Neuvy-Grandchamp
Neuvy-Grandchamp | |||||
L'église, sous le vocable de Saint-Germain. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Charolles | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Entre Arroux, Loire et Somme | ||||
Maire Mandat |
Claude Ledey 2020-2026 |
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Code postal | 71130 | ||||
Code commune | 71330 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Neuvyssois | ||||
Population municipale |
749 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 15 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 35′ 25″ nord, 3° 56′ 01″ est | ||||
Altitude | Min. 264 m Max. 397 m |
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Superficie | 49,64 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Gueugnon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Gueugnon | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | neuvy-grandchamp.com | ||||
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Neuvy-Grandchamp est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
Neuvy-Grandchamp est située à 328 km de Paris et à 159 km de Lyon. Avec ses 4 964 hectares, la commune de Neuvy-Grandchamps est la plus grande commune du canton de Gueugnon. Toutefois, en 1869, la commune a été amputée de 298 hectares afin de contribuer à la formation de la nouvelle commune des Guerreaux. Le territoire vallonné de la commune culmine à 400 mètres et s'étire sur 10 km du nord au sud et sur 8 km d'est en ouest[1].
Accès
Communes limitrophes
Grury, 71760 |
La Chapelle-au-Mans, 71130 |
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Chalmoux, 71140 Perrigny-sur-Loire, 71160 |
N | Curdin, 71130 | ||
O Neuvy-Grandchamp E | ||||
S | ||||
Les Guerreaux, 71160 |
La Motte-Saint-Jean, 71160 |
Rigny-sur-Arroux, Bourg, 71160 |
Urbanisme
Typologie
Neuvy-Grandchamp est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gueugnon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (54,5 %), zones agricoles hétérogènes (27 %), forêts (14,6 %), terres arables (1,8 %), zones urbanisées (1,1 %), eaux continentales[Note 3] (1,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
De Novis Vicus au IXe siècle en passant par Noviacus au XIIIe siècle, Niviz ou Novovico au XIVe siècle, Neufvy au XVIIe siècle et enfin Neuvy au XVIIIe siècle ; la toponymie désigne donc une bourgade routière d'origine mérovingienne.
Histoire
Le bourg installé le long d'un chemins des pays de l'Yonne à la Loire, fut donné en 877 par Charles le Chauve aux moines bénédictins de l'abbaye Saint-Martin d'Autun. La formation des fiefs et de la paroisse durant le haut Moyen Âge est assez obscure. Au XIVe siècle, le grand fief de Vesvre occupait la moitié septentrionale du terroir. Le reste, qui semble résulter du morcellement d'un autre grand domaine rural, était partagé en plusieurs terres d'où émergea durant les siècles suivants le fief de Beauchamp.
Nicolas Rolin posséda la seigneurie de Beauchamp mais y vécut sans doute peu. Ce fief avait la particularité de posséder une usine de fer (ainsi que la mine qui l'alimentait) à proximité de son château, aujourd'hui disparu. Vendues comme bien national en 1799, elles furent rachetées en 1802 par Michel Ramus (fondateur de la Fonderie royale de Montcenis) qui les modernisa et les développa, faisant de cet établissement l'un des plus compétitifs de la région[1],[9]. Sa mort l'empêcha de créer une annexe à Saint-Agnan. Rachetée par le comte de Dormy, l'usine périclita rapidement et cessa définitivement ses activités en 1834. La mine quant à elle fut fermée pour son manque de rentabilité vers la fin du XIXe siècle mais rouvrit en 1942, pendant la Seconde Guerre mondiale, pour servir de refuge aux réfractaires du STO. L'exploitation fut définitivement arrêtée en 1948.
Depuis 1891, un décret du Président de la République associe au nom de la commune le lieu-dit Grandchamp, du nom de cette exploitation houillère.
Durant la guerre civile espagnol, Neuvy-Grandchamp fut l'une des rares communes rurales à avoir accueilli des réfugiés, en particulier durant le phénomène de la Retirada[10]. Cette particularité est due à la présence d'un exécutif municipale de gauche, alors dirigée par le maire SFIO, Pierre Boudot, conseiller d'arrondissement[10]. Ce dernier fut donc volontaire pour héberger des réfugiés dont un contingent arriva le . Celui-ci est était formé de deux familles élargies. L'une de 19 personnes venait de l'Arbeca, de la province de Lérida, en Catalogne. L'autre, de 23 personnes, venait de Huesca, au nord de Saragosse, en Aragon. Tous étaient cultivateur[10].
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].
En 2021, la commune comptait 749 habitants[Note 4], en évolution de −2,35 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2012, le revenu fiscal médian par ménage est de 17 652 euros annuels, soit un niveau moins élevé (-12,08 %) que le revenu médian nationale, estimé à 19 785 euros. La commune compte 51,6 % de foyers fiscaux non imposables et collecte un montant d'impôts locaux total de 288 000 euros. Cela correspond à une somme moyenne de 670 euros par foyer fiscal, soit un résultat moins élevé qu'à l'échelle du département de Saône-et-Loire (749 euros).
