Lucie Castets
Directrice financière Ville de Paris | |
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Caen (- |
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Université Paris-Dauphine ( - Ville de Paris (depuis ) Groupe d'action financière (depuis ) Tracfin ( - Institut d'études politiques de Paris ( - Direction générale du Trésor ( - Consulat général de France à Shanghai (- |
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Parti socialiste (- |
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Lucie Castets (prononcé [ly.si kas.te][1]), née en à Caen (Calvados), est une haute fonctionnaire et professeure d’économie française.
Après des études à Sciences Po et à l'ENA, elle est nommée à plusieurs postes au sein de l'administration française, d'abord à la direction générale du Trésor puis en tant que directrice d'une des branches du service de renseignement Tracfin. Elle est ensuite recrutée à la mairie de Paris en tant que conseillère de la maire aux finances et du budget.
Elle cofonde l'association Nos services publics, consacrée à la lutte contre les coupes budgétaires et à celle contre le « caractère gestionnaire » de l'État avec les services publics.
Le , à la suite des élections législatives, elle est proposée par le Nouveau Front populaire comme candidate au poste de Premier ministre.
Jeunesse et études
Lucie Castets naît en à Caen[2] et y vit jusqu'à ses dix-huit ans. Ses parents sont psychanalystes[3].
Après des études à l'Institution Saint-Pierre de Caen, elle entre au lycée Louis-le-Grand[4], puis suit un cursus de droit public et d'économie politique à Sciences Po[4],[5], à la London School of Economics de Londres, et à l'ENA[3] où elle sort vingtième de la promotion Jean-Zay (2013)[6],[7]. Elle exprime des convictions féministes[3],[8], et tente ainsi de proposer le nom de Simone de Beauvoir pour baptiser sa promotion[9]. Elle apprend également le chinois pendant ses années étudiantes, et suit un stage intensif à l'université Fudan, à Shanghai[4], en 2006[10]. Elle pratique le tennis et est ramasseuse de balles lors du tournoi de Roland Garros de 2002[11],[12].
Carrière de haute fonctionnaire
Lucie Castets est assistante auprès de l'attaché culturel au consulat général de France à Shanghai de 2007 à 2008[10],[13].
En 2014, elle est approchée pour intégrer le cabinet ministériel du ministre de l'Économie Arnaud Montebourg, mais décline la proposition[9]. Elle travaille à la direction générale du Trésor[5],[14]. Elle est nommée en commissaire du gouvernement auprès du Bureau central de tarification[15]. Elle refuse de nouveau d'intégrer le cabinet du ministère de l'Économie, en 2016, auprès de Michel Sapin, puis en 2017 auprès de Bruno Lemaire[9].
Entre 2018 et 2020, elle dirige une section de Tracfin, le service de renseignement chargé de la lutte contre les circuits financiers clandestins, le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme[14],[16],[17].
En , elle intègre le cabinet d'Anne Hidalgo à la mairie de Paris en tant que conseillère économique[18]. En , elle est détachée dans l'emploi de directeur de la Ville de Paris et nommée directrice des finances et des achats à compter du [19]. C'est la première femme qui accède à ce poste[9].
Carrière d'enseignante
Elle est chargée de cours en économie à l'Institut d'études politiques de Paris entre 2014 et 2017[2]. En 2022, elle est nommée professeure des universités associée en économie à mi-temps à l'université Paris-Dauphine[20].
Parcours politique et militant
Premiers engagements
Lucie Castets déclare avoir été encartée au Parti socialiste (PS) entre 2008 et 2011[21], où elle est proche du courant de Martine Aubry et défend l'union de la gauche[3]. Elle travaille dans le courant « Besoin de gauche » de Pierre Moscovici et est membre du think tank « Point d'ancrage »[22],[23]. Elle soutient le mariage pour tous ainsi que l'égalité hommes-femmes et milite pour mieux redistribuer les finances mondiales[22].
