Erquery
Erquery | |||||
La mairie. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Clermont | ||||
Intercommunalité | CC du Clermontois | ||||
Maire Mandat |
Stéphane Lecomte 2020-2026 |
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Code postal | 60600 | ||||
Code commune | 60215 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ercuriens, Ercuriennes | ||||
Population municipale |
595 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 101 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 24′ 34″ nord, 2° 27′ 30″ est | ||||
Altitude | Min. 57 m Max. 135 m |
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Superficie | 5,91 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Clermont | ||||
Législatives | 7e circonscription de l'Oise | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Oise
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://www.erquery.fr | ||||
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Erquery est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Ercuriens et les Ercuriennes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Description
[modifier | modifier le code]Erquery est un village rural picard du Clermontois situé à 55 kilomètres au sud d'Amiens, à 27 kilomètres à l'est de Beauvais, à 27 kilomètres à l'ouest de Compiègne, 5 km au nord-est de Clermont et à 61 kilomètres au nord de Paris.
En 1838, Louis Graves indiquait que le territoire de la commune « est traversé du-nord au midi par un vallon dépourvu d'eau ; le chef-lieu est sur la colline à l'ouest de ce ravin; il comprend quatre rues et une large place garnie d'arbres; toutes les pentes du territoire sont exposées au Midi; le pays est d'une culture difficile[1] ».
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La commune s'étend entre 57 mètres d'altitude sur les bords de la Béronnelle, au sud-ouest et 135 mètres aux limites des communes de Lamécourt et de Saint-Aubin-sous-Erquery, au nord-est. Le centre du village se situe à 107 mètres d'altitude et le hameau de Villers à 71 mètres. Le cimetière se trouve à 103 mètres et le bois communal entre 98 et 116 mètres. Le lieu-dit « le Saint-Ladre » se situe à 114 mètres d'altitude[2]. Le territoire est traversé au nord au sud par un vallon dépourvu d'eau. Le chef-lieu est sur la colline à l'ouest de ce ravin[3].
La craie contient beaucoup de fossiles, notamment à Erquery. Les cailloux sont brisés en petits fragments, tel qu'on le voit entre le village et Airion. On remarque également des dépôts d'argile fine, peu compacte, de couleur fauve[4]. L'argile à silex fait son apparition sur le territoire, ainsi que la craie noduleuse[5] comme en témoigne une ancienne carrière se trouvant à l'est du territoire. La commune se trouve en zone de sismicité 1, très faiblement exposée aux tremblements de terre[6].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Béronnelle[7],[Carte 1].
La Béronnelle, d'une longueur de 13 km, prend sa source à la limite Est de la commune à une station de pompage et se jette dans la Brêche à Mogneville, après avoir traversé six communes[8]. Elle traverse ensuite le hameau de Villers et passe dans le vallon du fond de Béronne avant de quitter la commune pour rejoindre Fitz-James puis Liancourt où il se jettera dans la Brêche, sous-affluent de la Seine. Malgré la présence du ruisseau de la Béronnelle, aucune zone marécageuse ne se trouve autour de ce ruisseau[2]
Une mare se situe au lieu-dit le Saint-Ladre, à la limite de la commune de Fitz-James, au nord-ouest du territoire[2]. Les zones les moins élevées du territoire, dans le fond des différents vallons sont situées au-dessus de plusieurs nappes phréatiques sous-affleurantes[9].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 492 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Brêche. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte du Bassin Versant de la Brèche (SMBVB)[10].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 672 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Creil à 17 km à vol d'oiseau[13], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,2 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Les alentours du bois de la Frête et la parcelle boisée du Larris du Culmont sont inscrits en Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1[17],[18].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Erquery est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[19]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,3 %), forêts (10,3 %), prairies (8 %), zones urbanisées (7,5 %)[20]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]À la fin du XIXe siècle, le village, situé au sommet d'un coteau, est caché au milieu des arbres. Cinquante-sept maisons y étaient groupées en quatre rues : la Grande Rue, la rue de l'Herbière, la rue du Chemin d'Airion et la rue de Villers[a 1].
