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Johnny B. Goode

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Johnny B. Goode

Single de Chuck Berry
extrait de l'album Chuck Berry Is on Top
Face A Johnny B. Goode
Face B Around And Around
Sortie 31 mars 1958
Enregistré 6 janvier 1958 aux studios Chess Records, Chicago
Durée 2:45
Genre Rock 'n' roll
Compositeur Chuck Berry
Producteur Little "Bongo" Kraus
Label Chess Records

Singles de Chuck Berry

Photo promotionnelle de Chuck Berry pour la sortie du single Johnny B. Goode en 1958.

Johnny B. Goode est une chanson de Chuck Berry, écrite en 1957. Elle atteint le huitième rang du hit-parade en 1958. La chanson est considérée comme l'un des morceaux les plus emblématiques du rock'n'roll.

En 2004, le magazine Rolling Stone la consacre septième plus grande chanson de tous les temps. Elle est la seule chanson de rock'n'roll du Voyager Golden Record envoyé dans l'espace.

Johnny B. Goode est un des premiers tubes de rock’n’roll à traiter de la célébrité dans le rock’n’roll.

Le personnage de la chanson, Johnny, est un garçon de campagne près de La Nouvelle-Orléans, d’origine modeste et faiblement éduqué mais qui joue de la guitare avec un talent inné. À la force de sa détermination, il est admiré par le public local. Sa mère présage en lui un grand succès, le voyant diriger un groupe qu’une large audience viendra écouter jusqu’au petit matin, son nom illuminé en grand au-devant de la salle de concert.

Le refrain, Go!, Johnny Go!, traduisible en français par « Vas-y !, Johnny Vas-y ! », sonne dans ce contexte comme un encouragement dans cette ascension sociale. Une ascension sociale que Berry et certains de ses contemporains afro-américains sont en train de réaliser, et qui donne une raison d'espérer au reste de la population noire du pays[1].

À quelques détails près, la chanson est d’inspiration autobiographique, relatant le parcours glorieux de Chuck Berry. Le « Goode » ferait référence à son adresse de naissance, 2520 Goode Avenue à Saint-Louis (Missouri). Le nom Johnny viendrait d’un hommage à son pianiste Johnnie Johnson, avec qui Chuck enregistre ses premiers titres et effectue ses premières tournées. Régulièrement, Chuck lui aurait rappelé d'éviter les écarts de conduite après les concerts et de rester « bon » (Why can't you just be good, Johnnie?)[2],[3],[4],[5].

Une autre source d'inspiration du thème de la chanson, en particulier l'usage du « B. » dans le titre, viendrait d’un emprunt au poète Langston Hughes. Ce dernier publie en 1950 un recueil de chroniques dans lequel apparaît le personnage de Jesse B. Simple, un garçon noir qui travaille dur et réussit à s’extraire de ses conditions modestes. Au-delà de la similitude des noms des deux personnages et de leur destinée, il semblerait y avoir un intérêt similaire par leurs auteurs à décrire le quotidien, les rêves, craintes et aspirations de citoyens noirs américains[5],[6].

Les origines

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Johnny B. Goode est particulièrement célèbre pour son introduction à la guitare électrique interprétée très rapidement par Chuck Berry, qui commence par un riff d'une seule note répétée plusieurs fois suivi par une figure descendante. De son propre aveu, Berry a emprunté la première partie de son solo à l'introduction jouée par Carl Hogan[7], le guitariste du chanteur, musicien et chef d'orchestre de rhythm and blues Louis Jordan, dans le morceau Ain't That Just Like a Woman enregistré en 1946[4]. Mais selon le musicologue Larry Birnbaum, ce thème musical est bien plus ancien, et se transmet de musicien en musicien depuis les premiers enregistrements du blues, du jazz et du ragtime[8]. Pour lui, Carl Hogan a pu s'inspirer du motif de Super Chief de Count Basie en 1940, où l'on entend un refrain joué par les cuivres au milieu de la mélodie, et Basie l'a peut-être lui-même emprunté à Walkin' and Swingin' d'Andy Kirk en 1936, où se trouve un extrait plus court du même refrain. Le motif de Johnny B. Goode apparaît également dans Too Tight du guitariste de ragtime-blues Blind Blake en , interprété pratiquement de la même manière que Carl Hogan. Blind Lemon Jefferson joue presque le même riff sur Got the Blues, enregistré pour la 1re fois en . Et le Wilbur Sweatman's Jazz Orchestra, l'un des premiers groupes de jazz noir à faire des disques, joue ce même riff sur son enregistrement de Bluin' the Blues en 1918[8].

