15e division de réserve (Empire allemand)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

15e division de réserve
Création 2 août 1914
Dissolution 1919
Pays Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand
Type Division d'infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1914 - Bataille des Ardennes
1914 - Bataille de la Marne
(Bataille de Vitry)
1915 - 1re Bataille de Champagne
1915 - Bataille de Champagne
1916 - Bataille de la Somme
1917 - Bataille d'Arras
1917 - Offensive Kerenski

La 15e division de réserve est une unité de l'armée allemande qui participe à la Première Guerre mondiale. Au déclenchement du conflit, elle forme avec la 16e division de réserve le VIIIe corps de réserve. Elle combat dans les Ardennes avant de poursuivre les troupes françaises jusqu'à la Marne.

À partir de la fin du mois de jusqu'au mois de , la division occupe un secteur du front en Champagne où elle est engagée au printemps et à l'automne 1915 puis un secteur du front sur l'Aisne. Elle intervient ensuite dans la bataille de la Somme. En 1917, la division est déployée en mai vers Arras, puis est transférée sur le front de l'est où elle est engagée dans la dernière offensive russe. En 1918, la division est de retour sur le front de l'ouest où elle ne réalise que des actions défensives. À la fin du conflit, la division est rapatriée en Allemagne et dissoute l'année suivante.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Composition[modifier | modifier le code]

Mobilisation en 1914 - 1916[modifier | modifier le code]

  • 30e brigade d'infanterie de réserve
25e régiment d'infanterie de réserve
69e régiment d'infanterie de réserve
  • 32e brigade d'infanterie de réserve
17e régiment d'infanterie de réserve
30e régiment d'infanterie de réserve
  • 5e régiment de uhlans de réserve (3 escadrons)
  • 15e régiment d'artillerie de campagne de réserve (6 batteries, puis 8 à partir de 1915)
  • 4e compagnie du 8e bataillon de pionniers

1917[modifier | modifier le code]

  • 30e brigade d'infanterie de réserve
17e régiment d'infanterie de réserve
25e régiment d'infanterie de réserve
69e régiment d'infanterie de réserve
  • 104e commandement d'artillerie divisionnaire
15e régiment d'artillerie de campagne de réserve (9 batteries)
  • 5e régiment de uhlans de réserve (3 escadrons)
  • 315e bataillon de pionniers

1918[modifier | modifier le code]

  • 30e brigade d'infanterie de réserve
17e régiment d'infanterie de réserve
25e régiment d'infanterie de réserve
69e régiment d'infanterie de réserve
  • 104e commandement d'artillerie divisionnaire
15e régiment d'artillerie de campagne de réserve (9 batteries)
125e bataillon d'artillerie à pied (état-major, 1re, 2e et 3e batteries)

Historique[modifier | modifier le code]

Au déclenchement de la Première Guerre mondiale, la 15e division de réserve forme avec la 16e division de réserve le VIIIe corps d'armée de réserve rattaché à la IVe armée allemande.

1914[modifier | modifier le code]

1915[modifier | modifier le code]

  • 1er janvier -  : occupation d'un secteur au nord de Massiges, actions locales vers Perthes-lès-Hurlus, Souain et ferme de Beauséjour.
  • -  : engagée dans la première bataille de Champagne, combats violents avec de fortes pertes[n 1].
  • -  : occupation d'un secteur du front dans le secteur au nord de Massiges.
  • - 1er octobre : les éléments de la division sont répartis dans la division Liebert pour les 17e et 69e régiments de réserve et dans la division Ditfurth pour les 25e et 30e régiments de réserve. Ces deux nouvelles unités sont engagées dans la bataille de Champagne d'automne, combats vers Tahure, à l'est de Sommepy[1].
  • 1er -  : retrait du front, repos et réorganisation.
  • -  : mouvement vers l'Aisne, occupation d'un secteur entre Vailly-sur-Aisne et le canal de l'Oise à l'Aisne ; puis dans le secteur Chavonne, Soupir au sud de Braye-en-Laonnois.

1916[modifier | modifier le code]

  • - août : plusieurs éléments sont détachés de la division et engagée dans la bataille de la Somme, combat les 2 et vers Flaucourt, le bois d'Hem et au début du mois d'août dans le secteur de Vermandovillers.
  • août : les éléments détachés sont de retour dans leur unité d'origine.
  • -  : les 17e et 30e régiments de réserve sont à nouveau transférés sur le front de la Somme. Ils forment la 32e brigade d'infanterie, temporairement rattachée à la 35e division d'infanterie. Ils occupent un secteur du front vers Estrées et Ablaincourt. À partir du mois d'octobre, la division est reconstituée et occupe un secteur vers Fouquescourt, au nord d'Andechy[1].
  • -  : retrait du front, repos et reconstitution.

1917[modifier | modifier le code]

1918[modifier | modifier le code]

  • -  : mouvement vers le front dans la région de Verdun, alternance de période d'occupation des lignes du front et d'instruction pour la guerre de mouvement.
  • -  : retrait du front, concentration et transport par V.F. à partir du par Stenay, Givet, Dinant, Namur, Charleroi, Braine-le-Comte, Ath pour atteindre la région de Tournai[2].
  • -  : mouvement vers le front, occupation d'un secteur du front dans la région de Saint-Venant. La division est relevée par la 23e division de réserve[2].
  • -  : retrait du front, repos.
  • -  : mouvement vers le front, occupation d'un secteur au sud-ouest d'Oppy, puis vers Gavrelle et Arleux-en-Gohelle.
  • 9 -  : relevée par la 187e division d'infanterie[2], retrait du front repos.
  • 12 -  : mouvement vers le front pour renforcer la ligne vers Bohain-en-Vermandois, puis à l'est de Wassigny.
  • -  : retrait du front, repos.
  • 6 -  : mouvement vers le front, occupation d'un secteur vers Limont-Fontaine et Obrechies. Après la signature de l'armistice, la division est transportée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.

Chefs de corps[modifier | modifier le code]

Grade Nom Date
Generalmajor Eberhard von Kurowski -
Generalmajor Artur von Eisenhart-Rothe -
General der Infanterie Eduard von Liebert -
Generalleutnant Leo Limburg -
Generalleutnant Paul Wilhelm Hucke -

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les pertes occasionnées par les combats entre août 1914 et le printemps 1915 s'élèvent à 2 316 hommes pour le 2e bataillon du 17e régiment de réserve[1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e US Army 1920, p. 256
  2. a b c d et e US Army 1920, p. 257

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN 5-87296-917-1, lire en ligne)
  • (de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung Der Deutschen Heere, 1815-1939 Die Hoheren Kommandostellen, vol. 1, Osnabruck, Bibliophile Books, (ISBN 3-7648-1780-1)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]