Paul Le Person

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Paul Le Person
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Biographie
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Décès
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Paul Jean Le PersonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
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Films notables

Paul Jean Le Person, dit Paul Le Person, est un acteur français, né le à Argenteuil en Val-d'Oise et mort le à Paris.

Biographie

Jeunesse et Formation

Paul Le Person est né en 1931 à Argenteuil dans le Val-d'Oise. Il est d'origine bretonne[1].

Jeune, il rentre à une école pour une formation de dessin industriel[2]. Il suit la filière classique des cours d'art dramatique de René Simon et de Gilbert Bokanowski[1] au cours Simon[3].

Carrière

Dans les années 1950, à l'âge de vingt ans, Paul Le Person se produit dans les chœurs des opérettes, puis comme interprète dans À la Jamaïque, Irma la Douce et La Belle Arabelle[1]. L'un des auteurs de La Belle Arabelle, le comédien Francis Blanche, le prend immédiatement en sympathie et l'engage dans la célèbre émission de radio Signé Furax, où s'illustrait déjà Jean Carmet[réf. nécessaire].

En 1966, après quelques courts métrages, il débute réellement au cinéma avec La Vie de château de Jean-Paul Rappeneau et Un homme et une femme de Claude Lelouch. Par la suite, plusieurs réalisateurs l'engagent dans leurs films comme Yves Robert, qui devint son ami (Alexandre le Bienheureux, Le Grand Blond avec une chaussure noire, Le Retour du Grand Blond et Le Jumeau), André Hunebelle pour le rôle important d'Armand Bertuccio dans Sous le signe de Monte-Cristo, Serge Korber (Un idiot à Paris), Claude Chabrol (Le Cheval d'orgueil), Jean Valère (Mont-Dragon), Jean-Jacques Annaud (Coup de tête) et Pierre Richard qui lui fait jouer le rôle d'un flic pointilleux que Pierre Richard fait tourner en bourrique lors d'une déposition après une tentative de suicide dans Les Malheurs d'Alfred. On le voit aussi chez Luis Buñuel dans Le Fantôme de la liberté, dans un contre-emploi. Car Paul Le Person jouait tantôt dans des comédies tantôt dans des films sombres ou dramatiques.

Il est aussi présent à la télévision (Le Bal des célibataires, L'Évangile selon Aimée, Les Cinq Dernières Minutes, La Malle de Hambourg) et au théâtre (Le Dindon).

En 1982, il fait une apparition très remarquée dans l'un des épisodes de la série Commissaire Moulin, intitulé Le Patron, dans lequel il joue le rôle d'un patron de presse cynique et cruel, l'un des assassins les plus spectaculaires de la série.

En 1992, il est récompensé du prix d'interprétation au festival de la Francophonie de Saint-Martin[1] pour son rôle dans Blanc d'ébène.

Mort

Le , Paul Le Person meurt à l'hôpital Saint-Louis de Paris, après plus de cinquante ans de carrière[1].

Filmographie

Longs métrages

Années 1950

Années 1960

Années 1970

Années 1980

Années 1990

Années 2000

Courts métrages

Téléfilms

Années 1960

Années 1970

Années 1980

Années 1990

Années 2000

Séries télévisées

Années 1960

Années 1970

Années 1980

Années 1990

  • 1993 : Clovis : le docteur Pardigon (saison 1, épisode 2 La Vengeance du clown)
  • 1996 : Les Allumettes suédoises : Gastounet (saison 1, épisode 1 David et Olivier)
  • 1998 : H : M. Pasquier (saison 1, épisode 6 : No clowning)

Années 2000

Théâtre

Récompense

Notes et références

  1. a b c d e et f « Paul Le Person est mort », sur L'Obs, (consulté le ).
  2. « Paul Le Person », sur CinéArtistes (consulté le ).
  3. « Et puis encore… », sur Cours Simon (consulté le ).
  4. « Vieille France », sur Base de données de films français avec images (consulté le ).

Liens externes