La connexion avec Johnny B. Goode est évidente également sur l'enregistrement de Texas Shout de Cow Cow Davenport en 1929. Et dans la chanson Cow Cow Blues de Davenport la même année, une figure descendante préfigure également le solo de guitare de Berry, figure que Jelly Roll Morton joue pratiquement à l'identique sur son enregistrement de de New Orleans Joys. Sur le rouleau de piano pneumatique de Sugar Blues réalisé en , soit trois mois avant Jelly Roll Morton, Clarence Williams joue déjà le riff de Johnny B. Goode (avec un trille d'ouverture au lieu d'un note répétée). Sugar Blues obtient un certain succès par la suite grâce aux enregistrements du trompettiste Clyde McColl en 1931 et 1935, d'Ella Fitzgerald en 1940 et de Johnny Mercer en 1947, tandis que Cow Cow Blues est repris par King Oliver, Tommy Dorsey, Bob Wills et Fats Waller, entre autres[8].

Mais la première apparition publiée et enregistrée du riff semble avoir été faite dans le populaire Trilby Rag de l'auteur-compositeur blanc Carey Morgan, protégé en , présenté par le célèbre duo de danseurs de Vernon et Irene Castle, et gravé sur cire pour Victor par le Conway's Band en août de la même année. Et Trilby Rag est clairement la source du Atlanta Rag de Cow Cow Davenport, que celui-ci enregistre sur rouleau de piano en 1922 et qui comprend aussi le riff de Johnny B. Goode. Atlanta Rag, à son tour, forme la base à la fois pour Cow Cow Blues et Texas Shout[8].

La figure décroissante qui suit la note répétée dans le riff de Johnny B. Goode et qui apparaît, sans la note répétée, dans Cow Cow Blues et New Orleans Joys, peut être retracée encore plus loin, mais avec moins de certitude. Morton, qui enregistre New Orleans Joys en 1923, affirmera plus tard qu'il s'agit de sa première composition, écrite entre 1902 et 1905 sous le titre New Orleans Blues. Morton dit à Alan Lomax que « Tous les groupes noirs de la ville de la Nouvelle-Orléans ont joué cet air ». Morton enregistre également pour Lomax un blues qu'il attribue à un pianiste de la Nouvelle-Orléans appelé Game Kid et daté d'environ 1900 ; ce Game Kid Blues s'ouvre sur la figure décroissante complète (suivie d'un rythme effervescent évoquant Chuck Berry de manière frappante)[8].

Innovation de Chuck Berry

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La différence et l'apport de Chuck Berry sur ce passage réside essentiellement dans l'usage de double corde, une technique consistant à jouer deux notes en simultané[9]. Comme le décrit le guitariste Eric Clapton dans le documentaire Hail! Hail! Rock 'n' Roll[10], cette technique particulière est une véritable signature de style de Chuck Berry, notamment parce que les deux notes jouées en simultané apportent plus de densité sonore qu'une note jouée seule. Bruce Pegg, le biographe de Berry, note que, si les cordes doublées sont inspirées par deux de ses héros, T-Bone Walker et Charlie Christian, « elles n'avaient été utilisées nulle part avec autant de puissance et de force qu'ici »[11]. Chuck Berry pose ainsi la prééminence de la guitare et du solo rapide dans le rock[9].

Cette intro est également devenue mythique en raison de sa vitesse d’exécution (160 bpm)[9]. Les introductions des morceaux Fun, Fun, Fun des Beach Boys, tout comme Hygiaphone du groupe Téléphone, sont très semblables (pour ne pas dire identiques) à celle de Johnny B. Goode, hommages en forme de clin d'œil à Chuck Berry, sans pour autant pouvoir affirmer que ce sont des reprises[12]. C'est le cas aussi de King of the Surf des Trashmen, Star Star des Rolling Stones ou de Get Out of Denver de Bob Seger[13].

La chanson est enregistrée le [1] ou le aux studios Chess Records à Chicago. Elle sort en single le . Elle est ensuite intégrée dans l'album Chuck Berry Is on Top sorti en .

Johnny B. Goode ouvre le film Go, Johnny, Go! de Paul Landres en 1959, qui doit son titre aux paroles de la chanson, et dans lequel Chuck Berry joue son propre rôle.

Chuck Berry a écrit trois autres chansons faisant suite à Johnny B. Goode : Bye Bye Johnny, Go Go Go, Lady B. Goode et composé deux instrumentaux, Johnny B. Blues et Concerto in B. Goode.

