Utilisateur:Alphos/En cours/Creuse

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  • Ahun
    • * Les Lémovices - latin Lemovices - étaient un peuple gaulois, une de leur place forte était à Ahun. Leur nom vient de Lemo « orme » et vices « qui vainquent », et signifie « vainqueurs avec l'orme ». Ils ont aussi laissé leur nom à Limoges et au Limousin. (312)
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  • Anzême
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  • Image:Jean-Lurcat.jpg
  • Auzances
    • * Gilbert Pérol, ambassadeur de France, ( 1926-1996), était le fils de René Pérol, né et mort à Auzances, au sein d'une famille dont on suit les différentes branches - du Beaufret, Pérol,Beaufre, Chiroux, Matheron,...- depuis le 16 eme siècle dans les différentes communes de Combraille. Gilbert Pérol fut en particulier chef des services de presse de l Elysée de 1962 à 1967, secrétaire général puis directeur général d Air France de 1967 à 1982, ambassadeur en Tunisie (1982-1984) et au Japon (1984-1986), secrétaire général du ministère des affaires étrangéres (1986-1988), enfin ambassadeur à Rome ( 1988-1992). Marié à Huguette Pérol, écrivain, il avait trois fils ( Jean-Philippe, Jérôme et Hugues) (article manquant)
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  • Chamborand
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  • Chéniers
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  • Clugnat
    • Le Docteur Jean TURQUET (23)
    • Compagnon du Commandant CHARCOT sur le "Français" (60)
    • Le Docteur BELLAIGUE (20)
    • Il faisiat toutes ses tournées à pied (39)
    • Le peintre et écrivain ADRIEN VERNET (37)
    • Un grand bienfaiteur de la commune; il laissa une bourse pour secourir les miséreux et indigents de la commune, ainsi que des places dans son caveau monumental en lave de Volvic (178)
    • il laissa également une bourse pour l'édification d'une horloge au fronton de l'église (celle-ci ne fut installée qu'en 1970) (129)
    • L'homme politique Maurice THOREZ (32)
    • Il s'est réfugié au hameau des forges pendant la première guerre mondiale avec son grand-père (97)
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  • Faux-la-Montagne
    • Gaston Fanton : Le 7 mai 1956, un camion de l'armée rempli de réservistes rappelés pour la guerre d'Algérie, se rend à la Courtine, centre de regroupement avant le départ pour l'Algérie. Il est alors bloqué à la Villedieu par les habitants qui soutiennent les soldats réfractaires. Trois personnes seront condamnées pour l'exemple: René Romanet, maire de La Villedieu, Gaston Fanton, instituteur de Faux-la-Montagne, Antoine Meunier, vétéran invalide de la deuxième guerre mondiale (514)
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  • Féniers
    • nathalie peyrat: 1ere adjointe mandat 2008-2014 (47)
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  • Fransèches
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  • Gouzon
    • Les comtes de Gouzon étaient anglais, et les Gouzonnais, au Moyen Âge, bénéficiaient des droits de pêche et de chasse, ce qui a beaucoup contribué à la prospérité de la commune. (191)
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  • Le Grand-Bourg
    • * Pendant la Seconde Guerre mondiale, le château du Masgelier fut un refuge pour les enfants juifs gràce à l'organisation de Félix Chevrier. L'avocat Serge Klarsfeld et le comique Popeck y séjournèrent plusieurs mois. (235)
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  • La Celle-Dunoise
    • * Louis Lacrocq, avocat, érudit, ancien président de la Société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse, auteur de nombreux articles sur l'archéologie gallo-romaine et l'architecture religieuse du département. On lui doit une étude qui fait toujours autorité : Églises de France. Creuse, Paris Letouzey et Ané, 1934 ; ainsi qu'une imposante Monographie de La Celle-Dunoise, Guéret, Lecante (réédition en 1982). (457)
