Henri Boudet

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Henri Boudet
Description de cette image, également commentée ci-après
Photo tirée du livre L'Alphabet Solaire, coécrit par Jean-Luc Chaumeil et Jacques Rivière
Nom de naissance Jean Jacques Henri Boudet
Naissance
Quillan, Aude (royaume de France)
Décès (à 77 ans)
Axat, Aude (Troisième République)
Diplôme
Activité principale
Formation
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres

Œuvres principales

La Vraie Langue celtique et le cromleck de Rennes-les-Bains (1886)

Jean Jacques Henri Boudet mieux connu sous le nom de l'abbé Henri Boudet, est un homme d'Église, hermétiste et écrivain français né le à Quillan et mort le à Axat.

Il fut pendant 42 ans le curé de Rennes-les-Bains, station thermale située dans le département de l'Aude.

Il est surtout connu comme l'auteur de La Vraie Langue celtique[1] et le cromleck de Rennes-les-Bains, livre énigmatique en huit chapitres qui parut en 1886, ouvrage dans lequel l'auteur tente d'associer celtisme amalgamé avec le mégalithisme et christianisme et cherche à démontrer par l'étude étymologique (chapitres 1 à 6) de mots languedociens, hébreux, puniques, kabyles, basques et celtes par l'anglais de l'existence d'une langue primitive commune à toute l'humanité, « une sorte de vieux celte » confondu avec l'anglais moderne[2] qu'il nomme La Vraie Langue celtique. La langue adamique aurait été conservée selon lui par la descendance postdiluvienne du patriarche biblique Gomère : le peuple celte des Volques Tectosages qui seraient aussi les ancêtres des Francs.

Les Anglo-Saxons, descendants supposés d'une colonie de Volques Tectosages (que l'abbé Boudet nomme Tectosages[3], dont dériverait le nom propre Saxon[4]) perdue quelque part dans la forêt hercynienne et qui finiront par réapparaître et s'installer dans une partie de l'Île de Bretagne mieux connue sous le nom d'Angleterre[5].

Le septième chapitre du livre est quant à lui consacré à de prétendus mégalithes que l'abbé Boudet fait figurer à tort comme faisant partie d'un immense Cromleck[6] de seize ou[7] dix-huit kilomètres[8] de pourtour mais qui ne sont en réalité que des blocs de pierres restées en place, résultat de l'érosion naturelle. Les toponymes des environs de Rennes-les-Bains quant à eux porteraient la marque linguistique des Tectosages, liant intimement le cromlech à la résurrection, ou, si l'on veut, au réveil inattendu de la langue celtique[9].

Enfin, le livre s'achève sur le village celtique de Rennes-les-Bains.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean Jacques Henri Boudet[10] est né à Quillan, à l'instar de ses aînés Jeanne et Armand, dans la maison de la veuve Pinet-Laval (née Angélique-Zoé-Caroline Saurel, une voisine[11]), le [12]. Issu d'une famille de la petite-bourgeoisie originaire du Tarn, il est le troisième enfant (second des enfants survivants) de Pierre Auguste Boudet, régisseur de la fonderie de Quillan et fondé de pouvoir[13] du comte François Denis Henry Albert de La Rochefoucauld-Bayers (1799 – 1854), un des actionnaires de la société des forges et fonderies d'Axat, et de Jeanne Françoise Adélaide Elizabeth Huillet née à Montfort-sur-Boulzane, fille de Jean Huillet, régisseur de forges. De cette union naitra un autre enfant, un fils : Jean Baptiste Edmond Boudet (1840-1907), le futur notaire d'Axat et l'auteur des gravures et de la carte géographique de la région de Rennes-les-Bains (l'énigme dans l'énigme) faite à main levée et en trois couleurs qui illustrent La Vraie Langue celtique et le cromleck de Rennes-les-Bains.

Pierre Auguste Boudet décède à Quillan le . Sa veuve, Jeanne Boudet dite Adélaide Boudet décède en 1895, sa mort sera suivie par celle de son aînée restée célibataire, Jeanne Marie Antoinette Adèle Boudet en 1896[14], toutes deux inhumées dans le cimetière de Rennes-les-Bains. La tombe[15] des deux femmes est située juste à côté de celle de Jean Vié[16], ancien curé de Rennes-les-Bains et prédécesseur de l'abbé Boudet. Le nom des Boudet s'éteindra avec Edmond Boudet, mort sans enfant.