De nos jours, le village n'est plus entouré d'arbres et s'est étendu par quelques lotissements.
Lieux-dits, hameaux et écarts
[modifier | modifier le code]La commune possède deux secteurs urbanisés[2] :
- le village d'Erquery, où se trouvent toutes les institutions communales et les foyers ;
- le hameau de Villers, occupé par une ferme, un haras et quelques habitations.
Les lieux-dits sont au nombre de six[2]: les Cerisiers au sud ; la Montagne à l'est ; la Fosse Barbier, le Champ Sans Fin et le Culmont au nord ; le Saint-Ladre et le Chaufour à l'ouest.
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 219, alors qu'il était de 215 en 2014 et de 197 en 2009[I 2].
Parmi ces logements, 96,3 % étaient des résidences principales, 2,3 % des résidences secondaires et 1,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,6 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Erquery en 2019 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,3 %) inférieure à celle du département (2,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 91,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (91,7 % en 2014), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Erquery[I 2] | Oise[I 5] | France entière[I 6] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 96,3 | 90,4 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 2,3 | 2,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 1,4 | 7,1 | 8,2 |
Voies de communications et transports
[modifier | modifier le code]Erquery est desservie par une route départementale et quelques routes communales : la route départementale RD 127 reliant Fitz-James à Montiers traverse le village par les rues Jean-Jaurès, de la République et Jules-Ferry avant de rejoindre Lamécourt. La route départementale RD 37 reliant Breuil-le-Sec à Gournay-sur-Aronde passe elle à proximité de la commune et permet de rejoindre l'agglomération de Clermont sans passer par Fitz-James. Deux autres routes communales relient Erquery aux communes voisines : la route de Saint-Aubin permet de rejoindre Saint-Aubin-sous-Erquery et les rues Pasteur et de Villers relient le village à la D 37[2]. La station de chemin de fer la plus proche est la gare de Clermont-de-l'Oise, située à 5 kilomètres environ au sud-ouest, desservie par des trains TER de la ligne TER Hauts-de-France de Paris-Nord à Amiens.
La commune est desservie, en 2023, par la ligne 6341 du réseau interurbain de l'Oise[21]. Une navette de regroupement pédagogique intercommunal (ligne 6833) relie l'école primaire communale aux communes de Saint-Aubin-sous-Erquery, Lamécourt et Rémécourt[21].
Le sentier de grande randonnée 124A (GR 124A), branche du GR 124 reliant Litz à Orrouy, longe la limite nord-ouest de la commune entre Airion et Lamécourt[2]. Le circuit n° 8 du GEP Centre Oise, appelé circuit des Neuf Fonds traverse une partie du territoire. Partant de Fitz-James, il traverse le lieu-dit le Saint-Ladre puis passe par les rues d'Airion, de la République et Pierre-et -Marie-Curie avant de quitter la commune une première fois par le lieu-dit du Champ sans Fin. L'itinéraire balisé traverse une seconde fois le territoire communal en empruntant plusieurs chemins passant par Villers et le fond de Béronne[22].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes[a 1]:
- en 1170 : Ercuri
- en 1190 : Hercherii
- en 1286 : Erqueri (également Erqueriacum, Ercuriacum, Hercherium, sans dates)
et, de nos jours ,Erquery.
Histoire
[modifier | modifier le code]Moyen Âge
[modifier | modifier le code]La cure était à la nomination du prieuré de Wariville, qui percevait les grosses dîmes du terroir dès 1170, occasionnant des procès entre le curé et les religieuses[a 2].
Le cimetière était autrefois contigu à la ferme de Villers-sous-Erquery : il s'y élevait une chapelle, fondée en 1263, qui était à la nomination de l'évêque de Beauvais. Au XVIIIe siècle, elle était déjà en ruine[a 2].
