Le Pasquier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le Pasquier
Le Pasquier
Mairie du Pasquier.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Lons-le-Saunier
Intercommunalité Communauté de communes Champagnole Nozeroy Jura
Maire
Mandat
Denis Moreau
2020-2026
Code postal 39300
Code commune 39406
Démographie
Gentilé Pasquerois, Pasqueroises
Population
municipale
276 hab. (2021 en augmentation de 4,94 % par rapport à 2015)
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 48′ 05″ nord, 5° 54′ 20″ est
Altitude Min. 577 m
Max. 661 m
Superficie 7,75 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Champagnole
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Champagnole
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Le Pasquier
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Le Pasquier
Géolocalisation sur la carte : Jura
Voir sur la carte topographique du Jura
Le Pasquier
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Le Pasquier
Liens
Site web http://www.lepasquier.fr

Le Pasquier est une commune française située dans le département du Jura, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 580 mm, avec 13,8 jours de précipitations en janvier et 10,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Champagnole », sur la commune de Champagnole à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 9,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 573,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −23,5 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Le Pasquier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Champagnole, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 43 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,5 %), terres arables (33,9 %), prairies (22,2 %), zones urbanisées (4,6 %), zones humides intérieures (0,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Économie[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Du latin pascua (pâturage).

Histoire[modifier | modifier le code]

Une voie levée, en provenance de Saint-Germain-en-Montagne, passait à proximité du lieu-dit les Baraques et traversait la rivière l'Angillon. Des tumulus sont mentionnés dans la commune, mais aucune précision n'est donnée quant à leur localisation. Cette assertion est confirmée par J. Lamy qui en a repéré en bordure nord du chemin de Salins, à 350 m de l'église du village. Dans le lotissement situé à proximité de l'église, on a signalé des vestiges gallo-romains avec des caves comparables à celles découvertes à Saint-Germain-en-Montagne.

Dans la seconde moitié du XIIe siècle une forteresse a été bâtie sur le bord de l'Angillon par un seigneur de la maison de Binans auquel les sires de Salins avaient inféodé le territoire du Pasquier. Ceci donna naissance au village.

Le village du Pasquier se divisait en deux seigneuries différentes :

  • l'une appartenait aux sires de Salins ;
  • l'autre appartenait à une famille noble qui en portait le nom.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1852   Claude Louis Cart    
1880   Joseph Tonnaire    
1929 1954 Raoul Bourgeois    
1954 1971 Alphonse Perrard MRP Cultivateur
1971 1993 Bernard Cottez    
1994 1995 Robert Gay    
1995 2008 Denis Moreau    
2008 2010 Gilles Ramseier[14]    
2011 En cours Denis Moreau   Retraité Fonction publique

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].

En 2021, la commune comptait 276 habitants[Note 4], en augmentation de 4,94 % par rapport à 2015 (Jura : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
299316330315341383350362350
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
310337345288266246218232231
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
236248224215202193180189200
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
192192183209238252247243254
2015 2020 2021 - - - - - -
263268276------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Voies[modifier | modifier le code]

14 odonymes recensés à Le Pasquier
au
Allée Avenue Bld Chemin Cours Impasse Côte Passage Place Quai Rd-point Route Rue Ruelle Autres Total
0 0 0 1 0 1 0 0 2 0 0 0 9 0 1 14
Notes « N » Néant
Sources : rue-ville.info & OpenStreetMap & FNACA-GAJE du Jura

Édifices[modifier | modifier le code]

  • Le château du Pasquier a été construit en 1687. Le château primitif était situé entre le château actuel et la rivière et était entouré de fossé; sa destruction remonte aux guerre de Louis XI.
  • L'église Saint-Nicolas dont la première pierre a été posé le 28 mai 1767 par Monsieur Marie Antoine Bonaventure François écuyer seigneur du Pasquier (archive de Lons le Saunier ). La cloche du Pasquier qui s'appelle Marie Bonaventure a été bénite avec permission de l ordinaire par messire Jean Claude Quivogne de Neu... curé du Pasquier le 26 aout 1748 (archive Lons le Saunier ) soit 19 ans avant l'église. Le clocher a été reconstruit en 1846 (Rousset Alphonse Jura).
  • La maison commune, construite en 1870.

Sites[modifier | modifier le code]

  • La vallée de l'Angillon qui traverse la commune du nord au sud.
  • L’étang communal[19] acheté à la commune du Moutoux en 1977 car il se trouve en totalité sur cette commune. Il est alimenté par trois sources principales et son émissaire, le Bief de l'Étang, est un affluent rive gauche de l'Angillon.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

LF Marandet mort le 3 février 1828

Héraldique[modifier | modifier le code]

La famille du Pasquier portait pour armes : « D'azur à la bande engrêlée d'or accompagnée de deux croisettes recroisetées au pied fiché du même » et avait pour devise « Melior in alto »[20].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Le Pasquier et Champagnole », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Champagnole », sur la commune de Champagnole - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Champagnole », sur la commune de Champagnole - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
  15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  19. https://www.leprogres.fr/jura-39-edition-champagnole/2018/12/09/l-etang-du-pasquier-fait-cohabiter-les-promeneurs-et-les-pecheurs
  20. R. de Lurion, Nobiliaire de Franche-Comté, Besançon, Paul Jacquin, , 848 p. (lire en ligne sur Gallica), p. 592.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]