Sérézin-de-la-Tour
Sérézin-de-la-Tour | |||||
![]() Le bourg de Sérézin-de-la-Tour en juin 2019 | |||||
![]() Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | La Tour-du-Pin | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Porte de l'Isère | ||||
Maire Mandat |
Daniel Wajda 2020-2026 |
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Code postal | 38300 | ||||
Code commune | 38481 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 068 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 115 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 33′ 30″ nord, 5° 20′ 42″ est | ||||
Altitude | Min. 266 m Max. 466 m |
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Superficie | 9,31 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Bourgoin-Jallieu | ||||
Législatives | Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | www.serezindelatour.fr | ||||
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Sérézin-de-la-Tour est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Située dans la petite région du Nord-Isère, la petite commune, à l'aspect encore très rurale, est adhérente à la communauté d'agglomération Porte de l'Isère dont le siège est fixé à L'Isle-d'Abeau.
Ses habitants sont les Sérézinnois[1].
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation et description[modifier | modifier le code]
Le territoire de Sérézin-de-la-Tour se situe dans la partie septentrionale du département de l'Isère, à mi-chemin entre les agglomérations de Bourgoin-Jallieu et de La Tour-du-Pin.
Le centre-ville (bourg de Sérézin) se situe (par la route) à 49 km du centre de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes et à 70 km de Grenoble, préfecture du département de l'Isère, ainsi qu'à 343 km de Marseille et 519 km de Paris[2].
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
Sérézin-de-la-Tour se situe entre la plaine de Lyon et les collines du Bas-Dauphiné qui bordent les Terres froides, secteur formé par les moraines des glaciers de l'époque quaternaire déposées sur un bloc molassique[3].
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
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Ruy-Montceau | Cessieu | ![]() | |
Nivolas-Vermelle | N | |||
O Sérézin-de-la-Tour E | ||||
S | ||||
Succieu | Saint-Victor-de-Cessieu |
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Les limites septentrionales et méridionales de la commune correspondent très exactement aux lits de deux cours d'eau :
- Au Nord, la Bourbre, une rivière d'une longueur de 72,2 km et qui la sépare de la commune voisine de Ruy-Montceau[4]. Le Syndicat Mixte d'Aménagement du Bassin de la Bourbre, regroupant 75 communes, est la structure de gestion du bassin[5] ;
- Au Sud, le ruisseau de Vernécu (ou Verneicu) d'une longueur de 6 km[6], un affluent de l'Agny en limite de territoire communal. Cette dernière est un affluent de la Bourbre.
Climat[modifier | modifier le code]
La région de Sérézin-de-la-Tour présente un climat de type semi-continental[8] qui se caractérise par des précipitations généralement plus importantes au printemps et en été qu'en hiver.
Voies de communication et transport[modifier | modifier le code]
La commune est situé à l'écart des grands axes de circulation mais son territoire est bordé par une voie autouroutière qui ne la dessert pas directement :
- L'A43 qui relie à Lyon et à Chambéry et l'A48 qui relie Lyon à Grenoble passe à proximité. Une bretelle autoroutière situé dans la commune voisine de Nivolas-Vermelle permet de rejoindre le territoire de la commune :
8 à 37 km : Bourgoin-Jallieu-centre, Nivolas-Vermelle, Ruy-Montceau.
Le bourg central de Sérézin est traversé par la RD 59a qui relie Nivolas-Vermelle à Mornas, hameau de Saint-Victor-de-Cessieu.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
Le territoire de la commune est situé dans la partie méridionale de l'aire urbaine de Bourgoin-Jallieu et se présente sous la forme d'un grand village entouré de quelques hameaux éparts.
Hameaux, lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]
Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux qui composent le territoire de la commune de Sérézin-de-la-Tour, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[9].
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Risques naturels et technologiques majeurs[modifier | modifier le code]
Risques sismiques[modifier | modifier le code]
L'ensemble du territoire de la commune de Sérézin-de-la-Tour est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[10].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques[modifier | modifier le code]
Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Selon André Planck, auteur d'un livre sur la toponymie des communes de l'Isère, le nom Sérézin-de-la-Tour (Cirizin au Xe siècle) proviendrait du mot « cerise », le fruit du cerisier. La finale de « la Tour » provient de la proximité de la commune avec celle de La Tour-du-Pin, principale ville de la région[12].
Histoire[modifier | modifier le code]
Préhistoire, Antiquité et Moyen Âge[modifier | modifier le code]
Le hameau de Quinsonnas est attesté en 1244. En 1339, une enquête delphinale, menée dans la description du mandement de La Tour-du-Pin évoque un bourg clos à Quinsonnas.