Si l'on peut aisément expliquer pourquoi Edmond Boudet devint notaire, c'est parce que maître Jean Chrysostome Casteilla qui fut d'abord notaire à Montfort-sur-Boulzane puis à Axat est un des témoins[17] mentionnés sur l'acte de mariage du couple Boudet-Huillet qui fut célébré le à la mairie de Montfort-sur-Boulzane. Jean Chrysostome Casteilla assurément un proche de Pierre Auguste Boudet, fut certainement à l'origine de la vocation d'Edmond Boudet, ce dernier reprendra l'étude notariale de Jean Chrysostome Casteilla à Axat en 1869. A contrario, on ne sait malheureusement pas ce qui suscita l'engagement religieux du jeune Henri Boudet.

Après des études au séminaire de Carcassonne où il obtient une licence d'anglais, il entre peu de temps après au lycée catholique Saint-Stanislas de Carcassonne en qualité de professeur. Henri Boudet est ordonné prêtre le [18], il est nommé vicaire de Durban le puis de Caunes en Minervois le . Il est ensuite nommé curé desservant de Festes et Saint André le , et enfin de Rennes-les-Bains le [19], en remplacement de Jean Vié, mort le .

Henri Boudet était devenu un homme accompli, il possédait un laboratoire photographique, une machine de Wimshurst, un appareillage de galvanoplastie et des densimètres[20], il s'intéressait à l'archéologie, à la philologie et aussi à la paléographie.

Il était aussi membre de plusieurs sociétés savantes, en 1888, il est admis comme membre correspondant de la Société des Arts et des Sciences de Carcassonne[1] qui est alors présidée par son ami Louis Fédié (1815-1899) de Couiza, historien, auteur et ancien conseiller général de l'Aude et en 1897, membre par cooptation de la Société de linguistique de Paris. Ses études étymologiques portèrent sur plusieurs villages audois comme Axat, Narbonne, Gincla, Counozouls, Bessède-de-Sault, Cailla, Puylaurens, Le Bousquet, Roquefort-de-Sault, Salvezines, Artigues, Le Clat, Sainte-Colombe, Montfort[21] et Greffeil[22]. Il rédigea également une brève notice généalogique sur les Dax d'Axat, une vieille famille de Carcassonne et membre de la noblesse française[20], on peut citer deux membres de cette famille, Ange Jean Michel Bonaventure de Dax d'Axat et son fils, Barthélémy-Léon-François-Xavîer de Dax d'Axat (1802-1875), propriétaires des forges d'Axat.

L'abbé Boudet était rentier, il recevait des revenus substantiels de biens immobiliers qu'il possédait en copropriété avec sa sœur[19].

Après 42 ans de sacerdoce ministériel à Rennes-les-Bains, l'abbé Boudet démissionne le . Le , le périodique catholique La Semaine Religieuse de Carcassonne annonce la nomination de l'abbé Joseph Rescanières[23], missionnaire diocésain à Rennes-les-Bains en remplacement de l'abbé Henri Boudet autorisé à prendre sa retraite pour raison de santé.

Henri Boudet décède le (à 77 ans) à Axat des suites d'une longue maladie[24]. Il est inhumé trois jours plus tard, le à dix heures du matin[25], jour du Vendredi saint, au cimetière d'Axat auprès de son frère. La tombe des frères Boudet est toujours visible, le corps de Henri Boudet repose dans le caveau voisin.[2]

On peut noter toutefois que si la tombe de l'abbé Boudet date le décès au à l'âge de 78 ans, l'acte de décès[3] établi par la mairie d'Axat le à 11 heures du matin date la mort au , survenue à sept heures du soir à son domicile.

À sa mort, ses archives passent dans la famille Saurel[26], la belle-famille de son frère Edmond.

Débuts littéraires et hermétisme[modifier | modifier le code]

Quatorze ans après son arrivée à Rennes-les-Bains, Henri Boudet publie à compte d'auteur chez l'imprimeur Victor Bonnafous de Carcassonne, La Vraie Langue celtique et le cromleck de Rennes-les-Bains, il existerait d'autre part, une édition princeps du livre[27] qui paru en 1885. Étant donné que La Vraie Langue celtique et le cromleck de Rennes-les-Bains n'est pas un livre d'église, il était inutile pour l'abbé Boudet de demander l'imprimatur à l'évêché de Carcassonne. Le livre était disponible à l'achat auprès de l'imprimerie François Pomiès située au 50, rue de la Mairie à Carcassonne, au prix de 3 fr.50 ou franco de port au prix de 3 fr.90[28].

