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Épaux-Bézu

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Épaux-Bézu
Épaux-Bézu
L'église Saint-Médard.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Château-Thierry
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Région de Château-Thierry
Maire
Mandat
Étienne Haÿ
2020-2026
Code postal 02400
Code commune 02279
Démographie
Gentilé Palusien(ne)s
Population
municipale
544 hab. (2021 en évolution de −3,37 % par rapport à 2015)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 06′ 33″ nord, 3° 20′ 54″ est
Altitude Min. 100 m
Max. 217 m
Superficie 19,5 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Château-Thierry
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Château-Thierry
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Épaux-Bézu
Géolocalisation sur la carte : France
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Épaux-Bézu
Géolocalisation sur la carte : Aisne
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Épaux-Bézu
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Épaux-Bézu
Liens
Site web epauxbezu.uniterre.com

Épaux-Bézu est une commune française située dans le département de l'Aisne en région Hauts-de-France.

Géographie

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Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Carte avec les communes environnantes
Carte avec les communes environnantes
1 : Carte OpenStreetMap. ; 2 : Carte topographique ; 3 : avec les communes environnantes.

Épaux-Bézu est située à une dizaine de kilomètres au nord de Château-Thierry, à proximité de l'autoroute A4 et de la D 1.

Localisation

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Hydrographie

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La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Clignon, le cours d'eau 01 de Blanchard[1], le fossé 01 de la commune d'Epaux-Bézu[2], le fossé 01 de la Marnoise[3], le fossé 07 de la Prairie[4] et divers bras du Clignon[5],[6],[Carte 1].

Le Clignon, d'une longueur de 30 km, prend sa source dans la commune de Bézu-Saint-Germain et se jette dans l'Ourcq en limite de Crouy-sur-Ourcq et de Montigny-l'Allier, face à Neufchelles, après avoir traversé 16 communes[7].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique d'Épaux-Bézu[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 758 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Blesmes à 11 km à vol d'oiseau[10], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 713,0 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Au , Épaux-Bézu est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Château-Thierry, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[15]. Cette aire, qui regroupe 52 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (75,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,5 %), forêts (23 %), prairies (8,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,3 %), zones urbanisées (1,9 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %)[18].

L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Épaux est attesté sous les formes spaus (1251) ; Espaux (1464) ; Espaulx (1600) ; Épaulx[19].
De l'oïl espal, des espauts sont certaines parties de forêts ou certains bois réservés[20] par les propriétaires pour l'exploitation ou pour la chasse.

Bézu est attesté sous les formes Baysu, Besu (1110) ; Besu-prope-Clincampum (1220) ; Besu-les-Feuvres (1297) ; Bessu-les-Fevres (XIIIe siècle) ; Bezu-les-Febvres (1554) ; Bezu-les-Febves (1680) ; Bezu-les-Fevres (1744) ; Bézu-les-Fèves[21].
Certains toponymistes émettent l'hypothèse d'une formation gallo-germanique basée sur l'appellatif baci-[22] « ruisseau » suivi d'un pseudo-suffixe -ivu(m) par analogie avec le latin rivu(m) qui a donné ru. L'évolution de *Bacivum en Bézu est de type francien (comme rivum > ru), alors que Baisieux est de type picard[22].

L'ancien déterminant -les-Febvres se réfère à une ancienne activité de la localité, à savoir le travail du fer, fèvre désignant jusqu'en moyen français un forgeron (cf. orfèvre).

Homonymie avec d'autres Bézu dans l'Aisne et l'Eure, dont Bézu-la-Forêt (Eure, Bacivum 691 / 706, Bacivo 750)[22], tous localisés au nord de la Loire. En revanche, la ressemblance avec Bézues (Gers) est fortuite.

  • En 1851, Épaux absorbe Bézu-les-Fèves et la commune d'Épaux prend le nom d'Épaux-Bézu.
  • Également en 1851, Chante Merle qui est un lieu-dit très à l'écart d'Épaux comptait une soixantaine d'habitants contre neuf aujourd'hui.

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune d'Épaux-Bézu est membre de la communauté d'agglomération de la Région de Château-Thierry, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Étampes-sur-Marne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[23].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Château-Thierry, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[15]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Château-Thierry pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[15], et de la cinquième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[24].

Administration municipale

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1875 après 1876 Lostange[25]    
Les données manquantes sont à compléter.
1945 juin 1952 Adrien Beaumont    
1952 juin 1969 André Bordier    
1969 juin 1983 Jean Guyot    
1983 juin 1995 Christiane Vrillaud    
juin 1995   Bernard Barbier    
mars 2001 mars 2008 Jeanine Basset    
mars 2008[26] En cours
(au 12 juillet 2020)
Étienne Haÿ DVD Cadre
président de la communauté d'agglomération
Réélu pour le mandat 2020-2026[26],[27]

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].

En 2021, la commune comptait 544 habitants[Note 3], en évolution de −3,37 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
649633619612668700733726767
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
700664669682658617612604602
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
603598597429441423410340379
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
333316276334433534577564588
2015 2020 2021 - - - - - -
563552544------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Avant l'absorption de Bézu-les-Fèves en 1851, l'évolution d'Épaux était :

Évolution démographique d'Épaux
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
649633619612668700733726
À partir de 1793 : habitants.
(Sources : et Cassini[30])

Bézu-les-Fèves

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Avant l'absorption d'Épaux en 1851, l'évolution de Bézu-les-Fèves était :

Évolution démographique de Bézu-les-Fèves
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
6141293928363238
À partir de 1793 : habitants.
(Sources : Cassini[32])

Lieux et monuments

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La porte de l'église Saint-Médard, datée du XIIe siècle, est classée aux monuments historiques depuis 1922.

Le château d'Épaux-Bézu, daté du XIXe siècle a subi les différentes guerres mondiales.

La commune ne dispose plus que d'une boulangerie, mais le village comprenait aussi deux épiceries[33].

Le village dispose de diverses entreprises, mais certaines se trouvent dans la ZAC de l'Omois le long de l'autoroute A4, et dont les territoires de la commune représentent une partie de cette zone.

Enseignement

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La commune dispose d'une école maternelle et primaire, du nom de Charles-Bourgeois, ancien instituteur de cette école.

Personnalités liées à la commune

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  • Charles Bourgeois (1917-1976), poète et instituteur de l'école du village. Inhumé au cimetière de la commune.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique d'Épaux-Bézu » sur Géoportail (consulté le 17 septembre 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Sandre, « le cours d'eau 01 de Blanchard »
  2. Sandre, « le fossé 01 de la commune d'Epaux-Bézu »
  3. Sandre, « le fossé 01 de la Marnoise »
  4. Sandre, « le fossé 07 de la Prairie »
  5. Sandre, « divers bras du Clignon »
  6. « Fiche communale d'Épaux-Bézu », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
  7. Sandre, « le Clignon »
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Épaux-Bézu et Blesmes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Blesmes » (commune de Blesmes) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Blesmes » (commune de Blesmes) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  14. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. a b c et d Insee, « Métadonnées de la commune ».
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Château-Thierry », sur insee.fr (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l'Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 98.
  20. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. III, Genève, Droz, , p. 1420.
  21. Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l'Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 28.
  22. a b et c François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3, OCLC 9675154), p. 65-66.
  23. « communauté d'agglomération de la Région de Château-Thierry - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  24. « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  25. Almanach-Annuaire historique, administratif et commercial de la Marne, de L'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, de 1875, p173.
  26. a et b Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
  27. « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le ).
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Bézu-les-Féves », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  33. Blog d'Épaux-Bézu