Temps modernes
[modifier | modifier le code]Il y avait, entre Erquery et Airion, un hameau, appelé le Bois Saint-Ladre, dont les terres appartenaient à la léproserie de Clermont, mais, en 1641, il n'en subsistait aucune habitation[a 2].
Au XVIIe siècle, le village d'Erquery était un petit foyer protestant[23].
En 1711, Jeanne de Saint-Sauflieu, femme du comte de Verpigneulle, vend Erquery au maréchal de Berwick, qui l'unit à son duché de Fitz-James. En 1790, le duc de Fitz-James possède à Erquery une ferme et 822 mines de terre, et le bois d'Erquery, contenant 46 arpents.
Erquery est éprouvée par les épidémies au XVIIIe siècle : en 1780, la fièvre muqueuse y sévit pendant huit mois ; sur 80 feux, moins de dix en restent indemne et 25 habitants meurent en six semaines, dont 7 en deux jours. Heureusement, le maréchal de Fitz-James, seigneur du pays, fait fournir au malheureux bois, linges et médicaments, et en outre une livre de viande par jour de convalescents. En 1783 et 1786, nouvelles apparitions de la fièvre muqueuse,causent 18 morts à chaque fois. On ne sut à quoi attribuer ces épidémies[a 1].
Révolution française et Empire
[modifier | modifier le code]En 1789, le cahier de doléances des habitants d'Erquery réclame : le vote par tête, la réforme du personnel judiciaire, la suppression des huissiers-priseurs, le paiement des impôts par le clergé et la noblesse, comme par le tiers-état, la suppression de la gabelle et des aides, un règlement pour la chasse, la destruction du gibier, quand il est trop considérable, la défense de chasser dans les grains et les vignes, le versement des impôts directement au trésor royal, la suppression des ordres religieux et l'attribution de leurs biens aux bureaux de charité à établir dans chaque paroisse, l'augmentation de la maréchaussée, la défense aux charlatants de s'étaler sur les marchés pour vendre des drogues souvent contraires à la santé, la taxation des honoraires des médecins et du prix des médicaments et l'établissement de barrières de péage sur les routes. Les députés de la paroisse à l'assemblée du bailliage de Clermont sont : François Beauvais, laboureur, et François Delachapelle, vigneron[a 2].
La ferme et les terres du duc, confisquées, sont vendues le 22 nivôse an V[a 3].
Époque moderne
[modifier | modifier le code]Les coteaux du terroir d'Erquery, tous exposés au sud, se prêtaient à la culture de la vigne; aussi le vin d'Erquery était le plus renommé après celui de Clermont. Les vignes, qui occupaient encore 20 hectares en 1789, réduites successivement à 6 hectares en 1815 et à 1 hectare en 1836, ont complètement disparu[a 1].
La commune de Saint-Aubin-sous-Erquery, annexée à celle d'Erquery en 1828, en fut séparée en 1833[a 2].
En 1836, une carrière était exploitée sur le territoire communal, et la population vivait uniquement de l'agriculture[1], ce qui était toujours le cas en 1890. La ferme de Villers-Sous-Erquery, située au sud du village, formait alors une dépendance de l'hôpital pyschiatrique de Clermont ; 110 malades étaient occupés dans cette exploitation aux divers travaux agricoles[a 2].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs
[modifier | modifier le code]La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1803 du canton de Clermont[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
[modifier | modifier le code]Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 d'un nouveau canton de Clermont
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription de l'Oise.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Erquery est membre de la communauté de communes du Clermontois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Cette intercommunalité succède au district urbain de Clermont créé en 1960.
Administration municipale
[modifier | modifier le code]Compte tenu de la population de la commune, son conseil municipal est constitué de 15 membres, dont le maire et ses adjoints[25].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux de Saint-Aubin-sous-Erquery, Lamécourt et Rémécourt dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal créé en 1998[29]. Le village possède une école élémentaire comprenant des classes de maternelles et de CP. La classe de CE1-CE2 est située dans l'école de Saint-Aubin-sous-Erquery et la classe de CM1-CM2 est à Lamécourt[30].