Élections régionales de 2015
Au premier tour des élections régionales de 2015 en Normandie, elle figure en quatorzième position sur la liste du PS dans la section départementale du Calvados, liste conduite au niveau régional par Nicolas Mayer-Rossignol, actuel maire de Rouen[14],[24],[25],[26]. Au second tour, alors que Nicolas Mayer-Rossignol fusionne sa liste avec celles de Sébastien Jumel (Front de gauche) et de Yanic Soubien (Europe Écologie Les Verts), elle n’apparaît pas sur la liste définitive[27] puis, selon Paul Vannier, député La France insoumise (LFI), elle quitte le PS, en désaccord avec l'orientation politique du quinquennat de François Hollande[28].
Associations
Depuis 2020, elle est membre du bureau de l'Observatoire national de l'extrême droite, aux côtés notamment de Thomas Portes et Caroline Fiat (La France insoumise), ainsi que de Marine Tondelier (Les Écologistes)[14],[29]. En 2021, dans Libération, elle signe en tant que représentante du collectif et avec Saïd Benmouffok, professeur de philosophie, une tribune intitulée L'universalisme en actes peut rassembler la gauche. Celle-ci plaide pour « une nouvelle offre politique fondée sur un terreau idéologique commun », arguant que « l'union n'est pas un choix, mais une nécessité » à gauche[23].
Elle fonde avec des amis, en , le collectif Nos services publics, dont elle devient l'une des trois porte-parole[30],[31]. Ce collectif entend être « la parole de l'intérieur » afin de « mettre en lumière les dysfonctionnements et faire des propositions » pour améliorer le service public[31], lutter contre les coupes budgétaires et le caractère gestionnaire de l'administration publique en France[32]. Elle est rendue visible dans C ce soir, sur France 5, en , lorsqu'elle interpelle le ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini, en pleine affaire McKinsey[23]. Elle avait vivement critiqué les cabinets de conseils, qui « coûtent trop cher et souvent ne servent à rien », devant Stanislas Guerini sur l'usage grandissant des cabinets de conseil et le coût associé, face à ce qu'elle décrit comme une réduction du nombre de fonctionnaires aptes à réaliser ces mêmes tâches pour un coût moindre[31]. Elle publie dans la revue Alternatives économiques[33],[34],[35]. Elle plaide en 2024 pour des services publics forts et leur renforcement afin de lutter contre le RN (« Le délitement des services publics a fait partie de ce qui a nourri les votes pour le Rassemblement national »)[22].
Elle participe à la campagne d'Anne Hidalgo (PS) — dont elle est membre du cabinet à la mairie de Paris — pour l'élection présidentielle de 2022[3].
En 2023, elle s'engage contre la réforme des retraites à 64 ans[28],[22],[8]. En , elle est active au Festival des idées, qui réunit plusieurs responsables des partis de gauche, et se fait alors remarquer par ses interventions[3],[9]. Elle se rapproche de Clémentine Autain (LFI)[18].
Candidate au poste de Premier ministre
Le , à la suite des élections législatives anticipées et d'intenses discussions, le Nouveau Front populaire la propose pour le poste de Premier ministre[36],[37]. Le président Emmanuel Macron annonce qu'il ne prendra pas de décision avant la fin des Jeux olympiques de Paris[38]. Invitée le lendemain matin sur France Inter, elle juge impossible une « coalition avec le camp présidentiel du fait de désaccords profonds »[39]. Elle demande au président de « prendre ses responsabilités et de [la] nommer Première ministre »[40] et explique que les décisions de son gouvernement s'appuieraient sur « des accords projet après projet, sujet après sujet »[41] : elle se dit ouverte aux « compromis avec les autres groupes, à l'exception du Rassemblement national »[42].
Des représentants des Républicains et du Rassemblement national l'attaquent le lendemain sur sa direction des finances et la dette de la ville de Paris. Elle répond en assumant les investissements réalisés autour de la transition écologique et le logement[9],[23], et en blâmant les décisions du gouvernement sortant et ses impacts sur le budget des collectivités locales[43],[44].