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  • La Courtine
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  • La Souterraine
    • * Etienne Bonnuel est un maçons de la Creuse de La Souterraine parti en Suède vers 1287 construire la Cathédrale d'Uppsala. (145)
    • * Verdier et Guyot sont deux constructeurs d'avions installés sur l'aérodrome de La Souterraine au début du XX ième siècle, ils participèrent au début de l'aviation dans la Creuse<ref>30 ans d'aviation dans le ciel creusois par Roland Tétard Édition Alain Sutton 2005 Page 8</ref>. (307)
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  • Lépinas
    • *Patris Jeanne, née Robert (1910-2005) institutrice de Belfort fut nommée à l'école de Lépinas de 1940 à 1942, après la Débacle. (144)
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  • Maison-Feyne
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  • Masbaraud-Mérignat
    • * Le champion cycliste Raymond Poulidor y a vu le jour le 15 avril 1936. "Poupou", qui fut surnommé durant sa carrière "L'éternel second", a en fait comptabilisé plus de victoires que de deuxièmes places, et il détient le record du nombre de podiums sur le Tour de France (8). (336)
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  • Mautes
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  • Méasnes
    • Chevalier Léonard Arnauld, seigneur de la Perrière (52)
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  • Mourioux-Vieilleville
    • * l'écrivain Pierre Michon y situe le cadre de son roman largement autobiographique «Les vies minuscules» (112)
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  • Mérinchal
    • * Guillaume de Villelume, qui a accompagné Godefroy de Bouillon à Jérusalem en 1099. (91)
    • * M. Boyer, un des assiégeants de la Bastille en 1789 (54)
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  • Peyrat-la-Nonière
    • La principale personnalité de la commune est le mathématicien Jean Favart, né en 1902 à Peyrat-la-Nonière. Il fut prisonnier de guerre, membre de l'Académies des Sciences de Belgique et il enseigna à la faculté des Sciences de Paris et à l'Ecole Polytechnique. Il mourut à Grenoble en 1965, laissant derrière lui plusieurs ouvrages mathématiques dont Cours d'analyse et Espace et Dimension. Il a donné son nom au lycée technique de Guéret. (462)
    • 1 inconnu(s) sur 1 personnalités en tout
  • Royère-de-Vassivière
    • * Jacques-Marie-Jules-Zénon Toumieux est né en 1832 à Royère et mort en 1906 dans cette même commune. Entre 1863 et 1877, il exerça les fonctions d'élu comme maire de Royère et conseiller d'arrondissement<ref>Zénon Toumieux</ref>. Il fut aussi notaire à Royère. Passionné d'histoire locale et de sylviculture, Zénon Toumieux étudie l'histoire de Royère et travaille aussi sur la généalogie des grandes famille de la commune et les seigneuries locales. Il écrit de nombreux ouvrages parmi lesquels : « Quelques familles de Royère » en 1883 et « Royère jadis, aujourd'hui » en 1886. Ce dernier a été réédité en 2OO4. (721)
    • * Félix Baudy. Ce Soldat au 63e RI, 5e Cie, est un Soldat fusillé pour l'exemple le 20 avril 1915 à Flirey, à la suite du refus collectif de sa compagnie de remonter à l'assaut, le 19 avril, de la crête de Mort-Mare (600 morts en trois jours). Réhabilité en 1934, ce militant de la Confédération générale du travail des ouvriers maçons était né le 18 septembre 1881 à Royère. Trois autres poilus ont été fusillés avec Félix Baudy : le soldat François Fontanaud de Montbron en Charente, le caporal Antoine Morange de Champagnac-la-Rivière en Haute-Vienne et enfin l'ami de Félix, Henri Prébost né à Saint-Martin-Château et qui était lui aussi maçon à Villeurbanne où il vivait<ref>Monuments aux morts pacifistes: Les 4 fusillés de Flirey : Baudy, Prebost, Morange et Fontenaud</ref>. Félix Baudy est inhumé dans le cimetière de Royère<ref>Information GenWeb</ref> et son nom est inscrit sur le monument aux morts de la commune<ref>Information GenWeb</ref>. (1350)
