19e division d'infanterie (Empire allemand)

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19e division d'infanterie
Création 1866
Dissolution septembre 1919
Pays Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand
Type Division d'infanterie
Garnison Hanovre[1]
Guerres Guerre franco-allemande de 1870
Première Guerre mondiale
Batailles Guerre franco-allemande de 1870
Bataille de Mars-la-Tour
Bataille de Saint-Privat
Siège de Metz
Bataille de Beaune-la-Rolande
Bataille du Mans
Première Guerre mondiale
1914 - Bataille de Liège
1914 - Bataille de Charleroi
1914 - Bataille de Guise
1914 - Bataille de la Marne
(Bataille des Marais de Saint-Gond)
1914 - Bataille de l'Aisne
1915 - Offensive de Gorlice-Tarnów
1915 - Seconde bataille de Champagne
1916 - Offensive Broussilov
1917 - Bataille du Chemin des Dames
1917 - Bataille des monts de Champagne
1918 - Offensive Michael
1918 - Offensive des Cent-Jours

La 19e division d'infanterie est une unité de l'armée allemande qui participe à la guerre franco-allemande de 1870 et à la Première Guerre mondiale. Au déclenchement de la Première Guerre mondiale, elle fait partie avec la 20e division d'infanterie du 10e corps d'armée (de). Elle participe au sein de la 2e armée allemande aux combats en Belgique (siège de Liège et bataille de Charleroi). Elle combat ensuite lors de la bataille de Guise et lors de la bataille de la Marne. Au cours de l'année 1915, la division est transférée sur le front de l'est. Elle revient à l'automne sur le front ouest pour être engagée dans la seconde bataille de Champagne. La division est à nouveau envoyée sur le front de l'est pour être engagée lors des offensives Broussilov.

À partir du mois de et jusqu'à la fin du conflit, la 19e division combat sur le front ouest. Elle est engagée pendant les batailles du Chemin des Dames et des monts de Champagne. En 1918, elle combat lors de l'offensive Michaël puis dans la région de Noyon. La division est ensuite placée en Lorraine, où elle est à nouveau sollicitée à partir du mois de septembre pour combattre et ralentir la progression des troupes alliées. Après la signature de l'armistice, la division est transportée en Allemagne où l'unité est dissoute en .

Guerre franco-allemande de 1870[modifier | modifier le code]

Composition[modifier | modifier le code]

Historique[modifier | modifier le code]

Pendant la guerre franco-allemande, la 19e division est une unité mixte composée de Hanovriens et d'habitants d'Oldenbourg et de la Westphalie. Ses zones de recrutements sont ensuite modifiées pour comporter l'ancien royaume de Hanovre, annexé par la Prusse en 1866 et qui devient la province prussienne de Hanovre, et le grand-duché d'Oldenbourg. Plusieurs unités de cette division perpétuent les traditions de la King's German Legion.

Pendant la guerre franco-allemande, la 19e division d'infanterie est engagée dans les batailles de Mars-la-Tour et Saint-Privat, puis participe au siège de Metz. Elle combat ensuite durant la campagne de la Loire, lors des batailles de Beaune-la-Rolande, Beaugency-Cravant, et du Mans.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Composition[modifier | modifier le code]

Temps de paix, début 1914[modifier | modifier le code]

Casque d'officier du 91e régiment d'infanterie (de), collection Friesse, musée du fort de la Pompelle.
73e régiment de fusiliers (Hanovre)
74e régiment d'infanterie (de) (Hanovre)
  • 19e brigade de cavalerie (Hanovre)
19e régiment de dragons (Oldenbourg)
13e régiment d'uhlans (Hanovre)

Mobilisation d'août 1914[modifier | modifier le code]

Composition en 1915[modifier | modifier le code]

Composition en 1917[modifier | modifier le code]

Composition en 1918[modifier | modifier le code]

Historique[modifier | modifier le code]

Au déclenchement de la Première Guerre mondiale, la 19e division d'infanterie forme avec la 20e division d'infanterie le Xe corps d'armée de Hanovre, ce corps est rattaché au début du conflit à la IIe armée du général von Bülow.

1914[modifier | modifier le code]

1915[modifier | modifier le code]

1916[modifier | modifier le code]

1917[modifier | modifier le code]

  • janvier -  : repos et instruction sur le front de Champagne.
  • -  : mouvement vers le front, la division tient le secteur Ripont, Cernay-en-Dormois.
  • -  : déplacement vers le front de Reims dans le secteur Brimont, Cavalier de Courcy. La droite de la division est engagée dans la bataille du Chemin des Dames. Relevée le , la division est engagée dans la bataille des monts de Champagne au sud-ouest de Moronvilliers, puis dans le secteur mont Cornillet, mont Blond. La division subit de lourdes pertes lors de ces attaques.
  • -  : retrait du front, mouvement par étape de deux jours dans le secteur de Ville-sur-Tourbe.
  • -  : retrait du front et mouvement vers la région de Verdun dans le secteur de Beaumont - Samogneux, nombreuses attaques françaises, le combat sur la cote 344. Retrait du front, la division est déplacée et occupe le secteur de Forges-sur-Meuse sur la rive gauche de la Meuse. Relevée par la 84e division d'infanterie au début du mois de février[3].

1918[modifier | modifier le code]

Chefs de corps[modifier | modifier le code]

Grade Nom Date
Generalleutnant Hugo Eberhard zu Münster-Meinhövel -
Generalleutnant Emil von Schwartzkoppen -
Generalmajor Emil von Woyna (de) -
Generalleutnant Ludwig von Schlotheim (de) -
Generalleutnant Hermann von Tresckow -
Generalleutnant Otto von Strubberg -
Generalleutnant Bernhard von Drigalski (de) -
Generalleutnant Albert von Rauch -
Generalleutnant Hermann von Lettow-Vorbeck -
Generalleutnant Hans von Lenke (de) -
Generalleutnant Franz von der Mülbe -
Generalleutnant Gustav von Blumenthal -
Generalleutnant Adolf von Rosenberg-Gruszinski -
Generalleutnant Erich Lölhöffel von Löwensprung -
Generalleutnant Moriz von Lyncker -
Generalleutnant Arthur von Dietlein (de) -
Generalleutnant Magnus von Eberhardt -
Generalleutnant Max Hofmann (de) -
Generalleutnant Max von Schmettau -
Generalleutnant Walter von Hülsen (de) -

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. entre les mois de mai et de septembre 1915, les pertes s'élèvent à 127 officiers et 4 291 hommes de troupe pour le 91e régiment d'infanterie[2]
  2. entre 30 mars et le 6 avril 1918, la 19e division perd 50 % de ses effectifs[3]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Wegner 1990, p. 116
  2. a b et c US Army 1920, p. 296
  3. a b et c US Army 1920, p. 297
  4. US Army 1920, p. 604
  5. US Army 1920, p. 664
  6. a et b US Army 1920, p. 298

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN 5-87296-917-1, lire en ligne)
  • (de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung Der Deutschen Heere, 1815-1939 Die Hoheren Kommandostellen, vol. 1, Osnabruck, Bibliophile Books, (ISBN 3-7648-1780-1)

Article connexe[modifier | modifier le code]