Villelongue-de-la-Salanque

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Villelongue-de-la-Salanque
Villelongue-de-la-Salanque
Vue sur une rue de la commune.
Blason de Villelongue-de-la-Salanque
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Perpignan
Intercommunalité Perpignan Méditerranée Métropole
Maire
Mandat
Whueymar Deffradas
2020-2026
Code postal 66410
Code commune 66224
Démographie
Gentilé Villelonguets, Villelonguettes
Population
municipale
3 301 hab. (2021 en augmentation de 0,61 % par rapport à 2015)
Densité 458 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 43′ 43″ nord, 2° 59′ 05″ est
Altitude Min. 5 m
Max. 15 m
Superficie 7,21 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Villelongue-de-la-Salanque
(ville isolée)
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Perpignan-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Villelongue-de-la-Salanque
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Villelongue-de-la-Salanque
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Villelongue-de-la-Salanque
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Villelongue-de-la-Salanque

Villelongue-de-la-Salanque Écouter est une commune française située dans le nord-est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Villelonguets. La graphie Villelongais est incorrecte et se rapporte aux habitants d'une autre commune (Villelongue-dels-Monts). Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Têt et par deux autres cours d'eau.

Villelongue-de-la-Salanque est une commune rurale qui compte 3 301 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Villelongue-de-la-Salanque et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Villelonguets ou Villelonguettes.

Ce village est situé dans le « pays » (comarca) du Roussillon. Son nom catalan est Vilallonga de la Salanca et ses habitants sont appelés en catalan des Vilallonguets. La commune est devenue au cours des dernières années la banlieue de la deuxième couronne de Perpignan et s'est urbanisée.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Villelongue-de-la-Salanque se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 8 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département La commune fait en outre partie du bassin de vie de Canet-en-Roussillon[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[2] : Sainte-Marie-la-Mer (2,7 km), Canet-en-Roussillon (3,1 km), Torreilles (3,1 km), Bompas (4,2 km), Claira (4,3 km), Saint-Laurent-de-la-Salanque (5,1 km), Pia (5,5 km), Cabestany (6,3 km).

Sur le plan historique et culturel, Villelongue-de-la-Salanque fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[3] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[4].

Communes limitrophes de Villelongue-de-la-Salanque[5]
Claira Torreilles
Bompas Villelongue-de-la-Salanque[5] Sainte-Marie-la-Mer
Perpignan Canet-en-Roussillon

La ville la plus proche est Perpignan, à 9 km de distance.

Situation de la commune.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

L'altitude du village est de 8 mètres[6].

La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[7].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 603 mm, avec 5,3 jours de précipitations en janvier et 2,4 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Canet-en-Roussillon à 3 km à vol d'oiseau[10], est de 15,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 658,3 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[14],[15],[16].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Villelongue-de-la-Salanque est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[17],[I 2],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Villelongue-de-la-Salanque, une unité urbaine monocommunale[I 3] de 3 254 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 4],[I 5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 6],[I 7].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (85,7 %), zones urbanisées (14,3 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La ligne 5 du réseau urbain Sankéo relie la commune à la gare de Perpignan depuis Sainte-Marie-la-Mer.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Villelongue-de-la-Salanque est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[20],[21].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt. La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Perpignan-Saint-Cyprien, regroupant 43 communes du bassin de vie de l'agglomération perpignanaise, un des 31 TRI qui ont été arrêtés le sur le bassin Rhône-Méditerranée. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[22],[23].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[24]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[25].

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations[26].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Sur le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le barrage de Caramany sur l'Agly ou les barrages des Bouillouses et de Vinça sur la Têt[27].

Toponymie[modifier | modifier le code]

En catalan, le nom de la commune est Vilallonga de la Salanca[28].

Histoire[modifier | modifier le code]

Villelongue-de-la-Salanque est une ancienne commune médiévale puisqu'on retrouve la trace du nom de « Villa longa » en 934. Le nom Salanque a été joint au nom de la commune au XIVe siècle et surtout dès le XVIIe siècle.

