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Lucie Castets

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Lucie Castets
Lucie Castets en 2021.
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Directrice financière
Ville de Paris
depuis
Rédactrice (d)
Le Monde
Biographie
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Caen (Calvados)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Université Paris-Dauphine ( - )
Ville de Paris (depuis )
Groupe d'action financière (depuis )
Tracfin ( - )
Institut d'études politiques de Paris ( - )
Direction générale du Trésor ( - )
Consulat général de France à Shanghai (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Membre de
Prononciation

Lucie Castets (prononcé [ly.si kas.te][1]), née en à Caen (Calvados), est une haute fonctionnaire et professeure d’économie française.

Après des études à Sciences Po et à l'ENA, elle est nommée à plusieurs postes au sein de l'administration française, d'abord à la direction générale du Trésor puis en tant que directrice d'une des branches du service de renseignement Tracfin. Elle est ensuite recrutée à la mairie de Paris en tant que conseillère de la maire aux finances et du budget.

Elle cofonde l'association Nos services publics, consacrée à la lutte contre les coupes budgétaires et à celle contre le « caractère gestionnaire » de l'État avec les services publics.

Le , à la suite des élections législatives, elle est proposée par le Nouveau Front populaire comme candidate au poste de Premier ministre.

Jeunesse et études

Lucie Castets naît en à Caen[2] et y vit jusqu'à ses dix-huit ans. Ses parents sont psychanalystes[3].

Après des études à l'Institution Saint-Pierre de Caen, elle entre au lycée Louis-le-Grand[4], puis suit un cursus de droit public et d'économie politique à Sciences Po[4],[5], à la London School of Economics de Londres, et à l'ENA[3] où elle sort vingtième de la promotion Jean-Zay (2013)[6],[7]. Elle exprime des convictions féministes[3],[8], et tente ainsi de proposer le nom de Simone de Beauvoir pour baptiser sa promotion[9]. Elle apprend également le chinois pendant ses années étudiantes, et suit un stage intensif à l'université Fudan, à Shanghai[4], en 2006[10]. Elle pratique le tennis et est ramasseuse de balles lors du tournoi de Roland Garros de 2002[11],[12].

Carrière de haute fonctionnaire

Lucie Castets est assistante auprès de l'attaché culturel au consulat général de France à Shanghai de 2007 à 2008[10],[13].

En 2014, elle est approchée pour intégrer le cabinet ministériel du ministre de l'Économie Arnaud Montebourg, mais décline la proposition[9]. Elle travaille à la direction générale du Trésor[5],[14]. Elle est nommée en commissaire du gouvernement auprès du Bureau central de tarification[15]. Elle refuse de nouveau d'intégrer le cabinet du ministère de l'Économie, en 2016, auprès de Michel Sapin, puis en 2017 auprès de Bruno Lemaire[9].

Entre 2018 et 2020, elle dirige une section de Tracfin, le service de renseignement chargé de la lutte contre les circuits financiers clandestins, le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme[14],[16],[17].

En , elle intègre le cabinet d'Anne Hidalgo à la mairie de Paris en tant que conseillère économique[18]. En , elle est détachée dans l'emploi de directeur de la Ville de Paris et nommée directrice des finances et des achats à compter du [19]. C'est la première femme qui accède à ce poste[9].

Carrière d'enseignante

Elle est chargée de cours en économie à l'Institut d'études politiques de Paris entre 2014 et 2017[2]. En 2022, elle est nommée professeure des universités associée en économie à mi-temps à l'université Paris-Dauphine[20].

Parcours politique et militant

Premiers engagements

Lucie Castets déclare avoir été encartée au Parti socialiste (PS) entre 2008 et 2011[21], où elle est proche du courant de Martine Aubry et défend l'union de la gauche[3]. Elle travaille dans le courant « Besoin de gauche » de Pierre Moscovici et est membre du think tank « Point d'ancrage »[22],[23]. Elle soutient le mariage pour tous ainsi que l'égalité hommes-femmes et milite pour mieux redistribuer les finances mondiales[22].