Santé
[modifier | modifier le code]Erquery accueillait une annexe de l'hôpital psychiatrique de Clermont-de-l'Oise, abandonnée après la Seconde Guerre mondiale.
En 2011 est inaugurée la Maison d'accueil spécialisée (MAS) d'Erquery, un établissement d'accueil aux handicapés qui relève du centre hospitalier isarien (CHI), à quelques mètres de l'ancienne annexe de l'hôpital de Clermont[31],[32].
L'hôpital général de Clermont est l'hôpital le plus proche du village mais on peut noter l'hôpital de Beauvais qui est situé à 28 kilomètres et l'hôpital de Compiègne à 25 kilomètres.
Équipements culturels
[modifier | modifier le code]La mairie dispose d'une bibliothèque et d'une salle communale. Un comité des fêtes a été créé à cet effet[33].
Équipements sportifs
[modifier | modifier le code]Un stade est situé à l'arrière de l'école et de la mairie. Pour 2018 la municipalité a prévu la construction d'un city stade dernière génération qui viendrait sur le stade actuel.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].
En 2021, la commune comptait 595 habitants[Note 4], en évolution de −5,41 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,4 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 312 hommes pour 284 femmes, soit un taux de 52,35 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Vie associative
[modifier | modifier le code]Une communauté d'Emmaüs est implantée depuis 2005 à Erquery, pouvant accueillir, depuis une extension intervenue en 2021, 35 compagnons[39].
Cultes
[modifier | modifier le code]Pour le culte catholique, l'église d'Erquery fait partie de la paroisse de Clermont-de-l'Oise dont l'église mère est l'église Saint-Samson de Clermont.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]On peut signaler :
- L'église, dédiée à Notre-Dame, située ruelle de l'Église : une seule fenêtre du chœur et les contreforts peuvent être rapportés au XVIe siècle. Elle ne possède pas de transept. Le portail, reconstruit en 1828, supporte le clocher, reconstruit la même année est couvert d'ardoise ; il a été restauré en 1957.
L'intérieur est lambrissé ; on y descend par deux marches[a 2]. Une statue de la Vierge à l'Enfant surnommée la Vierge aux raisins située à l'intérieur l'édifice y est classée monument historique[40]. - Le monument aux morts, rue Pasteur.
- Croix, à côté du monument aux morts.
- Calvaire en bois, route de Fitz-James.
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L'église Notre-Dame.
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Le clocher en ardoise de l'église.
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Le portail de l'église.
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Le monument aux morts.
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Petit calvaire.
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Grand calvaire.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Séraphine Louis, dite Séraphine de Senlis, artiste peintre, est morte d'un cancer et de faim dans l'annexe d'Erquery de l'hôpital psychiatrique de Clermont en 1942[41].
- Erquery a donné son nom à une famille de seigneurs, importante par les hautes fonctions que plusieurs de ses membres ont exercées : Ansoult, chevalier, était seigneur d'Erquery en 1200. En 1262 c'était Simon, chevalier, seigneur d'Erquery. Parmi ses enfants, il faut citer Raoul Herpin, chevalier, sire d'Erquery, qui était grand pannetier de France dès 1309 et qui porte l'oriflamme de France lors de l'expédition du roi de Flandre en 1315. Il meurt en 1320. Parmi ses enfants, Jean et Louis Herpin d'Erquery sont d'abord chanoines de Beauvais. Jean est ensuite conseiller au parlement de Paris et Louis, évêque de Coutances, de 1347 à 1371. Leur frère ainé, Simon, seigneur d'Erquery, est maître des requêtes de l'hôtel, puis lieutenant du roi du Languedoc. Son fils Jacques, dit Herpin, seigneur d'Erquery et de Chantilly, après l'évacuation de Creil par les Anglo-Navarrais, est capitaine de cette ville pour le roi de France de 1339 à 1360. Son successeur pour la terre d'Erquery est Jean, seigneur de Saint-Sauflieu, dont les descendants possèdent cette seigneurie jusqu'en 1711[a 1].