    • * Camille Benassy est né le 25 février 1887 au Monteil-au-Vicomte et décédé le 26 mai 1958 à Royère-de-Vassivière. Il fut notamment Maire de Royère pendant prés de 30 ans, mais aussi : maire d'Aubusson<ref>Affiche SFIO d'Aubusson. - Service Educatif des Archives Départementale de la Creuse</ref>, député socialiste de la Creuse, directeur de cabinet de Ludovic-Oscar Frossard (ministre des travaux publics), directeur de cabinet d'Albert Rivière (ministre des pensions puis des anciens combattants) dans le Gouvernement Léon Blum (1). (631)
    • * Pierre Ferrand est né le 19 mars 1913 à La Saunière (Creuse) et décédé le 25 janvier 1996 à Guéret (Creuse). Il sera député de 1956 à 1958 puis Maire de Royère de 1958 à 1989. Son nom est attaché à la création du lac de Vassivières. Il reste un des artisans du développement touristique du secteur, dont il a présidé le syndicat inter-départemental durant de nombreuses années. (419)
    • 4 inconnu(s) sur 4 personnalités en tout
  • Saint-Alpinien
    • * le peintre paysagiste contemporain Guy Vilquin réside toujours sur la commune. Il est notamment reconnu pour ses toiles sur le sujet maritime et plusieurs fresques peintes dans la salle des fêtes du village. (215)
    • 1 inconnu(s) sur 2 personnalités en tout
  • Saint-Maixant (Creuse)
    • * Philibert de La Roche-Aymon, marquis de Saint-Maixant (1613-v.1652) dit "le grand diable de Saint-Maixant", célèbre par ses excentricités, sa cruauté et sa vie dissolue, qui défrayèrent la chronique marchoise et bourbonnaise. (article manquant)
    • 1 inconnu(s) sur 2 personnalités en tout
  • Saint-Martin-Château
    • * Henri Prébost est un Soldat fusillé pour l'exemple. Il est né le 1er septembre 1884 à Saint Martin Château, il vivait à Villeurbanne où il exerçait le métier de maçon de la Creuse. Pendant la guerre de 1914-1918, Henri Prébost a été incorporé au 63e RI, 5e Cie. Il a été fusillé pour l'exemple le 20 avril 1915 à Flirey avec trois autres soldats, suite au refus collectif de sa compagnie de remonter à l'assaut de la crête de MortMare. Réhabilité par jugement de la cour spéciale de justice militaire le 30 juin 1934, Henri Prébost a été désigné par ces supérieurs pour être fusillé car il était militant du syndicat de la Confédération générale du travail fondée à Limoges en 1895. Henri Prébost et Félix Baudy son compagnon de Royère-de-Vassivière ont été rétablis dans leur honneur en 1934. Les Fusillés pour l'exemple de Flirey s'ajoutent à ceux de Vingré, Fontenoy, Fleury, Mouilly, Montauville... En quatre ans, 2 400 "poilus" auront été condamnés à mort et 600 exécutés, les autres voyant leur peine commuée en travaux forcés. Henri Prébost est enterré à Villeurbanne. (1221)
    • 1 inconnu(s) sur 2 personnalités en tout
  • Saint-Pardoux-Morterolles
    • Pascal Sevran, animateur télé, grand défenseur de la chanson française, Chanteur, parolier et écrivain : Le passé supplémentaire ( prix Roger Nimier en 1979 ) La vie sans lui, des lendemains sans fêtes...etc. 16/10/1945 mort le 9/5/2008 à Limoges. Ces dernières années, il s'était retiré dans sa propriété de Morterolles (Haute-Vienne) (350)
    • 1 inconnu(s) sur 1 personnalités en tout
  • Saint-Sulpice-le-Dunois
    • * Jules Merle de La Brugère, comte de Laveaucoupet (1806-1892), officier général qui s’illustra durant les combats de 1870. La maison qu'il possédait à Saint-Sulpice est presque contiguë à l'église, et abrite aujourd'hui un restaurant. (255)
    • * Bernard de Froment, ancien député et président du conseil général de la Creuse, possède une résidence secondaire dans un des hameaux dépendant de Saint-Sulpice-le-Dunois. (222)
    • 2 inconnu(s) sur 3 personnalités en tout
  • Saint-Sulpice-les-Champs
