Le Beau Serge

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Le Beau Serge

Réalisation Claude Chabrol
Scénario Claude Chabrol
Acteurs principaux
Sociétés de production Ajym Films
Coopérative générale du cinéma français
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Drame
Durée 98 minutes
Sortie 1958

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Beau Serge est un film français de Claude Chabrol, sorti en 1958.

Synopsis[modifier | modifier le code]

François, atteint de tuberculose, retourne dans son village de Sardent dans la Creuse, après des années d'absence. Il y retrouve son ami Serge en train de s’enivrer avec son beau-père, Glomaud. Yvonne, la femme de Serge, et Marie, l'autre fille de Glomaud, arrivent au café et ramènent chez eux les deux hommes saouls.

François est peiné par la brutalité de Serge à l'égard d'Yvonne, enceinte à nouveau après le décès d'un premier enfant peut-être trisomique. François va tenter de le faire arrêter de boire mais ce sera sans succès… Lors d'un bal du village, Serge humilie publiquement sa femme en courtisant Marie. François, conscient de l'indécence de son ami, se bat avec lui à l'issue du bal. François ne souhaite pas quitter le village et veut tout mettre en œuvre pour aider Serge.

Lorsque Yvonne est sur le point d'accoucher seule, François part chercher dans la neige son ami Serge. Il réussit à le ramener au foyer familial au moment où Yvonne accouche de leur enfant qui cette fois, contrairement au premier, n'est pas trisomique.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Autour du film[modifier | modifier le code]

François Truffaut le , posant devant le cinéma CinéTol à Amsterdam, où est à l'affiche Le Beau Serge.
  • Le Beau Serge est considéré comme étant le premier long métrage de la Nouvelle Vague[2],[3]
  • Le tournage s'est déroulé du au à Sardent, dans la Creuse, village où Claude Chabrol a passé son enfance pendant la guerre.
  • Le titre du film vient d'un pari entre Claude Chabrol et son ami le producteur Serge Lebeau, sur la possibilité de faire un film sur son nom.
  • Le personnage joué par Claude Chabrol est ici nommé La Truffe en référence à son ami François Truffaut dont c'était le surnom au sein de l'équipe des Cahiers du cinéma[4]. Le personnage joué par Philippe de Broca est quant à lui nommé en référence à Jacques Rivette, autre membre de l'équipe.
  • Après le court-métrage Les Mistons (1958) réalisé par François Truffaut, le Beau Serge est la deuxième collaboration à l'écran du couple formé à la ville par les acteurs Gérard Blain et Bernadette Lafont peu avant leur séparation. Répugnant à laisser sa jeune épouse, encore mineure, à se lancer dans une carrière au cinéma, Blain ne l'avait finalement autorisée à participer à ces deux tournages qu'à titre exceptionnel et par amitié pour les deux réalisateurs[4].
  • Blessé au dos consécutivement à une chute lors du tournage, Jean-Claude Brialy achètera le château de Monthyon pour y passer sa convalescence. Cette demeure, qui engloutira les cachets perçus par son propriétaire au cours de sa prolifique carrière et qu'il lèguera à la ville de Meaux, sera son havre de paix et celui de nombre de ses amis[5].

Récompense[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Serge Lebeau », sur IMDb
  2. « Claude chabrol, ses deux films » (consulté le )
  3. « Claude chabrol », sur Cinémathèque française (consulté le )
  4. a et b Bernadette Lafont, Le Roman de ma Vie, Flammarion, 1997
  5. https://www.leparisien.fr/amp/seine-et-marne-77/monthyon-77122/le-havre-de-paix-de-jean-claude-brialy-a-monthyon-sur-les-pas-de-jean-claude-brialy-a-monthyon-10-08-2015-5002107.php

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean d'Yvoire, Téléciné, no 82, Fédération des Loisirs et Culture Cinématographique (FLECC), Paris, avril-
  • Pierre Acot-Mirande & Max Lion, Téléciné, no 85, F.L.E.C.C., Paris, , fiche no 357

Liens externes[modifier | modifier le code]