Saint-Ours (Savoie)

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Saint-Ours
Saint-Ours (Savoie)
Vue générale.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Chambéry
Intercommunalité Communauté d'agglomération Grand Lac
Maire
Mandat
Louis Allard
2020-2026
Code postal 73410
Code commune 73265
Démographie
Gentilé Saint-Oursiens
Population
municipale
731 hab. (2021 en augmentation de 16,96 % par rapport à 2015)
Densité 159 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 45′ 30″ nord, 5° 59′ 21″ est
Altitude Min. 432 m
Max. 690 m
Superficie 4,59 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Annecy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aix-les-Bains-1
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Ours
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Saint-Ours

Saint-Ours [sɛ̃.t‿uʁs] est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie du canton d'Albens dans l'Albanais.

Géographie[modifier | modifier le code]

Vue en direction du lac du Bourget.

Saint-Ours est située à 7 km d'Albens et de Grésy-sur-Aix et à 9 km d'Alby-sur-Chéran.

L'accès à l'A41 est à 9 km en direction de Chambéry et à 13 km en direction d'Annecy.

Saint-Ours est desservie par les gares d'Albens et de Grésy-sur-Aix, toutes deux situées à 7 km du village.

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

  • Bassa,
  • La Bottaz
  • Chez Bouchet
  • Chef Lieu
  • l'Ecluse
  • La Forêt
  • Chez Jean Rey
  • Les Mas
  • Remollard
  • Les Roberts
  • Sur les Bois
  • Vingerel
  • La Millière
  • Le Marterey

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Ours est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Annecy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (83,5 %), forêts (10,9 %), prairies (5,7 %)[6].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations anciennes[modifier | modifier le code]

  • terra Sancti Ursi 1024
  • Santursum 1581
  • Saint Ours en Savoye 1731
  • Appellation révolutionnaire : La Forêt d'Ours 1793

Étymologie[modifier | modifier le code]

Saint Ours est mentionnée dans une bulle d'Innocent IV de 1250, énumérant les diverses possessions de l'abbaye d'Ainay. Le saint patron est saint Ours (Ursus en latin) soldat de la légion thébaine martyr avec saint Victor, à Soleure, sous Maximien[7].

La commune de Saint Ours honore le saint martyr de Soleure et non pas d'Aoste. Ce soldat de la Légion Thébéenne, mentionné par Saint Eucher dans la Passio Agaunensium Martyrium, échappa au massacre d'Agaune dans le Valais, où périt son chef, le primicier Saint Maurice. Il fut décapité plus tard avec son compagnon Saint Victor. Son corps fut jeté dans l'Aar. Il est généralement représenté en chevalier tenant un bouclier timbré de la croix et un gonfanon.

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Sant-O, selon la graphie de Conflans[8].

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Circonscriptions administratives depuis la Révolution[modifier | modifier le code]

Ancienne Province de Savoie au XVIIIe siècle. Province de Rumilly, mandement de La Biolle (1816-1818). Province de Genevois, mandement d'Albens (1818-1837). Province de Savoie Propre, mandement d'Albens (1837-1860).

Les maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 2014 Ferdinand Grillet ... ...
mars 2014 En cours Christian Rebelle    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Sous l'Ancien régime[modifier | modifier le code]

Sous l'Ancien régime, le dénombrement des populations se fait généralement par feux, c'est-à-dire par foyers. Le nombre de personnes habitant sous un même toit variant beaucoup suivant celui d'ascendants et d'enfants, ces données sont donc relatives, mais donnent néanmoins une idée de l'évolution démographique.

  • 905 habitants en 1561
  • 267 en 1776

Depuis la Révolution[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].

En 2021, la commune comptait 731 habitants[Note 3], en augmentation de 16,96 % par rapport à 2015 (Savoie : +3,33 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
333298364360494458484510518
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
573563518510506524503433417
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
385382385364303280265239232
1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 2021
313344374478494541613723731
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Randonnée de la Coopérative laitière le premier week-end de juillet.

VTT ou pédestre, différents parcours de 5 à 40 km, avec découverte de fermes et du terroir, et repas midi et soir.

Fête de la batteuse le premier week-end d'août.

Battage à l'ancienne, repas champêtres (midi et soir) et de nombreuses autres animations pour tous les âges.

Mouvement associatif[modifier | modifier le code]

  • « Les Amis du village » est une association regroupant des jeunes de plus de 16 ans et participant à la vie de la commune tout en organisant des sorties culturelles et/ou sportives tout au long de l'année.
  • « Ours en plus » est une association qui a pour objectif d'organiser des activités diverses pour tous les habitants du village : cours de danse, de guitare, organisations ponctuelles (fête de la musique, séances de découverte d'activités diverses sportives ou culturelles).

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture, élevage, artisanat, commerce et tourisme (gîtes, chambres d'hôtes, table d'hôte).

Religion[modifier | modifier le code]

Circonscriptions ecclésiastiques actuelles[modifier | modifier le code]

Diocèse : Genève du Moyen Age à la Révolution, puis de Chambéry et Genève de 1802 à 1820, et de Chambéry depuis 1820. Archidiaconé : Doyenné : Paroisse : unie à celle de Mognard de 1803 à 1828.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Église Saint-Ours.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église placée sous le patronage de saint Ours, un des lieutenants de saint Maurice d'Agaune[13]. Le nouvel édifice, de style néogothique, est construit selon les plans de l'architecte Duverney, entre 1866 et 1867. Elle est consacrée en 1869[14].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Le , le tueur en série Joseph Vacher assassina puis viola la veuve Morand, 58 ans

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Ours Blason
De sinople à la bande d'or frettée de gueules[15].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Annecy », sur insee.fr (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  7. Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 429..
  8. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 22
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
    .
  9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  13. Félix Bernard, L'Abbaye de Tamié, ses granges (1132-1793), Imprimerie Allier, , 307 p., p. 130.
  14. Françoise Dantzer, Les Bauges : Terre d'art sacré, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 251 p. (ISBN 978-2-84206-272-9, lire en ligne), p. 80.
  15. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.