Concernant l'impôt sur le revenu, la population est taxée (en 2012) à hauteur de 576 euros en moyenne et par foyer. À l'échelle de la Saône-et-Loire, cet impôt est de 1 040 euros en moyenne, un résultat plus élevé.
Secteur agricole
Sur les 4 964 ha de la commune, 3 806 ha sont consacrés aux prés et aux terres cultivées. Cela représente 77 % de la surface totale. Sur 31 exploitations, se sont répartis : 48 exploitants, 4 ouvriers et 4 apprentis.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église, placée sous le vocable de saint Germain (de l’ancienne église datant des XIVe-XVe siècles, il subsiste le chœur et la travée sous clocher, tandis que la nef a été reconstruite et agrandie entre 1870 et 1876 et que les travaux intérieurs ont été achevés en 1885)[26]. Y est notamment visible un intéressant « vitrail patriotique », dédié à saint Pierre mais sur lequel apparaît, en médaillon, l'un des enfants de Neuvy-Grandchamp morts pour la France : Pierre Bernigaud[27].
- Le musée charolais du machinisme agricole, musée inauguré le à partir des matériels (tracteurs, moteurs fixes, machines à vapeur, autos, motos...) rassemblés et restaurés par les membres de l'association « Le Chaudron » (fondée en 1983)[28] : 500 pièces anciennes en parfait état de marche exposées sur 15 000 m², soit l'une des plus importantes collections françaises de machines agricoles.
- Le château de Lavault, construit au XVIIIe siècle, inscrit à l'inventaire des Monuments historiques par arrêté du 11 juillet 1973 (pour les façades et les toitures du château et du bâtiment des communs ainsi que les deux portails)[29].
Personnalités liées à la commune
- Nicolas Rolin, homme politique du XVe siècle, chancelier de Philippe le Bon, duc de Bourgogne
- Michel Ramus, industriel, homme d'affaires et politicien mort à Neuvy-Grandchamp le [30].
- Henriette Dussourd (1921-1988), historienne, y est enterrée
Jumelages
Héraldique
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Neuvy-Grandchamp sur le site de l'Institut géographique national
- Neuvy-Grandchamp sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- "Gueugnon et son canton" (ISBN 2-9509751-0-0).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Gueugnon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Archives Départementales de Saône et Loire N 174
- "La Traversée du XXème Siècle en Pays Gueugnonnais" (ISBN 2-9517605-0-7).
- La constitution de l'an III supprime la fonction de maire et la remplace par celle d'agent municipal.
- La fonction de maire est rétablie par la loi du 28 pluviôse an VIII. Les maires ne sont toutefois plus élus mais nommé par les préfets.
- Révoqué par décision du Ministère de l'intérieur.
- maire par intérim
- Nommé maire provisoire à la suite du coup d'État du 2 décembre 1851. La Saône-et-Loire est placée en état de siège le 8 décembre 1851.
- 1er mandat
- Nommé par le préfet le 15 juin 1876 ; second mandat effectué du 8 octobre 1876.
- Nommé le 19 septembre 1877, à la suite de la dissolution du conseil municipal par le préfet.
- Cinq mandats successifs, à savoir :
3e mandat :
4e mandat :
5e mandat :
6e mandat :
7e mandat : (décède en 1897) - Cinq mandats successif, à savoir :
1er mandat :
2e mandat :
3e mandat :
4e mandat :
5e mandat : . - Réélu dès le premier tour du 2020, la pandémie de Covid-19 empêche la tenue du conseil municipal d’installation du maire, qui est reporté au .
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Brochure de présentation de l'église Saint-Germain de Neuvy-Grandchamp éditée par la pastorale des réalités du tourisme et des loisirs du diocèse d'Autun (PRTL 71).
- « Un patrimoine de lumière : le poilu de Neuvy-Grandchamp », article de Hélène de Villette paru dans la revue Images de Saône-et-Loire no 206 (juin 2021), pages 16 à 19.
- « Musée agricole en Charolais », article de Marie-Claude Lauquin paru dans la revue Images de Saône-et-Loire n° 101 (avril 1995), pages 2 à 4.
- Demeure dont le propriétaire, en 1978, était le vicomte Hervé de Villette. Source : Châteaux et manoirs de Saône-et-Loire : quelques châteaux de Saône-et-Loire qui n'ont pas été retenus pour l'ouvrage consacré aux châteaux de France, article du colonel de La Comble paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 37 (avril 1978), p. 9.
- « Michel Ramus (1758-1827), co-fondateur du Creusot », article de Pierre Lahaye paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 63 (automne 1985), pages 22 à 24.
- [1]