Élections régionales de 2015

Au premier tour des élections régionales de 2015 en Normandie, elle figure en quatorzième position sur la liste du PS dans la section départementale du Calvados, liste conduite au niveau régional par Nicolas Mayer-Rossignol, actuel maire de Rouen[14],[24],[25],[26]. Au second tour, alors que Nicolas Mayer-Rossignol fusionne sa liste avec celles de Sébastien Jumel (Front de gauche) et de Yanic Soubien (Europe Écologie Les Verts), elle n’apparaît pas sur la liste définitive[27] puis, selon Paul Vannier, député La France insoumise (LFI), elle quitte le PS, en désaccord avec l'orientation politique du quinquennat de François Hollande[28].

Associations

Depuis 2020, elle est membre du bureau de l'Observatoire national de l'extrême droite, aux côtés notamment de Thomas Portes et Caroline Fiat (La France insoumise), ainsi que de Marine Tondelier (Les Écologistes)[14],[29]. En 2021, dans Libération, elle signe en tant que représentante du collectif et avec Saïd Benmouffok, professeur de philosophie, une tribune intitulée L'universalisme en actes peut rassembler la gauche. Celle-ci plaide pour « une nouvelle offre politique fondée sur un terreau idéologique commun », arguant que « l'union n'est pas un choix, mais une nécessité » à gauche[23].

Elle fonde avec des amis, en , le collectif Nos services publics, dont elle devient l'une des trois porte-parole[30],[31]. Ce collectif entend être « la parole de l'intérieur » afin de « mettre en lumière les dysfonctionnements et faire des propositions » pour améliorer le service public[31], lutter contre les coupes budgétaires et le caractère gestionnaire de l'administration publique en France[32]. Elle est rendue visible dans C ce soir, sur France 5, en , lorsqu'elle interpelle le ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini, en pleine affaire McKinsey[23]. Elle avait vivement critiqué les cabinets de conseils, qui « coûtent trop cher et souvent ne servent à rien », devant Stanislas Guerini sur l'usage grandissant des cabinets de conseil et le coût associé, face à ce qu'elle décrit comme une réduction du nombre de fonctionnaires aptes à réaliser ces mêmes tâches pour un coût moindre[31]. Elle publie dans la revue Alternatives économiques[33],[34],[35]. Elle plaide en 2024 pour des services publics forts et leur renforcement afin de lutter contre le RN (« Le délitement des services publics a fait partie de ce qui a nourri les votes pour le Rassemblement national »)[22].

Elle participe à la campagne d'Anne Hidalgo (PS) — dont elle est membre du cabinet à la mairie de Paris — pour l'élection présidentielle de 2022[3].

En 2023, elle s'engage contre la réforme des retraites à 64 ans[28],[22],[8]. En , elle est active au Festival des idées, qui réunit plusieurs responsables des partis de gauche, et se fait alors remarquer par ses interventions[3],[9]. Elle se rapproche de Clémentine Autain (LFI)[18].

Candidate au poste de Premier ministre

Le , à la suite des élections législatives anticipées et d'intenses discussions, le Nouveau Front populaire la propose pour le poste de Premier ministre[36],[37]. Le président Emmanuel Macron annonce qu'il ne prendra pas de décision avant la fin des Jeux olympiques de Paris[38]. Invitée le lendemain matin sur France Inter, elle juge impossible une « coalition avec le camp présidentiel du fait de désaccords profonds »[39]. Elle demande au président de « prendre ses responsabilités et de [la] nommer Première ministre »[40] et explique que les décisions de son gouvernement s'appuieraient sur « des accords projet après projet, sujet après sujet »[41] : elle se dit ouverte aux « compromis avec les autres groupes, à l'exception du Rassemblement national »[42].

Des représentants des Républicains et du Rassemblement national l'attaquent le lendemain sur sa direction des finances et la dette de la ville de Paris. Elle répond en assumant les investissements réalisés autour de la transition écologique et le logement[9],[23], et en blâmant les décisions du gouvernement sortant et ses impacts sur le budget des collectivités locales[43],[44].

Selon un sondage Elabe paru le , 58 % des Français seraient défavorables à sa nomination à Matignon[45]. Interrogée à ce sujet, Lucie Castets analyse ce sondage en expliquant : « En réalité, il y a 48 heures, j’étais totalement inconnue des Français. Aujourd’hui, 41 % disent qu'Emmanuel Macron doit me nommer. Ça veut dire que les Français souhaitent qu'on sorte de cette paralysie de la République pour répondre à leurs problèmes[46]. »

Le même jour, elle annonce qu'une des premières mesures de son gouvernement, si elle est nommée, serait un décret reportant la mise en œuvre de la réforme portant à 64 ans l’âge légal de départ à la retraite[47],[48]. Elle insiste également sur la justice fiscale, la revalorisation des salaires et le relèvement des minima sociaux[23].

