La Biolle

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La Biolle
La Biolle
Vue de la commune depuis la Chambotte.
Blason de La Biolle
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Chambéry
Intercommunalité Communauté d'agglomération Grand Lac
Maire
Mandat
Julie Novelli
2020-2026
Code postal 73410
Code commune 73043
Démographie
Gentilé Biollans
Population
municipale
2 896 hab. (2021 en augmentation de 22,35 % par rapport à 2015)
Densité 222 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 45′ 24″ nord, 5° 55′ 47″ est
Altitude Min. 300 m
Max. 849 m
Superficie 13,04 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine La Biolle
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Aix-les-Bains-1
Législatives Première circonscription
Localisation
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La Biolle
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La Biolle
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La Biolle

La Biolle est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie du pays de l'Albanais.

Géographie[modifier | modifier le code]

La Biolle au pied de la Chambotte.

La Biolle se situe entre Albens et Grésy-sur-Aix au pied du massif de la Chambotte, à 8 km d'Aix-les-Bains et 14 km de Rumilly.

Sa superficie est de 13,04 km2.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

La Biolle est limitrophe de trois communes.

Rose des vents Entrelacs Rose des vents
Brison-Saint-Innocent N
O    La Biolle    E
S
Grésy-sur-Aix

Logement[modifier | modifier le code]

705 logements :

  • 88,8 % de résidences principales ;
  • 5,8 % de résidences secondaires ;
  • 5,4 % de logements vacants ;
  • 85,3 % de maisons ;
  • 12,9 % d'appartements ;
  • 1,8 % d'autres types de logements ;
  • 94 % de propriétaires ;
  • 20,3 % de locataires.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 19,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 231 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mognard », sur la commune d'Entrelacs à 4 km à vol d'oiseau[3], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 280,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records MOGNARD (73) - alt : 340m, lat : 45°45'43"N, lon : 5°57'25"E
Records établis sur la période du 01-07-1984 au 31-12-2020
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −2 −1,8 0,8 3,9 8,3 11,9 13,2 13 9,6 6,4 1,8 −1,2 5,3
Température moyenne (°C) 1,8 3,1 7 10,5 14,7 18,5 20,4 20 15,9 11,6 5,9 2,4 11
Température maximale moyenne (°C) 5,6 8 13,2 17 21,2 25,1 27,5 27 22,2 16,8 10,1 6 16,6
Record de froid (°C)
date du record
−20
07.01.1985
−16,9
05.02.12
−13
01.03.05
−7
08.04.03
−2,5
05.05.1991
1,1
01.06.06
4,7
17.07.00
3
30.08.1998
−0,5
30.09.1995
−7
31.10.1997
−14
27.11.05
−15,4
27.12.10
−20
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
17,1
08.01.11
20,1
28.02.19
25
22.03.1990
29,5
21.04.18
33,1
24.05.09
37,7
27.06.19
38,4
31.07.20
39,5
13.08.03
32,4
14.09.20
27
02.10.1985
21,6
02.11.20
21
07.12.00
39,5
2003
Précipitations (mm) 100,2 83,5 93,9 96,6 108,5 107,6 98,3 112,9 113,1 125,1 117,6 122,8 1 280,1
Source : « Fiche 73158001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Biolle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Biolle, une unité urbaine monocommunale[10] de 2 578 habitants en 2017, constituant une ville isolée[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,5 %), zones agricoles hétérogènes (28,7 %), prairies (20,5 %), zones urbanisées (11,3 %), zones humides intérieures (2 %)[15].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La forme Betula est attestée pour la paroisse au XVIIIe siècle[16],[17]. Elle dérive en La Biolle.

Le nom de la Biolle trouve son origine dans le mot latin Betula, mais qui possède une origine celtique. Ce dernier désigne boule ou bouleau[18],[16],[19]. En francoprovençal, on l'écrit Biôla[18] ou Byola[17].

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit La Byôla, selon la graphie de Conflans[20].

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1805 1806 Pacoret[21]    
..... .... ...... ... ...
1865 1874 François Reinier ... ...
1874 1876 Claude Michaud ... ...
1876 1899 François Reinier ... ...
1899 1902 Augustin Bernard ... ...
1902 1911 François Collomb ... ...
1911 ... Pierre Calloud ... ...
... ... ... ... ...
1922 1937 Chrysostôme Rosset ... ...
... ... ... ... ...
... ... Jean-François Paris ... ...
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1977 mars 1983 François Granger ... ...
mars 1983 mars 2001 Jean-Pierre Ginet ... ...
mars 2001 mars 2008 Jacques Pernoud ... ...
mars 2008 mai 2016
(démission)
Jean-Pierre Ginet ... ...
1er juin 2016 mai 2020[22] Blandine Bellanca ... ...
mai 2020 En cours Julie Novelli ... Éducatrice sportive spécialisée
6e vice-présidente de la CA Grand Lac[23] (2020 → )

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].