    • * le Docteur Eugène Jamot * - Né le 14 novembre 1879 à La Borie, hameau de la commune de Saint-Sulpice-les-Champs, il fit des études de médecine à Montpellier. En 1908 il s'installa à Sardent. Deux ans plus tard il renonça à exercer la médecine de campagne pour passer le concours d'entrée à l'École d’application du service de santé des troupes coloniales à Marseille, dite "Ecole du Pharo". Sorti en 1911 de ce haut-lieu de formation en médecine tropicale, il fit un premier séjour en Afrique Noire avant d'entrer à l'Institut Pasteur de Paris où il étudia jusqu'en 1914 en se spécialisant dans les parasitoses. A la fin de son stage il fut nommé sous-directeur de l'Institut Pasteur de Brazzaville. (744)
    • De 1916 à 1931 il se consacra à la lutte contre la trypanosomiase humaine. Plus connue sous le nom de "maladie du sommeil", cette maladie parasitaire est due à un protozoaire transmis de l'animal à l’homme par la piqûre d’une mouche (dite mouche "tsé-tsé"). Toujours mortelle en l'absence de traitement, cette maladie doit son nom au fait qu'à la phase pré-terminale les malades présentent une somnolence permanente. (450)
    • La trypanosomiase africaine a évolué au cours des siècles par grandes vagues épidémiques. L'Ouganda et le Bassin du Congo furent ravagés de 1896 à 1906. A partir de 1920 une deuxième épidémie commença à décimer l'Afrique centrale et de l’ouest. C'est cette seconde poussée qui fut efficacement combattue au Cameroun et au Burkina-Fasso par le Colonel Jamot et ses équipes. Ce succès lui valut une gloire considérable. Il fut couvert d'honneurs et proposé pour le Prix Nobel. (494)
    • Mais, en novembre 1931, au cours d'un de ses voyages entre la France et le Cameroun, le Colonel Jamot fut débarqué de force à Dakar et mis aux arrêts de rigueur. Le Ministère des Territoires d'Outre-Mer le tenait pour personnellement responsable de graves accidents thérapeutiques survenus dans le secteur de Bafia, où 700 personnes étaient devenues aveugles à la suite d'un traitement appliqué par un de ses adjoints. (428)
    • A cette époque, seuls quelques médicaments étaient efficaces. Il s'agissait de dérivés de l'arsenic, induisant de notables effets toxiques. En 1928 un de ces produits (le tryparsamide) avait été administré par un jeune médecin - de sa propre initiative et sans en référer au Colonel Jamot - à des doses triples de celles qui étaient préconisées. Le tryparsamide déclencha des névrites optiques chez près d'un millier de malades, qui devinrent aveugles. Jamot ne sut pas faire valoir son innocence, et il paya chèrement pour les actes de son subordonné. Il dut renoncer à reprendre ses campagnes au Cameroun, et passa les années suivantes à Ouagadougou dans une ambiance de suspicion permanente. (717)
    • Profondément découragé, il fit valoir ses droits à la retraite et, au début de 1936, il se retira à Sardent qu'il avait quitté 25 ans auparavant. Il y reprit avec vaillance son activité passée de médecin de campagne. Mais la rumeur publique l'avait précédé et poursuivi. Quelle que fut son immense gloire passée, il était devenu "celui qui a rendu aveugles des milliers d'africains". Malgré son dévouement, son activité ne lui permit pas de mettre fin à d'importantes difficultés financières. Et c'est un homme brisé moralement et physiquement qui mourut à Sardent le 24 avril 1937 d'un accident vasculaire cérébral. (651)
    • 'Sources' : Thèse du Docteur Marcel BEBEY EYIDI - Le vainqueur de la Maladie du Sommeil - Le Docteur Eugène Jamot (1879-1937). Préface du Docteur Louis AUJOULAT, Secrétaire d'Etat à la France d'Outre-Mer - 1950. (230)
    • * le Peintre Jules Rouffet (1862-1931) est un des grands maîtres de la peinture militaire. Il a peint aussi des paysages de Creuse ; il fait partie de l'école de Crozant (189)
    • 8 inconnu(s) sur 8 personnalités en tout
  • Sardent