Elle fait son premier déplacement de campagne le à Lille, dans le quartier de Wazemmes, et au centre hospitalier de Roubaix[49],[50],[51].

Lucie Castets se présente comme « une femme de gauche, avec de fortes convictions féministes et écologistes » mais dit n'appartenir à aucun courant spécifique, et donc se situer « au barycentre du Nouveau Front populaire »[42].

Dès l'annonce de sa désignation par le NFP, de nombreuses personnes cherchent à consulter sa page sur Wikipédia en français, alors inexistante. Après plusieurs tentatives de créations aussitôt supprimées et plusieurs débats internes, l'article est recréé le lendemain. Des médias et réseaux sociaux commentent et décryptent les processus et les tensions internes de Wikipédia[52],[53],[54],[55].

Prises de position

Politique budgétaire et fiscalité

Lucie Castets conteste le pacte de stabilité budgétaire européen et affirme que respecter la règle limitant le déficit public à 3% du PIB n'est pas un objectif à atteindre[56]. Lucie Castets propose de renégocier ce pacte[56].

En cas d'accession à Matignon, Lucie Castets prévoit d'augmenter les recettes fiscales de l'Etat de 150 milliards d'euros via des hausses d'impôts. Elle est favorable à la progressivité de l'impôt sur le revenu avec une progressivité à 14 tranches. Elle est également favorable au rétablissement de l'impôt sur la fortune (ISF), à l'élargissement de la taxation du patrimoine et à la taxation des exilés fiscaux français[56].

Conflit israélo-palestinien

Lucie Castets a désigné le Hamas comme une organisation islamiste et terroriste[57]. Dans le contexte de la guerre Israël-Hamas, elle affirme que sa priorité est « que les massacres en cours à Gaza cessent, et que les otages israéliens soient libérés »[57].

Elle estime que les propos du député LFI Thomas Portes affirmant que « les sportifs israéliens ne sont pas les bienvenus » sont « maladroits » et précise : « Aux Jeux olympiques, il faut s'assurer de la sécurité des athlètes israéliens, il n'est pas question de les mettre en danger.»[42].

Elle affirme ne pas avoir de « convictions toutes faites » sur l'utilisation du nucléaire et est consciente qu'il existe des sensibilités différentes sur ce thème au sein du NFP[57].

Elle est favorable à l'utilisation de l'article 49.3 de la Constitution pour imposer un projet de loi sans vote seulement si la loi en question « est soutenue par la grande majorité des Français »[58].

Vie personnelle

Elle est mariée et mère d’un enfant[3],[9].