Classements dans les charts

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Hit-parades hebdomadaires

Classement (1958) Année Meilleure
position
Drapeau des États-Unis États-Unis, Billboard Hot 100[14] 1958 8
Drapeau des États-Unis États-Unis, Billboard Hot R&B Sides 1958 2
Drapeau des États-Unis États-Unis, Cash Box Top 100[15] 1958 11
Drapeau de la France France[16] 2012 73
Drapeau des États-Unis États-Unis, Billboard Rock Songs 2017 9
Drapeau de la Suisse Suisse, Single-Hitparade[17] 2017 83

Palmarès annuel

Classement (1958) Rang
Drapeau des États-Unis États-Unis, Billboard Hot 100[18] 73

Certifications

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Pays Certification Date Unités certifiées
Drapeau des États-Unis États-Unis (RIAA)[19] Disque de platine Platine 18/11/2020 1 000 000
Drapeau de l'Italie Italie (FIMI)[20] Disque d'or Or 12/2019 25 000
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni (BPI)[21] Disque de platine Platine 26/01/2024 600 000

Postérité

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La sonde Voyager I, envoyée dans l'espace en 1977, emmène avec elle le disque Voyager Golden Record, contenant ce que la NASA a estimé être les « sons de la terre » (Sounds of Earth) : Au mot « Bonjour » déclamé en 55 langues et à de nombreux bruits d'animaux, s'ajoutent divers morceaux éclectiques de la « musique de l'humanité » : Bach, Mozart, Beethoven [...] et Chuck Berry avec sa chanson Johnny B. Goode, unique titre rock retenu par la NASA[4].

Cette chanson est 7e du classement des 500 plus grandes chansons de tous les temps selon le magazine Rolling Stone[22]. Elle figure également dans la liste des « 500 chansons qui ont façonné le rock and roll » du Rock and Roll Hall of Fame[23]. Dave Marsh la classe « second plus grand single de tous les temps » dans son livre The Heart of Rock & Soul: The 1001 Greatest Singles Ever Made[1]. Selon Steve Sullivan, « aucun autre disque ne définit l'essence même du rock 'n' roll comme Johnny B. Goode »[1].

En 1999, elle reçoit le Grammy Hall of Fame Award[24].

Considérée comme un « classique » du rock, cette chanson a été reprise de nombreuses fois[25],[13],[26].

The Beatles

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Johnny B. Goode

Chanson de The Beatles
extrait de l'album Live at the BBC
Sortie
Enregistré
Durée 2:51
Genre Rock 'n' roll
Producteur Bernie Andrews (en)
Label Apple Records

Pistes inédites de Live at the BBC

Les Beatles l'ont enregistrée le au Playhouse Theatre de Londres pour l'émission Saturday Club (en) diffusée le . Cette prestation a été publiée sur la compilation Live at the BBC en 1994[27].

Autres versions

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The Jimi Hendrix Experience interprète la chanson lors de plusieurs concerts entre 1967 et 1970, et notamment celui du à Berkeley. L'enregistrement sort en 1972 sur l'album live Hendrix in the West. Le single qui en est extrait se classe 38e dans le UK Singles Chart[28].

Également en 1969, Buck Owens and The Buckaroos enregistrent une version country de Johnny B. Goode, sortie sur l'album In London et dans un single classé no 1 dans le Hot Country Singles de Billboard[29].

En 1988, le groupe Judas Priest l'intègre sur son album Ram It Down ; cette version est 64e dans les charts britanniques[28].

Autres reprises (par ordre chronologique) :

Et aussi

Adaptations

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Dans la fiction

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  • Dans Max et Co, le nom de scène du père de Max est « Johnny Bigoude ».
  • Une musique du jeu Final Fantasy VI a pour titre Johnny C. Bad (qui se veut l'antonyme de « Johnny B. Good »).
  • Dans Retour vers le futur, Marty McFly interprète ce titre en 1955, dans le lycée de ses parents, à la « Féerie dansante des sirènes ». Marvin Berry, un membre du groupe de musique chargé d'animer la fête, téléphone à son cousin, un certain « Chuck », pour lui faire part de cette découverte musicale, provoquant ainsi un paradoxe temporel connu sous le nom de paradoxe de l'écrivain.

Utilisations dans des films

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Ce titre a aussi été utilisé dans de nombreux films, émission ou séries télévisées[36]. Parmi les plus célèbres, on compte :

Kenny Pickett, le chanteur du groupe The Creation, également tour manager pour Led Zeppelin ou Steppenwolf, est mort sur scène le en interprétant Johnny B. Goode, lors d'un rappel, dans un pub de Mortlake, au sud-ouest de Londres. L'autopsie n'a pas révélé les causes du décès[37].