Vers 1404, la juridiction de Quinsonnas est reconnue au seigneur du lieu (famille de Grolée, marquis de Bressieux, seigneurs). Celui-ci qui fonde une chapelle à Quinsonnas à cette même date, sous le titre de la Sainte Vierge, de Saint François et de Sainte Suzanne.
En 1540, le château est en ruines. La famille de Pourroy, possède le domaine au XVIIe siècle et qui l'on doit la reconstruction des lieux[13].
Époque contemporaine[modifier | modifier le code]
En 1882, Nivolas est distraite de la commune de Sérézin pour former une nouvelle commune distincte, dont le chef-lieu est fixé à Nivolas, appelée Nivolas-Vermelle à la suite de la Loi du qui distrait les Sections de Vermelle et de Nivolas, des communes des Eparres et de Sérézin pour en former une commune distincte qui prendra le nom de Nivolas-Vermelle », promulguée au Journal officiel le . Jusqu'à la Révolution, la paroisse portait le nom de Cirizin (voir chapitre étymologie).
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Commune peuplée d'un peu plus de 1000 habitants en 2019, le conseil municipal de Sérézin-de-la-Tour est composé de quinze membres (neuf hommes et six femmes) dont un maire, trois adjoints au maire et onze conseillers municipaux[14].
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2018, la commune comptait 1 068 habitants[Note 1], en augmentation de 11,25 % par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
Rattachée à l'académie de Grenoble, la commune héberge le groupe scolaire Eugène Robert qui comprend une école maternelle et une école élémentaire. Ce groupe, situé route de Succieu, est l'unique établissement public de la commune[19].
Équipement et clubs sportifs[modifier | modifier le code]
L'AS Sérézin de la Tour est le nom de l'équipe de football locale
Médias[modifier | modifier le code]
- Presse régionale
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers et autres événements divers à caractère local.
Cultes[modifier | modifier le code]
- Culte catholique
La communauté catholique et l'église de Sérézin-de-la-Tour (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Sainte-Anne qui, elle-même, est rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[20].
Économie[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
Entreprises et secteurs d'activité[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'édifice est situé sur une butte dominant la vallée de la Bourbre. Il est bordé par une pente abrupte au nord, tandis que les autres versants présentent des pentes plus douces. Il s'agit d'une propriété privée fermée au public.
- Maison forte de Sérezin.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
La famille de Quinsonnas (du nom d'un château et d'un hameau de la commune) dont Arthus Pourroy, seigneur de Quinsonnas (1597 - 1679), maître ordinaire à la chambre des comptes de Dauphiné et receveur général du Dauphiné est identifié sur un site généalogique comme le premier à porter ce titre[21] et dont un membre dénommé Octavien Pourroy de Lauberivière, marquis de Quinsonas, est connu pour avoir combattu durant la guerre franco-allemande de 1870, puis pour avoir été élu député de l'Isère.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de Sérézin-de-la-Tour se blasonnent ainsi : De sable à la croix d'argent remplie gironnée de gueules et d'or, au sautoir d'argent remplie de gueules brochant sur le tout.
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Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 19 juin 2019
- Site annuaire mairie, page des distances entre Sérézin-de-la-Tour et les plus grandes villes, consulté le 18 juin 2019
- Gérard Espinasse, « Deux plaines du Bas-Dauphiné : la Bièvre et le Liers (Etude physique) », Revue de géographie alpine, vol. 37, no 1, , p. 5–70 (DOI 10.3406/rga.1949.5456, lire en ligne, consulté le 10 novembre 2016)
- Sandre, « Fiche cours d'eau - la Bourbre (V17-0400) » (consulté le 5 mai 2013)
- « SMABB - Syndicat Mixte d'Aménagement du Bassin de la Bourbre », sur www.smabb.fr (consulté le 5 mai 2013)
- Sandre, « Fiche cours d'eau (V1730660) »
- Sandre, « Fiche cours d'eau - l'Hien (V1720500) » (consulté le 28 février 2019)
- Annick Auffray, Alain Brisson, Agnès Tamburini, Valérie Dziak, Véronique Maloisel, Sophie Martinoni-Lapierre, « Climat de la région Rhône-Alpes », sur rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le 23 juin 2016)
- Site géoportail, page des cartes IGN
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- [1]
- André Planck, L'origine du nom des communes du département de l'Isère, édition L'atelier, 2006, (ISBN 2-84424-043-7), p. 243.
- Site chateau-fort-manoir-chateau.eu, page "Château de Quinsonnas", consulté le 19 juin 2019
- Site serezindelatour.fr, page sur le conseil municipal, consulté le 19 juin 2019
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Site education.gouv.fr, page "École primaire Eugène Robert", consulté le 19 juin 2019
- Site de messe-infos, page sur la paroisse Sainte-Anne
- Site gw.geneanet.org, fiche "Arthus Pourroy", consulté le 19 juin 2019