Selon un sondage Elabe paru le , 58 % des Français seraient défavorables à sa nomination à Matignon[45]. Interrogée à ce sujet, Lucie Castets analyse ce sondage en expliquant : « En réalité, il y a 48 heures, j’étais totalement inconnue des Français. Aujourd’hui, 41 % disent qu'Emmanuel Macron doit me nommer. Ça veut dire que les Français souhaitent qu'on sorte de cette paralysie de la République pour répondre à leurs problèmes[46]. »
Le même jour, elle annonce qu'une des premières mesures de son gouvernement, si elle est nommée, serait un décret reportant la mise en œuvre de la réforme portant à 64 ans l’âge légal de départ à la retraite[47],[48]. Elle insiste également sur la justice fiscale, la revalorisation des salaires et le relèvement des minima sociaux[23].
Elle fait son premier déplacement de campagne le à Lille, dans le quartier de Wazemmes, et au centre hospitalier de Roubaix[49],[50],[51].
Lucie Castets se présente comme « une femme de gauche, avec de fortes convictions féministes et écologistes » mais dit n'appartenir à aucun courant spécifique, et donc se situer « au barycentre du Nouveau Front populaire »[42].
Dès l'annonce de sa désignation par le NFP, de nombreuses personnes cherchent à consulter sa page sur Wikipédia en français, alors inexistante. Après plusieurs tentatives de créations aussitôt supprimées et plusieurs débats internes, l'article est recréé le lendemain. Des médias et réseaux sociaux commentent et décryptent les processus et les tensions internes de Wikipédia[52],[53],[54],[55].
Prises de position
Politique budgétaire et fiscalité
Lucie Castets conteste le pacte de stabilité budgétaire européen et affirme que respecter la règle limitant le déficit public à 3% du PIB n'est pas un objectif à atteindre[56]. Lucie Castets propose de renégocier ce pacte[56].
En cas d'accession à Matignon, Lucie Castets prévoit d'augmenter les recettes fiscales de l'Etat de 150 milliards d'euros via des hausses d'impôts. Elle est favorable à la progressivité de l'impôt sur le revenu avec une progressivité à 14 tranches. Elle est également favorable au rétablissement de l'impôt sur la fortune (ISF), à l'élargissement de la taxation du patrimoine et à la taxation des exilés fiscaux français[56].
Conflit israélo-palestinien
Lucie Castets a désigné le Hamas comme une organisation islamiste et terroriste[57]. Dans le contexte de la guerre Israël-Hamas, elle affirme que sa priorité est « que les massacres en cours à Gaza cessent, et que les otages israéliens soient libérés »[57].
Elle estime que les propos du député LFI Thomas Portes affirmant que « les sportifs israéliens ne sont pas les bienvenus » sont « maladroits » et précise : « Aux Jeux olympiques, il faut s'assurer de la sécurité des athlètes israéliens, il n'est pas question de les mettre en danger.»[42].
Elle affirme ne pas avoir de « convictions toutes faites » sur l'utilisation du nucléaire et est consciente qu'il existe des sensibilités différentes sur ce thème au sein du NFP[57].
Elle est favorable à l'utilisation de l'article 49.3 de la Constitution pour imposer un projet de loi sans vote seulement si la loi en question « est soutenue par la grande majorité des Français »[58].
Vie personnelle
Elle est mariée et mère d’un enfant[3],[9].
Notes et références
- Prononciation en français de France standardisé retranscrite selon la norme API.
- « Mme Lucie Castets, jusqu'alors chef du département international au sein de Tracfin à Bercy, a été nommée conseillère chargée des sujets budgétaires, de la finance verte et de l'Europe, au cabinet de Mme Anne Hidalgo, maire de Paris »
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- Agence France-Presse, « Lucie Castets détaille ses premières mesures si elle était nommée à Matignon »
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Liens externes
- Naissance en mars 1987
- Naissance à Caen au XXe siècle
- Femme politique française
- Élève de l'École nationale d'administration (France)
- Élève de l'Institut d'études politiques de Paris
- Étudiant de la London School of Economics
- Étudiant de l'université Fudan
- Élève du lycée Louis-le-Grand
- Professeur français
- Enseignant à l'Institut d'études politiques de Paris
- Professeur à l'université Paris-Dauphine
- Personnalité du Parti socialiste (France)
- Haut fonctionnaire français