Le lieu est mentionné en 981 dans un précepte du roi Lothaire en faveur de l'abbaye de Saint-Génis-des-Fontaines, qui y possédait un alleu « à Villelongue sur le fleuve Têt ». Par la suite, une famille de Vilallonga semble avoir détenu la seigneurie dès le XIe siècle et sans doute jusque dans le courant du XIIe siècle[6].

La commune est construite en colimaçon autour de son église et des fortifications sont apparues au XIVe siècle.

Un seigneur de Villelongue est présent en 1319. Le majordome du roi de Majorque Pierre de Bellcastell reçoit des droits de justice sur Villelongue de la Salanque et son fils François est le premier seigneur dont on a une preuve formelle. Au cours du temps, le village a appartenu à l'Espagne comme en 1375 où il s'était rallié au royaume d’Aragon.

Au XVe siècle, la Famille Oms remplace la seigneurie de Villelongue.

Villelongue-de-la-Salanque est occupée par Louis XI en 1477 et par les troupes françaises en 1564.

En , le roi de France Louis XIV confisque les terres du seigneur et les donna au comte de Noailles en pour servir à l'entretien de la garnison de Perpignan[29].

En 1906, la querelle des inventaires provoque à Villelongue-de-la-Salanque d'importantes émeutes nécessitant l'intervention en ville des gendarmes, de deux compagnies du 100e de ligne et d'une compagnie du 24e régiment d'infanterie coloniale. Il est nécessaire de détruire la porte de l'église à la hache et de venir à bout d'un incendie de soufre allumé à l'intérieur par les fidèles ayant eu pour effet d'intoxiquer à la fois les forces de l'ordre et les manifestants. L'inventaire ne peut ensuite pas avoir lieu, le mobilier de l'église ayant été dissimulé au préalable dans les environs[30].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie de Villelongue-de-la-Salanque

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Aristide Martre    
Justin Riu    
Émile Cortale dit « Milou »    
René Macabies    
Germain Vignau DVD  
José Lloret DVD Cadre supérieur
En cours Whueymar Deffradas[31] SE  

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie ancienne[modifier | modifier le code]

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1378 1515 1553 1643 1709 1720 1730 1755 1767
31 f59 f17 f22 f70 f81 f73 f118 f327 H
1774 1789 1790 - - - - - -
73 f102 f342 H------
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Note :

  • 1553 : un autre relevé donne 36 f.

Démographie contemporaine[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].

En 2021, la commune comptait 3 301 habitants[Note 4], en augmentation de 0,61 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
446456514605571581627780889
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8598169039721 0051 0411 0931 1451 194
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2441 3041 2841 2981 2791 3901 3751 2821 406
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 5401 6421 5482 0272 1392 4612 8562 9123 229
2017 2021 - - - - - - -
3 2543 301-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[36] 1975[36] 1982[36] 1990[36] 1999[36] 2006[37] 2009[38] 2013[39]
Rang de la commune dans le département 32 39 34 37 39 37 37 36
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement[modifier | modifier le code]

Il y a sur la commune 2 établissements scolaires:

  • l'école maternelle Jean de La Fontaine
  • l'école primaire Jules Ferry

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête patronale : [40].

Santé[modifier | modifier le code]

Il y a à Villelongue-de-la-Salanque un médecin généraliste, un chirurgien-dentiste et une pharmacie[41].

Sports[modifier | modifier le code]

Équipements

La commune dispose des équipements sportifs suivants :

  • un court de tennis ;
  • un parcours sportif/santé ;
  • une salle polyvalente ;
  • un terrain de rugby ;
  • un terrain de football.
Événements

Au mois d'avril a lieu une course pédestre hors stade de 10 km, nommée la course de l'artichaut ou "Carxofa". Cette course fait partie du calendrier des courses hors stade du département des Pyrénées-Orientales. Elle a lieu au mois d'avril. La particularité de cette course, qui existe depuis 1996, est que chaque coureur inscrit à la compétition, repart avec des artichauts et des légumes du village[42].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 1 341 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 3 268 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 930 [I 8] (19 350  dans le département[I 9]). 45 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 6] (42,1 % dans le département).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 10] 8,9 % 10,5 % 12 %
Département[I 11] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 12] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 965 personnes, parmi lesquelles on compte 74,6 % d'actifs (62,6 % ayant un emploi et 12 % de chômeurs) et 25,4 % d'inactifs[Note 7],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 13]. Elle compte 428 emplois en 2018, contre 381 en 2013 et 379 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 240, soit un indicateur de concentration d'emploi de 34,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,9 %[I 14].