    • De 1916 à 1931 il se consacra à la lutte contre la trypanosomiase humaine. Plus connue sous le nom de "maladie du sommeil", cette maladie parasitaire est due à un protozoaire transmis de l'animal à l’homme par la piqûre d’une mouche (dite mouche "tsé-tsé"). Toujours mortelle en l'absence de traitement, cette maladie doit son nom au fait qu'à la phase pré-terminale les malades présentent une somnolence permanente. (450)
    • La trypanosomiase africaine a évolué au cours des siècles par grandes vagues épidémiques. L'Ouganda et le Bassin du Congo furent ravagés de 1896 à 1906. A partir de 1920 une deuxième épidémie commença à décimer l'Afrique centrale et de l’ouest. C'est cette seconde poussée qui fut efficacement combattue au Cameroun et au Burkina-Fasso par le Colonel Jamot et ses équipes. Ce succès lui valut une gloire considérable. Il fut couvert d'honneurs et proposé pour le Prix Nobel. (494)
    • Mais, en novembre 1931, au cours d'un de ses voyages entre la France et le Cameroun, le Colonel Jamot fut débarqué de force à Dakar et mis aux arrêts de rigueur. Le Ministère des Territoires d'Outre-Mer le tenait pour personnellement responsable de graves accidents thérapeutiques survenus dans le secteur de Bafia, où 700 personnes étaient devenues aveugles à la suite d'un traitement appliqué par un de ses adjoints. (428)
    • A cette époque, seuls quelques médicaments étaient efficaces. Il s'agissait de dérivés de l'arsenic, induisant de notables effets toxiques. En 1928 l'un de ces produits (le tryparsamide) avait été administré par un jeune médecin - de sa propre initiative et sans en référer au Colonel Jamot - à des doses triples de celles qui étaient préconisées. Le tryparsamide déclencha des névrites optiques chez près d'un millier de malades, qui devinrent aveugles. Jamot ne sut pas faire valoir son innocence, et il paya chèrement pour les actes de son subordonné. Il dut renoncer à reprendre ses campagnes au Cameroun, et passa les années suivantes à Ouagadougou dans une ambiance de suspicion permanente. (720)
    • Profondément découragé, il fit valoir ses droits à la retraite et, au début de 1936, il se retira à Sardent qu'il avait quitté 25 ans auparavant. Il y reprit avec vaillance son activité passée de médecin de campagne. Mais la rumeur publique l'y avait précédé et poursuivi. Quelle que fut son immense gloire passée, il était devenu "celui qui a rendu aveugles des milliers d'africains". Malgré son dévouement, son activité ne lui permit pas de mettre fin à d'importantes difficultés financières. Et c'est un homme brisé moralement et physiquement qui mourut à Sardent le 24 avril 1937 d'un accident vasculaire cérébral. (654)
    • Sources : Thèse du Docteur Marcel BEBEY EYIDI - Le vainqueur de la Maladie du Sommeil - Le Docteur Eugène Jamot (1879-1937). Préface du Docteur Louis AUJOULAT, Secrétaire d'Etat à la France d'Outre-Mer - 1950. (224)
    • ---- (4)
    • *Alphonse Vincent (1880-1935), médecin, exerça à Sardent de 1918 à 1935. Il fut maire de Sardent et conseiller général socialiste de la Creuse. (149)
    • ---- (6)
    • *Le metteur en scène Claude Chabrol, sardentais d'origine, tourna son premier film Le Beau Serge dans la commune. (126)
    • ---- (4)
    • *Le metteur en scène Francis Girod a tourné le film L'Oncle de Russie dans la commune. (100)
    • ---- (4)
    • visitez le site de l'association Docteur Eugène Jamot : [1] (86)
    • 14 inconnu(s) sur 15 personnalités en tout
  • La Saunière
    • * C'est à La Saunière qu'est né, le 18 février 1909, René Boudard. Licencié d'histoire, agrégé d'italien, il a enseigné la langue et la littérature italienne à l'Université de Clermont-Ferrand d'abord (1956) puis à Caen (1958), à la tête de l'Institut d'Etudes Italiennes jusqu'en 1974. Historien, spécialiste de l'Histoire napoléonienne, il a participé avec Jean Tulard à la rédaction du "Dictionnaire Napoléon" (1988). Il a aussi beaucoup écrit sur l'histoire de la Creuse et de Bourganeuf en particulier ("Bourganeuf au fil des âges", 1981). Il est décédé à La Châtre (Indre) en novembre 2004. (650)
    • 1 inconnu(s) sur 1 personnalités en tout