À sa sortie, le livre reçut des critiques mitigées de la part de la presse écrite régionale. Le Courrier de l'Aude[29] daté du publia un article flatteur et enthousiaste, titré Rennes-les-Bains-Une importante découverte historique qui sera suivi d'une critique acerbe publiée dans Le Radical du Midi daté du et signé du félibre Gaston Jourdanne (1858 – 1905), avocat et membre de la Société d'études scientifiques de l'Aude[30].

La même année, La Vraie Langue celtique et le cromleck de Rennes-les-Bains figure parmi les dix travaux historiques[31] sélectionnés pour le Prix Gobert de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Le Prix Gobert est décerné au «travail le plus savant et le plus profond sur l'histoire de la France et les études qui s'y rattachent et à celui qui s'en rapproche le plus»[4] mais c'est l'historien et essayiste Alphonse de Ruble[32] qui obtiendra le Prix Gobert pour ses livres intitulés respectivement Le Mariage de Jeanne d'Albret et Antoine de Bourbon et Jeanne d'Albret. Toujours en 1887, Henri Boudet tentera en vain de voir son livre récompensé par le prix de la Médaille d'Or de l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse[33].

En 1892, le préhistorien, archéologue et spécialiste du mégalithisme, Émile Cartailhac émit lui aussi des réserves à l'encontre de La Vraie Langue celtique et le cromleck de Rennes-les-Bains[34]. En 1893, Gaston Jourdanne réitéra ses critiques lors d'une présentation du livre d'Henri Boudet aux membres de la Société d'études scientifiques de l'Aude[35].

On peut citer l'auteur de l'Histoire du pèlerinage de Notre-Dame de Marceille près de Limoux sur Aude (1891), l'abbé Joseph Théodore Lasserre (1833-1897), un des rares à saluer le travail de l'abbé Boudet.

Malgré des tentatives infructueuses de voir le fruit de ses recherches honoré par ses contemporains, Henri Boudet prit l'initiative de préserver pour la postérité son livre, il fit don d'un exemplaire à l'Université de Cambridge (lettre écrite en français[36] à l'attention du recteur de la très prestigieuse université britannique datée du ) . En 1887, il déposa le manuscrit original aux Archives départementales, communales et hospitalières de l'Aude et en 1894, il fit don d'un autre exemplaire à la Bibliothèque de la Société des Arts et des Sciences de Carcassonne[37], il gratifia aussi bien certains membres de son entourage proche que certaines de ces connaissances d'exemplaire dédicacé. La Bibliothèque nationale de France possédait, elle aussi, une édition originale de La Vraie Langue celtique et le cromleck de Rennes-les-Bains, mais le livre fut découvert manquant lors d'un inventaire.

Sous l'apparence d'un traité de linguistique comparée et d'une étude archéologique sur un monument mégalithique, l'auteur invite en omettant[38] et en substituant certaines lettres de l'alphabet, le lecteur à s'interroger sur le sens caché de ses écrits.

Objet de tous les fantasmes[39], les curieux s’épuisent encore à en comprendre le sens. La Vraie Langue celtique et le Cromleck de Rennes-les-Bains contiendrait pour les uns, un secret d'Église séculaire jalousement gardé par des hauts initiés, tel que le lieu de la sépulture du Christ et peut-être aussi celle de Marie-Madeleine, l'Arche d'Alliance, ainsi qu'un important dépôt trésoraire, celui des Wisigoths caché dans le Haut-Razés à la suite du sac de Rome.

Extrait de La Vraie Langue Celtique, l'abbé Boudet citant le Deutéronome 31:7. Peu de temps avant de mourir, Moïse dit en s'adressant à Josué :

«Soyez ferme et courageux, car c'est vous qui ferez entrer ce peuple dans la terre que Dieu a juré à leurs pères de leur donner, et c'est vous aussi qui la partagerez au sort[40]

Le mystère demeure entier, l'abbé Boudet est parti dans la tombe avec son secret[41], la méthode d'interprétation de son livre.

