163 € par habitant
- Total des emplois d'investissement : 661 000 €, soit 721 € par habitant
- Endettement : 898 000 €, soit 979 € par habitant[8].
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 23,38 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 16,49 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 34,48 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,75 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 18,86 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 422 €[9].
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église Saint-Louis et son orgue[10], [11], [12],[13].
- Le monument aux morts[14], et la plaque commémorative[15].
- Source de Chaudefontaine avec une eau sortant à 21 °C[16].
- Le point de vue sur le bas de la vallée depuis le tumulus : table d'orientation et vue jusqu'au plan d'eau de Remiremont.
- La voie verte des Hautes-Vosges emprunte le parcours de la voie déclassée de la ligne SNCF Remiremont-Bussang.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Étienne Augustin Vadet[17],[18], né à Arcis-sur-Aube le 27 février 1776 et mort à Vecoux le 18 novembre 1865, était chef d'escadron au 16e chasseurs à cheval, chevalier de l'Empire[19]. Il est obligé de renoncer à la carrière des armes le 22 mai 1809 à Essling, après avoir reçu une balle autrichienne qui n'a pas pu être enlevée.
- Son frère Pierre Germain Vadet, gendre de Jean-Charles Pellerin et beau-frère de Nicolas Pellerin, imagiers d'Épinal, sous-officier dans le même régiment, a la jambe droite emportée le 21 mai 1809 sur le même champ de bataille.
- Un troisième frère, Augustin Vadet, fonde à Vecoux, en 1827, un tissage à bras qui emploiera jusqu'à 110 personnes sur les communes du Syndicat, Dommartin et Vecoux, dans des petits ateliers et dans les fermes. Augustin et Étienne Augustin Vadet reposent au cimetière du village.
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Pierre-Henri Mathieu, La Seconde Guerre mondiale dans la région d'Éloyes, Epinal, Association de recherches archéologiques et d'histoire d'Éloyes et dans ses environs, , 513 p. (ISBN 2-9513453-1-3)Le Général de gaulle dans la Région de Remiremont : le général de Gaulle a tenu à assister à l'office religieux dans l'église de Vecoux le dimanche 22 octobre 1944, p. 135
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Liste des communes des Vosges
- Pays de Remiremont et ses vallées
- Syndicat intercommunal d'assainissement du Haut-des-Rangs
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site de la mairie
- Site sur les cartes postales anciennes de Vecoux et Vecoux en images
- Vecoux sur le site de l'Insee
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Carte globale Lorraine CARMEN - DREAL Lorraine
- Inventaire national du patrimoine naturel : ZNIEFF
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- Liste des masses d'eau superficielles et des masses d'eau souterraine de la commune de Vecoux
- Présentation physique et géographique de Vecoux
- La première mention de « Vecoux » apparaît "VESCOUZ" en 1296
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- Les comptes de la Commune de Vecoux
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- L’orgue de Vecoux
- Vecoux, orgue de l'église Saint Louis
- Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 622 à 624 Présentation des orgues de l’église Saint-Louis de Vecoux
- http://vosges.orgues.free.fr/pagesorgues/LABRESSE.htm De 1923 à 1944, L'organiste de La Bresse, Camille Amet vint à Thiéfosse après la déportation]. Son fils Marc, élève de l'École Niedermeyer de Paris, fut victime de la guerre
- Synthèse des morts pour la France à Vecoux
- Plaque commémorative
- Caractéristiques de quelques sources thermales secondaires des Vosges : Source de Chaude Fontaine, pp. 2 et 3
- Source : Albert Ronsin (dir.), Les Vosgiens célèbres, Ed. G. Louis, 1990
- Jean-Marie Thiébaud, Les corps francs de 1814 et 1815 : la double agonie de l'empire, les combattants de l'impossible, L'Harmattan (ISBN 9782901952824, lire en ligne)
- Armoiries : D'azur au cor de chasse d'or, traversé en pal d'une épée haute du même, et accompagné de six molettes d'argent, trois à dextre, trois à sénestre, l'une sur l'autre ; champagne de gueules du tiers de l'écu, au signe des chevaliers.
- Livrées : les couleurs de l'écu
- Source
- « BB/29/972 page 110. », Titre de chevalier accordé à Étienne, Augustin Vadet, à la suite du décret du le nommant membre de la Légion d'honneur. Trianon (). État civil du bénéficiaire Né le à Arcis-sur-Aube., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le 4 juin 2011)