En 2021, la commune comptait 2 896 habitants[Note 2], en augmentation de 22,35 % par rapport à 2015 (Savoie : +3,33 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
9289501 0211 1551 4601 7241 4771 3701 866
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
1 4651 4651 3541 3491 2731 2291 2161 1701 150
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
1 1221 1181 1451 030890955860812861
1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017 2021 -
1 0741 3531 7602 0952 1432 2012 5782 896-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

1er mai : depuis plus de 30 ans la foire de La Biolle est renommée avec plus de 10 000 visiteurs. Au cours du temps, elle s'est transformée en une foire moins agricole mais plus artisanale et surtout pour une brocante qui rencontre un énorme succès.

La fête à l'ancienne est un événement annuel de la ville de La Biolle, elle consiste à rassembler les habitants des différents hameaux du village qui doivent être habillés à la mode d'antan et organiser plusieurs jeux ainsi qu'un concours de char (le hameau ayant le plus beau obtient le titre pour l'année).

Le Festival du cinéma rural de La Biolle a lieu depuis 25 ans le troisième week-end de novembre. Cette manifestation cinématographique propose chaque année des films, des débats et des rencontres autour du thème de la ruralité. Le festival accueille près de 2 000 spectateurs et fêtera en 2009 sa 25e édition[28].

Économie[modifier | modifier le code]

  • 2 143 habitants ;
  • 135 hab./km2 ;
  • chômage : 8.3 % ;
  • revenu moyen par ménage (2004) : 17 725 euros/an ;
  • 13 entreprises.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le Château de Montfalcon : Le château de Montfalcon est un ancien château fort, du XIIIe siècle, dont les ruines se dressent sur un mamelon, à 542 m d'altitude, au-dessus du hameau de Montfalcon, dominant au nord l'Albenche, à 2,4 km au sud-ouest du bourg. Il fut le centre de la seigneurie de Montfalcon, érigée en baronnie, et siège de la châtellenie de Montfalcon.
  • Le Château de Longefan : Le château de Longefan est une ancienne maison forte, remaniée à la fin du XVe siècle, qui se dresse, à 450 m d'altitude, entre les hameaux des Plagnes et de Troissy, au pied de la montagne de la Biolle. Le château de Longefan est situé à l'ouest du village au pied de la montagne de la Biolle. Il servait à l'origine à contrôler les voies de circulation qui permettaient de se rendre d'Antoger (près d'Aix-les-Bains) vers Saint-Germain-la-Chambotte, commune voisine. Il fut le centre de la seigneurie de Longefan.
  • L'église Notre-Dame-de-l’Assomption construite en 1850.
  • La Maison forte de Roasson (1412).
  • Les Maisons fortes de Villette et des Plagnes ayant appartenu à la famille Michaud.
  • La Maison forte de la Mollière (1400), ayant appartenu à la famille de La Balme.
  • La Châtaigneraie.
  • La Montagne de la Biolle.
  • La Grotte de Savigny.
  • Le Marais des Villards.
  • Le Marais du Parc.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Clément Marot.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de La Biolle

Les armes de La Biolle se blasonnent ainsi :

D'or à un bouleau d'argent feuillé de sinople, accostés de deux autres plus petits, le tout posé sur un mont du même, au franc-canton de gueules à la croix d'argent.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno, André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes : Aix-les-Bains et ses environs - Les Bauges - La Chartreuse - La Combe de Savoie - Montmélian (vol. 2), Roanne, Éditions Horvath, , 463 p. (ISBN 978-2-7171-0310-6), p. 71-77. ([PDF] lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre La Biolle et Entrelacs », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Mognard », sur la commune de Entrelacs - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Mognard », sur la commune de Entrelacs - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de La Biolle », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a et b Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 452..
  17. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France. Formations préceltiques, celtiques, romanes, vol. 1 : Formations dialectales (suite) et françaises : étymologie de 35000 noms de lieux, Genève, Librairie Droz, , 708 p., p. 262.
  18. a et b Charles Marteaux, « Sur le sens et l'étymologie de quelques noms de lieux savoyards », Recueil des travaux de l'Institut de géographie alpine, vol. 6, no 6_2,‎ (lire en ligne), pp. 138-137.
  19. Henry Suter, « La Biolle », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté en ).
  20. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 21
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
    .
  21. Annuaire statistique du département du Mont-Blanc pour l'an XIV (1805-1806), rédigé par Mr Palluel, secrétaire de la préfecture, Chambéry, page 19 (lire en ligne).
  22. Blandine Bellanca, nouvelle maire de la commune sur ledauphiné.com (consulté le 1er juin 2016)
  23. [1]
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. Site du festival