Œuvre et travaux divers[modifier | modifier le code]

  • La Vraie Langue celtique et le cromleck de Rennes-les-Bains (1886), publié à compte d'auteur, imprimeur, Victor Bonnafous[5], successeur de François Pomiès, Carcassonne, 310 pages, avec deux planches hors-texte et une carte géographique dépliante de la région de Rennes-les-Bains, publié en format In-duodecimo.[6] Le manuscrit original fut déposé en 1887 aux Archives départementales, communales et hospitalières de l'Aude, catalogue des manuscrits[42] [7].
  • Remarques sur la phonétique du dialecte languedocien (Mémoires de la Société des Arts et Sciences de Carcassonne, tome VII, pages 42–65, 1894[8]; le manuscrit original est conservé aux Archives départementales de l'Aude sous la cote 16PER7). Réimprimé dans Les Cahiers de Rennes-le-Château, tome IV, 1985.
  • Le livre d'Axat, la suite de Remarques sur la phonétique du dialecte languedocien (Compte rendu par Louis Fédié, Mémoires de la Société des Arts et Sciences de Carcassonne, tome VIII, pages 74–78, 1896). L'Alphabet Solaire, livre coécrit par Jean-Luc Chaumeil et Jacques Rivière (publié aux Éditions du Borrego, pages 111-233)[9] reproduit l'intégralité du livre d'Axat en fac-similé accompagné de sa transcription.
  • Du Nom de Narbonne et exemples d'interprétation des mots gaulois par les racines saxonnes et l'anglais (travail postérieur à l'année 1886), le manuscrit est composé de 19 pages. Le fac-similé du manuscrit (sans les idéogrammes) figure dans l'annexe de La voie de Dieu et le cromleck de Rennes-les-Bains, livre écrit par Urbain de Larouanne (de son véritable nom Michel Gaillot), publié aux Éditions Bélisane, Nice, 1987.[10]
  • Recherches sur le patrimoine audois-La ville de Quillan, document manuscrit inédit et incomplet, provenance Philippe Schrauben. Seules 5 pages numérotées (19 à 23) sont reproduites en fac-similé dans le cahier iconographique et entretien de Henri Boudet, abbé de Rennes-les-Bains, 100e Anniversaire, livre écrit par André Goudonnet, publié chez Arqua édition, 2015.

Éditions récentes[modifier | modifier le code]

La Vraie langue celtique et le cromleck de Rennes-les-Bains a fait l'objet de diverses rééditions et de préfaces successives à la suite de la publication en 1967 du livre de Gérard de Sède: L'Or de Rennes. Il est à noter qu'aucune des deux premières rééditions ne respecte le format et la pagination de l'original.

  • Philippe Schrauben, 1976, publié à compte d'auteur, la pagination de l'original est mentionné en marge du texte.
  • Éditions La Demeure philosophale, Paris, 1978, (tirage limité); préface de Gérard de Sède intitulée Le Joueur de Meaux.
  • Éditions Belfond, préface de Pierre Plantard de Saint-Clair, Paris, 1978 ;
  • Éditions Bélisane, préface de Philippe Schrauben, Nice, 1984 (réédition conforme à l'original (seule la reproduction de la carte de Rennes-les-Bains laisse à désirer) ;
  • Éditions Le Pré aux clercs, préface d'Édouard Brasey, Paris, 2011 • (ISBN 978-2-84228-457-2)

Œuvre attribuée à Henri Boudet[modifier | modifier le code]

  • Lazare Véni Foras!, livre dont le sujet est Marie Madeleine (apparait sous deux traitements différents, une première édition publiée soi-disant[43] en 1891, le nom de l'abbé Ed. Boudet y est mentionné sur la première de couverture, puis rééditée en 1914. Cet ouvrage fut mentionné pour la première fois dans le document attribué à Madeleine Blancasall (Pierre Plantard et Philippe de Chérisey), Les Descendants mérovingiens ou l'Énigme du Razès wisigoth, traduit de l'allemand par Walter Celse-Nazaire. Ouvrage déposé à la Bibliothèque nationale de France en 1965[11] (citant comme source, Genève: Alpina[44]).

Influence littéraire[modifier | modifier le code]

  • L'Île aux trente cercueils, roman (1919), écrit par Maurice Leblanc.
  • Les Templiers sont parmi nous ou l'Énigme de Gisors, enquête (pseudo) historico-ésoterique (1962), écrit par Gérard de Sède.
  • Le Serpent Rouge, notes sur Saint-Germain-des-Prés et Saint-Sulpice de Paris, P. Feugère, 9, rue des Cordelliers, Pointoise, brochure de 13 pages, coécrit par Pierre Feugère, Louis Saint-Maxent et Gaston de Koker (Pierre Plantard et Philippe de Chérisey). Ouvrage déposé à la Bibliothèque nationale de France en 1967[12].

Le Serpent Rouge est une évocation ésoterique sous la forme d'un poème zodiacale et onirique de La Vraie Langue celtique et le cromleck de Rennes-les-Bains et de l'église de Rennes-le-Château.

