Mont-sur-Monnet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Mont-sur-Monnet
Mont-sur-Monnet
Mairie - école de Mont-sur-Monnet
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Lons-le-Saunier
Intercommunalité Communauté de communes Champagnole Nozeroy Jura
Maire
Mandat
Sandrine Bonin
2020-2026
Code postal 39300
Code commune 39366
Démographie
Gentilé Gaudiers
Population
municipale
217 hab. (2021 en diminution de 11,43 % par rapport à 2015)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 42′ 35″ nord, 5° 50′ 16″ est
Altitude Min. 502 m
Max. 745 m
Superficie 19,93 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Champagnole
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Champagnole
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Mont-sur-Monnet
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Mont-sur-Monnet

Mont-sur-Monnet est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle fait partie de la Communauté de communes Champagnole Porte du Haut-Jura.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de Mont-sur-Monnet est la plus étendue de la Communauté de communes Champagnole Porte du Haut-Jura et la seconde en superficie du département du Jura. Située sur le second plateau au-dessus de Champagnole elle possède de nombreux massifs forestiers: le Chanet, la Grosse Haie, la Farouille, le Petit Chanet, Bois du Faÿs. Le plateau calcaire est creusé de nombreux lapiaz, et autres lazines. Une ancienne rivière souterraine a laissé une grotte creusée au flanc de la reculée de Balerne[1] ; son accès est dangereux et son exploration nécessite un équipement spéléologique et un accompagnement averti. Au creux de cette reculée de Balerne subsistent les vestiges de l'ancienne abbaye cistercienne.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Monnet-la-Ville Ney Rose des vents
Montigny-sur-l'Ain N Loulle
O    Mont-sur-Monnet    E
S
Marigny Fontenu Saffloz

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 649 mm, avec 13,9 jours de précipitations en janvier et 10,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Champagnole », sur la commune de Champagnole à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 9,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 573,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −23,5 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Mont-sur-Monnet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Champagnole, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 43 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,2 %), terres arables (22,6 %), prairies (5,9 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), zones urbanisées (1,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Économie[modifier | modifier le code]

Sur la rivière de la Balerne en aval de la R.D.74, se trouve un élevage de truites. Mont-sur-Monnet conserve sur 4 exploitations une importante activité agricole d'élevage de vaches Montbéliardes dont le lait procure le fromage de Comté.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1988 ? Christiane Liboz    
mars 2001 septembre 2005 Claude Jacquenot DVD  
septembre 2005 mars 2008 Andrée Letoublon    
mars 2008 mars 2014 Gérard Mauborgne [15] MoDem  
mars 2014 octobre 2017 André Lemaire DVD Cadre supérieur
octobre 2017 En cours Sandrine Bonin DVD  

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].

En 2021, la commune comptait 217 habitants[Note 4], en diminution de 11,43 % par rapport à 2015 (Jura : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
555430541488542487489510525
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
494493478454426431426346330
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
314310291272259263265236222
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
196177213194177173186230248
2021 - - - - - - - -
217--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L' église "Notre Dame", début du XIXe siècle, présente d'intéressantes peintures marouflées par l'abbé Mourot (fête paroissiale le ).
  • La reculée de Balerne avec les vestiges de l'abbaye de Balerne fondée au XIe siècle. Incendiée au milieu du XVIIIe siècle, il ne subsiste que des bâtiments de cette dernière période (aile d'un corps abbatial, ferme, vestiges d'installations hydrauliques, petit pont de pierre).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Sources[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Claude FRACHON et Rémy LIMAGNE, « A la découverte de la Baume de Balerne » [PDF], sur cds39.fr (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Mont-sur-Monnet et Champagnole », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Champagnole », sur la commune de Champagnole - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Champagnole », sur la commune de Champagnole - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.