Références

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  1. a b c et d (en) Steve Sullivan, Encyclopedia of Great Popular Song Recordings, vol. 1-2, The Scarecrow Press, , 1030 p. (ISBN 978-0-8108-8296-6, lire en ligne), p. 88
  2. « Chuck Berry: 20 Essential Songs », sur Rolling Stone (consulté le )
  3. (en-US) Ben Ratliff, « Johnnie Johnson, 80, Dies; Inspired 'Johnny B. Goode' », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  4. a b et c Elena Scappaticci, « Johnny B. Goode, de Chuck Berry: histoire d'un tube interstellaire », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. a et b (en) Bruce Pegg, Brown eyed Handsome Man : The Life and Hard Times of Chuck Berry : an unauthorized biography, , 320 p. (ISBN 978-1-135-35684-2, OCLC 861692573, lire en ligne)
  6. Lucas Roxo, « Lorsque Langston Hughes écrivait l'Amérique de demain | Africultures », Africultures,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. (en) James Miller, 'Flowers in the Dustbin : The Rise of Rock and Roll, 1947–1977, Simon & Schuster, (ISBN 0-684-80873-0), p. 104
  8. a b c d et e (en) Larry Birnbaum, Before Elvis : The Prehistory of Rock 'n' Roll, Scarecrow Press Inc., (ISBN 978-0810886285, lire en ligne), p. 44-48
  9. a b et c Guillaume Tion, « «Johnny B. Goode», les trois commandements d'une intro », sur Libération, (consulté le )
  10. Journeyman461, « Eric Clapton talks Chuck Berry (1986) », (consulté le )
  11. (en) Bruce Pegg, Brown Eyed Handsome Man : The Life and Hard Times of Chuck Berry, Psychology Press, (ISBN 978-0-4159-3748-1, lire en ligne), p. 89
  12. Aurore Molière, « Et pendant ce temps, Chuck Berry était toujours vivant », sur gonzai.com, (consulté le )
  13. a et b (en) « Johnny B. Goode by Chuck Berry », sur WhoSampled (consulté le )
  14. (en) Joel Whitburn, Top Pop Singles 1955-1990, Record Research, Inc, , 7e éd. (ISBN 978-0-89820-089-8)
  15. « Cash Box Top Singles 5/31/58 », sur tropicalglen.com (consulté le )
  16. « Chuck Berry - Johnny B. Goode », sur lescharts.com (consulté le )
  17. (de) « Chuck Berry - Johnny B. Goode », sur hitparade.ch (consulté le )
  18. « Top 100 Hits of 1958/Top 100 Songs of 1958 », sur Music Outfitters
  19. (en)« Gold & Platinum », sur riaa.com
  20. (it)« Certificazioni », sur fimi.it (Entrer Johnny B? Goode dans Filtra, sélectionner tuti gli anni dans Anno)
  21. (en) « BRIT Certified », sur Bpi.co.uk (consulté le )
  22. (en) « 500 Greatest Songs of All Time », sur Rolling Stone, (consulté le )
  23. (en) « 500 Songs That Shaped Rock », sur Infoplease (consulté le )
  24. (en)« Grammy Hall of Fame Award », sur grammy.com
  25. (en) « Cover versions of Johnny B. Goode written by Chuck Berry », sur SecondHandSongs (consulté le )
  26. (en) « Search for setlists: songs: ("Johnny B. Goode") », sur Setlist.fm (consulté le )
  27. (en) « Johnny B Goode », sur The Beatles Bible, (consulté le ).
  28. a et b (en) « Johnny b. goode - full Official Chart History », sur Official Charts (consulté le )
  29. (en) Colin Larkin, Encyclopedia of Popular Music, Omnibus Press, , 5e éd. (ISBN 978-0-85712-595-8, lire en ligne), p. 1933
  30. (en) « Muddy Waters - Cambridge Club 47 Aug. 24th 1966 (1966) », sur haystackpudding.com (consulté le )
  31. (en) « Dr. Feelgood – Stupidity », sur Discogs (consulté le )
  32. (en) Matt Wardlaw, « AC/DC's Cheap Trick Connection: Malcolm Young Was the 'Main Man' », sur ultimateclassicrock.com, (consulté le )
  33. (en) « Stray Cats : Gonna Ball », sur Nightfall.fr, (consulté le )
  34. (en) « January 23, 1988, Henry J. Kaiser Convention Center, Oakland, CA: Carlos Santana and Friends and Tower of Power with Jerry Garcia and Bob Weir », sur lostlivedead.blogspot.com, (consulté le )
  35. « Live Report : Prince au Grand Journal 27/06/2011 », sur funku.fr, (consulté le )
  36. (en) « Titles with Soundtracks Matching "Johnny B. Goode" », sur Internet Movie Database (consulté le )
  37. (en) Nick Talevski, Rock Obituaries : Knocking On Heaven's Door, Omnibus Press, (ISBN 978-0-85712-117-2, lire en ligne), p. 507

Liens externes

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