Autres lectures[modifier | modifier le code]

En bande dessinée[modifier | modifier le code]

  • Rudy Jacquier, Rennes-le-Château les Sources 1 et 2, Warcadia, 2016 / 2017 (ISBN 978-2-95-584530-1), (ISBN 978-2-95-584530-1). Les deux ouvrages présentent en introduction, deux parties illustrées dans un style " Manga " faisant de l' abbé H. Boudet le personnage majeur de l'histoire des deux Rennes.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Langue celtique anagramme de culte angélique.« cf. Jules Verne, matériaux cryptographiques de Patrick Berlier ».
  2. Livre anglé.
  3. Comprenez: les habitants de la planète Vénus ou ceux qui possèdent la connaissance du passé et du futur.
  4. Il n'est pas inutile de rappeler que les Saxons étaient considérés sous le règne de l'Empereur Charlemagne comme ennemis du Christ (Église catholique, apostolique et romaine) car restés fidèles à leurs croyances ancestrales.
  5. La Vraie langue celtique et le cromleck de Rennes-les-Bains de Henri Boudet, p. 17, (Imprimerie, François Pomiès, 1886).
  6. Hypothèse concernant la présence de la lettre K en lieu de la lettre H, renvoi au nombre 11, possible symbolisme de la dualité mais aussi une représentation des deux colonnes placées à l'entrée du Temple de Salomon.
  7. L'étoile Sirius.
  8. La Vraie langue celtique et le cromleck de Rennes-les-Bains de Henri Boudet, p. 225, (Imprimerie, François Pomiès, 1886).
  9. Phrase en italique extrait de l'avant-propos de La Vraie langue celtique et le cromleck de Rennes-les-Bains de Henri Boudet, (Imprimerie, François Pomiès, 1886).
  10. Boudet anagramme de debout.
  11. "Dénombrement de 1836, liste nominative communale de Quillan", Archives Départementales de l'Aude, Carcasonne, p. 9.
  12. D'après l'auteur et chercheur Franck Daffos, Henri Boudet ne serait pas né dans la nuit du 15 au 16 novembre à trois heures du matin mais le 17 novembre après minuit, l'interprétation de la mention du jour d'avant noté sur l'acte de naissance de Henri Boudet porterait à confusion.« cf. Le secret dérobé, p. 58 ».
  13. « Bulletin des lois de la République française, numéros 297 à 337 », Bulletin des lois du royaume de France, règne de Louis-Philippe, roi des Français, ordonnance du roi portant autorisation de la société anonyme des Forges et Usines d'Axat (Aude), au palais de Saint-Cloud, le 19 septembre 1837.
  14. "La clef du mystère du 17 janvier !. Les tombes mythiques des cimetières de Rennes-les-Bains et Rennes-le-Château", À la recherche du secret perdu, p. 32.
  15. Concession perpétuelle achetée par l'abbé Boudet le 2 avril 1902.« cf. Les tombes mythiques des cimetières de Rennes-les-Bains et Rennes-le-Château».
  16. Se situant en face de la tombe de Jean Vié, la concession perpétuelle acquise en 1974 par Pierre Plantard de Saint-Clair.
  17. "Registres d'état civil de la commune de Montfort-sur-Boulzane, Aude, (Mariages Année 1831), 4 septembre 1831", Archives Départementales de l'Aude, Carcasonne.
  18. Rémy Cazals, Daniel Fabre, Les Audois Dictionnaire biographique, p. 74, Association des Amis des Archives de l'Aude, Fédération Audoise des Œuvres Laïques, Société d'études scientifiques de l'Aude, Carcassonne, (1990).
  19. a et b Histoire du Trésor de Rennes-le-Château de Pierre Jarnac, page 278 (Éditions Belisane, 1985).
  20. a et b L'Alphabet Solaire de Chaumeil et Rivière, page 36 (Éditions du Borrego, 1985).
  21. Histoire du Trésor de Rennes-le-Château de Pierre Jarnac, page 287 (Éditions Belisane, 1985).
  22. M. Charles Dat de St-Foulc, Une Excursion A Greffeil Dans les Corbières, page 121 (Bulletin de la Société d'Études Scientifiques de l'Aude, Tome II, 1891).
  23. Découvert mort le , il était âgé de 37 ans.