Notes et références

  1. Prononciation en français de France standardisé retranscrite selon la norme API.
  2. a et b « Mme Lucie Castets, jusqu'alors chef du département international au sein de Tracfin à Bercy, a été nommée conseillère chargée des sujets budgétaires, de la finance verte et de l'Europe, au cabinet de Mme Anne Hidalgo, maire de Paris » Accès payant, sur Bulletin quotidien, (consulté le ).
  3. a b c d e f et g Service politique, « Qui est Lucie Castets, proposée par le Nouveau Front populaire pour Matignon ? » Accès libre, Le Nouvel Obs, (consulté le ).
  4. a b et c Léo Tichelli, « Qui est Lucie Castets, l’inconnue proposée par la gauche pour Matignon ? » Accès libre, Le Temps, (consulté le ).
  5. a et b La rédaction, « Lucie Castets (NFP) : la page Wikipédia de la candidate pour le poste de Premier ministre supprimée, "C'est cocasse" » Accès libre, sur Marie France, (consulté le ).
  6. « Promotion Jean Zay (2012 - 2013) : liste des élèves issus des 3 concours » Accès libre [PDF], sur ENA (consulté le ).
  7. Arrêté du 7 janvier 2014 portant affectation aux carrières des élèves de la promotion 2012-2013 « Jean Zay » de l'Ecole nationale d'administration ayant terminé leur scolarité au 31 décembre 2013 (élèves issus des concours externe, interne et troisième concours).
  8. a et b Florent Le Du, « 37 ans, féministe, fonctionnaire : qui est Lucie Castets, propulsée par le NFP vers Matignon ? » Accès libre, sur L'Humanité, (consulté le ).
  9. a b c d e f et g Eve Szeftel, Lucie Alexandre et Victor Boiteau, « Lucie Castets, une « guerrière » à la croisée des réseaux » Accès limité, sur Libération, (consulté le ).
  10. a et b balkis, « France – Qui est Lucie Castets, la nouvelle candidate pour le poste du chef du gouvernement ? » Accès libre, sur Tunisie Numérique, (consulté le ).
  11. Loraine Bourget, Chez Pol, « La toute première interview de Lucie Castets, 15 ans » Accès limité, sur Libération, (consulté le )
  12. Anthony Berthelier, « À 15 ans, Lucie Castets ramassait déjà les balles perdues... à Roland-Garros » Accès libre, sur Le HuffPost, (consulté le )
  13. « Extrait de la fiche de Mme Lucie Castets » Accès libre, sur LesBiographies.com (consulté le ).
  14. a b c et d François Blanchard, « Haute fonctionnaire, ex-conseillère d'Hidalgo : qui est Lucie Castets, la candidate au poste de Première ministre du NFP ? » Accès libre, sur BFM TV, (consulté le ).
  15. Arrêté du 14 janvier 2014 portant nomination d'un commissaire du Gouvernement auprès du Bureau central de tarification.
  16. (en) « International financial intelligence units discuss virtual assets » Accès libre, sur Bankers Online, (consulté le ).
  17. (en) « Financial Intelligence Units meet to discuss global issues surrounding virtual assets » Accès libre [PDF], sur Ministère de l'Économie et des Finances (consulté le ).
  18. a et b Lucas Sarafian, « Lucie Castets, candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon et militante des services publics » Accès libre, sur Politis, (consulté le ).
  19. « Nomination de directeur·rice·s de la Ville de Paris » Accès libre [PDF] (bulletin officiel), sur Mairie de Paris, (consulté le ), p. 1.
  20. Décret du 18 octobre 2022 portant nomination (enseignements supérieurs).
  21. « Qui est Lucie Castets, la candidate de la gauche, qui demande à Macron de la nommer à Matignon ? » Accès libre, sur France 24, (consulté le ).
  22. a b c et d « Qui est Lucie Castets, proposée par le Nouveau Front populaire pour le poste de Première ministre ? » Accès libre, sur France Info, (consulté le ).
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  50. Lucie Alexandre, « À Lille, Lucie Castets fait le premier déplacement de sa campagne pour Matignon » Accès limité, sur Libération, (consulté le ).
  51. Agence France-Presse, « Lucie Castets, candidate du Nouveau Front populaire au poste de Première ministre, sera à Roubaix samedi » Accès libre [vidéo], sur La Voix du Nord, (consulté le ).
  52. Bogdan Bodnar, « Que s'est t-il passé avec la page Wikipédia de Lucie Castets, la candidate du NFP pour Matignon ? » Accès libre, sur Numerama, (consulté le ).
  53. Thierry Noisette, « Lucie Castets proposée par le NFP pour Matignon : pourquoi Wikipédia a supprimé puis rétabli sa fiche » Accès libre, sur Le Nouvel Obs, (consulté le ).
  54. Samuel Piquet, « "Imposer sa position comme le statu quo" : Lucie Castets, illustration de la guerre d'édition sur Wikipédia » Accès limité, sur Marianne, (consulté le ).
  55. Quentin Meunier, « Lucie Castets, casse-tête pour Wikipédia » Accès libre, sur 20 Minutes, (consulté le ).
  56. a b et c Agence France-Presse, « Lucie Castets conteste le pacte de stabilité budgétaire européen, souhaite une « grande réforme fiscale » et le retour de l’impôt sur la fortune » » Accès libre, sur Le Monde, (consulté le )
  57. a b et c Virgile Guilhamet, « Lucie Castets : Hamas, Israël, nucléaire, 49.3… ce que l’on sait des positions de la candidate du NFP pour le poste de Premier ministre » Accès libre, sur La Dépêche, (consulté le )
  58. Agence France-Presse, « Lucie Castets détaille ses premières mesures si elle était nommée à Matignon » Accès libre, sur La Croix, (consulté le )

Liens externes