Gouzon
Gouzon | |||||
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Creuse | ||||
Arrondissement | Aubusson | ||||
Intercommunalité | Creuse Confluence | ||||
Maire Mandat |
Cyril Victor 2020-2026 |
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Code postal | 23230 | ||||
Code commune | 23093 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gouzonnais, Gouzonnaises | ||||
Population municipale |
1 574 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 31 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 11′ 33″ nord, 2° 14′ 22″ est | ||||
Altitude | Min. 366 m Max. 476 m |
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Superficie | 50,03 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Gouzon (bureau centralisateur) |
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Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Creuse
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | gouzon23.com | ||||
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Gouzon (Gosom en occitan marchois) est une commune française située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine. Les habitants de Gouzon s’appellent les Gouzonnais et Gouzonnaises.
La commune de Gouzon est labellisée Village étape depuis 2008.
Géographie[modifier | modifier le code]
Géologie[modifier | modifier le code]
Gouzon se trouve au cœur d'une zone au relief plat rare par son étendue au sein du paysage vallonné du Limousin, le « bassin sédimentaire de Gouzon ». Celui-ci s'étend des hauteurs de Toulx-Sainte-Croix au nord et au plateau de Chénérailles au sud, et son point bas forme la retenue naturelle de l'étang des Landes sur la commune voisine de Lussat.
La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[1].
Situation et transports[modifier | modifier le code]
Située à 385 mètres d'altitude, à l'ouest de la micro-région de la Combraille (ou Combrailles), sur la Voueize, Gouzon est située à environ 30 km de Guéret et 35 km de Montluçon sur la Route Centre-Europe Atlantique qui relie La Rochelle et Nantes à Genève en Suisse. Il est également desservi par le train, la gare de Parsac - Gouzon étant située à 5 kilomètres à l'ouest sur la commune de Parsac. La ville est située à 13 kilomètres de l'Aéroport de Montluçon Guéret LFBK ouvert à la Circulation Aérienne Publique.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Gouzon est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le toponyme Gosom est attesté depuis le XIIe siècle. Le suffixe -om viendrait du gaulois magos, qui semble démontrer une origine celtique[6]. Gouzon se nomme Gosom en occitan[7].
Histoire[modifier | modifier le code]
Avant la conquête romaine, la Marche dépendait du pays des Lémovices. Plus tard, elle s'agrandit du pays de Combrailles.
Le premier seigneur connu de la baronnie de Gouzon est Alard de Goson. En 1279, Guy de Gouzon accorda à ce lieu des lettres de franchises qui furent confirmées le par Louis de Bourbon, duc du Bourbonnais, comte de Clermont et de la Marche. D'après la charte de franchise, les Gouzonnais sont déclarés « francs bourgeoys, exempts de tout guetz, harbans et corveez ».
Autour de Gouzon, on a retrouvé des témoignages de l’occupation préhistorique (haches à talon en schiste) et gallo-romaine (poteries sigillées, perles, boucles, collier, autel, sépultures à incinération, tegulae). Gouzon appartient à la partie de la Combraille qui fut rattachée au comté de Bourges par Charlemagne.
Le premier seigneur connu, Alard de Gouzon, apparaît dans le cartulaire de l’abbaye cistercienne de Bonlieu en 1187. Le suzerain est alors Henri II Plantagenêt, comte d’Anjou, duc d’Aquitaine (et roi d’Angleterre. Il a choisi le mari de Denise de Déols, Guy de Chauvigny, un fidèle, qui a la charge de la seigneurie voisine de Boussac.)
Les seigneurs de Gouzon auraient-ils pu aussi doter le tout proche prieuré de Grandmont, appelé Jayat ?[8]
Guy de Gouzon accorde des privilèges aux habitants du bourg en 1279 confirmés par un autre Guy de Gouzon et Louis de Bourbon, comte de la Marche en 1337, puis Pierre de Rochefort de Salvert en 1581. Gouzon était passé dans la mouvance de la seigneurie de Bourbon au début du XIIIe siècle. La famille de Gouzon a gardé la baronnie jusqu’en 1450. Ensuite les familles Brandon, de Cluis, Fricon, La Fin sont coseigneurs, puis François de Durat en 1615. Par mariage de sa petite fille, la seigneurie passa à Toussaint d’Oiron en 1654. Henri-François de Ligondès en acheta une partie en 1770 à M. de Fénis.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].
En 2018, la commune comptait 1 574 habitants[Note 2], en augmentation de 0,96 % par rapport à 2013 (Creuse : −2,79 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Sports[modifier | modifier le code]
Le club de football de la ville est l'Avenir Sportif de Gouzon.
Économie[modifier | modifier le code]
- Fromagerie au hameau de Laugère (Le gouzon est aussi un fromage fabriqué en Limousin).
- Cristallerie.
- Usine "Les Comtes de la Marche" (production et confection de gâteaux).
- Un supermarché de l'enseigne Carrefour Market.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Martin du XIIIe siècle, clocher couvert en tavaillons.
Inscrit MH (1933)[13].
- Église Saint-Nicolas des Forges (5 km) : fresques médiévales, du IXe au XIIIe siècle.
Classé MH (1969) et
Inscrit MH (1973)[14].
- Maison située au 1 place de l’Église.
Classé MH (2003)[15].
- Site de pêche à la mouche (Étang de Grands-Champs).
- Réserve naturelle nationale de l'étang des Landes (7 km) : sur 166 ha, classée réserve naturelle nationale[16]. C’est un observatoire ornithologique.
- Golf.
- Camping 2 étoiles.
- Gare de Parsac - Gouzon.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Les comtes de Gouzon étaient anglais, et les Gouzonnais, au Moyen Âge, bénéficiaient des droits de pêche et de chasse, ce qui a beaucoup contribué à la prospérité de la commune.
- René Sappin des Raynaud (1878-1951), architecte, né à Gouzon.
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blason | D'azur au croissant d'argent sur monté de deux étoiles d'or rangées en fasce ; au chef d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- D. Dussot, Carte archéologique de la Gaule, Creuse, dir. M.Provost, Paris, 1989, p. 134-5.
- M. Joullieton, Histoire de la Marche et du pays de Combraille, Guéret, 1814, 2 tomes, p. 95.
- A. Lecler, Dictionnaire topographique, archéologique et historique de la Creuse, (1902), Marseille 1994, p. 307-8.
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- « Didacticiel de la règlementation parasismique > Département : 23 > Commune : GOUZON - Le Plan Séisme », sur www.planseisme.fr (consulté le 11 mars 2020)
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- Marcel Villoutreix, « La toponymie limousine d'origine antique », Bulletin de l'Association Guillaume Budé, vol. I, no 1, , p. 34-43 (ISSN 2275-5160, lire en ligne)
- « I.E.O. - Toponimia occitana », sur Framacarte.org ; carte des toponymes des régions occitanes par l'Institut d'Estudis Occitans
- Prieurés du Limousin, Jayat
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Notice no PA00100083, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00100084, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA23000010, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Ministère de l’écologie