Trilla

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Trilla
Trilla
Blason de Trilla
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes Agly Fenouillèdes
Maire
Mandat
Didier Fourcade
2020-2026
Code postal 66220
Code commune 66216
Démographie
Population
municipale
76 hab. (2021 en augmentation de 5,56 % par rapport à 2015)
Densité 8,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 44′ 26″ nord, 2° 31′ 12″ est
Altitude Min. 155 m
Max. 801 m
Superficie 8,96 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Vallée de l'Agly
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Trilla
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Trilla
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Trilla

Trilla (prononcé en français : [tʁija] Écouter) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie.

Ses habitants sont appelés les Trillanais ou Trilhanols (en occitan).

Géographie

Localisation

Carte

La commune de Trilla se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[1].

Elle se situe à 31 km à vol d'oiseau de Perpignan[2], préfecture du département, à 16 km de Prades[3], sous-préfecture, et à 29 km de Rivesaltes[4], bureau centralisateur du canton de la Vallée de l'Agly dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Ille-sur-Têt[1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Ansignan (2,4 km), Pézilla-de-Conflent (3,0 km), Trévillach (3,6 km), Felluns (3,8 km), Caramany (4,3 km), Lansac (4,5 km), Saint-Arnac (4,5 km), Prats-de-Sournia (4,8 km).

Sur le plan historique et culturel, Trilla fait partie du Fenouillèdes, une dépression allongée entre les Corbières et les massifs pyrénéens recouvrant la presque totalité du bassin de l'Agly. Ce territoire est culturellement une zone de langue occitane[6].

Situation de la commune

Géologie et relief

La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[8].

Hydrographie

Milieux naturels et biodiversité

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[9] : le « massif du Sarrat d'Espinets » (1 772 ha), couvrant 6 communes du département[10] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[9] : le « massif du Fenouillèdes » (34 157 ha), couvrant 40 communes dont une dans l'Aude et 39 dans les Pyrénées-Orientales[11].

Urbanisme

Typologie

Trilla est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[12],[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (76,3 %), cultures permanentes (16,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,9 %), eaux continentales[Note 6] (0,9 %)[17].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports

Toponymie

En occitan, le nom de la commune est Trilhan.

Histoire

La mairie et l'église.

La première mention de Trilla apparaît en 989 dans l'Inventaire des actes de l'archevêché de Narbonne puis en 1011 (Trilianum), dans une bulle du Pape Serge IV. Détaché du Razès (Languedoc) en 870 pour être cédé au comté de Cerdagne-Besalu, le village de Trilla ne réintègre la France qu'à la signature du traité de Corbeil (1258) qui rattache définitivement le Fenouillèdes au Languedoc. Dès lors Trilla devient un fief royal accordé à différents seigneurs (Raimond de Canet, familles de Peyrepertuse, de Montesquieu, de Le Vivier, de Mauléon…).

À la création des départements (1790), Trilla devient une commune du canton de Sournia, lequel est englobé à l'arrondissement de Prades, dans les Pyrénées-Orientales (dont la population est majoritairement catalane). Le XIXe siècle voit le développement du village (population frôlant les 200 habitants, construction de la nouvelle église Notre-Dame de l'Assomption en 1854, spécialisation agricole dans la viticulture…).

Politique et administration

Administration municipale

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1940 1947 Jean-Baptiste Chambeu    
1947 1977 Martin Raynaud    
1977 2001 Raymond Palmade    
mars 2001, réélu en 2008[18] et 2014[19] En cours Didier Fourcade[20]    

Population et société

Démographie ancienne

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1693 1709 1774 1788 1789
17 f14 f22 f101 H25 f
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Démographie contemporaine

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].

En 2021, la commune comptait 76 habitants[Note 7], en augmentation de 5,56 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
119117140132142160176180169
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
172174158154151151154152125
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1271421201079810010495101
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
717276645154606275
2021 - - - - - - - -
76--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[25] 1975[25] 1982[25] 1990[25] 1999[25] 2006[26] 2009[27] 2013[28]
Rang de la commune dans le département 191 195 192 197 192 197 198 198
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement

Manifestations culturelles et festivités

Santé

Sports

Économie

Culture locale et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Blason de Trilla Blason
Chevronné de gueules et de sable de huit pièces.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

Bibliographie

  • Trilla 1011-2011, un millénaire d'histoire(s) trillanaise(s). Mairie de Trilla, coordination R. MARTIGNOLES, 2012

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

  1. a b et c « Métadonnées de la commune de Trilla », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Trilla et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Trilla et Prades », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
  4. Stephan Georg, « Distance entre Trilla et Rivesaltes », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Communes les plus proches de Trilla », sur www.villorama.com (consulté le ).
  6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 203-204.
  7. Carte IGN sous Géoportail
  8. « Plan séisme » (consulté le ).
  9. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Trilla », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  10. « ZNIEFF le « massif du Sarrat d'Espinets » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  11. « ZNIEFF le « massif du Fenouillèdes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan », sur insee.fr (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  18. Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
  19. [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur la-clau.net.
  20. D. Fourcade a parrainé la candidature de Gérard Schivardi à l'élection présidentielle de 2007, cf. Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2007.
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  26. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  27. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  28. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  29. Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
  30. Jean Abélanet, Itinéraires mégalithiques : dolmens et rites funéraires en Roussillon et Pyrénées nord-catalanes, Canet, Trabucaire, , 350 p. (ISBN 9782849741245) p. 84, 85.
  31. Jean Abélanet, Itinéraires mégalithiques : dolmens et rites funéraires en Roussillon et Pyrénées nord-catalanes, Canet, Trabucaire, , 350 p. (ISBN 9782849741245) p. 82, 83.