Longcochon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Longcochon
Longcochon
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Lons-le-Saunier
Intercommunalité Communauté de communes Champagnole Nozeroy Jura
Maire
Mandat
Thierry DAVID
2020-2026
Code postal 39250
Code commune 39298
Démographie
Gentilé Couchetards
Population
municipale
57 hab. (2021 en diminution de 1,72 % par rapport à 2015)
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 46′ 30″ nord, 6° 04′ 14″ est
Altitude Min. 758 m
Max. 886 m
Superficie 3,64 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Laurent-en-Grandvaux
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Longcochon
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Longcochon
Géolocalisation sur la carte : Jura
Voir sur la carte topographique du Jura
Longcochon
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Longcochon

Longcochon est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté.

Ses habitants sont appelés les Couchetards[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Mièges Rose des vents
Nozeroy
Rix
N Mignovillard
O    Longcochon    E
S
La Latette

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 713 mm, avec 14,2 jours de précipitations en janvier et 10,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cerniébaud », sur la commune de Cerniébaud à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 7,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 786,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 35 °C, atteinte le ; la température minimale est de −26,5 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Longcochon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (80,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (80,2 %), zones agricoles hétérogènes (19,8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Longcouchant, Longcochon.

Le bief qui traverse le village se nomme le Cochon.

Histoire[modifier | modifier le code]

Située en promontoire, la commune aurait autrefois été appelée Longcouchant[15], car sa situation permettait de voir le coucher de soleil pendant un long moment. Par la suite, le nom aurait été déformé en Longcochon, actuelle dénomination officielle[16]. De l'ancien nom de la commune viendrait le gentilé « couchetard ».

Toutefois, certaines sources ne mentionnent pas cette hypothèse onomastique : « long » pourrait être une altération du celtique « loch » (étable, loge)[17]. Sa toponymie particulière lui vaut de faire partie de l'Association des communes de France aux noms burlesques et chantants[18].

La commune était autrefois desservie par les Chemins de fer vicinaux du Jura.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires depuis la Libération
Période Identité Étiquette Qualité
    Auguste Jeannin    
1945 1965 Maurice Jeannin    
1965 1985 Michel Delacroix    
1985 2001 Claude Muyard DVD Conseiller général du Canton de Nozeroy
(1985-2004)
2001 En cours Thierry David[19] DVG Agriculteur

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].

En 2021, la commune comptait 57 habitants[Note 3], en diminution de 1,72 % par rapport à 2015 (Jura : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
144142136157145147163144147
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
150155150128123123130115117
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
11010994826980828789
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
645442404951424048
2015 2020 2021 - - - - - -
585857------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Les plus marrants : ces gentilés qui font sourire », Le Progrès,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Longcochon et Cerniébaud », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Cerniébaud », sur la commune de Cerniébaud - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Cerniébaud », sur la commune de Cerniébaud - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. Roger Brunet, Trésor du terroir. Les noms de lieux de la France : Les noms de lieux de la France, CNRS Editions, , 656 p. (ISBN 978-2-271-09278-6, lire en ligne).
  16. « Le mot du 7 mai 2017 », Jean-Pierre Colignon,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. Annuaire du département du Jura : pour l'année..., Impr. Gauthier, (lire en ligne).
  18. « Les communes adhérentes », sur communes-aux-noms-burlesques.fr (consulté le ).
  19. Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.