  24. La semaine religieuse de Carcassonne du 10.4.1915, fera paraître dans sa rubrique nécrologie (p. 143-144) un article rendant un dernier hommage au prêtre disparu.
  25. L'Alphabet Solaire de Chaumeil et Rivière, page 81 (Éditions du Borrego, 1985). Le registre des sépultures signé de Pierre Duvilla curé d'Axat qui date le décès à l'avant-veille soit le 31 mars contredit l'hommage rendu à l'abbé Boudet publié dans la semaine religieuse de Carcassonne daté du 10 avril 1915 et signé un Ami, celui-ci date l'inhumation au jeudi saint soit le 1er avril et à neuf heures du matin.
  26. L'Alphabet Solaire de Chaumeil et Rivière, page 31 (Éditions du Borrego, 1985).
  27. Henri Boudet, abbé de Rennes-les-Bains, 100e Anniversaire de André Goudonnet, page 178 (Arqua édition, 2015).
  28. Le Courrier de l'Aude, 27 janvier 1887, page 3 (33e Année, No 4025).
  29. Le Courrier de l'Aude, 18 décembre 1886, page 3 (33e Année, No 3994).
  30. L'Alphabet Solaire de Chaumeil et Rivière, page 239 (Éditions du Borrego, 1985).
  31. Revue critique d'histoire et de littérature, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, séance du 14 janvier 1887, p. 76, Paris, 1887.
  32. Annuaire-bulletin de la Société de l'histoire de France, Tome XXIV, p. 164, Paris, 1887.
  33. "Mémoires de l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse", p. 648, Huitième série-Tome IX, Imprimerie Douloudure-Privat, Toulouse, (1887).
  34. Émile Cartailhac, Bibliographie Pyrénéenne et Méridionale: Bulletin de la commission archéologique et littéraire de l'arrondissement de Narbonne, pages 167-168 (Revue des Pyrénées et de la France méridionale, tome IV, premier fascicule, Toulouse, 1892).
  35. Gaston Jourdanne, De quelques étymologies celtiques, "Bulletin de la Société d'études scientifiques de l'Aude", quatrième année, tome IV, page LVI et pages 145-47, Carcassonne (1893).
  36. Singularité de la part d'Henri Boudet supposé bilingue, l'utilisation de la langue celtique aurait été plus appropriée. .
  37. Mémoires de la Société des Arts et des Sciences de Carcassonne, Tome VII, catalogue de la Bibliothèque de la Société des Arts et des Sciences de Carcassonne, page XXI, (1894).
  38. La Vraie Langue Celtique expliquée aux curieux et aux incrédules de Jean-Alain Sipra (Éditions de l'Oeil du Sphinx, 2012).
  39. Aux dires mêmes de l'auteur. « cf. Voir le paragraphe sur Misraïm, p. 84-5 de l'édition originale » .
  40. La Vraie langue celtique et le cromleck de Rennes-les-Bains de Henri Boudet, p. 76, (Imprimerie, François Pomiès, 1886).
  41. Ecclésiaste 1:11, tombe des frères Boudet, cimetière d'Axat ou après nous, le déluge.
  42. Département de l'Aude, rapport du préfet au Conseil général, session d'aout 1887, M. F. Masclet, Préfet, p. 213, Carcassonne, 1887.
  43. Histoire du Trésor de Rennes-le-Château de Pierre Jarnac, pages 293-295 (Éditions Belisane, 1985).
  44. La Grande Loge Suisse Alpina ou GLSA, une obédience maçonnique qui a pu compter parmi ses dignitaires Pierre Plantard.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Luc Chaumeil, Jacques Rivière, L'alphabet solaire : introduction a la langue universelle avec des textes inédits de l'abbé Boudet, Éditions du Borrego, Paris, 1985 (ISBN 978-2-9047240-3-9)
  • Pierre Jarnac, Histoire du trésor de Rennes-le-Château, Cazilhac : Belisane, réédition, 1998 (édition originale en 1985) (ISBN 2-910730-19-0)
  • Franck Daffos, Le secret dérobé, tome 1, Arqua édition, 2014 (édition originale en 2005) (ISBN 2-7551-0074-5)
  • Franck Daffos, Le puzzle reconstitué, tome 2, Arqua édition, 2014 (édition originale en 2007) (ISBN 2-7551-0075-3)
  • André Goudonnet, Henri Boudet, abbé de Rennes-les-Bains, 100e Anniversaire, Arqua édition, 2015 (ISBN 2-7551-0081-8)
  • Ulpian, "ABC de la VLC", Ed. S.S.I. 2023 (ISBN 978-2-958 7953-6-8)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]