- Liste des ducs de Fitz-James
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'argent au lion de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- A. Debauve et E. Roussel, Clermont et ses environs, Res Universalis, , 160 p.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Dossier complet : Commune d'Erquery (60215) », Recensement général de la population de 2019, INSEE, (consulté le ).
- « Erquery »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Erquery » sur Géoportail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- L'école de la commune porte le nom de ce maire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique d'Erquery » sur Géoportail (consulté le 22 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- p. 113
- p. 114
- p. 113/114
Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Chiffres clés - Logement en 2019 à Erquery » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Erquery - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Erquery - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2019 dans l'Oise » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 211 p. (lire en ligne), p. 108-109, sur Google Livres.
- « Carte 1/15 000e » sur Géoportail..
- Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, page 108
- Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, pages 12 à 14
- Histoire de Clermont-en-Beauvaisis, des origines à nos jours, Claude Teillet, 1995, page 13, Office d'édition du livre d'histoire
- « Géorisques : Mieux connâitre les risques sur le territoire - Erquery », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche communale d'Erquery », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
- Sandre, « la Béronnelle »
- « Carte de remontée des nappes », sur innondationsnappes.fr (consulté le ).
- « SAGE Sensée », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Erquery et Creil », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Creil » (commune de Creil) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Creil » (commune de Creil) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Bois de la Frête, fiche znieff détaillée », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
- « Larris de Culmont, fiche znieff détaillée », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Transports en commun à Erquery », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
- 14 Randonnées en Centre Oise, GEP Centre Oise, carte et description pages 15-16
- Histoire de Clermont-en-Beauvaisis, des origines à nos jours, Claude Teillet, page 75, Office d'édition du livre d'histoire
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance.
- « La liste des maires d'Erquery », sur marquedorre.free.fr (consulté le ).
- « Municipales : quinze habitants forment une liste à Erquery », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Longtemps élu et président d'association, Stéphane Lecomte a réuni des femmes et des hommes qui « veulent défendre avec fermeté l'intérêt des petites communes et donner un nouvel élan à notre village de 620 habitants, pour éviter qu'il ne devienne un village dortoir ».
- « Installation des nouveaux élus à Erquery », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le regroupement pédagogique arrive : Le sous-préfet en visite », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- L'école élémentaire d'Erquery sur education.gouv.fr
- « ERQUERY : La maison d'accueil spécialisée sur les rails », sur courrier-picard.fr (consulté le ).
- Maxime Piquet, « La Maison d'accueil spécialisée d'Erquery sous tension : La Maison d'accueil spécialisée (MAS) a fêté ses dix ans d'existence ce jeudi 18 novembre dans un contexte particulier, avec la fermeture d'une de ses unités en soirée », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- Le site du comité des fêtes d'Erquery
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Erquery (60215) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
- Kenya Nicol, « La communauté Emmaüs d'Erquery rénove son habitat : À Erquery, les « compagnons » profitent d'un nouveau réfectoire et de nouvelles chambres financées par Emmaüs, qui sort de la crise sereinement. », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- « Vierge aux raisins », notice no PM60003435, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Orianne Maerten, « Séraphine Louis, l'artiste de Senlis : La peintre, originaire de l'Oise, s'était choisi Séraphine de Senlis comme nom d'artiste. Elle a passé plus de 30 ans dans cette ville, où elle était femme de ménage. », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « En 1932, ruiné par la Grande Dépression, Wilhelm Uhde cesse de la soutenir. Cette année-là, elle est internée à l'hôpital psychiatrique de Clermont, dans un pavillon situé à Villers-sous-Erquery. Elle y décède en 1942, atteinte d'un cancer du sein et souffrant de malnutrition. Elle a été enterrée dans une fosse commune ».