Sur ces 1 240 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 304 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 87,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,4 % les transports en commun, 6,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

209 établissements[Note 8] sont implantés à Villelongue-de-la-Salanque au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 17].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 209 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
16 7,7 % (8,7 %)
Construction 46 22 % (14,3 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
42 20,1 % (30,5 %)
Information et communication 3 1,4 % (1,9 %)
Activités financières et d'assurance 3 1,4 % (3 %)
Activités immobilières 14 6,7 % (6,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
34 16,3 % (13 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
29 13,9 % (13,9 %)
Autres activités de services 22 10,5 % (8,5 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 22 % du nombre total d'établissements de la commune (46 sur les 209 entreprises implantées à Villelongue-de-la-Salanque), contre 14,3 % au niveau départemental[I 18].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[43] :

  • Soc Gestion Ctre Interpretation - Sogecie, gestion des sites et monuments historiques et des attractions touristiques similaires (1 429 k€)
  • NF Renov 66, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (254 k€)
  • Hestia, aide à domicile (168 k€)
  • Vaquette, boulangerie et boulangerie-pâtisserie (144 k€)
  • SAS Laura Tarbouriech, location de terrains et d'autres biens immobiliers (95 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans la « plaine du Roussillon », une petite région agricole occupant la bande côtière et une grande partie centrale du département des Pyrénées-Orientales[44]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la culture de fleurs et/ou horticulture diverse[Carte 3].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 170 112 53 34
SAU[Note 11] (ha) 755 556 257 163

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 170 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 112 en 2000 puis à 53 en 2010[46] et enfin à 34 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 80 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 73 % de ses exploitations[47],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 755 ha en 1988 à 163 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 4 à 5 ha[46].

L'activité de la commune est orientée sur la culture des fruits (abricotiers notamment) et légumes dont plus spécialement l’artichaut. À l'origine, la terre était davantage utilisée pour la vigne qui a peu à peu a été en partie remplacée par les cultures maraîchères.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments et lieux touristiques[modifier | modifier le code]

  • El Portalet (en cours de rénovation)[Quand ?].
  • L'église Saint-Marcel de Villelongue-de-la-Salanque, en partie romane et à tour carrée.

Elle a été construite au XIIe siècle sous la forme d’une forteresse avec l'autorisation du roi d'Aragon Pierre Ier. Son clocher date de 1508. Elle contient deux monuments funéraires de 1324 et de 1449 inscrits aux monuments historiques. Reconstruite au XIXe siècle dans un style du XVe siècle, elle est consacrée le par Mgr Caraguel, évêque de Perpignan[6].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Miquel Aymar (?-1894) : religieux et écrivain mort à Villelongue, traducteur officiel en catalan de la bulle Ineffabilis de 1854, publiée à Perpignan en 1889 et auteur de la Novena de Sant Josep Patró de la Bona mort ;
  • Sasha Stone (1895-1940) : photographe allemand ayant vécu à Villelongue en 1940[48] ;
  • André Tourné (1915-2001) : homme politique né à Villelongue ;
  • Jean Serre (1936-1989) : joueur de rugby à XV, né à Villelongue, champion de France en 1955 avec l'USAP ;
  • Joan-Pere Pujol (1946-) : écrivain, auteur de plusieurs livres concernant l'occultisme et le catalanisme, a été secrétaire de mairie à Villelongue[49] ;
  • Michel Azama (1947-) : écrivain et dramaturge français, né à Villelongue ;
  • David Marty (1982-) : rugbyman international, a débuté au club de Villelongue ;
  • Joueur du Grenier (1982-) : Youtuber français[pourquoi ?].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Villelongue-de-la-Salanque Blason
Fascé vivré d'azur et d'or de huit pièces.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[45].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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Références[modifier | modifier le code]

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Autres sources[modifier | modifier le code]

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