Ginestas
Ginestas | |
![]() Pont sur le canal du Midi, au hameau du Somail, sur la commune de Ginestas. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Aude |
Arrondissement | Narbonne |
Intercommunalité | Le Grand Narbonne |
Maire Mandat |
Georges Combes 2020-2026 |
Code postal | 11120 |
Code commune | 11164 |
Démographie | |
Population municipale |
1 473 hab. (2018 ![]() |
Densité | 155 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 16′ 09″ nord, 2° 52′ 21″ est |
Altitude | Min. 30 m Max. 115 m |
Superficie | 9,50 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Narbonne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Sud-Minervois |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Ginestas Écouter (occitan : Ginestars) est une commune française située dans le département de l'Aude, en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Ginestacois.
Géographie[modifier | modifier le code]
Commune de l'aire urbaine de Narbonne située dans le Minervois, à proximité de la Cesse et du canal du Midi, en pays Corbières Minervois.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]
Le Somail est un hameau en partie sur la commune.
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
La commune est desservie par la ligne 21 des Autobus de Narbonne.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Ginestas est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Narbonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (84,7 %), zones urbanisées (10,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), terres arables (1,6 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Occupée depuis la préhistoire et en 1217 on évoque un castrum[8]
Héraldique[modifier | modifier le code]
![]() |
Blason | De gueules à une branche de genêt fleuri d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10]. En 2018, la commune comptait 1 473 habitants[Note 3], en augmentation de 8,63 % par rapport à 2013 (Aude : +2,17 %, France hors Mayotte : +2,36 %). |
Économie[modifier | modifier le code]
Librairie du Somail, viticulture (Minervois (AOC), Languedoc (AOC)),
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Notre-Dame-des-Vals, église Saint-Luc qui date de 1324 (retable classé)
- Orrys Jakob Arjouni
- Musée de la Chapellerie du Somail, fermé depuis le décès de son propriétaire en 2013.
- Une grande croix de granit de 12 mètres de haut a été érigée sur la commune, à l'initiative d'un particulier, en mémoire du bienheureux Jean-François Bousquet[13], né à Ginestas.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Jean-François Bousquet (1751 - ) : mort dans la prison des Carmes, lors des massacres de septembre 1792, et déclaré bienheureux le avec les 190 autres martyrs des carmes[13].
- Jules Razimbaud (1837-1915) : homme politique né dans la commune
- Jakob Arjouni (1964-2013) : écrivain allemand ayant vécu à Ginestas
- Yannick Martinez (1988-) : champion de France de cyclo-cross
Vie locale[modifier | modifier le code]
Enseignement[modifier | modifier le code]
Culture et manifestations[modifier | modifier le code]
Sports[modifier | modifier le code]
Club de rugby à XV
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le 12 avril 2021)
Références[modifier | modifier le code]
- Carte IGN sous Géoportail
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 24 mars 2021).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le 24 mars 2021).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 24 mars 2021).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le 24 mars 2021).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 24 mars 2021).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statitiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le 12 avril 2021)
- http://www.ginestas.fr/historique.htm
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Mairie de Ginestas, « La croix du Bienheureux », geocaching.com (consulté le 18 octobre 2016).
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ginestas sur le site de l'Institut géographique national
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :