7e division de réserve (Empire allemand)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

7e division de réserve
Création 2 août 1914
Dissolution 1919
Pays Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand
Type Division d'infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1914 - Bataille du Cateau
1914 - Bataille de la Marne
(Bataille de l'Ourcq)
1914 - Bataille de l'Aisne
1915 - Bataille de Champagne
1916 - Bataille de Verdun
1916 - Bataille de la Somme
1917 - Bataille des monts de Champagne
1918 - Opération Michael
1918 - Bataille de l'Aisne
1918 - Offensive Meuse-Argonne

La 7e division de réserve est une unité de l'armée allemande qui participe à la Première Guerre mondiale. Elle forme avec la 22e division de réserve le IVe corps de réserve. Engagée avec la Ire armée allemande dans la poursuite des troupes alliées, la division combat vers Le Cateau puis sur l'Ourcq. Après le repli allemand sur l'Aisne, la division occupe un secteur dans les environs de Soissons et participe à plusieurs actions locales jusqu'en .

De à , la 7e division de réserve est transférée en Champagne et combat vers Tahure. À partir du mois de mai, elle combat à Verdun vers Thiaumont. En septembre, elle combat dans la Somme. Durant l'année 1917, la division occupe un secteur du front vers Verdun, puis en Champagne dans le secteur des Monts. En 1918, elle est employée dans l'attaque allemande de printemps, elle n'est plus ensuite utilisée que dans des taches défensives. la division combat avec de fortes pertes durant l'offensive Meuse-Argonne. Après la signature de l'armistice, la division est transférée en Allemagne et dissoute au cours de l'année 1919.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Composition[modifier | modifier le code]

Composition à la mobilisation - 1915[modifier | modifier le code]

  • 13e brigade d'infanterie de réserve
27e régiment d'infanterie de réserve
36e régiment d'infanterie de réserve
  • 14e brigade d'infanterie de réserve
66e régiment d'infanterie de réserve
72e régiment d'infanterie de réserve
  • 7e régiment d'artillerie de campagne de réserve (6 batteries)
  • 4e bataillon de jäger de réserve
  • 3 escadrons du 1er régiment de cavalerie lourde de réserve
  • 4e compagnie du 4e bataillon de pionniers

1916[modifier | modifier le code]

  • 14e brigade d'infanterie de réserve
36e régiment d'infanterie de réserve
66e régiment d'infanterie de réserve
72e régiment d'infanterie de réserve
  • 7e régiment d'artillerie de campagne de réserve (9 batteries)
  • 4e bataillon de jäger de réserve
  • 3 escadrons du 1er régiment de cavalerie lourde de réserve
  • 4e compagnie du 4e bataillon de pionniers

1917[modifier | modifier le code]

  • 14e brigade d'infanterie de réserve
36e régiment d'infanterie de réserve
66e régiment d'infanterie de réserve
72e régiment d'infanterie de réserve
  • 96e commandement d'artillerie divisionnaire
7e régiment d'artillerie de campagne de réserve (9 batteries)
  • 3 escadrons du 1er régiment de cavalerie lourde de réserve
  • 307e bataillon de pionniers

1918[modifier | modifier le code]

  • 14e brigade d'infanterie de réserve
36e régiment d'infanterie de réserve
66e régiment d'infanterie de réserve
72e régiment d'infanterie de réserve
  • 96e commandement d'artillerie divisionnaire
7e régiment d'artillerie de campagne de réserve (9 batteries)
52e bataillon d'artillerie à pied
  • 3 escadrons du 9e régiment de dragons

Historique[modifier | modifier le code]

Au déclenchement de la Première Guerre mondiale, la 7e division de réserve forme avec la 22e division de réserve le 4e corps de réserve rattaché à la Ire armée allemande.

1914[modifier | modifier le code]

 : attaque sur le plateau de Nouvron, la division déplore de fortes pertes[1].
12 -  : éléments engagés dans les combats autour de Soissons.
juin : éléments envoyés en renfort durant l'attaque française sur la ferme de Quennevières.

1915[modifier | modifier le code]

  • -  : retrait du front, mouvement vers la Champagne. Engagée à partir du mois d'octobre dans la bataille de Champagne, pertes importantes dans les combats autour de Tahure. Puis à partir du occupation et organisation d'un secteur du front dans le même secteur.

1916[modifier | modifier le code]

  • - fin février : retrait du front, repos dans la région de Rethel.
  • fin février -  : mouvement vers le front, occupation d'un secteur dans la région au nord de Prosnes.
  • 10 -  : retrait du front, repos au camp de Sissonne.
  • - 1er juillet : mouvement vers Verdun, engagée dans la bataille de Verdun dans le secteur de Thiaumont, de Damloup et du bois de la Caillette[1].
1er, 2 et  : attaques allemandes sur le bois de la Caillette.
 : attaques allemandes sur le bois de Vaux-Chapitre avec de lourdes pertes[n 1].
  • 1er juillet -  : mouvement de rocade, la division occupe un secteur du front en Argonne au nord de Ville-sur-Tourbe entre la Main de Massiges et l'Aisne.
  • -  : retrait du front, repos et reconstitution dans la région de Longwy.
  • -  : engagée dans la bataille de la Somme, combat dans la région de Gueudecourt.
  • -  : retrait du front, mouvement en Champagne. Occupation d'un secteur entre Ville-sur-Tourbe et Cernay-en-Dormois.

1917[modifier | modifier le code]

  • -  : retrait du front, repos.
  • -  : mouvement vers Verdun, occupation d'un secteur du front vers Louvemont et Les Chambrettes.
  • -  : mouvement de rocade et occupation d'un secteur du front dans la région de Cernay-lès-Reims.
  • -  : en ligne dans la région du mont Téton et de Moronvilliers, engagée dans les derniers jours de la bataille des monts de Champagne.
  • - 1er septembre : retrait du front, repos dans la région d'Aussonce.
  • -  : mouvement vers le front, occupation d'un secteur du front dans la région Nauroy, mont Haut, mont Cornillet.

1918[modifier | modifier le code]

 : la division passe en seconde ligne pour laisser en première ligne une division d'attaque lors de la bataille de Champagne.
 : relève de la 1re division d'infanterie dans la région de Saint-Hilaire[2].
  • début août -  : mouvement de rocade, la division occupe un secteur du front à l'ouest de Chavigny, nombreuses actions locales.
  • 1er -  : retrait du front, mouvement vers Fourmies ; repos.
  • 17 -  : transport par V.F. de Trélon vers Grandpré, puis mouvement par étapes vers Saint-Juvin et Brieulles-sur-Meuse.
  • 25 -  : engagée à partir du dans l'offensive Meuse-Argonne dans le secteur à l'ouest de la Meuse.
  • -  : retrait du front, repos.
  • -  : à partir du , des éléments sont en secteur vers la Meuse. À partir du , la division est retirée du front du fait des pertes lors des combats en Argonne[n 2]. Après la signature de l'armistice, la division est rapatriée en Allemagne et dissoute au cours de l'année 1919.

Chefs de corps[modifier | modifier le code]

Grade Nom Date
Generalleutnant Bogislav Friedrich von Schwerin -
Generalmajor Hugo Karl August Bacmeister (de) -
Generalmajor Wilhelm Ribbentrop -

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Durant les combats de la bataille de Verdun, la 7e division de réserve déplore la perte de 8 209 hommes[1].
  2. Durant les combats lors de l'offensive Meuse-Argonne, la 7e division de réserve déplore la perte de 3 500 hommes dont 2 260 prisonniers[3].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d US Army 1920, p. 150
  2. a b c d e et f US Army 1920, p. 151
  3. US Army 1920, p. 152

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN 5-87296-917-1, lire en ligne)
  • (de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung Der Deutschen Heere, 1815-1939 Die Hoheren Kommandostellen, vol. 1, Osnabruck, Bibliophile Books, (ISBN 3-7648-1780-1)

Articles connexes[modifier | modifier le code]